Batoru ya gemu ஐ ft. Pisces [TERMINÉ]

ft. Bernhardt Pisces H.

......

Batoru ya gemu ஐ

Elle sortait dans la rue. En chausson. Encore. C'était banal, elle déteste mettre des chaussures. Sauf que cette fois, elle avait de quoi lire; un journal précisément. Elle sait lire, aussi invraisemblable que ça puisse paraître.. Un journal de retro-gaming, pour être exacte. Elle a lu un article sur une boutique de vieux jeux, qui se trouvait justement à Mekakucity, dans le fin-fond de la banlieue. Elle se sacrifierait volontiers corps et âme pour un jeu. Parce que vous imaginez bien que pour Mun, aller en banlieue, c'est comme se jeter dans la gueule du loup. "Ces foutus yeux colorés...", se disait-elle en lançant un regard agacé droit devant elle. Elle souciait de ce que les autres penseraient de sa tenue. Ses chaussons ont essuyé la boue de la récente vague d'humidité.

Un doute vint soudain déranger son esprit qui n'était pas vraiment apaisé. Devait-elle vraiment y aller? Et si elle allait se faire arnaquer, ou si quelqu'un allait la prendre en otage et abuser d'elle.. Mun est paranoïaque, ça ne facilite pas ses rapports avec les gens.. Tout en cogitant, elle avançait droit devant elle, et emprunta une autre rue, en suivant le plan de son journal. La rue était pas plus accueillante au niveau populace que l'autre. Elle regarda autour d'elle, brièvement et accéléra le pas. Elle déboula dans un carrefour, et qui dit carrefour dit : GENS. Pleins de gens. Elle ouvrit de grands yeux et une goutte de sueur perla sur son front. "Il faut que je sorte de là, sinon je fais faire une crise.." . Elle chercha des yeux une rue libre, et en vit une. "Vite, elle est vide!!". Elle se dirigea rapidement en bousculant volontairement les autres, avec un semblant de rage.

La rue était bel et bien vide, mais très étroite et délabrée. A quoi s'attendre en même temps quand on est dans une banlieue? Elle a esquissé un sourire en pensant à la saleté des lieux. Elle rejeta un œil sur son plan et s'aperçut qu'elle n'était plus très loin du vendeur de jeux vidéos. Celui lui remit le sourire et elle continua son chemin à travers la ruelle. Enfin sourire.. Façon de parler. Quand elle sourit, c'est plutôt un grognement, si on peut parler ainsi. Elle se rendit compte qu'elle pouvait par pure coïncidence passer par-là pour aller à son vendeur de jeux.

Un bruit assez sourd perturba sa pensée. Un bruit répétitif, lourd, qui sentait la haine à plusieurs mètres. Elle se cacha idiotement le visage derrière le journal et essaya d'avancer comme si ne rien n'était. Mais elle avait une curiosité trop forte, alors elle a jeté un regard au-dessus de son journal.

Elle s'est retenue de ouvrir grand sa bouche d'effroi. Pourquoi il y avait un garçon qui frappait un autre à terre?
L'autre à terre étouffait des cris de douleur lorsque l'autre, debout de toute sa hauteur le tapait avec les bouts de ses chaussures déjà teintées de sang.
Mun resta béate devant ce spectacle. Elle a essayé de reculer, en évitant que son papier ne fasse du bruit, mais malheureusement, la chance n'était pas avec elle, ni un ange gardien, car le papier journal se froissa à cause de la nervosité contenue dans sa petite main.
Il se retourna. Quel était ce regard? Elle avait presque peur de lui. De lui, un homme!! Elle n'a pas peur. Non, non, elle n'a pas peur. Elle s'est redressée, tremblante à moitié.

^_Bon, eh bien.. Bonjour?..

Peut-être est-ce qu'il va la laisser passer..

code par Junnie sur Apple-Spring Ҩ 2013

BATORU YA GEMU

« Crève. Crève. Crève. Les ordures comme toi devraient crever. La société n'a pas besoin de quelqu'un comme toi. Tu n'es qu'une nuisance. »
Il devait avouer, ça faisait vraiment longtemps qu'il ne s'était pas senti aussi bien. Le sang giclant de l'intérieur du yakuza l'excitait vraiment. Il le voyait pleurer de douleur, se tordre dans tous les sens à chaque coup donné, ne cherchant même plus à se défendre. Comment osait-il agir comme ça, après s'être comporté de la même manière juste pour de la drogue? Ordure. Ordure. Ordure. Meurs. Il ne supportait pas ce genre de personne. Ce n'était pas sa faute! Après tout, il était du côté de la justice! Sinon il n'aurait pas fait détective, eh. Il arrêta les coups pendant un moment, juste pour pouvoir entendre le battu pleurer dans un silence agréable. Ce genre de sons, il ne pouvait pas les entendre quand il voulait. Alors quand il pouvait, il faisait une pause juste pour apprécier ça. La peur... La peur de voir sa vie prendre fin. Quelle étrange peur. Quoiqu'il arrive, à la fin, on est obligé de finir sous terre. Alors bon, qu'elle se finisse à neuf ans ou bien à quatre-vingt-dix ans, au fond, ça ne faisait pas vraiment de différence. Peut-être même que mourir à neuf ans était mieux qu'à quatre-vingt-dix. Car à neuf ans, on vit beaucoup moins de choses éprouvantes. Mourir à neuf ans aurait été l'âge idéal pour lui. Jusqu'à onze ans. Mais à onze ans, il ne pensait pas vraiment à mourir, il pensait surtout à son futur métier. Hm... Il devait probablement considérer ça.

