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 Le Vent du Nord m'accompagne ! - Koori Fuyuto

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MessageSujet: Le Vent du Nord m'accompagne ! - Koori Fuyuto   Le Vent du Nord m'accompagne ! - Koori Fuyuto EmptyVen 20 Fév - 23:29

« Le Vent du Nord m’accompagne ! »
nom ▬ Koori
prénom ▬ Fuyuto
sexe ▬ Masculin
surnom ▬ Winter
âge ▬ 14 ans
date de naissance ▬ 25 décembre
orientation sexuelle ▬ Inconnue
groupe sanguin ▬ O+
occupation ▬ Collégien
groupe ▬ Solitaire
nom de la capacité ▬ Blowing Eyes : Permet à son possesseur d’appeler un vent froid en regardant le ciel. Ce vent, souvent parcouru de flocons, lui permet de voler, pour une durée de dix minutes
cause de mort ▬ Englouti dans une avalanche

__________

prénom/pseudo ▬ Winter
âge ▬ 18 ans
sexe/genre ▬ Masculin
comment as-tu connu le forum ? ▬ Topsites
comment tu le trouves ? ▬ Kagepro *^*
doubles-comptes ? ▬ No
faceclaim/avatar ▬ Jack Frost – The Rise of Guardians
autre ▬ Rien à signaler !
Qui est Fuyuto ? C’est un jeune garçon totalement naïf. Mais genre, vraiment naïf. Il ne connaît pratiquement rien du monde qui l’entoure, aussi bien en relations humaines qu’en technologie, ce qui le rend parfois très maladroit dans ses actions. Même s’il peut sembler comprendre certaines réactions des gens, ce n’est pas toujours le cas. Il a donc souvent besoin de conseils ou qu’on lui explique pourquoi telle ou telle personne réagit de cette manière. Par contre, il ne pige rien à la technologie car, avant d’arriver à Mekakucity, il vivait dans les montagnes, à l’écart de toute civilisation. Alors évidemment, il est plus que paumé avec ça, même s’il a passé quatre ans dans un village.

Malgré ça, l’enfant se révèle être quelqu’un de gentil et plutôt calme. Il ne parle pas beaucoup, mais il exprime souvent ce qu’il veut dire par des expressions. Enfin, la grande majorité du temps, on le voit surtout sourire car il est toujours de bonne humeur. Bien qu’il ait perdu son père, il ne désespère pas, et croit que celui-ci est toujours vivant quelque part. Il déteste s’engueuler avec les autres et, si ça arrive, il cherchera de suite un moyen de se réconcilier avec la personne. De même, il ne supporte pas les bagarres. Et il fera tout pour l’arrêter.

Par ailleurs, et heureusement, le jeune adolescent maîtrise plutôt bien ce dernier. D’après une rapide analyse de Vlad, son pouvoir lui permettrait de ‘parler’ au vent et de voler grâce à lui, lorsque le garçon l’‘appelle’. Fuyuto aime beaucoup s’en servir pour voler au-dessus de la ville. Il lui arrive aussi de discuter avec le Vent du Nord, comme il l’appelle. Et les gens le prennent parfois pour un fou qui parle tout seul. Certains lui conseillent même d’aller voir un psychiatre, mais bon, il s’en fiche pas mal.

Le collégien s’avère aussi assez rêveur. Il adore admirer le ciel nocturne, les étoiles et la lune. Il prit souvent auprès de la lune pour revoir son père, même s’il pense que cet espoir est vain. Alors au lieu de se lamenter sur la perte de son père, il profite de la vie par-dessus tout. Il veut se faire plein d’amis aussi. Et peut-être rencontrer d’autres personnes qui ont un pouvoir comme lui et Vlad. Enfin, il veut faire tout plein de choses et il se demande si sa vie sera assez longue pour lui permettre de tout essayer.

Une autre passion qui anime le garçon est l’hiver, la neige, le froid et tout ce qui se rapporte à cette saison blanche. Il adore faire des bonhommes et des batailles de boules de neige, faire de la luge ou du snowboard. Ça lui rappelle son enfance dans les montagnes. Toutefois, il est terrifié par les avalanches. Il adore aussi courir, aussi bien sur terre que dans les airs. Son bâton, qu’il garde parfois à la main, ne sert pas de moyen pour se battre, mais pour l’équilibrer ou faire des loopings aériens.

