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Autres Comptes : Kido Tsubomi & Akio Takamatsu
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Date d'inscription : 17/09/2014
Age : 25
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Fiche de Personnage
Cause de mort: Mort sous les débris d'un immeuble.
Relations:
Capacité: Stabilizing Eyes

Namikawa Reiji

Namikawa Reiji


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MessageSujet: { ▊♖ If I go outside, to discover the world, I'll find the responses to my questions.    { ▊♖ If I go outside, to discover the world, I'll find the responses to my questions. EmptyMer 17 Sep - 19:52

Namikawa Reiji


 { ▊♖ If I go outside, to discover the world, I'll find the responses to my questions. Tumblr_inline_nc21lh8GAu1sizk84
NOM • Namikawa (行川, signifiant voyage & rivière)
PRÉNOM(S) • Reiji (励志signifiant encourager et espoirs.)
ÂGE • Seize ans et demi.
SEXE •
ORIENTATION SEXUELLE • Asexuel.
GROUPE SANGUIN • A-
DATE DE NAISSANCE • 21 Novembre. (Signe astrologique; Serpentaire ou Scorpion pour l'horoscope.)
OCCUPATION • Lycéen
GROUPE • Solitaire.
CAPACITÉ • Stabilizing Eyes • Le possesseur de ces yeux obtient le pouvoir de fragiliser n'importe quelle structure et de la détruire simultanément si celle-ci est d'ors et déjà affaibli. Ce pouvoir marche également sur les molécules mais le processus est plus lent et requiert une concentration et précision maximale afin de ne pas perdre le contrôle de sa capacité et d'être submergé par le serpent hantant son hôte privé de sa conscience.
CAUSE DE MORT • Écrasé sous les débris d'un immeuble écroulé lors d'un tremblement de terre.

 

Extérieur;

Le physique. Une bouille mignonne à croquer, des joues que l'on souhaite pincer à l'infini et une chevelure couleur noisette indomptable se dressant fièrement autour de son crâne. Cette coupe de cheveux est un peu celle qu'il a dès le matin, il ne prend guère le temps de passer un coup de peigne puisqu'il suffit d'un coup de vent pour le décoiffer. Mais il aime bien ses cheveux, ils sont un peu sa fierté, pour une raison que l'on ignore. Ses yeux adornent la couleur de l'émeraude la plus brillante qui existe. Bien sûr, les yeux représente le reflet de l'âme. Dans son cas, il représente un jeune enfant candide jeté dans la gueule du loup, dans un bourbier que l'on appelle la réalité. Ces joyaux ne connaissent pas les larmes, tout du moins pas encore? Il ne se souvient pas d'avoir encore versé des larmes de tristesse noyant ses pupilles dans une piscine emplie de désespoir, ce qu'il ne sait pas, et probablement jamais, c'est que ses orbes ont passées l'âge d'inonder ses pommettes. Il a trop pleuré, trop espéré et au final, il s'est auto-déçu, il est incapable de reproduire les gouttes qu'incarne la tristesse. Ses oreilles sont décorés par deux accessoires prenant la forme de plumes orangés, un étrange choix qui le différencie des autres sans qu'il n'échappe aux critiques des passants osant caqueter un rire dérisoire dès qu'il l’aperçoive.

Mesurant 176 cm, son corps se vêtis d'une veste bleuâtre et blanchâtre, ornée de plusieurs motifs fantaisistes. Si vous pensez que le look de Kido, Kano ou encore Seto est tape à l’œil, celui de Reiji dépasse le mot 'cosplay'. La raison est telle qu'il adore porter des tissus pratique à porter mais aussi de lier son physique banale à des affaires hors du commun pour ne pas se confondre dans la foule. mais également un choix personnel reflétant sur ses origines, issue d'une région lointaine. Pas la campagne, poussez encore plus loin vos suggestions. Issu d'un famille s'abritant généralement dans les montagnes et forêts en compagnie d'autre villageois, ce n'est que récemment qu'il apprit à vivre dans une ville futuriste dotée de technologie qu'il n'a jamais touché auparavant. Désormais bel et bien habitué à l'atmosphère moins saine et apaisante de Mekakucity, Reiji assiste assidûment aux cours de son lycée, revêtant l'uniforme chic d'un établissement que fréquente une certaine idole.