Et puis là, plus rien. Plus de pleurs, ou de cris. Le plus âgé des deux—tuer des gens pour de la drogue à trente ans, sérieusement—s'était tût, sans pour autant être mort. Il était plié de douleur, mais avait compris combien le psychopathe prenait du plaisir à entendre ses cris de douleurs, et préférait se taire plutôt que de faire jouir de plaisir cet enfoiré. Ne cherchant pas à comprendre, le détective en herbe redonna plusieurs coups de pieds, ses baskets d'habitude bleu marines recouvertes d'un sang visqueux et collant, attendant que l'homme réagisse. Allez quoi, fais quelque chose!! T'es en train de te faire battre à mort, bordel!—Ah! Peut-être que de simples coups ne suffisaient pas ? Pisces soupira. Il ne voulait pas en arriver à ce point... Car il savait que les coups de poignard achevaient plus rapidement que ses simples coups, auxquels il était si attaché. Quel dommage. Il posa rapidement ses mains sur ses poches pour vérifier s'il avait au moins quelque chose qui pourrait servir d'arme. Par chance, il avait toujours ce poignard dans la poche d'intérieur de sa veste, juste pour se protéger. Enfin, pour que l'autre puisse se protéger. Il le sorti rapidement de sa poche, un petit rire avec—pas si petit que ça. Surpris, le battu ouvrit les yeux et plutôt que de hurler, seuls des gémissements réussirent à s'échapper de ses lèvres, qu'il mordait tellement fort qu'elles pourraient en saigner. Mais comparé à toutes ses blessures, une hémorragie de plus ne faisait pas grand chose. « Allez, encore juste un peu ! » Il annonça, toujours avec un horrible sourire sur son visage.

Et juste après ça, il planta le plus violemment possible la pointe de son arme dans l'estomac de la racaille, qui évidemment, ne pu s'empêcher de hurler de douleur. Au fond, Pisces regrettait un peu sa décision, puisqu'un coup de poignard signifiait moins de temps pour jouer, mais, après tout, on lui avait juste dit de l'arrêter. Alors l'amusement passe après. Il recommença à donner des coups de pieds, après avoir retirer son arme de l'intérieur de la victime. Cette fois-ci, se fut évidemment sur la blessure qu'il s'appuya, pour y faire gicler tout ce qu'il pouvait. Même son uniforme en était tâché—ce qui était dommage vu qu'il n'avait pas vraiment les moyens de s'en payer un autre, et retirer la veste dans le froid qu'il faisait n'était pas acceptable.

Et il continua, il continua, il continua. Tellement longtemps qu'au bout d'un moment, il se demanda si la racaille était morte. Seulement maintenant? Il n'aura pas duré longtemps, lui... Seulement une petite heure. Le détective soupira, et marqua une pause, pour s'abaisser et regarder le yakuza droit dans ses yeux, attendant qu'ils clignent. Ils ne tinrent que dix secondes. Eh, bien essayé. Juste après le clignotement, le malade mental claqua violemment sa main contre la joue de l'adulte déjà bien endommagé et continua ses coups. Encore et encore.

Jusqu'à ce qu'il entende un froissement de papier dans son dos. Par réflexe, il se retourna immédiatement, pour trouver... une fillette? Qu'est-ce que faisait une putain de gamine ici?

Elle était très petite de taille. Ses traits étaient enfantin, mais son air ne l'était pas. Des cheveux bruns coiffés en tresses étaient cachés derrière un journal qui ne laissait passer que ses yeux bordeaux, qui fixaient le plus âgé droit dans les yeux, avec un certain air de peur dans les yeux. « Bon, eh bien... Bonjour?...» Yep. Définitivement pas une fillette de huit ans. Juste une naine. S'il n'était pas lui même un garçon de petite taille, il se serait moqué d'elle. Son regard au début surpris se transforma en un regard noir, dans lequel on pourrait presque voir des mitraillettes si on se concentrait assez. Qu'allait-il faire d'elle? Il n'allait pas la tuer, elle n'avait rien fait de mal. Mais il ne pouvait pas la laisser là, car après tout, elle venait de le voir tuer quelqu'un. Lentement, il s'approcha de l'adolescente—sûrement, laissant le maltraité à terre sans rien faire. Il ne pouvait pas la frapper ou la menacer, vu son gabarit, il y a de très forte chance pour qu'elle porte plainte juste après, et ça, ça ne serait pas bon pour lui. Après s'être arrêté à environ un mètre d'elle, il se contenta de lui poser une seule question: « Je peux savoir de quelle droit tu nous épies? » demanda-t-il d'un ton menaçant, toujours avec le même regard dans les yeux. « Au cas où tu n'aurais pas remarqué, on est légèrement occupés, mon ami et moi. continua-t-il, toujours sur le même ton et insistant fortement sur les mots « occupés » et « ami ». Peut-être devait-il essayer de la jouer négociateur? Nah, il n'était pas doué pour ça.