Autres informations en vrac. Fuyuto collectionne les peluches. Il en a plein dans son lit, de toutes sortes, mais la plupart du temps, ce sont des loups ou des lapins. Ses couleurs préférées sont le bleu et le blanc. Il s’est découvert une passion pour les jeux-vidéos. Il peut rester une bonne heure à admirer sa lampe qui fait des bulles bleues dans sa chambre. Il croit encore au Père Noël ou au Lapin de Pâques. Il est fan du garçon amnésique qui porte le même prénom que lui dans Heisei Project.
taille : 1m55 ▲ poids : 49kilos ▲ couleurs préférées : le blanc et le bleu ▲ couleur des yeux : bleu azur avec une touche de turquoise ▲ teint : pâle ▲ odeur : neige ▲ signes particuliers : vêtements assez miteux ▲ signes particuliers : presque toujours un bâton avec lui (pas au collège) ▲ cheveux : blancs, argentés comme s’il avait des paillettes au soleil ▲ souvent souriant ▲ parle tout seul au vent ▲ n’a jamais froid mais porte toujours des vêtements assez épais ▲ a souvent les doigts gelés ▲ corps frêle ▲ agile ▲ rapide ▲ rapidement émerveillé par toutes les choses qu’il ne connaît pas ▲ porte parfois la capuche de son sweet sur la tête ▲
[ Début des Souvenirs Concernant le Kagerou Daze ] Fuyuto est un jeune garçon qui vivait seul avec ses parents dans un petit chalet perdu dans les montagnes d’Hokkaido. Perdu… Quel bien grand mot. En réalité, un chemin leur permettait de rejoindre le village le plus proche. Son père l’empruntait quelques fois pour aller acheter du pain et avoir des nouvelles. Mais étant donné que la maisonnette se trouvait assez loin, le garçon n’allait pas à l’école et restait donc tous les jours avec ses parents. C’étaient eux qui lui servaient de professeurs. Leur vie était paisible. Même sans électricité et chauffage, ils survivaient avec d’autres moyens, tel que le bois. Pour se nourrir, quand son père n’allait pas au village, il chassait et sa mère cuisinait. Ils n’avaient jamais eu de problèmes à ce niveau.

Le garçon dut apprendre à chasser dès son plus jeune âge, avec son père. Ainsi, plus tard, il pourrait aider son paternel. Au début, il avait beaucoup de mal. Il ne voulait pas tuer d’animaux. Il s’était toujours senti très proche de la faune et la flore. C’étaient ses uniques ‘amis’, après tout. Enfin, amis… C’était une façon de parler, car les animaux craignaient extrêmement la petite famille. Ils évitaient de les approcher. Le grand mâle était tout de même un chasseur. Et les animaux ne tenaient pas particulièrement à se faire tuer.

Le père de Fuyuto comprit que son fils n’était vraisemblablement pas fait pour la chasse et abandonna l’idée de lui enseigner. Du coup, il lui montra comment couper du bois, pour ensuite le mettre dans la cheminée afin d’allumer un feu. Le garçon avait toujours cru que son père effectuait un tour de magie. Si bien que lorsqu’il essaya à son tour et qu’il y parvint, il songea au fait que sa famille devait descendre d’une longue lignée de magiciens, comme dans les histoires que sa mère lui racontait le soir pour qu’il s’endorme.

L’enfant grandit au fil des années. Il passait énormément de temps dans la forêt à observer les animaux. Il ne pouvait pas communiquer avec eux, mais ce n’était pas grave. Il les comprenait simplement en observant leur réaction de loin. Parfois, ceux-ci le sentaient et fuyaient directement, comme s’ils ne voulaient pas être surveillés. Ce qui était probablement le cas, ou bien, plutôt, ils avaient peur d’être attaqués par le garçon. Ça rendait triste ce dernier qui essayait de courir après eux, en vain. Mais cette vie paisible fut de courte durée.

Un matin, un grondement retentit dans les montagnes. Son père courut dehors pour voir ce qu’il se passait. Mais le grondement s’était déjà calmé. Son père eut beau guetté les alentours pendant cinq minutes, il ne trouva rien d’anormal. Alors d’où provenait ce grondement ? Aucun des trois ne le savait. Aucun autre bruit bizarre ne se reproduit dans la matinée. Le garçon sortit donc de chez lui. Mais à peine eut-il posé les pieds dans la neige qu’il ressentit un étrange malaise. Il observa longuement tout autour de lui, quand son regard se posa sur le sommet des montagnes.

