living/dying Ϟ kiyoyuki shinjiro

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kiyoyuki shinjiro

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Aujourd'hui était dimanche; autrement dit c'était un jour de congé. Pisces n'avait rien à faire. ... Vraiment rien à faire. Étrangement, il n'était pas habitué à ce sentiment que pourtant la plupart des gens de son âge vivaient lorsqu'ils ne râlaient pas à propos des cours. Lui, la première chose à laquelle il avait pensé, c'était de prendre l'air dehors, et de se reposer en ne faisant rien et ce, même s'il faisait vraiment froid. Il préférait avoir froid que chaud, pour la simple et bonne raison qu'il étouffait lorsqu'il faisait chaud; n'étant pas fan des vêtements d'étés. Du coup; il portait comme à son habitude son gros manteau qui lui tenait bien chaud; sans l’étouffer. Juste combien de fois s'était-il endormi en s'enfonçant dedans? Il avait arrêté de compter.

Casque aux oreilles comme d'habitude, le son était assez fort pour qu'une personne proche de lui puisse l'entendre assez clairement—même s'il faisait attention de ne pas se mettre trop proche de qui qui ce soit. On lui disait souvent qu'il allait finir sourd s'il continuait comme ça, mais comme pratiquement tous les jeunes de son âge, il se pense invincible et devenir sourd n'était pas une option qui l’intéressait. Il haussait simplement les épaules. Il n'avait pas de parents pouvant lui donner des ordres, alors il en profitait.

Il ne marcha pas longtemps, et s'arrêta pour se poser sur un banc où personne n'était; pour fermer les yeux et taper dans le sol. ... En fait; il était venu pour prendre l'air mais il allait probablement juste s'endormir sur le banc pour quelques heures; tout en écoutant de la musique. ... Maintenant qu'il avait prit l'air, il pouvait rentrer, non? ... Mais rentrer où? L'université était fermée et il n'avait aucun appartements; puisqu'il n'avait pas assez de sous. Et avec ces pauvres 5 000 yens (~12€), il ne pouvait pas non plus se permettre un hôtel. Il n'avait pas non plus d'amis pour l'héberger pour la nuit, vu qu'il n'avait de toute façon pas d'amis. Et dormir au poste de police n'était même pas envisageable. Peut-être allait-il juste se proposer pour la nuit, pour faire de petites choses; celles que faisaient habituellement les policiers. Au moins, ça lui rapportera de l'argent, même si ce n'était qu'un tout petit peu.

Doucement mais sûrement, il sentait les bras de Morphée s'ouvrir devant lui, et se il se jeta dedans rapidement. Il devait garder des forces pour faire une nuit blanche. Il s'enfonça dans son manteau dans son sommeil, ne sentant désormais pratiquement plus le froid extérieur. Ce manteau... Un vrai doudou. Sans cette chose, il serait impossible à Pisces de dormir à l'extérieur. On ne dirait pas comme ça, mais les choses douces sur lequel il pouvait dormir était son péché mignon. C'était en grande partie grâce à ce manteau qu'il pouvait dormir comme un bébé et ne pas gêner les gens, qui, profitant de l'occasion, observaient le visage endormi de l'étudiant qui, sur le coup, était inoffensif. Car il fallait avouer que son visage endormir était vraiment mignon. S'il n'était pas aussi apathique, il aurait probablement toute les filles à ses pieds. Pourtant, il s'en foutait tellement, de sortir avec quelqu'un. Plutôt, c'était quelque chose qu'il ne comprenait pas. L'amour... Si une personne ne comprenait pas les sentiments de l'autre, alors ce n'était pas de l'amour. Autant dire qu'il était déjà foutu de ce côté là. Il n'avait jamais trouvé un intérêt quelconque aux plaisirs malsains des autres garçons de l'université, tel que taper le cul d'une fille, ou bien lui tripoter les seins. ... C'était juste dégoûtant. Il n'était pas homosexuel, rien de ça. Juste que traiter une femme aussi vulgairement ne faisait pas parti des choses qu'il savait faire; pourrait-on dire. Et ce, parce que son père lui avait appris que, lorsqu'il voulait faire comprendre à une fille qu'on l'aimait, il fallait être très gentil avec elle, et lui dire plein de gentilles choses. Maintenant qu'on y repenser, c'était assez stupide. Mais Pisces, lui, considérait toujours ces mots comme vrais, parce qu'ils étaient ceux de son père. Et personne ne pouvait deviner combien il aimait son père.

Plusieurs heures passèrent ainsi, et le parc se vida considérablement avec le temps. Quand Pisces se réveilla, il était 20h53. L'heure d'aller au poste. Avec un peu de retard, certes, mais quand même là. De toute façon, il n'avait pas d'horaires fixes puisqu'il n'était pas officiellement policier. S'il l'était, il aurait depuis longtemps une plaque ainsi qu'un bandeau pour son bras. Il s'étira pendant quelques secondes puis se frotta les yeux, pour se lever et scruter le paysage de ses yeux dont la vision était encore légèrement floue. Il faisait vraiment noir. Normal, nous sommes en hiver. L'étudiant remit son casque en place et alluma son portable pour pouvoir se repérer. Plusieurs fois, la lumière repéra le corps d'un garçon, sans vie au sol. Plusieurs fois, le faux policier ne le remarqua pas.

Ce n'est qu'après une dizaine de secondes après qu'il posa son regard contre le corps.

Il se dépêcha vers le corps pour vérifier s'il était vivant ou si c'était juste un de ces faux rebelles dormant sur l'herbe. Plusieurs fois, il répéta un « Monsieur, monsieur...! » d'un air tout de même inquiété, sans réponses. Il posa ensuite son oreille contre la poitrine du cadavre. Aucun son. Pas de battements, rien. Est-ce qu'il était vraiment décédé? Rah, merde... Il était dans la merde! Si on le voyait avec le cadavre d'un garçon de son âge, qu'est-ce qu'on dirait? Qu'il s'est battu contre lui et qu'il a gagné? Encore une fois, de mauvaises choses sur lui... En fin de compte, il avait prit l'habitude. Vite, Pisces prit son portable pour difficilement composer le numéro des urgences; dont il avait énormément de mal à se souvenir. Il était bien plus familier avec le numéro anglais, et failli même taper le 999. Cependant; il se rattrapa rapidement et tapa bien plus lentement le numéro d'urgence japonais: 119, si sa mémoire était bonne.