Ft. Bernhardt Pisces H.

Friendly (?) meeting.

Batoru ya gemu ஐ

Bon sang.. Qu'est-ce qu'elle devait faire?
Il s'était retourné en un éclair et la jaugeait avec un air indéfinissable. Mun n'avait pas le courage de reculer ou faire quoi que ce soit. Elle regarda un instant l'homme qui gisait à terre. Il se tordait de douleur en silence, comme si il essayait de ne pas attirer l'attention du garçon. Un poignard planté dans son ventre recolorait d'écarlate ses vêtements miteux.

Elle détourna ensuite son regard vers le garçon qui s'approchait d'elle. Elle a essayé de reculer, mais sa peur la paralysait totalement. Il avait d'abord son uniforme tâché comme ses chaussures. C'était presque à se demander si c'était lui le blessé ou l'homme au sol, tellement son uniforme était coloré. Ensuite, si elle n'avait pas peur de lui et des hommes en général, elle l'aurait trouvé assez beau. Elle a toujours aimé les hommes aux cheveux assez longs du fait qu'ils se démarquent des autres. Plutôt bonne première impression pour être de ces "yeux normaux". Il possède une grande mèche qui cache un de ses beaux yeux bleus qui étaient assez perçants, mais ces yeux la regardaient avec haine. Elle l'imaginait déjà comme un des "yeux normaux", mais il dit sèchement:

<<^_Je peux savoir de quel droit tu nous épies?
^_Eh bien en fait, je─
^_Au cas où tu n'aurais pas remarqué, on est légèrement occupés, mon ami et moi>>, l'interrompit-il.

Elle était seule à s'enthousiasmer de rencontrer quelqu'un, apparemment. Mais elle revint à la réalité. Il était tâché partout de sang. Et si elle était compagnie d'un serial-killer? Ses hypothèses de mauvaises rencontres remontèrent. Une bouffée de chaleur la prit, et une sensation de suffoquement l'accompagna.

^_Je passais juste par-là pour aller à un magasin de jeux rétros. Je ne dirais rien de ce que j'ai vu. Et puis la rue était bondée de monde, et je n'aime pas la grande foule..

Était-elle vraiment obligée de se justifier? Cela lui semblait obligatoire, en fait. Mun pense que se justifier gentiment donnait une bonne opinion de soi-même, et elle trouvait cet inconnu intéressant. Fascinant. Il n'était pas comme les autres. Dans cette ville, il y a des personnes dotées d'intérêt pour Mun?
Elle le salua poliment et tenta de passer à côté de lui. Pas de problème. Elle reprit sa marche rythmée sans se poser de questions. Mais elle se retourna. Il restait là, sans un mot. C'était peut-être un héros qui se bat contre le crime, non? Ses intentions sont peut-être bonnes, nobles, magnifiques.. Elle entrouvrit sa bouche, et réussit malgré sa trouille permanente à lui dire un mot:

<<^_Pourquoi il se fait frapper? Il a tué des gens?>>, dit-elle en imitant un "Falcon punch", son journal toujours à la main.

Il faut avouer que l'idée de rencontrer un justicier était assez excitante pour elle. Il a a peu-près sa taille en plus! Quelle classe.
Il ne bougea pas. L'homme à ses pieds commença à se relever avec de grandes difficultés en grognant de douleur.
Le soi-disant "justicier" lui mit un coup de pieds dans le ventre avant qu'il n'ait réussi à se hisser sur ses coudes. La silhouette feigna un gémissement et tomba une fois de plus à terre, faisant soulever une couche de poussière.
Il la regarda d'un air absent tout en s'essuyant le front du revers de sa manche. Mun se dit qu'elle devait obligatoirement dire quelque chose, soit pour meubler le silence qui pesait, soit pour faire parler ce bel inconnu, qui lui faisait un drôle d’effet quand même, il faut l'avouer.

^_Quel beau temps pour la saison. Moi personnellement je préfère le printemps.

