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 ••• hope theory ; mikumo

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Kujikawa Mikumo

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MessageSujet: ••• hope theory ; mikumo    ••• hope theory ; mikumo  EmptyVen 30 Mai - 13:40





KUJIKAWA MIKUMO

Nom : Kujikawa
Prénom : Mikumo
Date de naissance : 03/11
Âge : 16 ans
Sexe :
Orientation Sexuelle : Bisexuel Asexuel
Groupe Sanguin : o+
Groupe : Solitaire
Capacité : Sharing Eyes •• Permet de partager (ou imposer) un souvenir ou une sensation vécue à une personne
Cause de mort : Hypothermie


Pseudo : hahahahaha.
Âge : hahahahaha².
Expérience RP : Environ 3 ans. Quant à mon niveau, mieux vaut pas en parler. *scarface* (j'ai un peu bâclé l'histoire tho) (sorry)
Faceclaim : MafuMafu © Nico Nico Singer
Double Compte ? //

Caractère


Tu es sourire.
Tu es sanglots.
Tu es rire.
Tu es pleurs.
Tu es vérité.
Tu es mensonges.

Mikumo.

T'es bizarre, Mikumo, on te le dit souvent. Ça veut pas pour autant dire que c'est vrai ... Toi, tu ris, ce rire éclatant, cascadant, moqueur, cynique. Ce rire si naturel et qui sonne pourtant si creux, si vide. C'est ça ton problème, Mikumo : on sait jamais rien, avec toi. Quoique tu penses, quoique tu dises, tu gardes ce sourire asymétrique, narquois, comme si tu savais quelque chose qu'on ne savait pas. Toi, t'es le chat du Cheshire et eux ...

Eux, ils te dégoûtent. Mais t'as que 16 ans, t'es qu'un gosse, on te dit, tu ferais mieux de te préoccuper de tes études au lieu de mettre ton nez dans les affaires des grands. Qu'ils aillent se faire foutre, tu penses, toi. Ils te dégoûtent, ces gens qui passent dans la rue, tous les mêmes, jamais un regard pour autrui, des porcs égoïstes. T'as beau être un gosse, tu t'es rendu compte d'une chose : ce monde, c'est de la merde. T'es né dans un monde où on trouve ça normal de violenter les gens - hommes ou femmes -, où on trouve ça normal de privilégier certaines personnes en raison de leur apparence. T'es né dans un monde, où les gosses, on les laisse plus être des gosses, on les gave de pubs, on leur lave le cerveaux, on les fait grandir trop vite. T'es né dans un monde où un humain pourrait crever sur la chaussée, tout ce qu'il attirera, ce seront des passants poussés par leur curiosité morbide, qui le photographieront avant de poster sur Facebook.

Ce monde est fou et t'en as conscience, tu le vois tous les jours, ça te file la gerbe mais finalement, t'as pris le parti d'en rire parce que de toute façon, personne t'écoute. T'es qu'un gosse. Une voix parmi des milliards. C'est ta solution à ce monde de dingues : devenir encore plus dingue que lui.

Souvent, on te dit que t'es un petit merdeux, ha. Et c'est bien vrai. Tu te fous de la gueule du monde entier, tu ris, trop fort, tu le fais même pas exprès, c'est juste plus fort que toi. Tu prends ce malin plaisir à provoquer les gens, à les défier et ça te fait juste trop marrer de voir leur pauvre ego si offensé. Mais le mieux, ça reste de les embrouiller, de faire vaciller leurs convictions, ça, ça c'est le pied ! Parce que t'es un peu dérangé, Mikumo. T'es cette personne qui bondit d'un état de pensée à l'autre, un moment tu ris, un moment tu pleures, un moment tu prônes l'espoir, l'amour et l'amitié, et l'instant d'après, tu dis qu'on pourrait tous crever et l'univers s'en porterait mieux.