Fuyuto plissa les yeux, tentant de mieux percevoir ce qu’il y avait. Il découvrit quelque chose d’impressionnant. Les montagnes étaient entourées d’une imposante brume. Le cœur du garçon se mit à battre la chamade. Cette brume était vraiment inquiétante. Que se passait-il ? Ce n’était clairement pas normal. Il remarqua alors un truc descendre du sommet des montagnes. Un nouveau grondement retentit. Son père sortit aussitôt de la maison. Fuyuto désigna la brume étrange du doigt.

Et l’expression de son père s’aggrava. Il avait les yeux écarquillés de terreur. Il souffla un juron entre ses dents. Le truc qui descendait se rapprochait à vive allure. À ce moment-là, Fuyuto aperçut de nombreux animaux qui fuyaient en vitesse vers le bas de la montagne. Mais que se passait-il à la fin ? Fuyuto comprit, après quelques secondes, qu’ils ressentaient un puissant danger. Son père appela sa mère qui sortit à son tour de la maison. Ils rejoignirent tous les deux le garçon et lui dirent qu’il fallait fuir au plus vite, qu’une avalanche arrivait et qu’elle risquait de les engloutir s’ils restaient là plus longtemps.

La petite famille se mit en route, empruntant le chemin vers le village, sautant parfois par-dessus des fougères qui gênaient le passage. Le grondement de l’avalanche se faisait de plus en plus fort. Elle se rapprochait beaucoup trop vite. Et soudain… Le garçon buta sur un petit rocher. Son père ordonna à sa femme de continuer, tandis que celui-ci revint vers son fils qui s’était mis à pleurer. Il avait très peur. Son père remarqua que le garçon s’était blessé à la jambe et n’était plus capable de marcher. Alors il se retourna et se replia sur lui-même, lui disant précipitamment de monter sur son dos.

En titubant à cause de sa jambe, Fuyuto se hissa sur le dos de son père qui se remit debout d’un coup et s’élança à pleine vitesse. L’avalanche se rapprocha toujours trop vite malheureusement. Mais ils ne leur restaient que quelques mètres avant d’atteindre une fissure entre deux rochers qui les sauverait. La mère de Fuyuto s’y trouvait déjà et encourageait les deux de toutes ses forces. L’avalanche était là. C’était trop tard. Son père se prépara à faire un saut, cependant, l’avalanche les engloutit.

… Tac tic. Tac tic. On dirait le bruit d’une horloge qui fonctionne à l’envers. Fuyuto ouvrit les yeux pour apercevoir la pendule qui indiquait sept heures et quelques. Le calendrier en-dessous lui disait qu’on était un quinze août. Il se rappela du son de l’horloge et referma les yeux pour écouter. Mais il n’entendit qu’un tic tac normal. Il avait sûrement rêvé. Pourtant, le son lui avait semblé bien réel. Il se leva alors et se rendit dans la cuisine pour prendre son petit-déjeuner.

Ce fut alors qu’un grondement parvint à ses oreilles. Étonnamment, Fuyuto ne fut pas surpris, mais il sentit son sang se glacer dans ses veines. Il fut parcouru par une impression de déjà-vu. Il rêvait, non ? Il rêvait, ce n’était pas possible autrement. Un ‘cauchemar’ pouvait-il devenir réel ? Il voulut courir dehors, cependant, il n’en fut pas capable, comme si on contrôlait ses actions, son futur. Inquiet, il demanda donc simplement à ses parents ce que c’était. Son père se leva et alla voir dehors.

Le grondement s’était déjà calmé et son père rentra bredouille, déclarant que c’était probablement un ours qui rodait dans le coin en quête de nourriture et qu’il allait falloir rester prudent. Mais Fuyuto n’y croyait pas. Il avait un mauvais pressentiment. Plus tard dans la journée, le garçon sortit dehors. Il sentit quelque chose de bizarre, d’étrange. L’air avait une odeur anormale, comme celle du sang. Rêvait-il encore ? L’enfant leva la tête et ses yeux s’écarquillèrent d’horreur en voyant la brume. Son mauvais pressentiment refit surface de plus bel. Il courut jusqu’à sa maison au même moment qu’un nouveau grondement retentissait. Il cria à ses parents de fuir.