Mais pourquoi disait-elle ça ?! Ca ne lui ressemble même pas de parler de météo, elle qui ne sort jamais de chez elle.. Mais du côté du beau mâle, aucune réaction.
Une silhouette passa alors dans la ruelle, en face de Mun. Un papillon noir qui virevoltait de haut en bas sans savoir où aller pour sortir de cette impasse se posa sur le jeune homme. Il ne s'en rendit même pas compte, il avait les yeux rivés dans le vide. Mun ne savait pas si il la regardait elle, ou les fines particules de poussières qui volait dans le faisceau de lumière juste devant elle.
Elle s'avança pour voir de plus près le beau papillon qui était venu se poser sur l'épaule du garçon. Plus elle s'approchait, plus elle savait que l'inconnu allait s'en rendre compte et finir par lui parler. C'est tout ce qu'elle voulait, entendre encore cette voix si méconnue qui lui semblait presque indispensable à présent. Elle avança encore et encore jusqu'à ce qu'elle puisse toucher le papillon de ses doigts. Elle tendit le bras vers la fine épaule du mystérieux garçon. Pris de ce qui pourrait être une panique soudaine, il recula soudainement et lui saisit le bras avec une force incroyable; elle lâcha le journal à terre sous l'effet de la surprise. Si elle avait le moindre geste de résistance, son bras aurait été cassé.
Le magnifique papillon s'envola à toute vitesse, effrayé. Peut-être devrait-elle l'imiter. Cette main était bien plus puissante que n'importe quel muscle qu'elle possédait. Elle a essayé de se libérer sans forcer, mais impossible.
Mun essaya de sourire, mais il en sortit un horrible rictus qui était rempli de peur. "Apparemment il est pas si cool que ça..", songea Mun, qui regardait derrière l'inconnu qui, apparemment ne voulait vraiment pas la laisser partir, maintenant. Personne ne venait dans la ruelle pour l'aider. Bon sang, encore elle repense à ce qu'il s'est passé il y a à peine cinq minutes, et elle aurait tant aimé avoir un téléphone portable dans ces moments-là! Elle allait se faire agresser, et elle ne pouvait pas se défendre face à plus fort qu'elle. C'est la loi du plus fort. Mais est-ce qu'elle allait finir comme l'homme qui restait encore au sol? Il était mort cette fois?
Mun refuse d'y croire. Pour manifester son mécontentement, elle s'agita dans tous les sens, en mettant sa main sur la tête du garçon pour essayer de libérer son bras. Et elle était partie dans une bataille épique pour libérer son bras, en ayant une chance sur trois mille de rester en vie après ça, d'après ses statistiques.

code par Junnie sur Apple-Spring Ҩ 2013

BATORU YA GEMU

« Je passais juste par-là pour aller à un magasin de jeux rétros. Je ne dirais rien de ce que j'ai vu. Et puis la rue était bondée de monde, et je n'aime pas la grande foule... » ... Aha. Un magasin ici? Soit cette gamine est complètement coupé du monde, soit c'était une blague. Son attention se porta sur le « Je ne dirais rien de ce que j'ai vu. » Disait-elle la vérité ou bien disait-elle juste ça dans l'espoir de s'en sortir? Elle hyperventilait légèrement, signe de peur de ce qu'il savait. Il savait bien qu'il ne fallait faire confiance à personne dans ce trou paumé. Alors pourquoi ferait-il confiance à une gamine? Elle pouvait très bien être issue d'une famille pauvre et avoir été payée une somme astronomique pour venir le déranger pour que l'autre merde se casse. Il haussa un sourcil lorsque la petite fille fit demi-tour. Dans le doute, il se retourna, seulement pour voir l'autre saloperie de yakuza se remettre peu à peu de sa blessure—quoique remettre était un peu exagéré.

« Pourquoi il se fait frapper? Il a tué des gens? »

... C'est une blague? Même s'il était petite, elle devait savoir que normalement, c'était lui le méchant. Puisque c'était lui qui tuait le garçon, pas l'inverse. Elle est conne ou...? « Tu te fous de ma gueule? » il demanda, sans vraiment attendre une réponse. Il avait prit l'habitude qu'on se foute de lui, donc bon, il savait déjà que la réponse était oui. Petit à petit, le plus âgé des trois se relevaient, probablement prêt à contre-attaquer. Cependant, il ne put se relever que sur ses genoux avant que le psychopathe ne lui redonne un coup, droit dans son hémorragie. Ça y'est? Mort? il se demanda à lui-même en soupirant. Peu après ça, il s'étira légèrement, et baissa ses yeux pour regarder, d'un air bien plus calme et vide, ce qui semblait être le visage de la petite fille. Ah... Comme il était fatigué, maintenant. Faire tout ça étant épuisant, il devait avouer. Ajoutez à cela le fait que ce n'était que son corps a "lui", évidemment entre guillemets. Il se permit une petite minute de répit, en regardant... le vide? ouais.

Il se sentait tomber dans le vide sans vraiment dormir. Un peu comme s'il était dans un état de transe, ou comme s'il dormait debout. Pourtant, ses cinq sens étaient bien éveillés, et bien qu'il n'entendait qu'à moitié, les bâtiments et les autres yakuzas aux alentours lui étaient bien audibles. Cet état lui arrivait souvent, mais il ne se l'autorisait que lorsque sa cible était bien hors d'état de nuire. Sauf que là, il y avait une fille avec lui, donc dormir debout devant elle n'était pas vraiment possible. Peut-être devait-il repasser le lead à "l'autre". Ouais, ça serait mieux, lui n'était pas fait pour le social. Il cligna des yeux et remarqua que le bras de la jeune fille était sur le point de toucher son épaule.

Instinctivement, il lui prit son bras et le serra. Bordel, qu'est-ce qu'il était censé faire, là? Soit sociable. Sociable? Comment ça, sociable...? Non non, il n'était pas là pour ça. Il était là juste pour buter des merdes et accessoirement se protéger. Le temps passa et, prise de peur, la fillette se débattit comme elle pouvait. Sauf que, évidemment, son petit corps ne faisait pas le poids. Pisces ne réalisant pas que le temps passait et qu'il avait le potentiel pour la blesser, il lâcha soudainement son bras et recula de quelques pas. « Me touche pas, putain! » il cria, sa respiration se faisant soudainement plus lourde et ses pas moins sûr. ... Haha. Comme il était nul. Même pas capable de "socialiser". « Allez dégage! Y'a rien à voir ici, de toute façon! » Il recula encore un peu, seulement pour trébucher sur le cadavre du trentenaire. Bordel, c'était pas son jour aujourd'hui.

