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 niwa iona -- little witch of sorrow

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niwa iona -- little witch of sorrow Empty
MessageSujet: niwa iona -- little witch of sorrow   niwa iona -- little witch of sorrow EmptyMar 19 Aoû - 1:46

ϟ Niwa Iona


niwa iona -- little witch of sorrow 458585dfgh
NOM • Niwa
PRÉNOM(S) • Iona
ÂGE • 17 ans
SEXE •
ORIENTATION SEXUELLE • Bi’
GROUPE SANGUIN • AB
DATE DE NAISSANCE • 29/10
GROUPE • Solitaires
CAPACITÉ • Arresting Eyes • Permet d’arrêter le temps pour une durée de 5 secondes environ.
CAUSE DE MORT • Assassinée

 

Extérieur;

Comment te décrire, toi qui es loin de passer inaperçue dans les rues et les composants de la jungle urbaine ? Non pas que tu sois particulièrement mise en valeur pas ta silhouette. Non, tu as simplement ce petit quelque chose qui te démarque du reste, qui fait que les gens te remarque naturellement. Pour certains, ce sera ton chuunibyou qu’on devine facilement, pour d’autre ton charisme. Toi, tu ne t’en rends pas compte, tu penses juste avoir de la chance.

Pour commencer, on ne peut pas dire que ton corps soit particulièrement bien formé ou quoi que ce soit. Pas de poitrine avantageuse, de courbes sensuelles ou d’allure de mannequin. Non, tu n’as rien de tout ça et pourtant, jamais tu t’es plainte. Même si tu vas sur tes 18 ans, on te donnerait facilement des années en moins, de par ta taille. C’est sûr que du haut de ton 1m58, on voit facilement ton retard de croissance. Sans te gêner, tu t’en accommodes sans problème, comme un peu tout à vrai dire. Egalement assez légère par tes 47 kg, c’est que tu ne manges pas beaucoup, juste assez pour mettre la machine en marche et permettre de bouger. Tu bouges pas mal d’ailleurs, souple et agile. Ce qui étonne aussi souvent, c’est la force que tu possèdes dans les bras, toi plutôt petite et fluette. Une force acquise à force d’étrangler d’après toi. Enfin même ça tu t’en vantes pas. Frêle et un peu maigrichonne, t’es pas loin d’avoir la peau sur les os, notamment à cause de tes habitudes alimentaires. Des repas irréguliers et peu équilibrés, c’est ce qui compose ton quotidien, sans te gêner vu que tu les composes toi-même. Tu manges simplement ce que tu trouves lorsque que ton estomac s’exprime.

Peau pâle et transparente, légèrement clichée avec le reste de ta morphologie. Non pas que tu n’aimes pas le soleil ou bronzer, c’est juste que tu prends très difficilement des couleurs. Et ça se ressent sur ton visage. Assez bien proportionné dans l’ensemble, tu hérites d’un petit nez droit, des lèvres fines et rosées, de longs cils des pommettes hautes malgré des joues sans couleurs. Et puis d’une certaine façon, il y a cet air enfantin qui flotte sur ton minois.

Et puis il y a tes yeux, tes yeux dans lesquels luit un éclat inhumain. Deux grands gouffres écarlates, pas des plus émotifs. En général, on ne voit rien en plongeant son regard dans le tien, à part une sorte d’ombre, un regard qui reflète ta personnalité pourrie. Froid, tes yeux sont froids, sans être inexpressifs pour autant. Elles font peur tes prunelles que tu t’amuses à plonger dans celles des autres, peu importe la raison ou l’occasion.

Après quoi il y a tes cheveux, tes cheveux d’un beau brun, dans lesquels on retrouve parfois des reflets châtains, pour égayer un peu l’ensemble. Il se trouve que tu en prends soin de cette tignasse, dont les pointes t’arrivent à la poitrine. Tu les coupes toi-même quand ils dépassent cette même limite. Naturellement ondulés, tu les tresses tous les matins depuis ton plus jeune âge, en deux nattes soignées, comme pour accentuer cet effet ondulé. Terminant toujours les nattes par des rubans d’un rouge sombre, on remarque déjà que tu aimes cette couleur. Ta coiffure se termine par une frange de jeune fille sage, sans mèches rebelles et parfaitement organisée.

