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 Acte I, scène 1 -ft Akina

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MessageSujet: Acte I, scène 1 -ft Akina   Acte I, scène 1 -ft Akina EmptySam 30 Aoû - 11:12

C'est l'après-midi, un après-midi des plus normaux pour toi. Tu es à la bibliothèque, quel lieu reposant. Calme, presque aucun bruit, et surtout peu de monde, puisque c'est un jour de semaine où la plupart des gens travaillent. L'endroit et l'atmosphère parfaits. Tu viens déjà de passer trois bonnes heures ici, et pourtant tu ne te lasses pas. La lecture, c'est passionnant. Une telle documentation sur le monde, que ce soient des fictions ou non ! Et c'est gratuit, à portée de main, mais surtout ça ne demande aucune relation. Pas même une seule phrase à prononcer -à part un petit "bonjour" à la bibliothécaire- ! C'est vraiment ce qu'il te fallait. Qui plus est, personne n'est jamais venu te déranger, tout le monde lit, travaille, ou vaque à ses propres occupations, ici. Tu peux observer les gens de loin, et ça te suffit amplement. Ce lieu, c'est ton havre de paix, presque ton paradis. Si tu pouvais, tu y vivrais certainement. C'est le seul endroit où tu peux vraiment te détendre, te sentir libre, toi-même. Et ça, quand on a une vie comme la tienne, ça n'a pas de prix. Chacun de tes après-midis ici, tu les attends avec impatience, tu en profites jusqu'à la dernière petite seconde, tu trouves qu'ils passent trop vite. Plongé dans divers ouvrages que tu prends le temps d'apprécier à leur juste valeur, tu passes vraiment les meilleurs moments de ton existence, ici. Sans compter les matins avec lui, mais ce qui est bien, c'est qu'à la bibliothèque, tu oublies tout. À part les livres et leur contenu.

Entouré de livres donc, de silence, et installé confortablement dans un fauteuil, tu as fini de feuilleter un album rempli de photos de plantes, d'animaux, et de phénomènes naturels. Un bien bel ouvrage, qui t'en a encore appris beaucoup. Cette diversité dans le monde, c'est incroyable ! Plus un ouvrage t'emmène loin, que ce soit culturellement, géographiquement, historiquement, ou même socialement, plus tu l'aimes. Et dans ce lieu, tu es servi. Satisfait, et de bonne humeur, tu te lèves pour aller le ranger. Tu es très pressé d'aller en chercher un autre, tu sais que ton temps est compté, ici, même si tu reviendras demain, après-demain, et encore après. Chaque après-midi est chronométré, il ne faut donc pas perdre une seule seconde. Pour ça, tu as même étudié par quel rayon passer pour en atteindre un tel, ou la meilleure façon de chercher un livre précis. Et en l'occurrence, tu dois passer par le rayon théâtre. Ce n'est pas ton genre préféré, mais tu as déjà lu plusieurs pièces dites cultes, par pure curiosité. Tu t'étais d'ailleurs dit que les voir jouées devait être intéressant. Si seulement les représentations pouvaient se faire en privé… Et encore, si ça se trouve tu aurais peur des acteurs. Totalement absorbé par ta réflexion, tu traverses le rayon théâtre sans trop faire attention. De toute façon, il n'y a jamais personne dans ce rayon.

Sauf maintenant. Mais c'est trop tard, tu la bouscules. Tu ne t'y attendais pas le moins du monde et sursautes brusquement, aussi surpris qu'effrayé. Tu en laisses même tomber ton album -qui pèse son poids, il faut le dire- qui émet un bruit sourd en percutant le sol. Deuxième sursaut, accompagné cette fois d'un gémissement étouffé. C'est toi qui as provoqué ce bruit, qui a rompu le silence et la paix de l'endroit. Tu t'en veux horriblement, et tu crains même qu'on ne vienne te rouspéter, ou pire, te mettre dehors. Cette pensée te fait trembler, ce serait la pire chose qui puisse arriver ! Figé, paralysé par la peur, tu ne sais pas vraiment quoi faire. Car en plus de ça, même si tu t'es éloigné tout de suite après, tu as touché et dérangé cette jeune fille qui n'avait rien demandé. Tu crains qu'elle ne s'énerve et s'organise pour te faire virer. Il ne faut surtout pas que ça se produise ! Alors pour cela, il ne faut pas qu'elle soit de mauvaise humeur. Et là, c'est à toi de jouer. Relevant la tête vers elle, tu bafouilles d'une petite voix craintive : «J-Je-… Excusez-moi, j-je n'ai pas fait attention…!» C'est le mieux que tu puisses faire. Tu pries pour qu'elle réagisse bien.
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MessageSujet: Re: Acte I, scène 1 -ft Akina   Acte I, scène 1 -ft Akina EmptyLun 8 Sep - 6:19