Ft. Bernhardt Pisces H.

Joke.

Batoru ya gemu ஐ

Il ne bougeait pas, et ne réagissait pas vraiment au fait qu'elle se batte comme un poisson hors de l'eau. Cependant, il n'avait pas l'air de vouloir la frapper, enfin, en apparence. "Il est tout le temps perdu dans ses pensées ou quoi? Lâches-moi!!", hurlait Mun intérieurement, ce qu'elle peut faire de mieux, pour ne pas s'attirer plus d'ennuis.
Le garçon lâcha violemment son bras et recula un peu.

<<^_Me touche pas, putain!
^_Désolée, il y avait un papillon..>>, murmura Mun, gênée-et appeurée.

Avec sa peur, c'était comme si ses sens s'étaient mis en éveil, elle entendait ses battements de cœur, et le vent qui touchait sa peau, légèrement. Elle remarqua qu'il avait eu un changement d'attitude. C'était dur à expliquer. C'était oppressant, pour lui comme pour elle. Le souffle court.

^_Allez dégage! Y'a rien à voir ici, de toute façon!

Il y avait bien entendu de l'agacement ou de la colère dans sa voix. Il recula encore et trébucha sur le pauvre homme qui semblait bien mort. D'abord, elle se dit qu'elle voyait peut-être la mort en face, mais étrangement, cela ne l'affectait pas, elle s'en fichait. Deuxièmement, il avait perdu presque toute crédibilité, alors qu'il lui faisait peur il y a deux secondes. Mun mit sa manche devant sa bouche et essaya de retenir un rire, avec difficulté. "Si c'est ça qui me fait rire, je devrais trouver des personnes comme lui plus souvent!". Non, il faut qu'elle arrête, c'est mal. C'est normal qu'on ne l'aime pas si elle se moque comme ça. Mais que c'était comique!
Pour faire preuve de bonne foi, elle s'approcha un peu et l'aida de loin à se relever-parce qu'elle fait de la télékinésie sur les humains. Il tapota son uniforme ensanglanté et plein de poussière.

^_Tu ne t'es pas fait mal? Désolée pour..

Elle n'a pas fini sa phrase car elle n'avait pas envie de s'excuser. Il s'en fiche certainement, en fait. Elle s'éloigna et reprit son journal qui n'avait pas bougé grâce au peu de vent qui passait dans la rue.
Mun vérifia rapidement si ses chaussons n'étaient pas couverts de sang, et en profita pour essayer de sympathiser, comme si le presque-meurtre n'était pas arrivé.

^_Hm.. je m'appelle Mun. Heijokyo Mun. J'habite pas loin d'ici. Si des personnes comme lui t'embêtent tu pourrais me demander ou.. Enfin, voilà quoi.

Bien sûr qu'il aurait besoin d'aide d'une fille qui n'arrive pas à faire un cent mètres sans faire une quinte de toux qui pourrait la tuer, ou qui n'arrive même pas à faire bouger d'un poil un inconnu qui a commis un meurtre! Elle est vraiment stupide, et elle le sait. C'est une qualité chez elle: reconnaître quand c'est stupide.
Et le "enfin, voilà quoi" c'était des plus convaincant. Comment montrer qu'on a peur vite-fait bien fait.
Elle rejeta un oeil au journal et crû comprendre que depuis le début, elle s'était trompée de rue, et qu'elle allait dans la mauvaise direction. Elle regarda autour d'elle, affolée par sa découverte (en fait, elle a mal lu..). "Oh non! J'ai assisté à un truc involontairement, je vais mourir.. Quelle idiote!!". Complètement paniquée, elle a pris un de ses chaussons et est tombée.
Elle qui voulait s'en servir pour se défendre si il comprenait qu'elle n'avait vraiment rien à faire ici, elle était à son tour tombée. Essayant de cacher le rouge qui arrivait sur son visage avec sa frange, elle se releva devant l'inconnu, qui n'était pas plus expressif que tout à l'heure. "Mais il pense à quoi l'autre depuis tout à l'heure, là? Est-ce que je dois essayer de lui balancer le chausson dans le visage pour attirer son attention-et me barrer?". Mun adore ruminer pour un rien. Or, elle pense que demander la permission de partir après ça est une bonne idée.
[/color]

code par Junnie sur Apple-Spring Ҩ 2013

BATORU YA GEMU

Toujours au sol, la fillette avait mit sa manche devant ses lèvres, tentant d'étouffer son rire. Même si ça l'énervait, il n'était même plus choqué, d'entendre des gens se moquer de lui. Cependant, se moquer de ses aînés était quelque chose d'impardonnable, non? Peut-être devait-il donc la punir, pas méchamment, mais juste lui rappeler à l'esprit que lui, il était Pisces Bernhardt, pas juste un random policier croisé dans la rue. Il était quelqu'un, lui. Après avoir tapoter son uniforme afin d'en enlever la poussière accumulée, il commença à se relever. « Tu ne t'es pas fait mal? Désolée pour... » Pour? Bah? Pourquoi tu finis pas? il se dit à lui-même, un air énervé sur son visage. Allez, excuse toi! Tu sais pas à qui tu parles, c'est ça? « ... Pff. » il soupira en étouffant un rire, se rapprochant un peu plus de la gamine. « Hm... je m'appelle Mun. Heijokyo Mun. J'habite pas loin d'ici. Si des personnes comme lui t'embêtent tu pourrais me demander ou... Enfin, voilà quoi. »

