| | { ▊♔ Akio & his thoughts│one, two, three, everyone is gone. | |
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Autres Comptes : Kido Tsubomi & Namikawa Reiji Messages : 109 Date d'inscription : 19/08/2014 Age : 23 Localisation : Quelque part à essayer de ne pas dormir Couleur : #BCB476 Fiche de PersonnageCause de mort: Écrasé par un bus.Relations: Capacité: Inversing Eyes. Takamatsu AkioDélinquant taciturne | Sujet: { ▊♔ Akio & his thoughts│one, two, three, everyone is gone. Jeu 4 Déc - 16:27 | |
| "The good and the bad, a bitter sweet mix."Une soirée comme les autres débute. Détachée des programmes nocturnes que l'Akame Dan prépare généralement, cette nuit stellaire est destiné à être gâcher comme auparavant, c'est à dire d'errer dans les abords de la cité. Il s'arrête dans un petit magasin pour se payer un café chaud et sucré avec le fond de son porte-monnaie, histoire de faire fonctionner ses méninges avec de la bonne caféine. Rare est de voir le jeune déguster une boisson connue pour être âpre, même avec l'ajout de sucre. Il avait ses raisons, il avait ses principes, comme tout le monde. & puis un changement d'habitude n'a jamais freiné son quotidien en dépit de se voir obligé de finir le fond de sa canette en carton, papier mâché— il ne sait guère les composants de ce qu'il tient en main mais il s'en fiche royalement. L'important est de finir sans rechigner ce que représentait son argent versé dans ce beverage. Un peu de chaleur pendant cette froideur contenue dans une boule de cristal qu'est Mekakucity ne fera jamais de mal, surtout avant le départ fulgurant de cette énième jeu qu'est le chat et la souris.
C'était qu'un prétexte de s'auto-persuader de changer de goût, pour ce soir. Juste pour se mettre dans l'humeur terne représentée par la couleur du café, un noir profond capable d'emporter n'importe qui dans une tourmente sans fin, un soluble se noyant dans une marée. Une marée de café, à cet instant précis. Remuant un peu son cocktail, le châtain se décide à prendre une nouvelle gorgée, ses lèvres ne grimaçant plus au bout de la quatrième rencontre avec le composant noirâtre. Une teinte qui n'est pas sans rappeler une chevelure obsidienne, comparable au plumage d'un corbeau. Un corbeau solitaire, malheureux & dompté par un prédateur. La mélodie jouée à chaque fois qu'il tentait de prononcer en entier le nom de cet individu était insupportable. C'était un son râpeux, peu agréable à l'oreille & ça donnait des réminiscences déplaisantes selon le point de vue du délinquant. Honnêtement il se mentait à lui-même car le choix du café n'était évidemment pas anodin. Une sorte de dernière pensée envoyée au défunt qu'Akio n'a pas eut l'occasion de connaître, la victime nommée 'jouet personnel de Bankichi'. Peut-être que la vie d'un bon à rien sous les ordres & caprices d'un commandant pourri gâté a fait pencher la balance vers la solution la plus radicale & stupide selon les points de vues.
La mort. Bien sûr il s'en fiche. La tendresse n'a jamais été faite pour être exercée à travers quelqu'un d'aussi égoïste. Lorsqu'il apprit officiellement le décès de Koyen de vive voix, cette éventualité anticipée ne l'avait pas bouleversé. Il s'y attendait à ce genre de résultat. Probablement le meilleur choix fait venant d'un homme incapable de lutter contre l'oppresseur. Si Koyen est partit, il y a de forte chances qu'Akira suive un chemin similaire. & après il ne restera plus grand monde dans l'Akame Dan, encore moins de chiens à maltraiter. Enfin, ça sera probablement à son tour de se faire malmener quotidiennement en dépit de son caractère tempétueux. La routine ne sera pas chamboulée par la perte d'un être humain— d'un adolescent qu'il n'a pas connu, entre deux rencontres et trois mots échangés. Pourtant, il se dit que si il avait mit plus de conviction dans ses propos, si il avait mieux formulé ses citations, elles auraient eut un impact largement bénéfique envers le récepteur. Ce sentiment n'est pas comparable au regret, plutôt proche de l'insatisfaction. & ça l'énerve d'être en quelque sorte chiffonné. Il s'en fiche, de l'existence des autres. Son ego est plus important, plus prestigieux. Mais un détail l'enquiquine. Cette impression d'inachèvement.. Trop tard, au pire des cas il ira se plaindre sur la tombe du brun et la profaner pour toucher deux mots avec son fantôme.