Et la scène de son ‘cauchemar’ se répéta sans que Fuyuto ne le remarque vraiment. Sa famille ne fut pas assez rapide. Fuyuto se prit un pied dans un rocher. Il se blessa la jambe. Son père fit demi-tour et le prit sur son dos pour l’aider. L’avalanche les engloutit tous les deux avant qu’ils n’atteignent la fissure. Tout devint blanc, blanc comme la neige.

… Tac tic. Tac tic. Tac tic. Et cet horrible son d’horloge cassée. Il était plus long, cette fois, non ? Fuyuto aurait juré d’en avoir compté trois. Et que la première fois, il y en avait entendu deux seulement. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Il devait sûrement rêvé, encore. Rêve bizarre quand même. Il n’avait pas confiance en ce rêve. Il en avait peur. Il ne comprenait pas la signification de ces tac tic. Peut-être n’en avaient-ils pas, tout bêtement. Mais Fuyuto n’y croyait pas. Devait-il en parler à ses parents ? Ils le prendraient certainement pour un fou.

Le garçon se leva, sans même regarder quelle heure il était. Il ne voulait pas savoir. Il se rendit directement dans la cuisine, mais il n’avait pas faim. Il laissa la moitié de son petit-déjeuner et se dirigea vers la porte pour sortir. Ses parents s’étonnèrent de son attitude et le retinrent en l’interpellant pour lui demander ce qui n’allait pas. Il songea à les ignorer et à se dépêcher d’aller dehors pour voir si son action pourrait changer son ‘cauchemar’, mais vraisemblablement, il dut réfléchir trop longtemps car un grondement résonna.

L’expression sur le visage de Fuyuto se dégrada. Il prit sa tête entre ses mains et s’effondra à genoux, sur le sol. Ses parents coururent aussitôt vers lui, alarmés par l’état de leur fils. Ce dernier tremblait tout en se répétant mentalement « Non, non, non… Ce n’est pas possible… C’est quoi ce ‘cauchemar’… » Il était terrifié. Il sentait comme une présence démoniaque qui le guettait et lui dictait quoi faire. Son père essaya de le rassurer en lui disant que le grondement n’était probablement que celui d’un ours.

Non, non, non. Ce n’était pas ça. Au fond de lui, Fuyuto le savait. C’était quelque chose de bien plus effrayant. Mais plus il tentait de se souvenir de son ‘cauchemar’, plus celui-ci devenait flou et inatteignable. Il abandonna la partie. Et les évènements se répétèrent. Fuyuto se calma et vers le début de l’après-midi, il put sortir de chez lui. Il ne fit pas attention tout de suite au désastre qui approchait. Il ramassa de la neige lorsqu’un nouveau grondement le surprit. Il se retourna vers le sommet des montagnes, tandis que son père sortait de la maison. Son fils lui montra ce qui arrivait.

La famille s’enfuyait vers la fissure. En courant, Fuyuto heurta un rocher et tomba. Il se blessa la jambe. Pour le secourir, son père le prit sur son dos. Mais l’avalanche dévalait la pente bien plus vite qu’eux. Sa mère eut le temps de se mettre à l’abri. Ce ne fut pas le cas de Fuyuto et son père. L’avalanche les dévora une nouvelle fois.

… Tac tic. Tac tic. Tac tic. (…) Tac tic. 1089 fois. C’était le nombre de fois que cette horloge tordue avait sonné. C’était aussi le nombre de fois que ce ‘cauchemar’ s’était répété. Pourquoi ? Pourquoi ? Fuyuto avait l’impression d’avoir été enfermé dans une horloge qui faisait tourner en boucle le même jour cauchemardesque. Il en avait marre. Il en avait vraiment marre. Il voulait mourir définitivement, arrêter de revivre cette journée. Revivre continuellement cette journée morbide était pire que la mort, pour lui.

Pour la 1089ème fois, Fuyuto se réveilla et son regard se posa sur la pendule. Il était un peu plus de sept heures du matin. Il soupira avec un air las, avant de se lever et de se rendre lentement dans la cuisine. Ses parents étaient assis à table, en train de manger, comme toujours. Il saisit un morceau de pain dans le panier sur la table et croqua dedans. Et tandis qu’ils mangeaient tous en discutant joyeusement, un grondement se répercuta dans les montagnes jusqu’à eux. Son père plissa les yeux et se leva pour aller jeter un coup d’œil dehors. Le garçon, lui, restait neutre, comme s’il s’en fichait.