Mais tu vois, on revient au problème initial : on sait jamais rien sur toi. Parce que t'as jamais l'air de mentir, t'as toujours l'air si sincère, de penser ce que tu dis, de dire ce que tu penses, et personne te comprend, non, comment tu peux penser si noir et si blanc à la fois. La réponse, c'est tout simplement que tu ne mens pas, tu ne mens jamais, t'es honnête à outrance. T'as peut-être l'air d'un petit péteux, mais tu réfléchis beaucoup, tu passes énormément de temps à penser à ça, à retourner tes problèmes sous tous les angles et c'est pour ça que tu peux te permettre d'avoir un coup d'avance sur les autres : t'as déjà tellement réfléchi à toutes les possibilités, à peine ont-ils commencé leur phrase que tu en vois déjà la fin.

Mais au delà de ça, tu es quoi ? T'as envie de dire que tu t'en fous. Les autres s'en foutent, ils cherchent jamais plus loin que ton rire sardonique et quelque part, ça te va.  T'es qu'un gosse, vraiment. T'as beau avoir 16 ans, tu gardes des mimiques de gamin, tu sautes sur ton lit pour te faire rebondir, tu montes les escaliers à cloche-pied et tu gribouilles sur le visage des gens endormis. T'as pas envie de grandir, Mikumo, t'es vraiment pas pressé. Ce que tu vois des adultes, ha, déjà dit : ça te dégoûte. Et tu veux vraiment, vraiment pas devenir comme eux. Et avoue-le : t'as peur qu'ils te contaminent.

Parce que ça aussi, c'est toi. Tu veux peut-être pas l'avouer, mais tu le sais, au fond de toi. Que t'as peur, peur, peur. T'as peur de ces humains et de ce qu'ils peuvent faire, t'as peur de ces humains qui se ressemblent comme des clones, de cette foule compacte aux idéaux déformés. T'as peur de te laisser happer par cette spirale de folie, t'as peur de devenir comme eux.

Et franchement, tu sais quoi ? T'as bien raison.

PHYSIQUE


Tu es noir.
Tu es blanc.
Tu es couleurs.

Mikumo.

T'es un adolescent plutôt normal, on s'évanouit pas sur ton passage, non. T'es peut-être un peu plus mignon, un peu plus beau que la moyenne, mais ça, ça dépend du point de vue. Objectivement ? T'as pas encore les traits d'un homme, t'as une gueule d'ange, une bouille juvénile. Une étincelle de malice moqueuse dansant dans tes yeux noisette, un sourire provocateur, nonchalance sautillante dans tes mouvements, t'es plutôt le genre à attirer ces pervers dégueulasses, qui te demandent si tu veux t'amuser avec eux, faire plus ample connaissance dans la ruelle que tu vois là-bas. Et toi, tu ris, toujours, tu te moques d'eux, tu les nargues et tu t'échappes tranquillement, insouciamment.

Parce que de loin, c'est ça qu'on voit chez toi. On ne sait pas vraiment si tu marches ou si tu danses, t'as l'air joyeux dans ta façon de bouger, de te déplacer. Et faut l'avouer, t'as quelque chose de fascinant. C'est pas dans ton visage, dans ton corps. C'est dans ton attitude. Au milieu de ces gens qui font la gueule, qui s'ignorent, qui s'isolent, l'un dans son livre, l'autre dans ses écouteurs, tu dégages quelque chose de différent, quelque chose qui accroche les regards un bref instant. T'as cet éclat dans les yeux, on sait pas pourquoi, est-ce parce que tu sais que les choses sont éphémères et que tu les vis pleinement, ou est-ce juste une nouvelle façon de tous les narguer ? Tu rayonnes pas, mais tu attires. Parce que tu es différent.

Pourtant, physiquement, t'as rien de particulier. Tes cheveux sont blancs, certes : mais tant de gens se teignent les cheveux de nos jours, ha, c'est pas tellement remarquable - on s'en fout de savoir que t'as juste une canitie précoce -. Et puis quoi, t'impressionnes pas grand-monde, du haut de ton mètre 56, ça accentue juste cette impression que t'es un gamin, un sale gamin. Et t'es pas particulièrement imposant non plus avec tes 50 kg, t'es juste légèrement musclé, à force de faire du parkour et de te faire courser par tes dernières victimes. Mais soyons honnêtes : t'as un peu de gras par ci par là, tu grignotes tout le temps, faut bien que ça parte quelque part. Quoi d'autre ? T'as un tatouage sous l’œil gauche, un tatouage code-barre. C'est une raillerie, ça aussi, une provocation, t'aimes bien rappeler aux gens que les humains valent rien à tes yeux, ça te fait doucement rire. Mais ça aussi, ça sort pas de l'ordinaire. C'est pas toi qu'on va regarder quand des gens se tatouent des dragons sur les bras.