Du côté vestimentaire, comme précisé plus haut, on remarque facilement que tu souffres de chuunibyou de par tes vêtements assez anormaux. Enfin, si on ne s’attardait qu’à ton uniforme, peut-être pourrait tu passer pour saine d’esprit. Un uniforme rouge, dont le haut rappelle les uniformes marins des collégiennes, assorti d’un ruban rouge sombre. Une jupe arrivant au-dessus du genou, de façon à ce que tu puisses bouger sans trop de problèmes. Dans ton dos, accroché à la jupe, un grand nœud sombre t’arrivant aux genoux sans trop de problèmes. Des chaussettes montantes d’un rouge plus sombre que ta robe dissimulent en grande partie tes jambes, ne laissant qu’un petit bout de peu à découvert. On termine presque ton quotidien vestimentaire par des chaussures de type Mary Jane à la limite du noir, vernie et bien entretenue.  Comme par refus de souiller tes petites mains frêles et délicates, tu portes toujours des gants, qualifiant aussi parfois cela de plus élégant. Pourtant, tu es loin de suivre les modes et tendances, toujours dans ton petit monde.

Sur ta tête et brisant l’image de la normalité, un chapeau, copie de celui des sorcières. Il faut dire que c’est ce par quoi tu te définis, une sorcière, une magicienne, alors autant en avoir un peu l’apparence. Du même rouge que ta robe, tu le décore par un ruban plus sombre, par lequel est cousu un œil d’un même rouge que les tiens. Dérangeant et de mauvais goût mais tu ne t’en rends pas compte. Et ce même motif oculaire présent par-dessous les bords, à la limite du flippant.

On te remarque facilement avec un tel accoutrement, mais tu ne t’en plains pas, c’est à peine si tu le remarques vraiment. Tu es spécial de l’extérieur, mais également spéciale de l’intérieur, dans le mauvais sens du terme. Rien qu’en ressentant ton aura sombre et relevé par la démence, on se doute que ton esprit est brisé de toutes parts. Pauvre petite Iona.

Intérieur;

Si déjà, en te voyant on se doute que la normalité tu connais pas, ton caractère le confirme sans mal aucun. Et pourtant, pour peu on s’en rendrait pas compte. Pas compte à cause de ton naturel calme, posé et assez gentil. C’est que tu t’énerves rarement, on pourrait même dire que tes pensées sont rarement agressives. Oui, en général d’un calme à toute épreuve, préférant ignorer les insultes, ou peut-être ne les entendant même pas. Ça ne te gêne pas vraiment d’une certaine façon. Continuant dans tes qualités, on pourrait te qualifier d’assez généreuse. Tu n’aimes pas garder ce que tu possèdes pour toi toute seule, préférant céder tes maigres possessions aux humains que tu aimes tant.

Misanthrope, ça tu l’es et t’es aussi loin de le cacher. C’en est obsessionnel et à la limite du glauque. Il se trouve que atteinte d’un certain trouble mental nommé chuunibyou qui t’amène à te prendre pour un personnage fictif, tu te considères comme une sorcière, et évidemment entité pas humaine pour un sous. Ainsi, en ta qualité de magicienne, tu te dois de rendre la vie des représentants de l’espèce humaine la plus agréable possible. Pour faire simple, un monde parfait, c’est ce que tu essayes de lui créer, à cette espèce que tu admires tant, sans te rendre compte que tu en fais partie. C’est ton rêve, ton but, la raison pour laquelle tu existes. Après, il est dans tes habitudes de tenter d’accomplir les rêves d’autres, de les aider à atteindre leur but. Sûrement ton côté généreux se manifestant encore. Si seulement c’était de la bonne façon, on aurait moins à te reprocher, malade de ton état. Assez malade pour penser agir justement dans toutes les situations, pour penser être du côté de la justice, pour penser être le digne remplaçant de la police que tu considères simplement comme un joli groupe de fanfaron. Tu ne leur en veux pas pour autant, après tout l’utopie c’est ton but, pas le leur.