On pouvait juste espérer que le cadavre ne soit pas là depuis trop longtemps. Cadavre qui, étrangement, lui rappeler quelque chose...? Peut-être qu'il se faisait juste des idées. Il avait vu tellement de cadavres...

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Dis-moi, ça fait quoi de mourir?

La journée avait pourtant assez bien commencé, non ? J’étais allé à la superette du coin, sans me prendre la tête, j’avais acheté un peu de bouffe, des saloperies à grignoter, piqué deux-trois chewing-gums, et était repartie en direction du parc juste après, sans mettre fait choper…
Bon, il y avait aussi eu deux ou trois inconvénients, dont cette putain de température qui continuait à descendre, alors que mon cul était déjà congelé jusqu’à l’os, et que mes doigts allez surement tomber d’une seconde à l’autre !
Franchement, je déteste le froid ! Le simple mot « hiver » suffit à me mettre en boulle ! Bon, d’accord, beaucoup de choses me m’êtes facilement en boulle ! Mais, avouez quand même que le froid ne plait qu’aux sadiques !
Il faut être maso pour aimer se geler le cul sur un banc glacé, alors qu’il fait -10 au soleil !
Je pourrais rentrer chez moi, effectivement… Sauf, qu’actuellement, les flics occupent ma maison, plus ou moins discrètement, et bien que je sois pété de tunes, me présenter comme ça, tranquillement dans un hôtel de la ville, pourrait être équivalent à une tentative de suicide… Du coup il valait mieux éviter !
J’avais pensé, précédemment, que cette journée avait assez bien commencé, et je ne le regrettais toujours pas !
Cette journée, avait effectivement assez bien commencé ! C’était même la meilleure journée que j’avais eu depuis deux semaines ! Parce que ça faisait deux, putains, de semaines, que les flics squattaient chez moi, que je les avais constamment collé au cul, qu’il faisait froid, que je me les pelé, et qu’en plus, je devais dormir dehors, caché dans une ruelle glauque, et sombre entre deux poubelles en espérant qu’on ne profite pas de mon sommeil pour me violer ! Oui, j’étais un grand optimiste, c’était connu non ? Bon, d’accord, je savais que même si je me pointais chez moi, je pourrais facilement éliminer ces « messieurs des forces de l’ordre », et rentrer pioncer, sans aucun risque, sachant que même actuellement, la plupart des flics avaient peur de moi, et de ma famille (ils savaient qu’ils étaient mort, mais ils avaient encore des doutes…On applaudie Détective Conan messieurs, dames !), et que dans tous les cas, les forces de l’ordre se frottaient rarement aux Yakuza… Pourtant, malgré ça, et toutes mes plaintes précédentes, je savais pertinemment que rentrer chez moi serait bien pire que de rester le cul au fraie, au moins ici il y avait des êtres vivants !
Et le faite que des flics armés jusqu’aux dents, c’étaient mis en tête de garder ma maison était aussi assez dissuadant !
Bref ! Cette journée, comparée aux deux dernières semaines, avait effectivement plutôt bien commencé !
Puis, trois petits cons débarquèrent…Et l’apocalypse commença ! Non j’déconne, je les ai démolie, et une veille à hurler au policier, et… Donc, les buissons du parc sont fascinants ! Tellement fascinant que je suis actuellement en train de les admirer de l’intérieur !
Mais pourquoi j’me cache moi ?
Après m’être intérieur traité de Qulbutoké, je sortie du buisson, et repris ma splendide ballade glacé dans le parc.
Les buissons c’est beau, les fleurs sa sent bon, et les shorts en hiver c’est con, mais très distrayant, voilà, tout ça c’était bien beau, mais une chose me chiffonnait… Je réussie à savoir quoi, au moment où une bourrasque de vent me passa dessus (à croire que Kami-sama lui-même, faisait tout pour me faire chier !) ; J’étais en manche courte, simplement vêtue de ma veste rouge fétiche, à manche courte, et d’un jean !
Bon, d’accord j’avais des baskets, et une casquette, oui, une casquette en hiver, il n’y a aucun mal à ça, surtout qu’elle est très cool, et très rouge comme tout ce qui est cool !
Tout ça pour dire, que non, définitivement non, je n’aimais pas le froide, et ceux, surtout quand je n’avais pas de manteau… Halala, Kami-sama, tu as dû me persuadé de le laisser dans la supérette où j’avais volé des Chewing-gums n’est-ce pas ? Pour me faire me repentir, n’est-ce pas ?
Eh bien, tu sais quoi ?... Tu peux te le foutre où je pense ton repartir !
Parce que franchement, cette journée me soulait ! L’hiver ça craint, ça sert à rien ! Les flics sont tous des enculés ! Ma vie c’est de la merde ! J’emm*rde le monde entier ! Je veux juste un putain de feu de bois ! Bordel de m…
Je plaquai mes mains contre mes tempes.
Cette sensation, je ne la connaissais que trop bien depuis « ce jour-là ». Ce mal de crâne atroce, mes yeux qui deviennent douloureusement chaud.
Oui, je connaissais cette sensation, et à elle-seule, elle prouvait définitivement à quel point cette journée, qui avait pourtant très bien commençait, allait ce terminé de la façon la plus merdique qui soit !
Mon crane me faisait de plus en plus mal, me donnant l’impression qu’on m’enfonçait à rythme régulier une pique au travers de la tête. J’avais mal, j’avais mal… Quand, soudain, je me sentie aspiré, vers l’avant. Mes yeux s’ouvrirent tout seul, chaud, et sur d’eux.
J’étais maintenant hors de mon corps, qui lui, était étendue à même le sol, dans la neige, qui donnait un air assez dramatique à la scène…
Je poussai un long soupir, et commença à râler dans ma barbe, espérant trouver un moyen de regagner mon corps rapidement… C’était pas que j’avais peur de crever, mais quand même !
Je tourna un peu autour du peut-être «futur cadavre de Shinjirô Kiyoyûki », en tentant de me rappeler comment j’avais réussie en rentrer à l’intérieur la dernière fois, essayant plusieurs trucs plus ou moins débiles, qu’on voyait souvent dans les films.
Au bout d’une dizaine de minutes, alors que j’étais à deux doigts d’aller hanter une famille avec enfants à traumatiser, pour me calmer les nerfs, je remarquai du mouvement derrière moi.
Je me retournai vivement, et remarqua un garçon, allongé sur un banc en bois, probablement en train de se réveiller… C’était une blague ?! Il dormait là, tranquille, sur un banc, à deux mètres de mois, et j’avais pas été fichue d’aller lui chourer son manteau ?!
Si « il » avait été là « il » se serait surement foutu de ma gueule…
Je plaqua ma « main fantôme » sur ma « face de fantôme » (ça allait vite me briser « les cou**** de fantôme » cette histoire !), pourquoi j’étais aussi con ? Pourquoi Psychokwak ? Pourquoi ?
Enfin bon, le gosse, qui devait avoir mon âge, c’était enfin réveillé et commença à émerger, puis se précipita vers moi, assez surpris de voir un cadavre… Bah ouai, on voit pas ça tous les jours !
Bref ! Le gosse alla vers moi, avant de se relever et de commencer à… Appeler quelqu’un ?
En regardant par-dessus son épaule, je vie qu’il composait le numéro des urgences, et me mis à paniquer !
Merde ! Mais si il appelait les urgences, j’étais un homme mort, ils allaient forcement me reconnaitre et appeler les flics ! Et ils profiteront de mon sommeil pour me… Si j’avais encore été dans mon corps, j’aurais surement fait une crise d’hyperventilation !
Bon, sang, non ! Non ! Non ! NON !!!
Je commençais à m’giter pour rien, avec ce « corps » qui n’en étais pas vraiment un. Inconsistant et transparent, dans lequel il m’était même impossible de parler, ou de respirer.
J’avais envie de hurler de rage, de lui arracher ce foutue téléphone des mains, et de le frapper à mort. De me mordre le bras, pour ressentir une quelconque douleur, quelque chose, n’importe quoi, et enfin pouvoir m’enfuir en courant, le plus loin possible.
J’essayais de frapper ce gosse, mais rien ne se passait. J’avais toujours l’impression, d’être l’être le plus faible que cette terre est jamais connue, à chaque fois que ce « truc » se déclenchait.
Je…Je ne suis pas faible…Non…Je ne suis pas…C’est faux…C’est… Je ne finirais jamais d’une façon aussi pathétique ! Je ne suis pas aussi pathétique ! Je… !
Je me sentie à nouveau aspiré, par le dos, ce qui me fit reculer brusquement.
Et ça recommença, ces yeux, ces yeux…Mais maintenant ils se fermaient…
Et ce mal de crâne, il… Attendez ! Mal de crâne ?
J’ouvris brusquement les yeux, et m’appuya sur le sol froid et humide, me redressant, tendant mes mains tellement gelé, qu’on aurait dit qu’elles allaient exploser d’un moment à l’autre.
J’étais revenue, j’avais réussie ! J’eu envie de crier de joie, quand je me rappela que je risquais mon cul…
Je me tournai vivement vers le gamin à ma gauche, qui avait toujours son téléphone en main ;
« Raccroche tout de suite ! »