La main droite jonglant librement avec la batte de baseball façonnée dans du bois, l'autre paume s'occupe de verser le reste du liquide dans le gosier du jeune, son regard dorée zieutant le voisinage. Pas un chat qui traîne. Rien. Les vermines se planquent dans des cachettes sournoises. Alors il fait du bruit, il lance son gobelet vide au dessus de ses jambes et se prépare à tirer dedans afin de viser une poubelle pleine— titubant de plein fouet contre le bitume, sa rencontre avec le sol créant un bruit strident.La caféine avait détruit le quart de son cerveau ou quasiment son intégralité. Changer ses habitudes n'apporte jamais rien de positif. Comparable à la situation houleuse du groupe auquel il appartient (Sans s'inquiéter du sort de ce clan.) son attitude effrénée se reflète à travers ses gestes actuels.
Depuis une vingtaine de minutes il est encerclé par des idiots de la première espèce. Des crétins en bas de la hiérarchie, dans le même tonneau qu'avec les soumis, tous des incapables. A peine eut-t'il le temps de détourner son visage que sa joue est scotchée contre le poing d'un garçon plus grand que lui. La distraction au beau milieu d'un combat est une grave erreur, ça le faisait glousser doucement de goûter à son sang, la saveur métallique cascadant sa gorge, allant se mélanger au parfum amer d'antan. Le sang ingurgité offrait toujours une recrudescence à ses muscles, ça le secouait de sa transe. Rien de mieux qu'un hématome pour le réveiller & d'attirer son courroux. Les gens le prenait fréquemment comme un gosse perdu & qui veut instaurer son autorité dans les sombres quartier. Ils ont raison après tout, Akio est simplement un adolescent excentrique, distant & exagérément vantard. Aussi acerbe que sa consommation précédente, l'abrupte coup de genoux fracassant le nez de l'ennemi se pliant en deux, ses narines baignant dans la douleur & le sang.
Cette émotion de se sentir supérieur une nouvelle fois le rend complètement entiché de ses actions. Ah, les cris de souffrances provenant des cordes vocales hurlant à plein poumons reste toujours une symphonie inappréciable. Ou son esprit est drogué & il déraille progressivement, au point d'enthousiasmer sur la moindre particularité. Il devrait songer à arrêter de tester des choses hors d'atteintes, des expériences modifiant son comportement déjà contorsionné dans tout les sens, à la limite de insociabilité & misanthropie.
Impératif est le mot qui s'incruste dans sa tête. Impératif est le mot lui disant qu'il se porte mieux seul & que de se 's'intéresser' aux malheurs d'autrui pendant une seconde lui fait perdre ses sous dans des idioties qui n'ont ni queue ni tête. La solitude lui convient parfaitement pour affronter les gros durs de la zone & aussi pour faire son bout de chemin tranquillement. Pour éviter d'être proche des autres, pour esquiver les interactions bonnes ou mauvaises. Pour éviter de se plaindre que le café est dégoûtant & qu'il préfère le chocolat chaud, pour éviter de ronchonner sur le passé..
Pour éviter d'avoir de l'empathie, simplement. - HRP:
Bon en gros j'avais prévu de faire un one-shot sur la réaction d'Akio après avoir appris la mort de Koyen huhu. Mais ça s'est transformé en one-shot-rp libre donc si quelqu'un veut prendre la peine de répondre y'a pas de problème. /o/ Au passage le délire sur le café a commencé sur une certaine chanson de DECO*27, i'm sorry www
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| | | Autres Comptes : Kei R. Tami & Osamu Kazuhiro Messages : 74 Date d'inscription : 29/08/2014 Age : 27 Localisation : Là, eh là juste ici Couleur : #CE71FE Fiche de PersonnageCause de mort: HémorragieRelations: Capacité: Doppelganger Eyes | Sujet: Re: { ▊♔ Akio & his thoughts│one, two, three, everyone is gone. Jeu 4 Déc - 22:06 | |
| Ah, toi la vie, et toi la mort, pourquoi faut-il que vous soyez toujours des farceuses. Briser les rêves, les vies, la joie, c'est amusant; c'est un beau métier, n'est-ce pas? N'est-ce pas là la fatalité, le destin qui frappe violemment les foules? Cet insupportable son de tonnerre inexistant et pourtant si réel, il fait mal, et il rend euphorique aussi. Ces tremblements, ces fourmillements presque agréables, ils sont dû à ce monstre appelé mort? Pourtant, tu devrais t'en foutre totalement, de ça. C'est pas comme si la mort t'intéressait, ou si la mort de quelqu'un irait effleurer ton petit être orgueilleux. Mais eh, tu la sens si proche, cette fatalité. Oui, celle que l'on retrouve dans les tragédies pourtant mielleuses à tes oreilles de blond perverti par un brin de violence. Et si seulement c'était impossible! Sauf que tu peux sans problème appeler ça une tragédie, avec pour rôle principal ce que tu pourrais appeler le Malheur. Ce personnage ne fut pas épargné, comme le dicte ce genre; non, il a cru voir un moment heureux, sa rédemption pour un péché qu'il n'a jamais commis et là, le Destin, le vilain, il revient pour lui dire avec un faux air gentillet que c'est censé être tragique, donc il faut faire avec ce qu'on a. Alors autant dire que ce destin, toi tu sais que c'est l'autre. Bankichi, le patron. Ce connard tressé. Tu ne l'aime pas réellement, et tu ne sais pas pourquoi tu continues à suivre son groupe. Il pourrait s'en prendre à Hide-- ah la voilà la raison. Tu fuis Hide pour le protéger de ce gang de pseudo-terroristes.