Tu penses assez simplement, malgré une personnalité tordue. Tu aimes les humains, alors ils t’aiment, une logique évidente et toute tracée. Toujours à voir les choses de cette façon, à la limite du glauque, quand on voit l’admiration que tu portes à certaines choses, prête à souffrir encore et toujours à leur compte, fait étrange du fait de ta relation à la douleur, des plus complexes. Souffrir mentalement, ça te va, à vrai dire tu t’en rends difficilement compte.

Souffrir physiquement, c’est un peu différent. Pour être précis, tu supportes pas la vue du sang, et c’est bien la seule chose qui te fait peur. Au point d’en avoir des sueurs froides, d’en hurler et d’en vomir. Et tu sais pas d’où ça te vient cette phobie, tu veux pas savoir, tu as presque peur de la vérité. La seule réelle chose qui t’arracheras des hurlements de bête égorgée, ce liquide rouge. Et donc tu essayes de te blesser le moins possible, ne jamais tomber, ne jamais se couper ou quoi que ce soit, sous peine de ne même plus supporter de voir ton propre corps. Et bizarrement, ça ne s’applique aussi fortement qu’à ta personne, voir le sang des autres ne t’affectant que beaucoup moins.

Tout ça mit à part, on pourrait parler de toi en meurtrière, un fait dont tu ne te rends même pas vraiment compte. C’est que pour créer ton monde parfait pour tes humains adorés, il faut bien faire un peu le ménage parmi les mauvais, une tâche dont tu te chargeras sans problème. Par faire le ménage, il faut comprendre étrangler ou briser des nuques. C’était assez dur au début pour tes bras, mais t’en a étranglé tellement qu’à force c’est devenu une habitude, une routine. Avec une arme à feu ou une arme blanche, ça aurait été tellement plus simple, et pourtant tu as choisi la difficulté, à cause de ton incapacité à voir du sang. Après tant que ça gicle pas, tu t’en soucies pas vraiment faut dire. Et dans ta tête, ça déraille, tu te rends même pas compte que ce que tu fais c’est mal. Pour toi c’est tellement normal que c’en est anodin. Tu ne fais que supprimer ceux dont personne n’a vraiment besoin, les déchets pour lesquels tu n’éprouves pas une once de pitié. Enfin ceux dont personne n’a besoin dans ton champ de vision, te souciant peu de si tu étrangles un père de famille ou un enfant.

La pitié, c’est quelque chose que tu exprimes assez facilement d’ailleurs, envers n’importe qui. Et pas forcément volontairement, en jouant dessus, tu arrives à laisser des cicatrices aux gens auxquels tu parles. D’une certaine façon, c’est être manipulatrice et sans réels scrupules tant que tu peux arriver à faire quoi que ce soit pour n’importe qui. Et sans même t’en rendre compte, tu fais bien plus de mal que de bien, laissant dans ton sillage des blessures aux gens auxquels tu as parlé d’une façon ou d’une autre. Pourrie jusqu’à la moelle pour penser n’être que justice et tempérance.

Après quoi, on te découvre quelques qualités ici et là. Par exemple ce charisme que tu possèdes, d’une part de ton accoutrement, l’autre de ton éloquence. Il est vrai que tu parles bien, même si on remarque bien vite que tu parles de toi à la 3ème personne, comme spectatrice de tes actions, que tu sais comment tourner un esprit en ta faveur. Et généralement c’est ce que tu fais face aux détritus, en passant à l’action si l’autre ne t’écoute pas. Tu n’apprécies pas vraiment qu’on ne t’écoute pas par ailleurs, voulant d’une façon ou d’une autre être au centre de l’attention, une facette gamine de ton esprit retors.

Tu te révèles également d’une rare naïveté, malgré que tu saches inconsciemment manipuler par les mots. Il suffira qu’on te fasse un beau discours rempli de belles choses pour que tu suives aveuglément l’autre, sans savoir que tu as peut-être affaire au pire des connards. Et c’est partout la même chose, tu te dévoues à aider les humains que tu croises, en sacrifiant tes maigres possessions, ton sommeil et ce genre de chose. Encore une fois, un amour glauque et obsessionnel. Néanmoins naïve et idéaliste au point de ne pas voir les limites de ce que tu es capable de réaliser.
Possession est d’ailleurs un bien grand mot pour toi qui ne possède pas grand chose, pas d’objet de grande valeur, seulement quelques bricoles de ton passé en morceau auquel tu accordes une importance modérée. Tu ne retiens réellement qu’une personne de ton histoire, un certain gars maintenant six pieds sous terre, et encore tu déformes tout sans vraiment le vouloir, pour rendre la réalité plus douce à accepter, plus sucrée. C’est d’ailleurs la raison de ton chuunibyou, comme beaucoup d’autres, le refus de la réalité.