Encore cette odeur de poudre insupportable. Tu n'as aucun souvenir de ta vie sans cette odeur parfumant ta maison, et c'est bien dommage pour toi. Tu entendais ta mère casser tes verres, rire, murmurer des insanités. Impossible de se concentrer une seule seconde sur tes devoirs ici, et pourtant, tu ne pouvais pas quitter les lieux sans te faire agresser par ta mère d'un violent « Tu m'abandonnes toi aussi, Akina?! Je te croyais pas comme ton père, traîtresse!! ». C'était horrible, des paroles aussi méchantes à l'encontre de sa fille. Mais que pouvais-tu y faire? Pas grand chose en sommes, mais rester dans ta chambre à supporter la crise de folie de ta mère n'est pas quelque chose que tu peux faire calmement. Et pourtant, cela fait dix-huit ans que tu supportes ta mère et sa drogue. Tu l'aimes ta mère, malgré tous ses défauts. Qu'est-ce que tu ferais sans elle, après tout? Tu prends avec toi une écharpe, inutile en cette période de chaleur mais indispensable pour pouvoir te réfugier dedans si on essayait de te parler. Enfin, tu vas seulement à la bibliothèque, il y a très peu de chances pour que tu sois obligée à parler, et tant mieux. Tu passes un coup de main sur ta jupe pour y enlever la poussière avant de lever les yeux sur la fenêtre en face de toi. C'est méchant mais c'est le seul moyen que tu as. Tu ne peux pas rester avec ta mère lorsqu'elle est dans cet état, c'est trop douloureux pour toi. Tu ouvres difficilement la fenêtre rouillée et passe par dessus, faisant bien attention à ne pas faire trop de bruit.

Et tu te diriges vers la bibliothèque, qui n'est pas si loin que ça d'ailleurs, c'est une chance. Tu fais de ton mieux pour ignorer les pseudo-regards sur toi alors que tu avances maladroitement dans une rue bondée. Tu enfonces ton visage dans ton écharpe — un réflexe d'enfant, vraiment. Tu n'as que l'air encore plus étrange, et il est vrai que tu as chaud mais tu te sens un peu plus en sécurité qu'avant, et c'est ce qui compte. Dans ta tête, tu entends des chuchotements, tu peux entendre des « Elle est vraiment bizarre! » ou des « Trop conne cette fille! ». Tu te forces à te dire que c'est faux mais c'est tellement réaliste que tu pouvais en imaginer la distance entre toi et la voix. Horrible horrible horrible. Tu te mets à courir pour échapper à la foule, arrivant à destination pas longtemps après, essoufflée cependant.  Cependant, un sourire se dessine sur ton visage en pensant au paradis des livres juste devant toi. Tu entres timidement mais avec une certaine aura joyeuse émanant de toi — ça change, tiens. Tu te diriges évidemment dans le rayon des pièces de théâtre — prévisible de ta part, vraiment — en sachant à peu près ce que tu voulais prendre. Tu cherches dans les M — M pour Molière. Un auteur français apparemment très réputé — mais toi tu étais restée enfermée dans tes auteurs japonais et ton Sheakspeare. Aujourd'hui, tu avais décidé d'élargir ta culture, et cet auteur te semblait être un très bon début. Tu cherches une de des pièces les plus connues et les plus intéressantes à ton goût — Le Misanthrope ou l’Atrabilaire amoureux. Une pièce qui parlait d'un misanthrope amoureux (oui ça semble assez logique dit comme cela).