Son père revint cinq minutes plus tard, déclarant comme à chaque fois que c’était sûrement un ours qui rodait dans les environs. L’enfant répondit simplement qu’il serait prudent en sortant. Il ne mit les pieds dehors qu’en début d’après-midi. Après avoir rapidement regardé autour de lui avec un air sans intérêt, il courut droit devant lui avant de se jeter dans la neige pour jouer. Pour jouer… une dernière fois ? Il étendit ses bras sur le côté et leva les yeux vers le ciel pour apercevoir ce danger devenu presque habituel pour lui, et qu’il ne pouvait éviter.

Un nouveau grondement plus proche retentit. Le père de Fuyuto sortit de la maison pour la seconde fois. Le garçon se remit debout et lui désigna la brume. L’expression de son père s’obscurcit. Il retourna dans la maison pour aller chercher sa femme et ils ressortirent tous les deux. Ils rejoignirent leur fils et tous les trois se mirent à courir à travers les bois, pour rejoindre le village. Fuyuto ne cherchait pas à contredire le destin jusque là. Ce n’était pas encore le moment.

En courant, Fuyuto ne faisait pas gaffe à où il posait les pieds. À plusieurs reprises, il manqua de trébucher sur un truc et de s’étaler dans la neige. Ses parents se trouvaient plus loin devant. Et finalement, Fuyuto se prit le pied dans un rocher. Le rocher lui griffa la jambe et il tomba. Il ne se mit pas à pleurer, cette fois. Son père se retourna, averti par le bruit de la chute et revint sur ses pas. Cependant Fuyuto lui ordonna de fuir, de le laisser là, de se sauver.

Mais son père refusa. Il passa son bras sous les aisselles du garçon, afin de le soutenir. Ils avancèrent tous les deux, tant bien que mal. Le garçon ne comprenait pas pourquoi. Son plan de base était que son père survive à sa place. Pourquoi l’aidait-il ? Parce que c’était son père. Son père l’aimait, c’était évident. L’enfant tourna la tête en direction de l’avalanche qui déboulait sur eux à toute vitesse. Ils approchaient de la fissure.

Et là… son père le poussa vers sa mère. Sa mère le rattrapa entre ses bras. Quelques secondes plus tard, la masse de neige blanche s’abattit sur son père. Et Fuyuto cria d’horreur. Pourquoi ? Pourquoi lui ? Pourquoi son père devait-il mourir ? Si seulement ils avaient pu s’envoler tous les trois dans le ciel, ils auraient pu s’échapper aisément de cette avalanche…

… Tac tic… Tac tic… Crac. Un bruit d’horloge déglinguée qui se brisait. Fuyuto ne connaissait pas ce son jusqu’à maintenant. Il ouvrit les yeux pour voir qu’il se trouvait dans un endroit inconnu. À vrai dire, tout était noir, comme le néant. Donc c’était normal qu’il ne voie rien et que cet endroit soit inconnu, pour lui. Bizarrement, il se sentait terriblement seul ici. Mais ce n’était pas pire que répéter la même journée cauchemardesque.

Soudain, un rire le fit sursauter. Il chercha d’où provenait ce rire. Mais il ne voyait toujours rien. Le rire ne cessait pas. Le cœur du garçon se mit à battre fort. Ce rire était inquiétant. Il n’était pas seul ici. Où se trouvait-il dans ce cas ? Il ne le savait pas. Le rire s’arrêta au bout d’un moment, et une voix sifflante, lui faisant penser à celle d’un serpent, prit la parole :

« Tu ne te sens pas seul ? Tu n’as pas peur ? Aimerais-tu revoir ta famille et tes amis ? Je peux t’offrir ce que tu souhaites. Cependant, tu oublieras tout ce qui t’es arrivé dans le Kagerou Daze. Acceptes-tu quand même ? » Un silence de quelques secondes s’installa, puis la voix poursuivit : « Ah, ah, ah, à vrai dire, tu ne peux pas refuser. »


Le garçon sentit alors comme si quelque chose venait se coller autour de lui, comme si un vrai serpent s’enroulait autour de lui, même. Puis il ressentit une morsure sur son épaule qui le fit crier et finalement, plus rien. L’enfant perdit connaissance… [ Fin des Souvenirs Concernant le Kagerou Daze ]

Une nuit de pleine lune… Il neigeait abondamment… Une lumière se mit à briller au beau milieu d’une forêt enneigée. Son arrivée fut silencieuse et calme. Personne ne la remarqua apparaître et disparaître comme elle était venue, laissant là un pauvre garçon aux cheveux blancs, les yeux clos, comme s’il dormait. Qui était-ce ? Un Extraterrestre ? Non. C’était tout simplement… Moi. Qui j’étais ? Je ne savais pas. Pourtant des souvenirs très, très flous arpentaient ma tête sans que je puisse les comprendre ou les discerner exactement. Ils restaient flous et inaccessibles. Je ne pouvais pas les lire.