Il n’y a rien que tu aimes vraiment, pas de plat préféré ou quoi que ce soit, tu te contentes de manger ce qui te vient sous la main, enchaînant les petits boulots mal rémunérés pour gagner de quoi survivre, nourriture principalement. On pourra aussi souvent te voir acheter du tissu, toi qui fabriques tes propres vêtements, sûrement car tu ne trouves pas ce que tu cherches en magasin, ou que tu n’as pas l’argent pour. Il est sûr que ce n’est pas en enchaînant caissière en supermarché et serveuse en fast-food que tu peux prétendre avoir des moyens. Ayant élu domicile dans un vieil entrepôt, cimetière de vieux souvenir, tu t'es jamais posé la question de l'appartement. Tu passes tellement de temps dans la rue à errer ici et là, en route pour du ménage ou flânant simplement qu’il est rare de te voir chez toi. Et puis de toute façon, personne ne te voit chez toi, ne possédant ni ami ni famille, embourbée dans une solitude bien avancée.


Derrière toi;


Beginning


Généralement, tout être humain commence sa vie entre quatre murs blancs, dans un lieu communément appelé hôpital, sous la bénédiction des odeurs d’antiseptiques piquant le nez. T’en aurait rêvé d’une naissance comme ça. Enfin ta naissance en elle-même, on en parle tellement peu, plus source de honte qu’autre chose. Tes parents, tu les aimais, mais eux, t’as jamais vraiment su. T’es le fruit d’une soirée de jeunes un peu trop arrosée. Ta mère avait même pas 18 ans quand elle est tombée enceinte, et déjà morte de honte, mais aussi de trouille. Peur de tuer la petite vie en train de se développer en son sein. Si elle avait su l’ordure que tu deviendrais, elle l’aurait surement fait. Deux jeunes de 18 ans, trop anxieux face aux critiques des autres, qui décidèrent de pas aller à l’hôpital ou quoi que ce soit. Non, ta mère refusant la maternité a choisi son appartement miteux de banlieue pour ton arrivée en ce bas-monde. Pas génial de la part d’un parent, d’un pseudo adulte ne supportant pas les critiques des ainés. Et ainsi, t’as débuté, en tant que point d’ancrage pour un couple aussi bancal qu’éphémère.  Pas besoin d’être un génie pour s’en rendre compte, face à des sourires crispés.


[/color]
9 ans


Et ça a continué, encore et encore, le tout ponctué par des disputes de couple régulières. T’es un échec en tant que point d’ancrage, et tu t’en rendais bien compte, sans pour autant te départir de ton sourire éternel. Sans vraiment comprendre la situation familiale dans laquelle t’étais, t’as décidé de jamais pouvoir être une gêne de quelque façon que ce soit, sûrement par instinct. Jamais rien à reprocher, de par des notes assez bonnes, toujours à la maison à l’heure, faisant ce qu’on te disait sans broncher aucunement, t’étais chiante au possible, d’un ennui mortel. Pour un peu, ton calme et le peu que tu disais auraient inspiré une pitié certaine aux professeurs que tu côtoyais quotidiennement, un fait normal pour une gamine à l’école primaire. C’était pas une période triste, mais pas heureuse non plus. Simplement terne, et lourde à la façon de l’atmosphère avant un orage, relationnel ou pas.