Peu importe. Cet état second de réflexion douce et mélancolique, tu l'apprécies. Il te permet de trouver le calme, ce qui te manque vu le bordel qui règne dans ton crâne. Où en étais-tu déjà? Ah oui, Acte Ⅲ, scène quatre. On approche de la fin d'une courte tragédie d'amateurs, c'est amusant. D'ailleurs, toi tu aurais le rôle du parfait connard dans le fond, un peu inutile mais néanmoins présent, comme peu comme la tique, et tu attends le bon moment pour attaquer. Les tiques ne font que tuer des pandas roux, quels-- non tu t'éloignes de ta pensée, il ne faut pas que la colère monte. Tu pourrais être dangereux pour toi et les autres, vu ta fatigue et ta frustration qui s'ajoutent lentement mais sûrement. Est-ce que le groupe du côté du Malheur ont tenté de l'aider? Ou l'ont-il laisser s'éloigner d'eux? Ces questions sans réponses.. On est censé TOUT savoir dans une pièce. Pourquoi y a-t-il des chaînons manquants? Inadmissible. Le Malheur, il a été malheureux, battu, rabaissé, et il a compris qu'il était trop tard pour jouer les héros triomphants. Le Destin est vraiment fort, il a rétabli le karma de la tragédie sans problème, avec un semblant de lâcheté, d'ailleurs. Et derrière, le connard du fond qui jouait avec son portable, il regardait, il observait, il analysait, même si il ne voyait rien. Mais il n'est pas aveugle. Il avait su que ça finirait ainsi, parce que c'était la seule issue, non? Le Malheur il avait eu l'idée stupide de se laisser faire, de protéger les autres. Mais bordel, c'est TON œuvre, TA tragédie, c'est pour TA poire. Qu'est-ce qu'on s'en fout des autres, sérieux. Oui, le connard du fond il est con, mais il avait envie de le tuer aussi. Il a failli devenir l'antagoniste, mais il a fermé les yeux sur lui.
>La dernière apparition du connard du fond pour cette pièce fut celle-ci. Adieu.
Acte Ⅳ, scène deux, et voilà. Le Malheur a coupé ses liens avec la terre. Non, si on est dans une tragédie, ce sont certainement ces filles qui coupent les fils de vie dont tu as oublié le nom qui ont détruit ceux de Koyen. Le Malheur avait un nom, Kyosuke Koyen. Simplet, ouais, mais c'était lui la victime des dieux, cette fois. Le Destin, Bankichi, il avait gagné. Mais c'était fichu pour lui, non? Dommage, donc? Adieu? Il avait abandonné ses amis pour lui, alors qu'il a fait le contraire au début? Wah, c'était la plus belle preuve d'égoïsme qu'il pouvait faire. Bien fait pour lui.