Par contre, pour une quelconque raison, je commençais à avoir froid. Vraiment froid. Je grelottais. Pourquoi avais-je si froid ? Encore une question sans réponse… Où étais-je ? Que faisais-je ici ? Comment étais-je arrivé là ? Tout plein de questions s’enchaînaient dans ma tête, si nombreuses que ça en était douloureux. Trop de questions, trop de questions ! Ça en devenait insupportable !

Un vent froid passa alors entre les arbres et me toucha également, me faisant frissonner de nouveau. Les branches des sapins frémirent. Le bruit attira mon attention. Et pour la ‘première fois’, j’ouvris les yeux. La première chose que je vis fut ce ciel nuageux parcouru de flocons, mais derrière lequel je pouvais distinguer la toison argentée. Oui, autrement dit, le ciel étoilé et la lune. Le brouillard qui recouvrait mes souvenirs se dispersa et (presque) tout me revint en mémoire. Ma vie paisible avec mes parents dans les montagnes.

Toutefois, ça ne me disait pas ce que je fabriquais au milieu de cette poudreuse blanche, dans laquelle je m’assis d’ailleurs. Et si je restais là trop longtemps, j’allais finir par mourir de froid. Mais… euh… comment rentrer ? Je levai les yeux vers le ciel. Comment étais-je arrivé ici ? J’avais dû m’endormir par hasard. Mes parents devaient me chercher partout en ce moment. Je devais vite les retrouver pour les rassurer, les prouver que j’allais bien.

Tout ça ne me disait toujours pas où je me situais. Alors je me mis debout. Ma jambe flancha, traversée par une douleur inconnue. Je m’étais blessé ? Je ne m’en souvenais pas, mais bon. La douleur passa assez vite. J’observai la clairière autour de moi et m’approchai d’un arbre pour grimper. J’avais toujours été doué pour monter aux arbres. J’étais souple et agile, comme un singe. Bon, j’admettais quand même qu’avec ma jambe blessée, j’avais un peu galéré.

Arrivé à la cime de l’arbre, j’aperçus au loin un petit village, qui me rappela tout de suite celui qui se trouvait non loin de chez moi. Le chemin qui y menait ne devait donc pas se situer très loin de ma position. Bon, le meilleur moyen pour retrouver mes parents est d’aller là-bas en premier. Mais il faisait nuit et avec ma jambe blessée, je doutais d’y parvenir avant quelques bonnes heures. Je soupirai en levant les yeux au ciel et je sentis d’un coup un grand malaise me prendre. Sans que je ne puisse le voir, mes yeux virèrent au rouge et un vent glacial m’entoura, me soulevant sans prévenir dans les airs. Houlà ! Que se passait-il encore ?

Il me fallut moins de dix minutes pour parvenir au petit village, grâce au vent. Mais je m’étalais dans la neige en atterrissant. Et autant dire que ça avait surpris pas mal de gens, de me voir débarquer de nulle part. Certains s’approchèrent, tandis que d’autres me traitaient de monstre aux yeux rouges. Je ne comprenais pas. Moi, un monstre ? Des yeux rouges ? Que voulaient-ils dire ? Une autre personne se fraya un chemin jusqu’à moi et poussa un immense cri de joie. C’était une femme, que je reconnus de suite. Je sautai à son cou en criant :

« Maman ! »


Au moins, j’avais retrouvé Maman. Mais où était Papa ? Pourquoi n’était-il pas avec elle ? Je remarquai alors qu’elle pleurait. Je devais dire que moi aussi. Je pleurais de joie. Sentir sa chaleur si proche de la mienne me réconfortait d’une frayeur inconnue. Les gens s’étaient agglutinés autour de nous, mais ils ne disaient plus rien à propos de « monstre aux yeux rouges ». Bah, ça n’avait pas d’importance pour l’instant. J’avais Maman avec moi, ça, c’était cool.