A peine récupérera-t-elle son journal qu'il prit les cheveux bruns de la fillette pour les tirer avec toute la force qu'il avait. Il n'était pas assez grand pour la soulever mais il avait assez de force pour la faire pleurer. D'abord, aucun son ni rien. Juste le rire amusé du plus grand des deux—qui aurait pu très vite disparaître s'il elle n'avait pas réagit après un certain temps. Elle se mit à pleurer sous l'effet de la peur, le rire du ravenet se faisant alors bien plus présent et résonnait entre les deux immeubles pourris où se trouvaient les deux mineurs. Plus elle pleurait, plus il riait. Et entre deux rires, le malade mental se permit de commenter ses pleurs; « Eh bien eh bien, où sont donc passés tes moqueries? Pff~ » Son ton avait bien quelque chose qui dérangé. On pouvait sentir la joie jouissive que ressentait le psychopathe même à dos tourné, et ses rires ne faisaient que confirmer l'état dans lequel il se trouvait. « Je pensais que tu le savais, pourtant! » il continua, imitant la surprise. « Après tout, tout le monde est censé savoir qu'il ne faut jamais se moquer du grand Pisces~! » il finit, éclatant de rire à nouveau, tirant les cheveux de la gamine encore plus fort.

Il se calma légèrement mais toujours en riant, écoutant la jolie mélodie qu'était les pleurs de la jeune fille. Ah~ Il savait qu'il ne devait pas faire de mal à des innocents mais hé, elle l'avait cherché! Elle avait salit son nom! De temps en temps, il ramenait un peu plus les cheveux—et donc la fillette (qui semblait s'appeler Heijokyo)—vers lui, ce qui la faisait pleurer un peu plus. Après plusieurs minutes d'amusement, il repoussa la gamine devant lui pour la faire tomber au sol. « Oï. Tu sais qui je suis, pas vrai? » il demanda, son ton bien plus calme et menaçant. « Pff—bien sûr que oui que tu sais. C'est impossible que tu ne saches pas, hein? » il continua, riant légèrement. « Pisces Bernhardt, ça te dis quelque chose? » il finalement finit. Son ton était vraiment sérieux—si elle n'avait jamais entendu parlé de lui—ou même de son père! eh bien la petite Heijokyo allait probablement avoir de sérieux ennuis.

Ft. Bernhardt Pisces H.

Pisces? Nop'.

Batoru ya gemu ஐ

Tout simplement, il avait juste soupiré, et il s'est approché. "Hein, quoi? Heu.. Vive moi.". Il a pris fermement entre ses poings les nattes de la fillette. Il tirait fort, le bougre.
"Eeeeeh? Mais qu'est-ce qu'il fait? Il fait pas ça car il aime mes nattes, non?" Qu'elle est stupide. Elle veut toujours croire que c'est pas grave, qu'il ne lui arrivera plus jamais rien de grave depuis.
Il riait, et c'en était presque malsain comme son écho résonnait bien dans la rue sombre. Mun repensait bien sûr aux rires des autres. Ces moqueries étaient tellement horribles qu'elle ne voulait plus les entendre. Lui, il arrivait à produire plus de rires angoissants qu'une bande entière.
"Pourquoi il n'arrête pas? Ça fait mal quand même. Arrêtes de rire comme ça!! Arrêtes!!". Elle essayait de libérer ses nattes, et les larmes montaient, indéniablement. "Non non.. Ne pleure pas devant un homme!"
Mais elle était tellement affolée qu'elle explosa en sanglots.

^_Arrêtes!! Je t'en prie!

C'est douloureux de pleurer. Jamais elle n'a pleuré comme ça depuis ce jour-là. Et ses pleurs prenaient de l'intensité. Et ce fou riait, riait, de plus en plus fort. Amusant, hein? Le mieux c'était que ses rires résonnaient encore plus que tout à l'heure.
Il s'arrêta quelques secondes pour dire sur un ton à moitié sénile:

^_Eh bien, eh bien, où sont donc passées tes moqueries? Pff~

Il avait entendu les pouffements de Mun? Elle comprenait enfin pourquoi il en avait contre ses cheveux. C'était vraiment injustifié. Enfin.. non. Il continuait de rire, et à se moquer. Oui, se moquer:

^_Je pensais que tu le savais, pourtant!