Même dans tes vêtements, y a rien d'anormal. Tu te préoccupes pas de la mode, t'aimes pas ressembler aux autres. Ça veut pas dire pour autant dire que tu t'habilles n'importe comment, tu sais quand même accorder les couleurs, les styles. Et t'aimes beaucoup varier, on te voit rarement avec la même tenue deux jours de suite, au besoin, tu alternes entre plusieurs avant de tout balancer dans la machine à laver. On peut quand même noter ta tendance à porter un seul vêtement de couleur et de garder le reste de ta tenue en noir en blanc, ça change selon ton humeur et ton habitude de toujours te couvrir beaucoup, peut-être même trop. Parce que ça, faut le dire, t'as une des peurs les plus ridicules du monde : t'es cheimaphobe, t'as peur du froid. Alors tu fais tout pour l'éviter, tout.

Au fond, t'es juste un gosse comme les autres. Ça t'énerve un peu qu'on pense ça, mais tu peux pas le nier, tu l'acceptes. Et tu poursuis ton chemin.


HISTOIRE




When it’s all said and done
And the night has come
I’ll disappear, take flight on
the wind of wishing you were here
Fading light, like a star
whose life has been gone for years

De ton enfance, tu te souviens pas de grand-chose. Une odeur de café au lait, géraniums et de parfum fruité. Ta mère. Une odeur de cigarette, de papier et de cuir tanné. Ton père.

T'es un de ces gosses, qu'on aime qualifier de victimes de la société. C'est pas que t'as eu une vie horrible, y a toujours pire, ha. T'aurais pu connaître la guerre, t'aurais pu travailler dans une usine, une mine, t'aurais pu vivre à côté d'une centrale nucléaire, non, t'as pas eu tout ça, toi. T'as de la chance, quelque part. Tes parents ont divorcé et personne s'en étonnait : après tout, le divorce, c'est courant, maintenant, c'est même plus rare de trouver un couple marié, jamais séparé que le contraire, ça ne t'attirait aucune remarque désobligeante, c'était pas comme dans les livres ou les films.

L'absence de ton père, tu t'y habituais, il était parti quand tu étais encore très jeune, tu te souvenais à peine de lui. Parfois, tu regrettais un peu et tu fouillais la maison pour chercher des photos, des objets qui lui appartenaient et tu les regardais, tu cherchais à comprendre, connaître cette personne. T'avais beau être un gosse, tu savais qu'il ne fallait pas demander à ta mère pour ça.

En fait, il ne fallait pas parler à ta mère. Elle ne te parlait pas, tu ne lui parlais pas, c'était un code. Elle te nourrissait, elle te logeait, tu te taisais. Elle avait ce regard effrayant de vide, tu avais l'impression de te faire aspirer par ces yeux froids, sans vie. Il y avait quelque chose de cassé, de pourri dans cette famille.

Ce quelque chose, c'est un quelque chose de très commun, d'interdit mais si répandu : la drogue. Combien de personnes par jour achètent-elles des produits malsains, mauvais, sales, dégoûtants, avant de les ingurgiter ? Tu ne savais pas, mais ta mère faisait partie de ceux-là. Et le pire, le pire, c'était que tu trouvais ça normal, tu ne se souvenais pas qu'il y avait eu un temps où ta mère, elle n'était pas comme ça. Aussi loin que remontait ta mémoire, il y avait cette vision de cette femme, qui enfonçait une seringue dans son bras, avalait un cachet, reniflait une quelconque poudre, tant et si bien que c'était devenu ton quotidien, ce que tu trouvais ordinaire. Toi, tu pensais que c'était normal qu'elle fasse ça, que toutes les mères faisaient ça. Et faut le dire, y avait personne pour te démentir : les gens, ils s'écartaient sur votre passage, ils chuchotaient, murmuraient, se tenaient à l'écart, ils vous fuyaient. Tu n'avais pas l'occasion de voir la véritable interaction qu'aurait dû avoir une famille alors ça s'est enraciné en toi, cette croyance.