Un bruit résonne sur la table du hangar pourri que tu squattes, ce qui te ramène à la réalité. Oh, un message de Hide. T'avais pas envie de lui parler, tu voulais pas, tu ne pouvais pas. Il manque les dernières scènes.. Et des précisions. Encore réfléchissant, tu parcours ton dossier "Mes visages adorés", répertoriant tous les visages pris en photo que tu peux utiliser avec ta capacité. Tu tombes sur l'amie de Koyen. T'as oublié son nom, mais tu l'as eue en photo par chance dans la rue. Elle était entre les mains de Bankichi elle aussi. Alors peut-être est-elle morte. Et par respect pour lui tu l'effaces. Respect? Qu'est-ce qui va pas. Tu es censé t'en foutre et fin. Mais non, pas fin. Tu as l'air d'un fou dans ta tête vu le bordel sans nom qui s'y déroule mais tu es sain. T'es un peu bouleversé, ça arrive, non? Et pourquoi personne ne te répond? Ça va aller. En fait tu sais quoi faire. Tu sais quoi faire! Il y a cette photo. Là, celle que tu as réussi à prendre de Koyen. La seule, c'était inespéré!
T'auras juste l'air du héros d'un shônen pourri et un peu taré mais tu vas te relever et chercher ces réponses, en écrivant la suite. Tu pourras facilement trouver des réponses avec ce visage.. Non parce qu'en fait, je disais bien que tu étais comparable à cette tique un peu conne qui attend le bon moment pour attaquer, eh bien c'est le bon moment. Tu as un visage tout fait, et des questions déjà écrites. Tu trouveras le Q.G de ses "amis", et tu leur posera ces questions. Tu te lève et décide sur un coup de tête d'aller manger un fast-food, tu crèves la dalle depuis une demi-heure à rien faire. Ça te fera du bien.
「Pourquoi avoir été si lents?」 - bonjour:
Bonjour je m'appelle Takano je suis un peu foufoufou, aimez-moi
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| | | Autres Comptes : mitsuhide bankichi & haruhira shige Messages : 67 Date d'inscription : 17/09/2014 Age : 26 Localisation : *aime coller aoki* Couleur : slategray Fiche de PersonnageCause de mort: hémorragie interne (coup de batte dans le crâne)Relations: Capacité: retenaing eyes Hidefusa AkiraMachine à feels | Sujet: Re: { ▊♔ Akio & his thoughts│one, two, three, everyone is gone. Ven 5 Déc - 18:56 | |
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Aujourd'hui, Koyen est mort. Peut-être hier, tu ne sais pas.
C'eût été dur d'aller en cours quand tu l'appris via l'intermédiaire du groupe. Tu t'es forcé à y aller parce que tes notes commencent vraiment à chuter. T'as juste à lire les leçons sur les cahiers de tes camarades et ça ira, c'était probablement le seul avantage de ton pouvoir, avec ces yeux déjà rougis par les larmes un peu trop présenté sur ton visage. En japonais, vous avez parlé, justement, de la mémoire. Le professeur parlait de l'autobiographie, le fait que la mémoire nous joue souvent des tours. Que souvent, elle trafiquait des souvenirs pour en effacer la partie traumatisantes. Que certains souvenirs sont mieux lorsqu'ils sont oubliés, loin de nous, qu'on peut fermer les yeux dessus. Et ça t'a fait sourire. Comme ça. Ça t'avait un peu changé les idées parce que toi, t'es le seul abruti qui se souvient trop clairement de ce qu'il t'est arrivé. Ça doit être bien, la mémoire normale. T'as connu ça avant et tu t'en es plaint, t'as dit que ça t'énervais de pas pouvoir retenir tous tes cours. C'est souvent lorsqu'une promesse aussi importante est effectuée qu'on a envie de faire la vie sans. Tes notes devraient chuter, s'enfoncer de plus en plus. Comme ça, tu te sentirais moins seul dans ta chute en enfer. T'as l'impression que tout chute, en ce moment. Les températures, tes notes, toi (mais c'est pas nouveau), Koyen. Puis c'est drôle parce que juste après, le professeur a parlé d'un dicton russe pour x ou y raisons; « Tomber est permis, se relever est ordonné. ». Voilà, c'est ça, t'es obligé de te relever, tes notes aussi, le temps aussi tant qu'à faire. Mais Koyen, lui, il peut plus se relever.