Ton père a commencé à boire aussi, comme beaucoup d’autres, sous le regard inquiet de sa compagne. Eh oui, même pas épouse, par peur de l’engagement. Vraiment pas des gens très respectables tes parents. Enfin ton père rendu violent de par l’alcool surtout. Deux ou trois fois, il t’as frappé, t’as eu mal au point d’en chialer comme une madeleine, mais tu lui as pardonné, indulgente et stupide, de la façon dont tu pardonnes tout de toute façon. Puis t’as voulu t’échapper de la réalité, aller voir ailleurs, trouver un monde coloré à l’infini, pour changer d’une vie étouffante. Et t’en a fait du chemin pour aller jusqu’à la télévision, incroyable. Accro aux dessins animés, c’est ce que t’es devenue, sûrement pas un compliment pour une gamine de ton genre. Y avait cette héroïne, cette sorcière que t’aimais bien, à la fois jolie et forte. Même si elle n’était que fiction, tu l’enviais à en mourir, et t’as décidé que tu voulais être comme elle, jusqu’à ne plus voir les limites de la réalité, à te prendre pour un personnage de fiction. D’une certaine façon, t’as accompli ton but, t’es une sorcière, enfin seulement dans ta tête. Sinon ça s’appelle du chuunibyou et c’est moins cool. Ça veut dire que tu penseras jamais vraiment comme les autres, pas de chance. Première étape de ta déchéance vers un truc plus très humain. Enfin déjà à cet âge tu te considérais plus comme tel, juste une espèce magique à part, un bordel déjà énorme dans ta caboche de primaire.

Puis t’as fait une rencontre importante, quelqu’un que tu reverras pas avant plusieurs années. Pour faire simple t’as rencontré la mort, t’es même venue à sa rencontre, le visage tellement neutre que c’en serait flippant. C’était le soir, et il avait un peu trop bu, un peu trop forcé sur la bouteille ton cher paternel ayant pour habitude de fuir ton regard. Il paraît qu’on ne sait plus vraiment ce qu’on fait sous l’emprise de l’alcool, comme possédé par quelqu’un d’autre. Toi t’en sais rien, tu toucheras jamais à l’alcool. En tout cas, tu savais qu’elle était morte, ta mère, le corps par terre, un certain liquide rouge repeignant sans élégance les tatamis de l’appartement. Et tu savais aussi que c’était ton père, l’homme à la bouteille qui regardait la scène, le seul responsable. Et tu savais aussi tellement bien ce que tu faisais, contrairement à ce que t’on dit tous les psy que t’as pu rencontré. Doucement, presque avec tendresse, tu t’étais approchée, le visage trahissant ce qu’on pourrait désigner par le plus calme. Et tu l’as étranglé. Comme dans les série. C’était dur pour tes petits bras frêles, mais tu as tenu bon. C’était bien ce que tu faisais, t’en étais persuadée. T’en a même souri, toi la gamine avec deux cadavres à tes pieds, sans aucune compassion pour aucun des deux. Et la suite, tu t’en souviens mal.


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11 ans



Longtemps, on s’est penché sur ton cas, sans trop savoir faire d’une gamine ayant assassiné quelqu’un volontairement à 9 ans. Puis t’es tombée dans cet espèce de centre pour enfants à problèmes, un lieu pour les gamins dans ton genre, qui ont tous eu des problèmes divers et variés, histoires de meurtres, de viols, etc. Et en fait, c’est l’endroit que t’as considéré comme ta maison pendant bien longtemps. Tu t’y sentais bien, même en devant tout recommencer à zéro. Personne pour te faire du mal, une télévision et de potentiels amis, tu t’y voyais déjà.  Non pas que tu t’en voulais de ce que t’avais fait, juste que pour une gamine comme toi jamais parfaitement intégrée à sa classe, tu trouvais en ce changement d’habitat un bon prétexte pour changer. Et puis de toute façon, personne parlait de son vécu dans ce centre presque prison.

T’as continué à développer ton chuunibyou ici principalement, en ayant même commencé à revêtir cet espèce de chapeau pointu caractéristique. C’était tout con, mais t’étais heureuse. Ils faisaient l’école aussi là-bas, et même si les cours étaient pas d’un super niveau, tu t’assurais de jamais en louper un seul, avide de connaissance. En fait, t’avais pas vraiment de raison de faire ça, étant naturellement pas extrêmement intelligente. Tu passais le temps pour faire simple, avec ta douce personnalité, aidant du mieux que tes bras le pouvaient les autres enfants du centre, sans être pour autant la plus âgée. Tu trouvais cela naturel, comme le fait d’avoir étranglé ton paternel, un souvenir rapidement devenu bien lointain, au contraire de la sensation de tes mains sur ce cou.