Alors tu cherches le livre, visiblement très concentrée et motivée à le lire, peut-etre d'une traite. Mais en sachant qu'il possédait cinq actes et qu'il est déjà presque seize heures, les chances étaient que tu aurais à revenir demain. Surtout que tu ne devais pas trop t'attarder ici, qui sait comment réagirait ta mère si elle apprenait que tu avais disparu? Tu te ferais tuer ma pauvre. Et ça, c'était pas prévu pour tout de suite, dirons-nous. Le problème, c'est que tu es tellement concentrée à chercher ton livre que tu ne remarques même pas que quelqu'un a ta droite arrive. Elle nous plus d'ailleurs ne semble pas te remarquer, puisque quelques secondes après vous vous retrouvez tout deux au sol, tes lunettes tombant et se brisant par la même occasion sans que tu le remarques. « J-Je-… Excusez-moi, j-je n'ai pas fait attention…! » tu écoutes à peine ses excuses, trop occupée à chercher tes lunettes avec ta main. Allez allez, si tu les trouvais pas, tu ne pourrais plus lire! Tout de même, il fallait que tu répondes alors, paniquée par la collision soudaine et la perte de tes lunettes, tu te contentes de répondre un « N-Non! C'est ma faute, j-j'aurais du me décaler pour vous laisser passer... Désolée... » Et dans ta tête c'était totalement vrai. Encore une excuse en plus, urg, il faut vraiment que t'arrêtes ça, tu le sais? Tes mains font des petits bonds pour essayer de trouver tes lunettes, aveuglée par ta myopie. Tu sais que t'as l'air ridicule? Surtout que tes lunettes sont cassées... Ta mère va te tuer sérieux, ça vaut une fortune ça!
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MessageSujet: Re: Acte I, scène 1 -ft Akina   Acte I, scène 1 -ft Akina EmptyMer 10 Sep - 14:00

Ce que tu n'avais pas remarqué, c'est que ses lunettes sont tombées. Et se sont brisées. C'est que c'est très précieux, ce genre d'objets, en changer ne doit pas être facile. Tu es bien placé pour le savoir, toi qui as à peine à manger. Et ces lunettes, donc, elles sont cassées. Par ta faute. Si seulement tu avais fait attention ! C'est la seule fois où tu baisses ta garde, et forcément c'est aussi la seule fois où ce genre d'accident se produit. Tu te maudis intérieurement, et tu culpabilises comme pas permis, surtout en voyant cette jeune fille chercher ses précieuses lunettes avec, presque, du désespoir. C'est qu'elle ne doit vraiment rien y voir, sans… Ton premier réflexe est donc de vouloir lui rendre, ça doit être bien embêtant de ne rien y voir… Un peu comme… Comme quand tu… t'enfermais dans le placard pour te cacher, c'était vraiment terrifiant. Bref. N'y pense pas. En un sens, heureusement que tu y vois bien, tu ne pourrais certainement pas t'offrir de lunettes, toi… Ta vie serait un enfer, tu ne pourrais pas lire… Pas lire… Mais qu'est-ce que tu viens de faire à cette fille ?! Par ta faute elle ne pourra plus lire ! Alors qu'elle devait venir ici exprès ! Tu voudrais presque mourir sur place.

Mais tu ne vas rien en faire, car elle ne les a toujours pas trouvées, ces fameuses lunettes. Tu les ramasses délicatement, histoire de ne pas les abîmer encore plus, et tends tout aussi doucement le bras vers elle pour les lui rendre, timidement. Oui, toi, tu esquisses un mouvement -même timide- vers quelqu'un d'autre. Tu feras même un effort pour ne pas t'enfuir à toutes jambes si jamais elle te touche. Car de un, elle risque de ne pas tendre la main vers le bon endroit, de deux tu as cassé ses précieuses lunettes et lui as peut-être fait mal, et de trois tu ne peux pas la laisser comme ça, la pauvre… «T-Tenez… Hm, elles sont-…» «Cassées.» Tu n'oses même pas prononcer ce mot, tellement tu t'en veux. Et tu flippes aussi énormément, tu ne sais absolument pas comment elle va réagir. Tremblant, tu poursuis néanmoins. «P-Pardonnez-moi, je-… Je-…» Et voilà, tu bafouilles encore. Tu n'as aucune excuse, aucune. Trouve un truc à dire, pour au moins lui dire que tu t'en veux ! Lui montrer que tu n'es pas si asocial, que tu sais au moins faire une phrase pour t'excuser ! «J'espère que je ne vous ai pas fait mal…?» Ta voix dérape sur la fin. Tu as fait tout ce que tu pouvais, t'es trop stressé pour arriver à faire mieux. Le stress, l'angoisse même, qu'est-ce que c'est désagréable. Surtout ici, dans la bibliothèque, ce lieu qui est d'habitude ton paradis. Tu te sens nul, vraiment. Comme indigne de jamais revenir.
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