Dès que t'es sorti de cours, t'as fait que y penser, à la mort de Koyen. Quand tu t'es couché surtout. Ça t'a fait beaucoup réfléchir, et t'as surtout beaucoup pleurer. La mort, c'est terrible. Ç'arrive comme ça, sans prévenir, et souvent, voire même tout le temps, ça fait mal. Et tu t'y connais quand même, tu l'as déjà vécu trop de fois, et ça fait déjà la troisième fois en seulement dix-sept ans de vie. Elle tombe sur des gens au hasard et quand elle tombe, c'est souvent les alentours qui en souffrent le plus. La mort devrait se relever aussi, arrêter de tomber sur des gens. Un domino qui tombe et qui fait tomber d'autres dominos. Au début, t'as cru à une mauvaise blague. Tu t'es dit que Bankichi pouvait pas se lasser aussi rapidement de quelqu'un, parce que toi, ça fait deux ans. Et puis après, on t'a dit qu'il s'était suicidé. C'était un terrible retour à la réalité pour toi. Koyen, il avait probablement plein d'amis proches. Même s'il était dans une mauvaise période de sa vie, il aurait probablement eu beaucoup de soutient moral. Quelqu'un qui lui aurait dit "ça va passer". Quelqu'un qui lui aurait fait oublier pendant un instant qu'il vivait dans un enfer permanent. Quelqu'un comme Chiaki, en fait. Ces quelques personnes, ces gardiens, ils ont dû se sentir tellement mal, tellement impuissants, tellement inutiles. Quand il a mis fin à ses jours, il n'a probablement pas pensé aux répercussions que ç'allait avoir. T'aurais dû lui dire, t'aurais dû lui dire que le suicide, ça sert à rien, parce qu'on loupe plein de choses qui auraient pu se passer.
Mais t'as pas pu, t'as pas eu le temps.
En même temps, c'était prévisible, il semblait tellement mort intérieurement, c'était peut-être pire que toi, peut-être que c'était un bouclier. Peut-être que c'était mieux comme ça, peut-être que même si un jour il s'en serait sorti, il en garderait des séquelles, il n'aurait pas pu reprendre une vie normale. Peut-être qu'il a préféré mourir comme il le voulait plutôt que ce soit de mourir atroce, comme l'aurait souhaité Bankichi. Peut-être. Même si t'étais dans le même cas que lui, il te semblait tellement opposé à toi, tellement calme, tellement imprévisible, tellement mort. Toi, t'étais encore trop vivant pour ça. Tu soupires, parce que de toute façon rester dans ta chambre à pleurer et culpabiliser, ça ne va rien faire, la mort, c'est irréversible, mais ça fait mal. T'aimerais bien te changer les idées, peut-être rester avec Aoki, peut-être regarder quelque chose à la télé. Mais plus t'essaierais d'oublier, plus ça te restera en tête et tu t'insulteras encore plus que d'habitude: tu pouvais pas t'autoriser à oublier un événement indirectement déclenché par ta faute. Parce que oui c'était ta faute—évidemment. Parce que Bankichi t'avais remplacé, parce que tu l'amusais probablement plus assez, c'était presque un miracle que tu sois en vie. Tu te contentes de prendre l'air, errant dans les rues déjà sombres juste comme ça. Tu tirais dans des canettes, tu soupirais et parfois tu lâchais quelques larmes parce que c'était ta faute.
T'avais envie d'aller chez Aoki parce qu'il arrivait à te changer les idées mais tu voulais pas le déranger aussi tardivement. Tu pouvais pas aller autre part et surtout pas chez toi, t'avais pas envie que tes parents te posent mille et une questions quant à pourquoi est-ce que t'es sorti cinq minutes et surtout pourquoi est-ce que tu pleures plus que d'habitude—enfin, c'est pas que tu pleures plus mais c'est que ça se voyait que c'était différent de d'habitude parce que ça s'arrêtait de temps à autre et qu'après quelque chose comme vingt minutes ça reprenait pour dix minutes; d'habitude c'est juste une heure en continu et après... C'est bon? Du coup c'est genre on te comprend selon comment tu pleures c'est assez spécial. Broyer du noir la nuit entre deux adolescents/jeunes adultes bourrés et des trafics louches (avec des membres de l'Akame Dan, principalement), c'était déjà plus normal parce que la plupart en avait rien à foutre.
Et plus t'y pense, plus tu te dis que finalement, Koyen, il avait du courage.