Puis tu l’as rencontré, lui, le gars un peu rebelle, qui cachait du mieux qu’il pouvait la raison de son arrivée ici, mais écopant d’une solitude peu commune. T’as eu pitié pour lui, une pitié dégueulasse qu’il t’a d’ailleurs recraché à la gueule sans plus de cérémonie, refusant ton aide, et toute aide extérieure en fait. Et ça t’as un peu blessé, toi et ton égo de sorcière de savoir que quelqu’un vous trouvait inutile au possible. Mais de par ta naïveté plus que légendaire, t’as persévéré, encore et toujours, jusqu’à ce qu’il t’ouvre son cœur, avec l’air gêné des solitaires ou des gens en ayant beaucoup trop sur le cœur. Son prénom, c’était Genji, tu t’en souviens tellement clairement. Il t’a jamais révélé son nom par contre, par honte, c’est ce que tu pensas. Et vous vous êtes rapprochés d’une façon ou d’une autre.



14 ans



C’est bizarre quand on y repense, la façon dont vous êtes devenus si proches avec Genji. Lui supportant et tentant de supprimer ton chuunibyou sans grand succès, et toi le poussant à s’ouvrir aux autres, et rencontrant tout aussi un succès minable. Et pourtant vous étiez toujours fourrés ensemble, même durant vos rares disputes, courtes au possible. Tu supportais pas qu’il te tourne le dos, tu voulais tellement qu’il t’écoute que tu le suivais à longueur de journée. En fait, tu t’en es rendue compte bien plus tard, mais ce sentiment que tu éprouvais pour ton camarade, ça s’appelait de l’amour. Simple et dérisoire, inconnu à ta petite personne.

C’est lui qui t’a fait sortir du centre pour la première fois depuis ton arrivée, par son fameux passage secret dont il t’avait tant fait l’éloge. Et dans ce centre ou les sorties sont plus que contrôlées, tu t’es échappé pour quelques heures, suivant ton meilleur pote, et probablement un des seuls vrai. Genji t’a montré sa planque, en réalité un simple vieil entrepôt plus utilisé depuis un moment, encore plein de vestiges du passé, et ou il avait réussi à placer deux-trois trucs, un canapé, une table, son minimum vital comme il appelait ça. Pas joli-joli, mais ça te reste en mémoire encore et toujours, au point que tu as fini par revenir vivre ici, même si y a plus confortable, chargée par d’inébranlables souvenirs.

-Et donc, demoiselle sorcière, qu’allez-vous faire maintenant ?
-Hmmm… Aider les humaines ?
-Je m’attendais carrément à mieux de ta part, sérieusement.
-Une utopie pour les humains alors !

Il t’adressa un sourire à la fois amusé et consterné, de ceux qu’il te réservait. Il connaissait ton côté quelque peu trop misanthrope par cœur, et savait que mêlé à du chuunibyou ça donnait souvent tout et surtout n’importe quoi. Néanmoins, il te promit de t’aider, habitué à tes conneries et idées un peu trop farfelues.

-Et tu comptes t’y prendre comment ?
-Demander aux méchants de changer leur façon de voir les choses ?

Cette fois c’est un coussin que tu reçu, de la part de ton pote apparemment plus que mort de rire, et toi qui le rejoints bientôt, animée par la même énergie positive. Que ces moments durent à jamais, c’est ce que tu as souhaité avec un sourire quelque peu mélancolique. Et c’est que tu as fait, parler aux gens pour atteidre la paix souhaitée au fond de ton petit cœur, accompagnée toujours par ton acolyte parfois un peu trop protecteur, tout ça pendant un période tellement  amusante que tu entends encore aujourd’hui les éclats de rire à tes oreilles, sans pour autant bien vouloir les accepter.