Kiyoyûki Shinjirô

Bernhardt Pisces H.

©Codage sur Natu~ sur Libre Graph'

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kiyoyuki shinjiro

Il sursauta lorsqu'il vit le cadavre bouger et parler, pour lui ordonner de raccrocher. Les urgences, elles, venaient juste de décrocher, et il ne savait pas quoi dire. Comment un cadavre pouvait parler? Il avait pourtant vérifier, il était censé être mort. Que devait-il aux urgences? S'il disait n'importe quoi, on ne ferait peut-être plus confiance—surtout qu'il ne savait pas comment ça marchait au Japon, même s'il ne savait pas non plus pour l'Angleterre... Une jeune femme qui ne devait pas avoir plus de 25 ans répétait des "Allô?" dans le vide, Pisces trop choqué pour pouvoir répondre quoique soit. Il avait vu beaucoup, beaucoup de cadavres et beaucoup de choses impressionnante, mais jamais il n'avait vu ou même entendu parler de cadavres qui ressuscitaient. Vraiment, cette ville est de plus en plus étrange. Il poussa un soupir de soulagements, et répondit simplement à la jeune femme « Fausse alerte », avant de raccrocher. Cependant, était-ce normal de voir une personne lui ordonner de fermer sa gueule et de ne pas « s'inquiéter » pour lui? Oui, il était important de mettre les guillemets sur s'inquiéter, car on pouvait plus parler de devoir de flic qu’inquiétude. Il aurait été un passant normal, il se serait complètement fichu de son cadavre; et l'aurait laissé traîner—quoique, il aurait probablement jeté un œil au corps, juste parce que son instinct de détective lui disait au moins d'essayer de trouver la cause de la mort. Il semblait qu'elle aurait été arrêt cardiaque mais Pisces n'avait pas passé d'examination assez approfondies pour ça—ou peut même dire qu'il n'a rien fait, si ce n'est que regarder si son corps battait encore. Et il n'y avait pas eu de sang...

❝ ... Um, vous allez bien?

Il demanda en remettant son portable dans sa poche. Bien qu'à priori, il semblait être en bonne santé, il préférait demander juste pour être sûr. Après tout, peut-être qu'il avait des vertiges ou qu'il se sentait un peu faible. Ce qui semblerait normal, après une expérience comme ça. En voyant ça, il aimerait bien demander quelque chose comme "Ça fait comment, de mourir?". Mais peut-être que l'autre n'était même pas au courant de ce qui lui arrivait—bien que ça semblait peut probable, vu combien il avait réagi rapidement en le voyant appeler les secours. ... D'ailleurs, pourquoi lui avait-il demander de raccrocher? Il devrait au moins aller à l'hôpital, juste pour un check-up rapide. On ne sait jamais, si ça se trouve il est gravement malade et à fait un malaise, ce genre de chose... Quoique. Lorsqu'on fait un malaise, le coeur est censé battre quand même, non? ... Pisces n'était pas vraiment doué en médecine, il devait l'avouer. Il pouvait examiner de cadavres et donner leur causes de morts, leurs blessures post-mortem et ce genre de choses, mais il ne s'y connaissait pas autant que ça.