Et tu n'as jamais oublié. Jamais. Que pendant cette période noire, personne n'a rien dit, personne n'a rien fait pour vous sortir de là. Bien sûr, à ce moment-là, tu ne te doutais pas que c'était mal, ce qui se passait. Tu ne savais pas que c'était mal que ta mère ramène autant de gens chez vous, qu'ils boivent, fassent la fête et s'injectent des saloperies dans les veines. Tu ne voyais rien, tu ne comprenais rien, tu restais enfermé dans ta chambre.

Parce qu'ils te faisaient peur, ces gens. Certains te regardaient avec de ces yeux, t'avais peur d'y tomber, dans ce trou noir, avide, affamé, alors tu fuyais, tu restais enfermé, t'attendais que l'orage passe et quand y avait plus personne, tu ressortais, tu nettoyais. T'as appris à faire pas mal de choses tout seul, ta mère était pas toujours assez lucide pour subvenir à vos besoins, alors tu allais fouiller dans les placards pour grignoter, y avait même des rares jours où il n'y avait rien à manger. C'est sans doute de là que vient ta propension actuelle à manger, manger, manger, comme s'il n'y aurait plus rien demain.

Tu trouvais ça normal ... Mais ça t'empêchait pas d'en souffrir. Tu te sentais seul, livré à toi-même et ça faisait mal, mal, mal. T'avais pas d'amis, on leur disait de pas te fréquenter, que t'avais de mauvaises influences. On peut pas vraiment les blâmer, non ? Mais tu avais mal, mal, mal et personne le remarquait, t'avais envie d'être égoïste et tous leur hurler ce que tu ressentais, tu voulais qu'on te regarde et qu'on s'occupe vraiment de toi, mais était-ce vraiment bien ? Tu ne savais pas alors tu la fermais et tu restais dans ton coin. T'étais qu'un gamin et tu ne doutais pas, tu croyais au monde, à la gentillesse des gens, celle contée dans les livres. Tu pensais, tout naïf que t'étais, que si c'était vraiment mal, alors quelqu'un viendrait, quelqu'un te sauverait.

Mais les héros, ça n'existe pas.
Et même si ça existait ... Ce seraient des idiots, des idiots égoïstes, le genre à ne jamais se préoccuper d'eux et se donner au monde. Et tu vois, ça, ça n'existe plus dans ce monde et t'en as pris conscience trop tard. T'en as pris conscience, le jour où tu es mort.

Tu t'en souviens pas, bien sûr. Pourquoi t'en souviendrais-tu ? Mais même si le souvenir est absent, la mort a laissé sa trace, indélébile, dans ta psyché. Tu ne sais pas pourquoi, tu ne sais pas pourquoi tu as si peur de ça. Pourquoi tu as peur des endroits fermés, exigus. Pourquoi tu as peur du noir. Pourquoi tu as peur du froid. Claustrophobie, achluophobie, cheimaphobie. Tu sais pas d'où ça vient et franchement, crois-moi, vaut mieux pas, t'en crèverais encore, de honte cette fois. Faut dire, t'as eu une mort tellement ridicule, tellement drôle ... !! Tu sais où tu es mort, toi ? Dans un congélateur ! Tu sais, là où on met la bouffe ! C'est drôle, si drôle ! Et tu sais qui t'a tué, comment t'as atterri là ? Attends un peu, c'est le meilleur de l'histoire, le plus croustillant. C'est ta mère, évidemment ! Tu la sens, l'ironie ?! C'est elle qui t'a mis au monde et il a suffi d'un peu de drogue, un peu de substance et elle t'a réduit à néant ! Faut dire, elle hallucinait, elle devait voir autre chose à ta place et elle t'a jeté dedans malgré tes cris et tes coups. T'aurais pu rouvrir la porte et t'enfuir. Mais encore une fois, c'est elle qui t'en a empêché ! Qui aurait cru qu'en te débattant, tu allais provoquer votre démise à tous les deux ?