15 ans



Votre petite routine s’est arrêté bien brutalement à vrai dire, de la même façon que ta vie avec tes parents, ce moment auquel tu accorde peu d’importance. Toujours à vouloir créer ta société idéale remplie d’hommes bons, tu t’étais mis en tête d’aller parler aux mauvaises personnes, du genre ordure et compagnie. Celles qui sont toujours armées, et tu l’as bien vite remarqué, ou plutôt bien vite senti. Vous étiez deux et eux beaucoup plus, et même avec un ami sur ses gardes, tu pouvais rien faire contre un couteaux bien aiguisé. T’avais à peine commencé ton petit speech habituel, que déjà t’avais entraperçu ce regard de sadique sur le visage du mec en noir en face de toi. Puis tu t’étais vue poignardé au milieu de tous, sentant tellement bien le froid de l’arme blanche contre ta peau. Mal, mal, t’avais mal, au point de même pas voir que ton acolyte de toujours subissait le même traitement, avant que vos agresseurs se barrent en rigolant. Toi, lui, face à la réalité, face à la mort, encore une fois. Puis le noir, encore une fois aussi. Ça te rappelle tellement de chose tout ça, la sensation du cou sous tes mains, ce genre de chose. Avec des rôles inversés.

Puis tu te réveilles, presque en hurlant, la main sur le front, de retour d’un rêve bien trop réel, bien trop douloureux. Par réflexe, tu passes plusieurs fois la main sur ton ventre, à la recherche d’une cicatrice, témoignage de tes songes, sans rien trouver. Rien du tout, t’as rêvé et t’as eu peur comme une conne. 15 aout, 4h du matin, puis un soupir et tu te recouche rassurée pour un moment, dans ta chambre au centre. Puis le réveil, et la même scène qui repasse devant tes yeux, ce même couteau, et cette même sensation du sang qui s’échappe qui t’horrifie au plus haut point. Toujours et encore cette même scène, et toi qui commence à en avoir sérieusement peur de ce liquide rouge qui t’indique que tu vas mourir, et entraîner ton amie dans ta chute. C’est à cause de tes idées que vous êtes en train de revivre ce même moment à crever dans une ruelle sombre, encore et toujours.
Tu vas devenir folle à force de le voir mourir, de te voir mourir. Tu veux vivre, tu veux pas que ta vie s’achève ici, au milieu des ordures. Mais la boucle continue, le temps ne t’attends pas. Tu sais pas trop ce qui t’as pris au moment où tu lui a pris la main à Genji, pour fuir, fuir la réalité, la mort, les choses douloureuses. Oui tu ne veux plus souffrir. Tu sais pas comment t’as réussi à fuir, mais t’y es arrivée, t’es arrivée dans une autre ruelle, loin, loin. Te retournant pour afficher ton sourire victorieux à celui que tu aimes, te le regardes quelques secondes, lui te retournant ton regard, avant qu’il s’effondre devant toi, toujours souriante. Tu voulais vivre, tu vis. Lui a été poignardé par la vie à ta place. Tu vois le sang qui colore les pavés, t’arrachant un brusque mouvement de recul, assorti d’un haut-le-cœur. Tu souffres tellement plus que normalement, et pourtant tu vis. Puis c’est le noir, encore, toujours le même.

Il est mort et disparu. C’est ce qu’on t’as dit à ton réveil. T’as jamais eu autant mal à ton petit cœur. Tu sais que c’est de ta faute, tu te souviens de son sang quittant le cadavre et rien qu’à cette pensée, tu sens des sueurs froides de descendre ici et là. Longtemps, longtemps tu restes dans cette chambre de centre, de prison, désormais trop seule pour faire face à la vie. Tu pleures, jusqu’à plus en pouvoir et quand les larmes ne coulent plus, tu te lèves doucement, allant faire face à un miroir. Seul un fantôme est présent dans la glace, te fixant de ses yeux vides, il a trop perdu, tu le sens bien. Il a le teint tellement pâle qu’on dirait un cadavre mais le pire, c’est surtout que savoir que ce reflet qui possède un sourire dément, c’est le tien. T’as réussi à te démerder pour trouver une paire de ciseaux et une à une, tu fais tomber les mèches trop longues, toujours ce même sourire glauque aux lèvres.

T’as même pas besoin de faire un tour dans ta chambre pour voir quoi emporter. Et dans les couloirs, personne ne t’arrête, le temps comme suspendu pour eux. Ou peut-être l’est-il vraiment après tout. Tu sais où est le passage vers l’extérieur, tu sais aussi que tu ne reviendras pas ici. T’es dehors, le soleil t’éblouis mais tu t’arrête pas, tu continues, vers le vieil entrepôt, désormais vide et sans vie. Tu l’as décidé, c’est ici que tu vivras, pas besoin de maison énorme ou rien, seulement de souvenirs.