Son air imitait mal la surprise. Quel acteur! "Il est juste malade ou susceptible!! Normal!". Elle essayait toujours de se débattre, mais plus elle essayait, plus elle avait mal. Pourtant, elle ne craint pas des cheveux, mais il devait tirer tellement fort, qu'elle commençait à souffrir capillairement parlant. "C'est pas assez? Je pleure..". En effet, Mun pleurait de plus en plus fort, essayant d'attirer les autres personnes, ou que son agresseur se rende compte du mal qu'il lui fait. Il s'en fout, ça l'amuse, et elle le sait. Mais elle essaie, pensant qu'il reste encore de la lucidité en ce garçon.

^_Après tout, tout le monde est censé savoir qu'il ne faut jamais se moquer du grand Pisces~!

Pisces? Hein? De quoi il parle? Mais.. C'est son nom? Il parle de lui à la troisième personne? Ben tiens..
Ça le fait rire en plus. Narcissique, va.. Il lui tirait encore plus fort les cheveux, et elle essayait de se libérer, mais elle n'avait vraiment pas de force pour rivaliser contre lui.

Cela lui parut interminable, et ses pleurs continuaient, mais elle avait vidé toutes ses larmes. Elle ne faisait que geindre, et c'était tellement pitoyable. "Ah.. il se calme?". Non, il la rapprochait de lui, et elle avait encore plus peur qu'il la frappe -ou d'autres choses malsaines qui peuvent venir à son esprit. Il faisait "joujou", pendant que la pauvre petite gémissait, et essayait de se libérer des poings du narcissique.
Il la jeta soudainement au sol. Mun en perdit son dernier chausson, et tomba au sol violemment. Ses genoux avaient essuyé le sol, et elle saignait presque. "Il m'a lâchée.. Enfin." Oui, son calvaire était fini, enfin, elle croyait pour le moment.

<<^_Oï. Tu sais qui je suis, pas vrai?, disait-il, le ton un peu plus sombre, se faisant légèrement menaçant.
^_Mais tu l'as dit.. Non?>>

Elle doit le savoir? C'est ça? Comment peut-elle deviner, étant enfermée dans sa chambre à longueur de journée à jouer à son jeu? Ah oui, le jeu. Tout ce bordel pour un simple jeu. Elle n'a jamais rien demandé à personne, et pour une fois qu'elle sortait, elle avait des ennuis. Elle était face à un fou, et elle ne pouvait rien faire. Il continua, relâchant un peu son sérieux:

^_Pff—bien sûr que oui que tu sais. C'est impossible que tu ne saches pas, hein?
^_De quoi..? Mais je ne comprends rien!

Elle voulait qu'il s'explique, mais elle avait surtout peur qu'il réagisse violemment. Mais non, il riait, c'est tout. C'était presque rassurant, pour le coup, fallait l'avouer. Son rire le rend sourd? Bon eh bien.. D'accord.
Finalement, il reprit son ton sérieux, et lança:

^_Pisces Bernhardt, ça te dit quelque chose?

Mun ne répondit pas. "Ça craint.. Non, je sais pas. Qui est-ce? Un boulanger? Bien sûr que non! Un boulanger ne tue pas ses clients!". Elle baissa son visage, pour réfléchir, et ne pas laisser paraître son malaise face à la question. "C'est pas un nom japonais, c'est sûr. Non. Il est étranger. Ah oui, il a un accent. Bon sang, je suis nulle. Je devrais lire les journaux... Trop difficile..". Bon eh bien.. Il ne lui restait plus qu'à se montrer courageuse: dire non, et peut-être s'enfuir, si sa condition physique le permettait. Elle a relevé la tête hautainement -avec le rictus magique de la peur.

^_J'ai cherché, et non. Je ne vois pas. C'est toi, non?

Et en supplément, elle a ajouté en chuchotant:

^_C'est pas si mal de le savoir, au moins..

Exact, au moins, elle savait que le garçon, c'était "Pisces". C'est anglais. Il est anglais? Wah, comment il est arrivé ici?
En se posant ces questions, elle a tenté de se relever. Succès. Ses genoux avaient du mal à suivre la danse par contre. Et il fallait rassembler ses affaires, éparpillées dans la rue. Un chausson au loin, le journal à l'opposé, et l'autre chausson près d'elle. Trop long.
"Bon eh bien.. Voilà, j'ai peur, monsieur Pisces. Je peux aller à mon magasin de jeux vidéos maintenant?". Avec, en plus, un petit sourire qui ne veut rien dire au garçon. Chouette..

code par Junnie sur Apple-Spring Ҩ 2013

ooc:

BATORU YA GEMU

« J'ai cherché, et non. Je ne vois pas. C'est toi, non? » « Evidemment, sombre abrutie! Qui veux-tu que ça soit? » il répondit sous le coup de la colère, manquant de lui balancer un truc à la gueule. Bon sang, si sa justice ne l'avait pas limité, cette gamine serait encore en train de pleurer, le même poignard rouillé que l'autre yakuza planté au plus profond de son estomac, ou de ses poumons. Peut-être même de son coeur! Comme ça, quand il le sortirai, sa machine à pomper le sang ressortirai et la gamine pourrait voir son propre coeur pendant ses derniers moments. Puis son corps deviendrait froid, ses yeux ne pleureraient plus mais fixerait le vide, toujours aussi terrifiés mais la vie en moins. Rien que de penser à ça le fit rire et frémir de plaisir.