Dans tous les cas, ça restait quelque chose d'étrange, non? Et s'il aurait pu, il serait probablement en train de lui poser un tas de question sur sa santé. Mais pour l'instant, lui demander son état global semblait être suffisant. Surtout pour un amateur comme lui.

{désolé, cpas terrible D8<}

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Dis-moi, ça fait quoi de mourir?

" ... Um, vous allez bien?"
"T'occupe, c'est pas tes oignons"

Ouai, ouai, un peu de politesse et de tact n'ont jamais tués personne (sans mauvais jeux de mots), mais j'avais pas que ça à faire! Et puis, c'est pas comme si on m'avait un jour appris la politesse, alors au pire, j'avais une excuse!
Je soupirai, et me releva dans la même foulé, frottant lascivement mon pantalon recouvert maintenant de neige; j'étais partie pour avoir le cul mouillé au moins jusqu'à demain avec ces conneries!

"Putain..."
Je me mis à grogner, et râler tout seul entre mes dents, avant de relever mon regard vers le gosse en face.
Je le détailla de la tête aux pieds; il était assez mignon... Mais à quoi je pense bordel, c'est pas le moment!

Sans changer d'expression, je le regarda dans les yeux, et commença à marcher vers lui;
"File moi ton manteau!"

Autant faire ça vite, j'avais pas toute la nuit devant moi.
J'avais froid, affreusement froid, et il n'était pas question que je passe 5 secondes de plus à mes les peler, en manche courte.
Je lui saisie violemment le bras gauche, et commença à ouvrir son manteau; oui, la patience n'avait jamais était une de mes qualités!

J'étais dehors depuis de semaines, entrain de courir partout, et de me cacher dans les buissons sans raisons, et à dormir dehors le cul dans la neige, et les mains au vent. J'avais envie de rire mais j'ignorais la raison qui m'y aurait poussé, alors je ne bougea pas. Ne laissant rien paraître de mon était fatigué.

Puis Kami-sama revint à la charge et, et je me pris ne bourrasque de plein fouet.
Je tremblais tellement, que mes mains n'arrivaient plus à ne serrait-ce que saisir cette putain de fermeture éclaire, je tomba accroupie au sol, tremblant de tous mes membres les yeux grands ouverts, rouges, et douloureusement chauds. Mes mains saignées à présent, et mes bras n'allaient pas tarder à suivre. Apparemment, mon corps n'avait pas apprécié le court séjour qu'il avait passé, allongé dans la neige.
J'étais pathétique, dire qu'il n'y avait pas deux minutes, je jouais les durs, en tentant de chourer ce putain de manteau, à ce putain de gosse! Et maintenant...J'étais incapable de ne serait-ce que me relever. J'avais froid, j’avais mal, et il n'y avait personne pour m'aider.
Qu'est-ce que je racontais; il n'y avait jamais eu personne, mis à part "lui", mais maintenant... Je m'en étais aperçue depuis longtemps, il n'y avait, et il n'y aura jamais personne pour moi. C'était ainsi, et j'allais peu être mourir aujourd’hui...Enfin, je veux dire pour de bon!

C'était pas ce gosse qui allait y changer quelque chose, au mieux il accélérerait les choses, en appelant les flics, au pire, il me laisserai crever là.

Je m'étais pourtant jurer de ne jamais finir d'une façon aussi pathétique, non...Non... Pourtant, aujourd'hui, à ce moment précis, c'était une réalité irrévocable; j'étais surement l'être le plus faible, et le plus pathétique que cette terre est jamais connue.

Bon sang, je détestais le froid...

Kiyoyûki Shinjirô

Bernhardt Pisces H.

©Codage sur Natu~ sur Libre Graph'

OOC:

« T'occupes, c'est pas tes oignions. »

Il lança un regard noir au garçon. Plutôt que de gentiment répondre à sa question, il l'avait remballé. Dans ce cas là, il n'avait plus besoin de rester de rester ici, ce gamin pouvait se débrouiller tout seul. Il se leva en soupirant, presque en même temps que le ravenet, qui était plus grand d'au moins cinq bons centimètres... Pourtant, il semblait plus jeune que Pisces. A 19 ans, ne faire que un mètre soixante-dix... Il ne se sentait pas complexé ni quoique soit, mais souvent, il perdait la crédibilité qu'il avait, avec sa petite taille. Pourtant, sa croissance s'était déjà arrêtée depuis longtemps. Il ne leva même pas les yeux, et regarda le plus grand des deux, qui essuyait la neige sur ses vêtements en jurant. Après ça, il analysa le plus petit en le regardant de la tête au pied. A quoi pouvait-il penser...? Après ça, le garçon aux cheveux bleus tourna les talons en direction du poste de police.

Cependant, il perdit l'équilibre quand le plus grand se jeta sur lui, en hurlant « File-moi ton manteau! ». Il n'eut pas le réflexe de se défendre sur le coup, et se laissa donc faire. De toute façon, même s'il était probablement plus âgé, sa taille l'empêcherait sûrement de se défendre comme il voulait. Pas longtemps après, un coup de vent passa, et empêcha le plus grand de continuer son vol. Ses mains tremblaient tellement qu'il ne pouvait plus rien faire. Il se contenta de tomber sur le sol, accroupi, tremblant comme une feuille. Pisces soupira. Il était pathétique. Il ne supportait déjà pas les voleurs, mais celui là était juste la pire de tous. Le pire dans tout cela était le fait qu'il n'était pas un SDF, a en jugé par les vêtements voyant—un cosplay, de ce qu'il savait. Pourtant, ce garçon ne semblait pas être le type de personne à se cosplayer, mais plutôt à se droguer et tabasser des petits. Pendant un moment, il se demanda s'il ne devait pas l'amener au poste avec lui. Un nouveau soupir.