Se donner la mort comme ça, c'est tout de même franchement courageux. Dans ces moments là en général, tu repenses à toutes ces conneries passant à la télé, sur internet, dans les journaux, parlant des gens s'étant suicidé. Des adolescents, plus particulièrement. Que se suicider juste à cause de leurs problèmes scolaires, à cause de la pression, de qui-sait-quoi, alors qu'ils ont toute la vie devant eux, c'est idiot, c'est triste, tout le monde, les professeurs, les élèves, ils se disent qu'ils ont loupé quelque chose, qu'ils ont fait une connerie. Puis quelque part, y'aura un connard content qui finalement, quelques heures après, se rendra compte que les gens qui meurent c'est pas drôle. Et quand tu repenses à ça, t'arrives pas, t'arrives pas à t'ouvrir les veines, à te jeter, à avaler ces tonnes de médicaments. Tu te contentes de pleurer, comme ça, en te disant que la vie était une chienne. Koyen, il n'y a peut-être pas réfléchi, il a peut-être ignoré ces vidéos, ces textes, ces reportages qui essaient de dissuader les gens de mettre fin à leur vie. Il était probablement quelqu'un d'égoïste, finalement. Qu'en sais-tu de toute façon, tu ne l'a jamais vraiment connu, c'est à peine si tu savais à quelle école il allait. Il a ton âge mais tu ne l'a jamais vu au lycée... Il avait ton âge. Peut-être plus jeune de quelques mois, qu'en sais-tu. Parfois quand tu tapes une canette morte elle te retombe dessus tu sais pas comment. Tout ce que tu fais te retombes dessus, finalement.
Ton égoïsme a tué Akina, ta peur a tué Chiaki, ton impuissance a tué Koyen. Bientôt, ça sera Aoki que tu tueras pour x ou y raison, probablement à cause de tes sentiments ou quelque chose ou comme ça. Mais plus tu te pensais à tout ça, plus tu te disais que la mort de Koyen n'avait probablement pas eu d'impact dans l'Akame Dan de toute façon. C'était un boulet mort parmi tant d'autres. T'étais le seul abruti à prendre trop à cœur cet événement et rien que pour ça, t'allais vivre encore un peu. Tu t'es dit que le suicide, c'était encore pire qu'une mort plus ou moins normale, parce que cette mort là était volontaire, voulue, prévue. Et c'était quelque chose que tu voulais faire. Quelque chose que t'as prévu de faire, un jour. Mais pour le coup, t'as plus envie de faire ça. T'as pas envie que, je sais pas, quelqu'un ressente la même chose que ce que tu ressens là. Mais qui en aurait quelque chose à foutre de ta mort...? T'avais pas envie de penser ce que Koyen a probablement pensé en mettant fin à ses jours. Puis tu l'avais entendu, tu te l'aies répété des millions de fois cette phrase, cette combinaison de lettres qui t'empêchent de finir comme lui. Tu vas probablement te la répéter encore toute la soirée, en tapant des canettes et en pleurant de temps à autres.
Le suicide est une solution permanente à un problème temporaire.
- akira est gay:
petit jeu: retrouvez les deux références s'etant incrustées dans ce rp lol + je suis clément incruste
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| | | Autres Comptes : Kurokawa Andrew;Lucille McDowell Messages : 151 Date d'inscription : 04/05/2014 Localisation : ... quelque part, je crois. Couleur : #CC66CC Fiche de PersonnageCause de mort: PendaisonRelations: Capacité: Erasing eyes | Sujet: Re: { ▊♔ Akio & his thoughts│one, two, three, everyone is gone. Dim 7 Déc - 2:03 | |
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Écoute, Kaede... Koyen est... Des paroles que j'avais refusé de croire à n'importe quel prix, au point de m'enfuir en hurlant que ça ne pouvait pas être vrai. Comment pourrais-je accepter cela ? Ce n'était qu'un cauchemar de toute façon, j'allais bientôt finir par me réveiller... n'est-ce pas ? Alors je courrais, traversant la ville à toute allure comme pour me vider de toute énergie, comme si un monstre me poursuivait ou encore un autre truc stupide. Pourtant j'avais beau fermé puis rouvrir mes yeux, rien ne changeait : je n'étais toujours pas dans mon lit. La douleur de mes jambes était bien réelle et pourtant, mon cerveau ne souhaitait toujours pas accepter cette réalité qui lui semblait corrompue. Pourrie dans le moindre recoin. Koyen, mort ? Dans un autre monde peut-être ! J'allais leur prouver à tous qu'ils avaient tort de l'enterrer trop vite. Peut-être était-ce une caméra cachée, ne savait-on jamais. Continuant de me faire des illusions, me créant ainsi une vérité qui m'empêcherait de souffrir, je continuais de courir désespérément sans un but précis en tête, comme si ma vie en dépendait. Que quelqu'un