Tu te souviens de l'étagère au dessus du congélateur ? Il y avait un vase dessus, un joli vase de porcelaine, vide. Il a juste suffi que tu donnes un coup de pied en bas de la surface boisée avant que le battant de la porte ne se referme. Juste ça. Le vase a vacillé. Il est tombé. Sur son crâne. Ils se sont fracassés. Et tu vois, le poids mort du cadavre sur la porte, c'était ça qui t'empêchait de sortir. T'étais qu'un gosse, t'avais pas la force de ressortir. Et c'était si étroit, tu pouvais pas prendre de l'élan, non, tu ne pouvais que rester en position fœtale, à grelotter doucement. Doucement, de temps en temps ... Puis de plus en plus fréquemment, jusqu'à ne plus pouvoir t'arrêter. Tu avais froid, froid, froid, il faisait noir, tu ne voyais rien, où était le haut, le bas, tu ne savais plus, tes pensées tournaient au ralenti, tu avais du mal à respirer, ton souffle se faisait court, tu luttais pour chaque inspiration. Et plusieurs heures plus tard, lorsque ta température corporelle descendit trop bas ... ton cœur s'arrêta, tout seul. Fibrillation ventriculaire. Tu étais mort. Mais pas pour longtemps.

Tu te réveillas en sursaut, dans les bras de ta mère qui te portait en marmonnant des choses incompréhensibles. Tu avais fait un rêve, un rêve horrible, glacial, et tu avais peur. C'était la même chose. Les mêmes actions. Et tu ne voulais pas, tu ne voulais pas retourner là-bas, tu avais peur, tu te débattais de toutes tes forces, tu savais qu'il serait trop tard si tu attendais. Et tu sais, tu étais vraiment stupide, ha. T'es mort une 2e fois, mais par ta faute, cette fois. On t'avait jamais dit que c'était dangereux de se prendre un coin de table dans le crâne, hein ? Surtout avec cette violence.

Et tu te réveillas, effrayé, paniqué, tu voulais que ça s'arrête, ça n'en finissait pas, tu es mort, encore et encore, gelé, brûlé, noyé, saigné à mort, découpé, tu es tombé dans les escaliers, par la fenêtre. Tu ne savais pas depuis combien de temps, combien de fois ce 15 août fatidique s'était répété. Tu avais mal, tu avais peur. Et tu en avais assez.

Ce énième 15 août, tu n'avais presque plus de volonté. Tu te disais que si tu te laissais faire, si tu mourrais encore et encore, ça finirait par s'arrêter. Tu la laissais te mener à l'échafaud, amorphe, poupée sans vie. Ce que tu ne pensais pas, c'était que la vue de ce congélateur, de ce qui t'avait tué la première fois, t'effrayerait à ce point. La sensation du froid sur ta peau, ta respiration saccadée et douloureuse, l'étroitesse, l'obscurité, tu n'en voulais pas, ton corps te hurlait qu'il ne voulait pas revivre ça. Et une nouvelle fois, tu te rebellas, tu te refusas à ton destin. Et cette fois, ce fut différent. Ton bras heurta l'étagère avant qu'elle n'ouvre la porte de cette chose. Le vase chuta. Et ton bourreau bascula, tu hurlas, rouge, rouge, il y avait du rouge partout, ça sentait le métal, t'en avais la nausée et par terre, par terre, elle était étendue là, ensanglantée, poissée de sang, une expression hagarde sur le visage. Tu hurlas, tu hurlas encore et tu t'évanouis. Mais tu étais vivant.

Après ça, on a confié ta garde à ton oncle. C'était un homme gentil, bon vivant, qui se désolait de n'avoir pas vu venir ça. Ça faisait longtemps qu'il n'était pas allé voir sa sœur, il en éprouvait de profonds remords mais le mal était fait. Tu ne parlais plus, tu regardais le monde avec ces yeux vides, ces yeux abyssaux, les mêmes yeux qu'elle. Des yeux qui s'emplissaient parfois de pure terreur et dans ces moments-là, tu criais, à en perdre la voix, en proie à une agitation extrême. Trouble de stress post-traumatique, dirent les psychologues. Tu avais vu son crâne voler en éclats, tu avais entendu l'horrible craquement des os qui se brisaient, tu avais vu le sang gicler, l'encéphale exploser. Tu avais tout vu et tu t'en souvenais, chaque détail. Tu en rêvais la nuit, de cet instant où le vase avait basculé, où il était apparu dans ton champ de vision pour ravir la vie de ta mère.