Il commença lui même à ouvrir son manteau et à l'enlever. Il ne faisait pas si froid que ça... C'était supportable, en fait. Il posa son manteau sur le dos du plus grand sans rien dire, juste un soupir. Il attendait juste que le plus jeune se sente mieux, pour qu'ils aillent au poste ensemble.

{naaaan c'est bon t'inquiète pas;;; désolée, mes réponses sont vraiment courtes;;;}

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Dis-moi, ça fait quoi de mourir?

Je me mordis la lèvre inférieur, me maudissant intérieurement. Bon sang, je devais avoir l'air pathétique. Non, J’ÉTAIS pathétique! Le plus minable yakuza du monde. Enfin, d'une certaine façon, je ne l'étais pas vraiment, c'était les autres qui m'appelaient comme ça! Mais ça ne changer rien à la situation.
Je me préparais à me relever et à partir (si je suis pathétique autant l'être jusqu'au boue), lorsque je sentie une pression sur mes épaules.
En relevant la tête je peu constater que l'autre gland qui dormait sur les banc (dit le gars venant de ressusciter d'une chute dans la neige...), venait de me filer son manteau et de me le poser sur les épaules.
En croisant son regard, j'y vis de la pitié... Beaucoup trop à mon gout.
Je me releva violemment, ignorant mes mains gonflés par le froid, et mes lèvres vendues d'où d’échappé un léger filet de sang. C'était pas un connard de coup de vent à la con (désolé pour les grossièretés abusives...) qui allait avoir raison de moi, et allait me prendre ma fierté (elle aussi abusive...)!Je pris son manteau et lui balança à la gueule.
"-Fout moi la paix!"

Les mains dans les poches de repartie dans la direction opposé, me mordant plus fortement la lèvre, augmentant le débit de sang qui s'en échappé.
Au bout de quelques minutes, le froid me frappa à nouveau, et à bout de nerf, je m’assis à la cime d'un arbre, que les branches protégés de la neige recommençant à tomber doucement, et du vent.
Entourant mes jambes de mes bras, je tentai de me réchauffer, et par la même occasion de me calmer. Si je restais dans cet état il y avait de grandes chances que je fasse demi tour pour buter ce gosse, ou n'importe qui ou quoi d'autre. J'avais horreur d'être faible, mais j'avais aussi horreur de ses envies qui m'habitaient au moindre problème.
Je respirais calmement, du moins j'essayais. Appuyais contre mon arbre, je tentais de me contrôler. Au moment où je cru m'endormir, j’entendis des pas près de moi, et des aboiements qui aurait du me percer les tympans, mais j'étais trop épuisé, pour y faire attention. Et surtout, à ce moment là je me fichais de ce qui pouvais m'arriver, tout ce que je voulais, c'était dormir. Mais quelqu'un comme moi ne devrait même pas se permettre de demander ce genre de faveur, n'est-ce pas?

Kiyoyûki Shinjirô

Bernhardt Pisces H.

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Le manteau qu'il avait gentiment prêté au plus grand était maintenant sur le sol glacé, tombé après avoir été violemment jeté sur son propriétaire. En quelques sortes, il avait deviné qu'il réagirait ainsi. « ... Tsk. » Parfois, il se demandait comment est-ce que les flics—les vrais—faisaient pour supporter les conneries des citoyens. Ce gars là... Il était arrogant. Son égo surdimensionné l'empêchait d'accepter qu'il avait besoin ne serait-ce que d'un peu d'aide. Peut-être bien qu'il était vraiment un SDF. Un nouveau. Avec la crise que le monde vivait en ce moment, ça ne l'étonnerait pas plus que ça. Pourtant, il était jeune, non?

Sans mots, il regarda le garçon s'éloigner. Ses lèvres saignaient, ses mains étaient gonflés et il tremblait tellement qu'on pourrait le prendre pour une personne âgée. Si ça continuait comme ça, il allait finir par mourir d'hypothermie. Et bien qu'une saloperie pareille ne manquerait à personne, Pisces savait qu'on allait le blâmer, si quelqu'un apprenait qu'il avait été avec pendant ses derniers moments. Et ça, ça ne lui plaisait pas. Il avait déjà vécu ça dans le passé, il n'allait pas le revivre ici, où il avait oublié un minimum toute la merde qu'il avait eu avant. Il savait que personne n'était au alentours, il le savait. Il allait sagement faire demi-tour, et l'ignorer. S'il apprenait sa mort, il fera comme si de rien n'était. Il ne le connaissait pas. ... Pourtant, sa phobie prit peu à peu le dessus de son calme habituel, et sa respiration se fit plus bruyante.

Bordel, qu'est-ce que c'était de la merde, la peur.

Ses pas vers la gendarmerie se firent hésitant, il sentait le froid l'envelopper, lui aussi. Pourtant, il ne craignait pas le froid. Jusqu'à maintenant, il n'avait pas eu aussi froid. Peut-être était-ce juste à cause de ses mains tremblantes. Aha... Il avait déjà vécu ce genre de choses aussi, dans le passé. Tout le monde, sans exception, lui avait dit que c'était à cause de sa phobie—mais laquelle? Pour se calmer, il décida de faire demi tour, en direction du garçon. Il s'était adossé à un arbre, et était en boule pour essayer de se réchauffer. Pathétique. Il était vraiment la pire des merdes du monde. Si ce n'était pas pour lui, il l'aurait abandonné depuis longtemps. Est-ce qu'il dormait? Ou était-il mort? Non, il haletait donc même s'il agonisait, il vivait. Phew, il était rassuré. Il n'aurait pas à se blâmer lui-même pour l'instant. Doucement, sa respiration se calma aussi.

« ... Oï. » Il devait avouer que ça ne faisait pas parti de ses habitudes, d'appeler quelqu'un comme ça. Cependant, il devait abaisser son vocabulaire à celui du sans toit. « Lève toi. » il continua, avec un ton froid. S'il ne se levait pas, il le forcerait, de toute façon. « Tu vas gentiment me suivre au poste de police, d'accord? » finit-il. Parce que s'il ne rentrait pas au chaud, sa température corporelle allait encore baisser. Et si elle baissait trop, tout le monde savait ce qui allait arriver, même lui. Mieux vaut ça que rien.