me réveille, pitié, que je puisse le revoir encore une fois. Je voulais le voir. Rassurer mes doutes, mes hésitations, rire avec lui encore une fois et parler de tout et de rien en mangeant des friandises... j'avais besoin de l'entendre. Probablement par un manque d'oxygénation je finis par m'écrouler sur le trottoir, mes muscles ne répondant plus. La chute fut très douloureuse mais elle ne suffit pas à me sortir de mes songes. Alors ce n'était pas un cauchemar, hein, c'était bien réel ? Non, même à cet instant je refusais toujours d'accepter la possibilité qu'il se soit en effet suicidé. C'était bien trop pour moi, car il représentait beaucoup à mes yeux. Non je n'étais pas amoureuse de lui, je n'avais que des sentiments amicaux envers lui : néanmoins je lui devais énormément car grâce à lui, j'avais appris beaucoup de choses. Il avait été la première personne à ne pas m'avoir oubliée en me regardant dans les yeux, la première à m'avoir tendu la main ; à moi cette petite gamine sans clair avenir et pas très intelligente. Ayant été là pour moi, pourquoi n'avais-je pas pu lui tendre la main quand lui en avait eu besoin ? Ahh ce que je pouvais être pathétique, à assister à ce combat intérieur qui se faisait entre mon cerveau et mon cœur. L'un voulait me forcer à accepter la réalité, l'autre tentait de me faire croire qu'il y avait encore un espoir que ce ne soit qu'un malentendu. Bien évidemment, j'étais victime de l'emprise de mes sentiments. La foule autour de moi n'existait même plus dans ma tête, j'étais perdue, je ne savais plus quoi penser. Progressivement je me relevai, regroupant toutes mes forces restantes dans mes jambes avant de recommencer à courir, mon rythme cardiaque et ma respiration se faisant de plus en plus irréguliers. La pression je la supportais très mal, mais là mes émotions exerçaient un poids encore plus important que d'habitude. Je ressentais le besoin urgent de hurler, de laisser toutes mes pensées s'arracher de mes cordes vocales. Au fond de moi j'entendais ce cri désespéré à l'idée de perdre mon tout premier ami depuis que j'étais arrivée en ville, mon épaule de soutien. Bref, il était celui qui avait permis au petit lapin noir de s'intégrer à la société à sa manière, en l'aidant à accepter sa différence pour s'en servir comme atout. Avoir un pouvoir comme le mien n'était pas facile, et ça il l'avait très vite compris. Il avait été si compréhensif avec moi que j'avais été aisément transportée par sa gentillesse, au point que je m'entende aussitôt avec lui même s'il m'avait à moitié assommée avec ce paquet de gâteau volant, fruit de cette capacité qui lui était propre. La simple pensée de ce souvenir me donna envie de rire, mais seul un faible rictus triste put s'échapper de mes lèvres. Titubant entre les passants je fixai le sol de mon regard dénué de la moindre expression, comme vidée de mon âme. Cela signifiait donc que tous mes moments de joie en sa compagnie étaient terminés ? Comme pour répondre à mes questions, mes yeux se posèrent sur le grand centre commercial, là où je l'avais rencontré pour la première fois. Non ce n'était pas bon signe. J'avais beau me dire 'peut-être qu'il est là-dedans', je savais pertinemment que ce n'était pas le cas. Pourquoi maintenant ? Soudainement réanimée par la crainte, la terreur d'être seule j'entrepris une légère course, me disant que cela me ramènerait vers le lieu où nous étions ensuite allés. Les larmes aux yeux je m'arrêtai devant le parc, haletante après un effort aussi grand. Mon cœur me faisait horriblement mal, cognant si fort contre ma cage thoracique que j'avais l'impression qu'il pourrait la briser d'une seconde à l'autre. Le vide s'empara à nouveau de moi et un flot de chagrin s'écoula de mes iris rosés, roulant sur mes joues avant de mourir sur le bas de mon visage. Tremblante, hésitant encore malgré les preuves accablantes je me dirigeai vers 'notre' arbre, constatant une fois de plus qu'il n'était pas là. Après être restée un moment figée sur place je pris place sur une balançoire, plus loin dans le parc. Me balançant tout doucement je me mis à lire mes messages, tous ceux que j'avais pu envoyer à mon camarade. En fait, c'était surtout depuis que nous avions eu notre dispute. Ce jour-là j'avais été extrêmement cruelle, et maintenant que j'y pensais cela avait été les derniers mots que nous avions échangé. Pourquoi avais-je été si horrible ? Si je m'étais tue, peut-être que... peut-être qu'il serait encore en vie, n'est-ce pas? Si j'avais essayé ne serait-ce que