-Le rêve de Genji et Iona… Iona l’accomplira à coup sûr.

Tu ne pleures plus, tu ris même un peu. Tu sais plus vraiment qui t’es ou même que ce rêve était seulement à toi, et que lui a fait que subir. Tu sais ce que tu dois faire, précisément. Faire le ménage chez les méchants, comme avec ton père, en tant que sorcière. En privant d’oxygène, en étranglant. Tu t’imagines déjà être la justice de ce monde.



17 ans



Un corps sans vie retombe à tes pieds, victimes de tes mains toujours frêles en apparence mais possédant une force dont tu pourrais te vanter. Tu te rends même pas compte que t’es un monstre, une meurtrière qui souris en étranglant ses victimes. Ça irait plus vite avec un couteau mais tu arrives pas à en toucher un ou à voir du sang. Ça s’appelle une phobie. Des insultes à ton propos fusent de la dernière personne présente dans la ruelle ou tu as décidé de faire le ménage. Tu as essayé de leur parler sans succès, alors tu as fait comme d’habitude, en les étranglant, eux comme beaucoup d’autres. Deux ans que ça dure et pas près de s’arrêter. Tu finis proprement le travail en posant avec fermeté tes paumes sur les gorges du dernier homme s’égosillant en vain. Tu ne fais même plus attention aux corps, ça ne te touche pas, insensible et malade de ton état.

-Iona vous avait dit qu’elle voulait que vous deveniez gentils pour son utopie… Elle vous avait aussi dit qu’elle n’avait besoin que de cinq secondes pour supprimer quelqu’un et que sa justice était la meilleure qui soit…

Tu souris face à des cadavres, en tant qu’étrangleuse pensant que toutes ses actions sont justes. Avant de repartir, tu secoues ta robe d’un rouge assortie à ton chapeau et tes pupilles, brillantes.




ϟ ET TOI?



Ah ui mais moi je suis une inconnue imcomprise et même que mon ptit nom c’est Misa et que mes autres comptes c’est Hinata Misaki et Maeda Izumi. La madame classe sur mon vava c’est Wadonahara de la Normal End 1. Ah ouais elle vient de Wadanohara and the Great Blue Sea aussi. Ah et puis j’aime pas comment j’ai écrit cette fiche, c’est genre le bordel entre temps et personne mais voilà chuis une Misa et j’ai écrit beaucoup pour rien dire ou dire de la merde. Y a mon hébergeur qui a foutu le camp en route et du coup je sais pas si les images marchent mais voilà quoi. J’ai vraiment l’impression de dire de la merde mais ça m’amuse genre tellement mouahaha. Je pensais jamais venir à bout de la fiche sérieux mais Misa vainc toujours en tant que supa mascotte. Ah aussi j'ai perdu des bouts de la prez à cause de la batterie mais je sais plus quoi y avait marqué dessus en fait. Et j'en ai marre de me battre avec le code donc c'est tout caca. Des bisous des bisous
niwa iona -- little witch of sorrow 1407239868-capture

© Rocky-BL pour KPRPG
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niwa iona -- little witch of sorrow Empty
MessageSujet: Re: niwa iona -- little witch of sorrow   niwa iona -- little witch of sorrow EmptyMar 19 Aoû - 2:13

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Mitsuhide Bankichi

Mitsuhide Bankichi

Leader pas crédible

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MessageSujet: Re: niwa iona -- little witch of sorrow   niwa iona -- little witch of sorrow EmptyMar 19 Aoû - 9:42

que de swag en iona srx wow
RE RE RE WELCOME TO MY WOMB :D !!!
j'adore ta fiche vuala, j'imagine que j'ai pas besoin de préciser que je veux un rp hein. merci. beaucoup. t'es validée alors go go ma petite sorcière kiki la petite sorcière je vais t'appeler comme ça tsé go mais t'es pas dans le akame dan c'est la déprime :'(
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MessageSujet: Re: niwa iona -- little witch of sorrow   niwa iona -- little witch of sorrow Empty

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niwa iona -- little witch of sorrow
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