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Dis-moi, ça fait quoi de mourir?

Alors que j'allais m'endormir, me blâmant moi-même de ma prétention et de ma connerie, à n'avoir pas eu les couilles de prendre une chambre à un hôtel quelconque, ou à me décider à me trouver une autre "maison", puis ce que les flics occupaient maintenant la mienne. Pour me laisser crever de froid, ici, comme un pauvre rat! J'étais pathétique, et j'en avais conscience, un pauv' clodo dépressif, voilà de quoi j'avais l'allure! Et j'allais mourir en laissant aux gens cette image là! J'allais mourir en donnant raison aux connards qui m'avaient crachés dessus en me traitant d'ordure... Ils avaient raison, et je le savais depuis longtemps, pourtant, jamais je n'ai voulue changer, parce que jamais ils n'ont cherchés à comprendre! Non, il n'y avais que "lui", que "toi", qui avais cherché à comprendre, et qui avec un sourire stupide c'était approché pour...
« ... Oï. Lève toi. »

Je levais machinalement la tête, vers le gars qui avait osé interrompre mon monologue mental, et qui maintenant me toisait du regard comme si j'étais la pire sous-merde que ce monde est jamais connue. Quel petit con!
« Tu vas gentiment me suivre au poste de police, d'accord? »

J’ouvris de grands yeux, et me mordis la lèvre si fort, que je ne sentie même plus le froid qui me prenait les mains.
je me releva, le plus vite possible, et me mis à sourire;
" Les gosses de nos jours ne savent vraiment plus où est leur place..."

Sans prévenir, je sortie le couteau à cran que j'avais dans la poche, et lui entailla les cotes jusqu'au sang; j'allais pas le tuer quand même... Pas tout de suite du moins!

Je soupira... Alala, ça y est je n'arrivais plus à les contrôler, ces pulsions et ces envies qui me prenaient les veines et les tripes, lorsque ce monde ne répondait pas à mes attentes... C'était repartie, encore aujourd'hui, peu être que j'allais tuer quelqu'un... Mais débarrasser ce monde d'un de ces nombreuses copies d'enfants n'était pas quelque chose de très grave... Si? Ils étaient tous identiques, pensaient tous la même chose, à quelques détailles près, et je les haïssais tous de la même façon! Alala, on retrouvera peu être un cadavre demain, et peu être un deuxième qui c'est ? Mais il mourrait pas après moi!

Je lécha avec envie la lame de mon couteau où perlait un liquide vitale, m'entailla la langue, et ajoutant ma couleur noircie à celle gouttant sur le métal froid.

J'avais envie de me calmer, et de partir quelque part, n'importe où, mais aujourd'hui était plus froid que d'habitude, aujourd'hui la neige avait engourdie mes pas, alors, plutôt que de fuir, je préférais rester là, et calmer ce marteau qui voulait me percer le crâne. Je savais très bien ce qui allait se passer, si je le tuais, je savais très bien que la retombé de l’adrénaline et de cs pulsions aurait raison de ma volonté. Je savais à quel point le retour au calme était douloureux, et à quel point il me ferait mal.
Mais j'avais faim, et on m'avait élevé ainsi, on m'avait appris à exiger, et non à demander. On m'avait appris à être craint et non à craindre. Et on m'avait appris à tuer lorsque j'en ressentais l'envie.

"T'es vraiment pas tombé sur la bonne personne!"
Alala, un jour peu être qu'un jour, j’arrêterais d'avoir peur, mais étrangement...

"Dis moi..."
... Ce qui m'effraie le plus...

"...ça fait quoi de mourir?"

C'est que ce jour arrive, et que je ne ressente plus rien.
Dans un sourire, je sortie le M95 que j'avais dans ma veste, et lui sourit presque amicalement.
Contemplant l'arme, et le petit être qui se tenait en face de moi. Oui, j'étais supérieur, les ordures... C'était eux!

Kiyoyûki Shinjirô

Bernhardt Pisces H.

HRP:

living/dying

« Les gosses de nos jours ne savent vraiment plus où est leur place... » Et avec ça, le plus grand des deux lui planta un couteau à flan dans les côtes. Il ne réagit pas du tout de suite, seulement lorsque le cosplayé retira l'arme de son corps. Après ça, il tomba sur ses genoux, la douleur envahissant tout son torse. … Il venait de se prendre un coup de couteau, sans déconner ? Par un gamin plus jeune que lui ? Pour qu'il se prenait ? Pour un Dieu ? Si sa blessure ne le rendait pas vulnérable, Pisces n'aurait pas hésité une seule seconde à le descendre, et peut-être même qu'il serait en train de se rouler par terre de douleur.

Même sous l'effet insupportable de la douleur, le détective garda son calme et commença à réfléchir. Bizarrement, l'idée d'un garçon cosplayé et violent lui rappelait quelqu'un dont on lui avait parlé à sa destination de départ. Il était jeune—plus jeune que lui, portait plusieurs armes sur lui la plus part du temps, et n'hésite pas à buter quelqu'un qui se met en travers de son chemin—en le faisant souffrir en général. Certains avaient même penser à le consulter pour ce gamin, mais au vu de la dangerosité de ce gars, ils s'étaient dit que finalement, Pisces était trop jeune—pas étonnant. Quel était son nom déjà... ? « T'es vraiment pas tombé sur la bonne personne ! »Un garçon cosplayé et dangereux... Il n'avait même pas la patience d'y réfléchir. Après tout, il avait prit un coup potentiellement mortel.