Mais là, il ne pouvait pas. A moins qu'elle est commit un délit, aussi simple soit-il. Cependant, de ce qu'il avait pu voir, il était impossible qu'une fille comme elle ait ne serait-ce que volé un carambar. Lui tirer les cheveux était déjà assez traître envers lui-même—mais hey! elle s'était moquée de lui, il fallait bien qu'il se défende. Maintenant, elle avait comprit, non? Du moins, c'est ce qu'il avait conclu en voyant la peur gravée sur son visage. Elle murmura quelque chose qu'il ne comprit pas—à son grand malheur. Probablement encore une moquerie... Enfin, il ne devait pas l'endommagée plus qu'elle ne l'était déjà.

Dans tous les cas, son travail ici était terminé. Il s'étira légèrement en baillant. Il ne voulait plus converser avec cette idiote qui n'y connaissait strictement rien, et puisqu'il ne devait pas la tuer, autant aller dormir. Il ferma les yeux. 3... 2... 1...

...

Il s'étira de nouveau, jetant un coup d'oeil au cadavre derrière lui. Il ne bougeait plus; la peur et la souffrance encrée sur son visage jusqu'à-ce qu'il soit réduit en cendre pour être mit dans une boite en bois. Yep, définitivement mort. Ensuite, il regarda son uniforme, tâché encore une fois d'un rouge qu'il avait trop l'habitude de voir sur ses vêtements. Il soupira. Puis il leva les yeux, remarquant une fille. Plus petite qu'elle. Pieds nus. Avec des cheveux bruns en tresse. Elle semblait vraiment, vraiment effrayée. Pour tout dire, lui aussi, était légèrement effrayé. Il avait peur de la réaction de la fillette, probablement. « J-Je—Désolé... » dit-il d'une voix faible. Comment pouvait-il lui expliquer sans passer, encore une fois, pour un fou...? Ah, le voilà encore dans une situation gênante... « Pourquoi tu t'es pas enfuie? » il demanda. Se connaissant—un minimum quand même, il l'avait probablement blessé quelque part, même si aucune blessure ne semblait visible. Le seul indice qu'il avait était les chaussons éparpillés dans la rue—elle était sortie avec des chaussons?

Ft. Bernhardt Pisces H.

Relinquishment.

Batoru ya gemu ஐ

La honte se lit sur le visage de Mun quand il lui hurla dessus:

^_Évidemment, sombre abrutie! Qui veux-tu que ça soit?

Il était vraiment violent. Enfin.. bien sûr que oui! Il a tué un homme! Elle n'était pas censée savoir qui il était. Et forcément, vu qu'elle ne fréquente pas grand-monde, comment peut-elle connaître ses autres camarades?
"Je veux juste qu'il me laisse reprendre mes affaires sans que je ne me fasse pas frapper.." Elle se déplaça lentement pour récupérer ses affaires, guettant le moindre mouvement de "Pisces". Il avait l'air occupé à penser à autre chose. Quelque chose qui le faisait doucement sourire. "Tant mieux", se disait-elle.
Elle prit par les doigts son premier chausson qui était proche d'elle, et partit en silence à la recherche des autres objets éparpillés. En passant, elle regarda l'homme mort avec dégoût.

Le garçon bougea. Enfin, elle avait entendu un mouvement. "Tant pis. Il faut que je récupère tout."

Chose de faite, elle récupéra sans problème tout son équipement.
Elle n'osa pas remettre de suite ses chaussons à ses pieds, ce qui pouvait montrer un signe de fuite imminente.
Dos à Pisces, elle tourna sa tête, un peu apeurée, mais se rendit compte qu'il était tout aussi effrayé qu'elle.

^_J-Je—Désolé...
^_Hein?.. Ah, euh.. C'est rien, j'ai l'habitude.

Quand elle parlait "d'habitude", elle parlait des blessures à ses genoux. Mun parle en sous-entendu très sous-entendant. Ou pas.
"J'ai l'impression que c'est une blague. Très mauvaise blague. L'autre il est pas mort, et on va me dire que c'est une caméra cachée?"
Il demanda à Mun, visiblement perdu:

^_Pourquoi tu t'es pas enfuie?

C'est vrai. Pourquoi elle n'a pas fuit depuis le début? Elle ne voulait pas le savoir d'un côté, mais de l'autre, pourquoi, en effet, elle n'avait pas essayé de partir.
Trop tard pour y penser..

^_Je sais pas trop en fait! Enfin.. fais attention la prochaine fois, de ne pas blesser les enfants et tout.. Bref, je dois y aller..

"Tout va bien, j'ai certainement réussi à le laisser sans voix. Héhé~".
La jeune fille a remis ses chaussons, pris fermement son journal et est partie en courant aussi vite qu'elle pouvait.
"C'était sérieux là? Il est devenu super peureux.. La prochaine fois, c'est moi qui le foutrais à terre. Il verra."
Comme si elle aurait un jour la force pour le faire..

code par Junnie sur Apple-Spring Ҩ 2013

» Headshot. ft. Pisces [TERMINÉ]
» L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]
» Le vol est puni par la loi - ft. Pisces
» tiredness ft. pisces
» Souviens-toi en ... et parlons en (PV. Pisces ]