de comprendre ce qui lui arrivait à ce moment-là, que je ne l'avais pas traité de lâche parce qu'il pensait souffrir pour une cause juste, alors il pourrait être encore à portée de main afin que nous puissions le sauver, nous qui tenions à lui parce qu'il était lui, tout simplement. Mais maintenant, il était trop tard : jamais plus il n'ouvrirait les yeux, jamais plus il ne nous sourirait... jamais plus il ne me trouverait dans la partie sombre de ce monde, comme il l'avait fait lors de notre rencontre. À cette pensée les larmes se firent plus abondantes, mes lèvres laissant échapper un petit cri étouffé dû aux sanglots que je tentais de retenir. Ce que cela pouvait être dur, d'accepter la mort d'une personne qui nous était chère et que l'on pensait pouvoir sauver. À quel point avait-il été détruit pour en venir à la conclusion que mourir était la meilleure des solutions ? Qui donc avait bien pu le piétiner, le rabaisser au point qu'il pense que sa vie ne valait plus la peine d'être vécue ? Mais surtout, que pouvait-il avoir bien pu pensé au moment de se donner la mort, à quel genre de libération aspirait-il ? Le connaissant il était peu probable qu'il ait songé aux conséquences de ses actes. Dire que 'c'était nécessaire' serait un énorme mensonge de ma part, et il était évident que j'étais encore moins en état de mentir que d'habitude. Même si j'étais dévastée par ma tristesse je ne pouvais pas me résoudre à lui en vouloir pour ce geste égoïste vis-à-vis des autres car il devait y avoir une raison à cela. Mais juste un peu... encore un tout petit peu, ne serait-ce qu'une minute... je voulais lui parler, savoir pourquoi il avait fait tout ça. Certainement avait-il songé que ce serait mieux pour tout le monde s'il disparaissait, afin que l'on évite de nous perdre à aller le chercher dans son malheur ; que nous ne soyons pas plongés dans le même désastre que lui au moment où il avait commencé à changer. Mais qu'est-ce que tu es, Koyen... une héroïne, ou ce genre de chose ? La personne qui se bat seule ? Il était probablement préférable que je garde l'image positive de lui, pas celle qu'il avait lorsque je l'avais vu pour la dernière fois : ce regard vide de vie, cette attitude froide et cette nonchalance dans ses gestes. Les problèmes dans lesquels il avait été entraîné l'avaient détruit très lentement, le rongeant tout d'abord avant de le déchiqueter comme une bête. Ceux responsables de sa chute je leur en voulais, plus qu'à moi-même qui avais été dans l'incapacité de le sauver à temps. Parce que c'était de leur faute si nous étions maintenant en deuil de celui qui nous avait été proche et qui maintenant semblait si loin ; un oiseau que l'on aurait longtemps gardé en cage et qui se serait envolé avant d'aller se cacher pour mourir. L'envie de les retrouver et de les détruire à leur tour me démangeait tellement, et pourtant je savais qu'il serait difficile de le faire en étant seule. Ma seule consolation était alors de me vider de mon chagrin une bonne fois pour toutes avant de pouvoir redresser la tête et pour cela, il n'y avait qu'une seule solution. Quittant l'image de poupée assise sur la balançoire à cause de mon inactivité, je me relevai et recommençai à marcher dans la rue, remettant mon écharpe correctement tout en camouflant mon nez derrière pour masquer mes larmes de détresse. Il y avait bien des paroles que je regrettais de ne lui avoir jamais dites, des mots qui auraient peut-être pu prolonger sa vie ne serait-ce que quelques mois afin que l'on vienne le récupérer de son monde chaotique... et pourtant je n'avais pas eu le temps de le faire. Même si je ne connaissais pas très bien le chemin, je savais que mes pieds allaient me mener inconsciemment vers le lieu que je souhaitais visiter... du moins ils m'y emmèneraient. Je n'étais pas encore prête à affronter l'affreuse réalité de dire au revoir à mon ami, et j'avais besoin de songer encore une fois à ce que je pourrais lui dire une fois devant sa tombe. En attendant, je devais préparer soigneusement mes mots car même s'il ne les entendrait probablement pas, cela me permettrait de pouvoir faire mon deuil en toute tranquillité, sans regretter éternellement sur ce que je n'avais jamais pu faire. S'il te vient l'idée de te suicider, ne le fais pas, car si aux yeux du monde tu n'es rien, aux yeux de quelqu'un tu es le monde entier. - HRP:
Coucou j'suis l'intruse, la seule pas de l'AD qui poste *PAN* J'me voyais mal poster ici avec Andrew tho
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