Ses jambes tremblant sous l'effet de la douleur, le bleuté se releva en s'appuyant sur son genoux, appuyant sur son entaille pour éviter que trop de sang s'échappe. Son manteau... Il était taché maintenant... Et de son sang, en plus ! Quel dommage. Il allait devoir en racheter un.« Dis moi... » il n'écoutait qu'à moitié le garçon, trop occupé a réfléchir sur le nom du plus jeune—car oui, il était définitivement plus jeune—et à comment stopper l'hémorragie. « … ça fait quoi de mourir ? » Regarde moi ce fils de pute... il garda à lui-même, regardant le M95 sortir de la veste du plus grand. Visiblement, ce garçon était vraiment celui dont on lui avait parlé. Sa main droite libre et tremblante aussi—en fait son corps entier tremblait, il attrapa le 9 mm Para dans sa poche arrière, pour tirer la seule balle restante dans le pied du plus grand des deux. « Ça fait ça, connard. » il répliqua, la souffrance se sentant dans sa voix tremblant légèrement. Bien sûr, il y avait très peu de chance qu'un simple 9 mm tue l'étranger—surtout d'une balle au pied, mais il savait que se prendre ça dans le pied était presque aussi douloureux que le coup de poignard qu'il s'était prit plus tôt.

Il réfléchit encore et encore, rangeant son arme désormais vide pour sortir son couteau à flan, le pointant devant la gorge du garçon. Allez putain, souviens toi de son nom... Il réfléchit, encore et toujours. Un certain temps passa, avant que le truc qui servait de cerveau au détective se souvint enfin du bon nom. « Kiyoyuuki Shinjirou. » il dit d'une voix sans vie. Bon sang qu'il détestait son accent. « 16 ans. Héritier légitime du plus grand gang de yakuza du Japon, tué de ses propres mains. » Le peu de vie ayant temporairement trouvé refuge dans Pisces avait totalement disparu. C'était comme si il lisait des informations. Et pourtant. Un sourire se dessina sur son visage. « … Toujours aussi malchanceux. » il constata, rapprochant légèrement le poignard de sa future(?) victime. Le coup dans les côtes saignait toujours mais là, il l'avait complètement oublié.

Ce type. Ce type était une menace pour la société. Il était dangereux. Et les types comme lui, Pisces, il les tuait sans scrupule—après tout, c'est dans sa nature. Il se retint de rire pour éviter de s'attiser encore une fois la colère de Kiyoyûki. Et pourtant, qu'est-ce qu'il en avait envie. Il devait avouer, descendre des types comme lui était un petit peu comme certains fantasmaient sur les personnages de fiction. Sa main tremblait encore plus qu'avant, cette fois ci sous l'effet de l'excitation.

living/dying

Dis-moi, ça fait quoi de mourir?

Je suis désolé, mais aujourd'hui, j'allais m'amuser, avant de sombrer à nouveau, avant d'à nouveau me rappeler pourquoi je haïssais l'hiver. J'étais désolé mais je souriais, même quand il me tira dans le pied, et qu'une douleur insoutenable grimpa le long de ma jambe, je ne pu m’empêcher d'agrandir mon sourire. Bon sang j'avais mal, et ma jambe avait du mal à répondre, mais je souriais de plus belle, et j'ignorais pourquoi. Si j'écoutais mes instincts, c'était parce que je m'amusais, mais je savais très bien que c'était simplement mon éducation qui m'enseigner à nouveau que l'on devait s'amuser. J'avais beau me dire que c'était faux, bon sang, ce que j'adorais ça, ce que je me sentais puissant, et ce que j'aimais ça, au point d'en devenir fou. Peu être que je l'étais déjà, mais peu importe non? Après tout, les insectes c'était eux, pas moi, non, pas moi!

L'autre sortie son couteau, et me le plaqua sous le gorge. Bon sang, c'était de plus en plus amusant! En équivalence je posa le canon de mon arme sous son menton, près à tirer au moindre coup de vent!
« Kiyoyuuki Shinjirou. » Je fus à peine surpris qu'il connaisse mon nom, après tout, même les insectes avaient de la culture!
« 16 ans. Héritier légitime du plus grand gang de yakuza du Japon»
Non, ce qui me surpris...
« Tué de mes propres mains. »
Ce qui me fit comprendre que moi aussi, j'étais tombé sur la mauvaise personne...
« … Toujours aussi malchanceux. »
Ce fut ce sourire qui n’acquis et s’agrandit sur ses lèvres.
Oui, son sourire était identique au mien, un sourire né de la vision du sang des insectes.
Bon sang, je ne pouvais plus me retenir! J'éclatai de rire! Ce gosse était si amusant! Bon sang! Bon sang!
"C'est quoi ton nom à toi? Je veux le savoir! Dis le moi!"
Des larmes roulaient sur mes joues, à force de rire. Je crois bien que j'avais définitivement perdue le contrôle. C'était drôle, c'était vraiment drôle, malgré la douleur. Mais il se faisait tard, et vu notre position, on risquait de rester comme ça un long moment! Je ne pouvais m’empêcher de me demander combien de temps il tiendrait avec ce genre de blessure. Je pourrais l'achever maintenant, à l'instant, mais... Pourquoi faire?

Kiyoyûki Shinjirô

Bernhardt Pisces H.

HRP:

{ Ahhhh mais ça va, t'inquiète! Prends ton temps;;; Vraiment, c'est pas grave, je veux pas que tu te presses, en plus ça m'arrange, ça me fait "moins" de rps à répondre /suicide plus sérieusement, je m'en fiche du temps que tu prends x) }

La folie du plus jeune ne se cachait même plus, faisant rire encore et encore le yakuza. « C'est quoi ton nom à toi? Je veux le savoir! Dis le moi! » il ria tellement qu'il se mît à pleurer. C'était vraiment possible ce genre de choses? Ou est-ce qu'il pleurait de douleur à cause du tir de plus tôt. Après tout, ignorer une telle douleur... Pisces l'avait connue, il savait que ce n'était pas facile du tout d'ignorer ça. Pourtant, le détective n'était pas du tout du genre à montrer qu'il souffrait, ça non. Sinon, on le verrait en train de pleurer toute la journée, ce n'était pas nouveau. Souffrir... C'était bien un truc de faible, ça. Et Dieu sait combien Pisces est faible.