Tu vas mieux maintenant, même si la vue du sang t'horrifie encore. Ton oncle s'est particulièrement bien occupé de toi après tout, il faut le reconnaître, il t'a peut-être même un peu gâté. Et surtout, il t'a fait prendre conscience que ce que tu as vécu, ce n'était pas normal. Et ça t'a pas mal impacté, de comprendre soudainement à quel point le monde était laid. Tu en as passé, des nuits entre deux cauchemars, à réfléchir à ce sujet. Tu aurais voulu changer le monde mais pour ça, il aurait fallu que tu sois un héros.

Et tu n'en es pas un, tu en as conscience. Toi, tu es cet enfant désabusé, cynique. Stupide peut-être. Le monde t'horrifie, te fait peur, te tente de sa folie. Tu restes un enfant et les enfants rêvent. Tu rêves encore, qu'un jour, tu puisses changer ce monde.


code by Jess
bidouillages louches by kujikawa mikumo

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MessageSujet: Re: ••• hope theory ; mikumo    ••• hope theory ; mikumo  EmptyVen 30 Mai - 13:59

WELCOME TO MY WOMB ♥
alors, déjà, tu as le meilleur fc du monde. mafumafu est notre dieu à tous, il va dominer le monde un de ces jours et ça tout le monde le sait alors autant ne pas le cacher. ensuite, j'adore ton personnage, il change de tout ce que j'ai vu jusqu'à maintenant j'ai l'impression (ou alors je sais pas lire ce qui n'est pas nouveau tu me diras) - et t'as pas du tout bâcler l'histoire buh - je peux te réserver un rp? ♥ je veux trop que mikumo & pisces interagissent ensemble ;w; sinon, je te valide évidemment~ et puis neru c'est le bien aussi, aimons nouuuus~ (mais le dis pas à neyn '-') et viens sur la chatbox de temps à autre, on est pas bien méchant ^w^
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MessageSujet: Re: ••• hope theory ; mikumo    ••• hope theory ; mikumo  EmptyVen 30 Mai - 14:20



asfjkdfsfsh des compliments. *hyperventilation*
Non mais les fc de ce forum, je, j'ai mouru en voyant le bottin, fallait que je sois à la hauteur. ٩(•̤̀ᵕ•̤́๑)ᵒᵏᵎᵎᵎᵎ (MafuMafu > all)
Sinon, euh, merci et quand tu veux pour le rp, je t'envoie des paillettes, toussa toussa. (ノ◕ヮ◕)ノ*:・゚✧

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MessageSujet: Re: ••• hope theory ; mikumo    ••• hope theory ; mikumo  EmptyVen 30 Mai - 14:46

Bienvenue, bienvenue !
Soyons franc, j'adore ton perso (en même temps avec Mafu, c'était obligé)
Moi aussi j'peux réserver un rp en tant que sale gosse .w. ?
'fin bref en espérant que tu te plaises ici !
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MessageSujet: Re: ••• hope theory ; mikumo    ••• hope theory ; mikumo  EmptyVen 30 Mai - 14:50


vazy on dirait sur ton gif que tu cherches la bagarre éè
(y'a pas plus awkward que moi t'inquiète pas hahaha... .-.) tu vas être copain avec misa, elle aussi dit "je mourru" et je renvoie les paillettes parce que tu les mérites plus ( *^*) parce que c'est toi qui fait le starter haha prems
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MessageSujet: Re: ••• hope theory ; mikumo    ••• hope theory ; mikumo  EmptyVen 30 Mai - 15:03

Eh ouais j'ai entendu l'appel du "je mourru" et je suis venue m'incruster uwu même si moi je met deux r parce que je parle pas bien la France française
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MessageSujet: Re: ••• hope theory ; mikumo    ••• hope theory ; mikumo  EmptyVen 30 Mai - 15:08

Non mais c'est quoi ces jeunes là, genre ça existe encore, les gens qui parlent bien la France. (ノಠ ∩ಠ)ノ彡( \o°o)\
(bon okay, j'arrête de flooder et je vais m'occuper des rp/codes/trucs)
(et yé prends tous les rp proposés)
(stalkez-moi par mp)
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MessageSujet: Re: ••• hope theory ; mikumo    ••• hope theory ; mikumo  Empty

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