« Maman… Il est où Papa… ?
- Je ne sais pas, mon Chéri, je ne sais pas… »


Maman et moi attendîmes plusieurs jours dans le village. De toute façon, nous ne pouvions pas remonter jusqu’au notre chalet car une avalanche s’était produite et avait bloqué l’accès, voire l’avait probablement détruite. Des gens nous hébergèrent généreusement. Papa ne revenait toujours pas. Et finalement, une semaine plus tard, il fut conclu que Papa était sûrement mort dans l’avalanche. Une cérémonie d’enterrement eut lieu, à laquelle j’assistai avec Maman, bien évidemment. Je serais fort la main de Maman. Je pleurais beaucoup et me blottis dans ses bras. Elle me serra contre elle, cherchant à me réconforter, mais elle pleurait, elle aussi.

Quelques jours plus tard, un homme du nom de Vlad vint nous rendre visite, à Maman et moi. Enfin, c’était surtout moi qu’il venait voir. Il demanda à ma mère de le laisser discuter avec moi, seul à seul. Elle refusa catégoriquement, et moi aussi. Je ne voulais pas qu’elle me laisse seul avec un inconnu. L’homme soupira, mais accepta. Il ferma alors les yeux et les rouvrit. Ceux-ci étaient devenus rouges. Je sursautai, me souvenant des paroles des villageois à mon arrivée : « monstre aux yeux rouges ». L’homme ne me quittait pas des yeux, comme s’il fouillait mon esprit ou attendait une réaction de ma part. Maman fronça les yeux.

« Qui êtes-vous ?
- Moi ? Un monstre aux yeux rouges, comme votre fils.
- Comment le savez-vous ? Je veux dire, comment savez-vous que ses yeux deviennent rouges parfois ?
- Des habitants m’ont averti. Ne vous en faites pas, je ne lui ferai aucun mal. Je veux juste lui proposer mon aide pour qu’il apprenne à le contrôler avant que ça ne dégénère.
- Avant que ça ne dégénère… ? Je peux juste voler avec lui…
- Non, pour que tu ne te retrouves pas l’utiliser quand tu ne veux pas, je veux dire. »


Ce fut ainsi que Vlad devint mon mentor à partir de ce jour. Nous cherchâmes d’abord à comprendre comment mon don fonctionnait. Maman suivait tous les ‘entraînements’. Elle n’avait pas peur de moi, et ça me rassurait beaucoup de le savoir. Nous apprîmes que je pouvais ‘appeler’ le vent, afin qu’il me porte dans les airs. Cependant, il y avait une limite de temps. Ce pouvoir ne tenait que dix minutes maximum. Après, j’étais vidé de toute énergie pour le reste de la journée. De plus, il ne marchait que sur moi.

Quatre ans s’écoulèrent. J’avais désormais quatorze ans. Grâce à Vlad, j’avais appris à maîtriser mon pouvoir. Toutefois, un jour, Maman et moi, nous dûmes déménager car son nouveau travail l’obligea à se rendre à Mekakucity. Ne voulant pas me retrouver seul, je décidai de l’accompagner jusque là-bas.
code © perry sur apple-spring ▬ 2014


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MessageSujet: Re: Le Vent du Nord m'accompagne ! - Koori Fuyuto   Le Vent du Nord m'accompagne ! - Koori Fuyuto EmptySam 21 Fév - 8:18

Salut salut mon gars soit le bienvenu sur ce magnifique forum ^w^

j'espère que tu t'y plaira et n'hesite pas a passer sur la chat box pour taxer des rp et faire connaissance avec tout ce beau monde ! Ça te permettra aussi de comprendre le bordel des triple, double, quadruble comptes ...
Ton perso a l'air vachement cool j'aime bien le gens totalement détaché de la réalité xD
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MessageSujet: Re: Le Vent du Nord m'accompagne ! - Koori Fuyuto   Le Vent du Nord m'accompagne ! - Koori Fuyuto EmptySam 21 Fév - 10:15

Je fais pas mon crie de fan girl sous ce compte, ou je vais faire perdre le peu de crédibilité de celui-ci...