M95 menaçant d'exploser le visage du bleuté, il ne répondit pourtant que d'un « Tu me crois assez con pour te donner mon nom? » avec un air moins... « amusé » que plus tôt. Après tout, il n'y avait pas du tout de quoi rire. Ce type avait tué un nombre incalculable d'Hommes, pour d'anodines raisons qui plus est. Il devait avouer, ça le mettait particulièrement en colère. Lui, lorsqu'il tuait, il avait de bonnes raisons! ... C'était des types comme lui, qu'il buttait. La colère le fit trembler légèrement, et il en profita pour enfoncer un tout de petit peu son arme blanche dans sa gorge, ouvrant une toute petite plaie. « ... Oups~ » il "s'excusa", un petit sourire provocateur sur son visage.

Oui, il le provoquait. Il lui disait: "Vas-y, tire! Qu'est-ce que t'attends?" de la manière la plus discrète et pourtant, la plus distrayante! Il savait très bien que si Shinjiro tirait, ça serait la fin pour lui. Réfléchissant sur les couilles du yakuza—il fallait en avoir pour tirer, la douleur sur son flanc se fit plus présente, le forçant à appuyer sur sa blessure de sa main droite. Putain, ça piquait, mais genre puissant quoi. Il appuya quelques secondes puis baissa les yeux et jeta un œil à sa paume. Elle était rouge, un rouge sombre. Le liquide collant dégoulinait pour s'écraser et faire fondre la neige. Déjà, il semblait ses jambes s'affaiblirent légèrement... De ce qu'il savait, ce n'était une artère qu'il avait eu—sinon il serait déjà écroulé sans vie sur le sol—mais là, ça commençait à faire trop de sang à refaire pour son petit organe vital. Peut-être allait-il finir par perdre connaissance... Dans ce cas là, il devait se dépêcher de descendre ce fils de pute avant ça.

living/dying

Dis-moi, ça fait quoi de mourir?

« Tu me crois assez con pour te donner mon nom? »
Ho, vraiment? Il ne comptait vraiment pas me dire son nom? Bon, je me doutais bien qu'il ne me le donnerait pas si facilement mais... Raaaah c'était embêtant, vraiment embêtant! Je n'avais plus qu'à lui trouver un surnom maintenant! Voyons voir, humm...

Alors que je réfléchissais paisiblement, ou presque, à un surnom à donner au gnome intéressant qui s'était mis en tête de me descendre, je sentie une douloureuse chaleur me prendre au coup, la lame glacé mordant ma chair appuyé d'un ;
"...Oopss~" arrogant et provocateur du gars au manteau d'en face eu le don de me faire revenir à la réalité. Alors je me mis à contempler plus en détail ce petit être tellement amusant qu'il m'en faisait presque oublier la douleur qui se propager dans ma jambe, et celle qui venait de se former dans ma gorge. Ce gars, qu'est-ce qu'il avait de spéciale? Comment décrire quelqu'un comme lui?
L'idée me vient au moment où mon regard se posa sur sa blessure, et sa main devenue rouge. Lui aussi la regardait, pourtant il n'avait ps perdue son sourire, tant mieux, je crois bien que je ne pourrais jamais me lasser de ce sourire complétement détraqué, il était indescriptible, et c'était quelque chose qui me donnait juste envie de le déchiqueter, pour savoir ce qu'il se cachait derrière, c'était assez excitant. Je ne voulais pas l'achever, il était amusant après tout, je n'avais pas ressentie cette excitation face à un danger depuis... Des années? Des siècles peu être qui sait?

Je volais en connaitre, en ressentir plus!
Ce gosse était peu être trop détraqué pour être tué, me dis-je pour moi-même.
Alors au moment où il regarda sa main à son tour, je profita de son inattention pour frapper sa lame avec mon arme, l'envoyant plus loin dans la neige. Ce geste l'avait peu être désarmé, la lame encré dans ma chair avait encore agrandie ma plaie en s'en allant, c'était ma faute j'avais oublié de calculer ce "petit" détail. Je saignais un peu trop à mon gout, mais qu'importait, je dominais, mais pas seulement;
"Ho! Puisque tu ne veux pas me dire ton nom..."
Tout en parlant, je le fit basculer, et tomber dans la neige. Le sang qu'il avait perdue, la blessure que je lui avait causé contribuaient en partie à cette chute un peu trop brutale pour mon pied qui se remit à saigner de plus belle. Mais pour l'instant, je me contenta de l'oublier, la douleur reviendrait d'elle-même plus tard, lorsque l'adrénaline et l’excitation seraient retombés;
"... Je vais devoir t'en trouver un nouveau!"

Me penchant au--dessus de lui, je lui chuchota à l'oreille;
"A partir d'aujourd'hui, tu t’appelleras Aka-chan, qu'en dis-tu?"
Ce surnom, je ne l'avais pas cherché longtemps, il fallait l'avouer. Mais je trouvais qu'il lui correspondait incroyablement bien.

Je me releva, frottant rapidement mon pantalon.
"T'es vraiment incroyable Aka-chan! Tu te rend compte que t'es l'premier à me prendre de haut, et à t'en sortir vivant?"

Je souris de plus belle, et je me mis à pleurer, pour une raison que j'ignorais, ou du moins en partie;
"Nee, Aka-chan~ A partir de maintenant, je ferais tout pour t'échapper, alors poursuis-moi, autant que tu le pourras! Aka-chan, essaye de me tuer, encore et encore! Je t'en supplie Aka-chan!"
Je souriais et pleurer de plus en plus fort, pointant mon arme face à lui, alors que je le suppliais de me tuer, ou du moins d'essayer.

"Alors, Aka-chan, jusqu'à notre prochaine rencontre, tache de survivre! Dans ce monde totalement barge!"
Je me mis alors à pleurer plus fort, alors que j'éclatai de rire. Alors que je m'enfuyais le plus loin possible. Aujourd'hui était peu être une journée merdique, mais j'avais trouvé quelque chose d'intéressant pour les jour, les mois, peu être même les années à venir!
Et alors que je m'effondrait dans une ruelle sombre, entre deux cartons, tétanisé par le froid et la douleur, incapable de faire un pas de plus, hésitant même à respirer, je me dis que définitivement, cette journée était peu être la meilleure depuis très longtemps!

Kiyoyûki Shinjirô

Bernhardt Pisces H.