WELCOME ♥
Bon courage >w<

JAAAAAA..non..on se contient "sort"
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Autres Comptes : Kei R. Tami & Osamu Kazuhiro
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Shimahiga Takano

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MessageSujet: Re: Le Vent du Nord m'accompagne ! - Koori Fuyuto   Le Vent du Nord m'accompagne ! - Koori Fuyuto EmptySam 21 Fév - 12:09

Bon eh bien recoucou ~
c'est l'heure de liiire!
Donc donc donc, premier problème: la capacité. Je vois que tu t'es énormément inspiré de celle de Jack Frost (normal en soit puisque c'est ton fc), sauf que dans la grande majorité des cas des possesseurs de capacité, ce sont des capacités passives, et la tienne est limite offensive. Et elle fait trop de choses en même temps! Appeler le vent, voler, geler... Il faut que tu te concentres sur une idée, celle qui est la plus cohérente pour toi en rapport avec sa mort. Et geler des gens dix minutes, même si Fuyuto contrôle sa capacité, c'est un peu dangereux.

Bon on passe donc à l'histoire~
Honnêtement, elle ne plaît pas spécialement sur plusieurs points. Bon le fait qu'ils vivent éloignés du monde, ça arrive, donc c'est bon. Mais l'histoire avec le loup, enfin c'est quand même extrêmement rare d'être attaché à une bête qui est extrêmement craintive des hommes surtout si on la chasse! Si c'était un louveteau qu'il avait rencontré, peut être que ça serait mieux passé et plus logique (et encore, la mère risquerait de blesser Fuyuto pour qu'il ne touche pas son petit). Donc tu comprendras aussi que l'aspect "homme de la forêt qui chasse avec les animaux", c'est pas vraiment possible. Et comment il a fait pour se faire accepter dans la meute? Il faut que l'histoire soit plus réaliste ou mieux détaillée sur ces sujets pour que ça soit un minimum réel. Et quand Shael dit "j'aime bien les gens totalement détachés de la réalité", bah en fait c'est ce détachement de la réalité qui me gêne.

J'ai bien aimé le moment où Fuyuto rencontre son serpent mais: pourquoi est-ce qu'il perd entièrement la mémoire? Normalement, le possesseur de capacité perd juste les souvenirs de son Kagerou Daze. Et puis il y a rien eu de bien traumatisant pour avoir une amnésie donc le seul moyen serait qu'il se soit pris un rocher sur la tête?
Ensuite, la "réapparition" n'est pas naturelle. Il y a forcément des personnes qui savent que Fuyuto et sa famille vivent dans les montagnes donc ils pourraient aller voir si il n'y a pas de blessés? Ici, le fait qu'ils soient coupés de la civilisation empêche d'avoir ce raisonnement. Ça handicape l'histoire sur certains points. Il aurait fallu que Fuyuto survive mais alors il serait toujours avec ses parents; et d'ailleurs je suis étonnée qu'ils ne cherchent pas leur fils, sinon ils l'aurait retrouvé depuis longtemps, surtout si Fuyuto se souvient de son nom?

Bon voilà je crois avoir fait le tour, je te laisse arranger comme tu peux et tu me dis quand tu as fini! Bon courage o/
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MessageSujet: Re: Le Vent du Nord m'accompagne ! - Koori Fuyuto   Le Vent du Nord m'accompagne ! - Koori Fuyuto EmptySam 21 Fév - 22:45

Hey, hey !

Bon tout d’abord, je vous remercie pour l’accueil chaleureux ! C’est vraiment cool ici, bien que les gens soient parfois bizarres sur la cb.

Sinon, en ce qui concerne ma fiche… Alors oui, évidemment, je m’en doutais que certains points allaient poser problème… Je ne sais pas, ça m’a paru logique, mais qu’après avoir écrit l’histoire. Et surtout, parce que je ne voyais pas exactement quels points allaient clocher. Je te remercie donc pour tous ces détails sur ce qui ne va pas ! Ça m’a été très utile ! J’ai essayé de modifier tout ça. Je n’ai aucune idée de si ça passe de manière logique maintenant ou non.

Encore merci beaucoup =D
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MessageSujet: Re: Le Vent du Nord m'accompagne ! - Koori Fuyuto   Le Vent du Nord m'accompagne ! - Koori Fuyuto EmptyDim 22 Fév - 11:06

Merci d'avoir pris en compte mes conseils ;w; (en plus du coup tu as changé pas mal de choses sur la base de ta fiche je suis désolée)

Bon donc j'ai relu bienjouémun et c'est nettement mieux, donc je te valide! Tu peux faire ta fiche de relations, gratter les rps à ta guise et toussa toussa o/
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