Ses choix vestimentaires sont établis pour être pratique en cas de situations urgentes, mais il n'est pas anodin de le voir s'habiller comme un adolescent normal de temps à autre, son corps recouvert de simple chemises décontracté avec des jeans ou pour pousser son originalité plus loin, il s'adonne aux fringues tape à l’œil sans se préoccuper d'un style 'à la page' ou de suivre la mode actuelle comme un simple mouton, non. Pour dire la vérité, il ne s'y connait pas du tout en mode, il choisit au hasard, ce qui le tente, ce qui lui convient à lui et son porte-monnaie. Chassez le naturel et il revient au galop, Reiji est haut en couleur, et sa corpulence suffisamment musclé pour prouver qu'il n'est pas un gosse est malheureusement dissimulé sous des sortes de draps, son visage arrondi n'est pas sans rappeler celui d'un gosse. Oui, d'un enfant. Grand yeux pétillant, chevelure flamboyante et parfois un grand sourire crédule embellissant son visage déjà trop naïf. Un stéréotype du gentil garçon tellement adorable qu'il serait en mesure de penser que même les méchantes personnes ne sont pas si vilaine et que le monde est plus rose que noire.
Intérieur;

Adorable, c'est le premier adjectif qui vient en tête pour qualifier le mâle. Pas du tout sournois pour un sou, sa gentillesse n'exclu pas la moralité et la décence de dire haut et fort ce qu'il pense, car oui, il est franc, et honnête. Peut-être que le fait d'avoir vécu parmi un petit ensemble de villageois pendant sa douce enfance lui a octroyé le pouvoir de ne pas cacher ses quatre vérités. Eh, ce n'est pas plus mal, aux moins les langues de vipères savent à quoi s'attendre si elles jettent leur dévolu sur le châtain, il ne se privera pas de répliquer au tac au tac avec une expression innocente plutôt que de se voiler la face, qui est justement le piège à éviter. Il a raison, rester soi-même, c'est ce qui importe le plus. Il se contre-fiche de savoir si la sincérité n'est plus d'actualité, cependant il fait toujours en sorte de blesser un minimum autrui, être narquois et cinglant n'engendre que la haine et le dédain des autres, cependant c'est plus fort que lui, radoucir ses paroles pour augmenter l'amour-propre d'une personne narcissique est tout bonnement impossible. Être transporter du jour au lendemain dans un monde qu'il ignore complètement et qui se dévoile néfaste pour la race humaine ne l'enchante pas. Oui, il est certainement un prince se réveillant de son sommeil centenaire, la douche froide n'est pas plaisante à recevoir, mais cela eut l'effet d'une bombe l'ayant endurci. La réalité, c'est loin de narrer un conte de fée avec une happy end à la clé.

Probablement l'une des seules personnes encore doté de bonté, l'hésitation d'aller au devant du danger et de secourir quelqu'un n'existe pas. Foncer dans le tas sans prendre la peine de se poser deux secondes pour s'avancer avec une stratégie est devenu son réflexe premier. Des secondes de perdue sont fatale, tenter tout et n'importe quoi plutôt que de bénéficier du doute et de se rétracter l’effraie. Rester inutile, c'est la place d'un enfant. C'est sa place, et qu'il le veuille ou non, les adultes sont supérieurs, ils se chargent de la situation, quitte à l'empirer et ensuite à se cracher sur le visage pour refiler le fardeau de la culpabilité à son prochain. Le châtain ne compte que sur soi-même, il redoute de s'allier avec des gens incompétent-- non, il est effrayé à l'idée d'échouer dans sa tâche, et de finalement devenir un échec permanent, un boulet pour l'humanité. Il n'a pas cherché à devenir égoïste, il n'a pas chercher à trébucher et de se rétamer la face sur le béton crade et d'éventuellement se remettre en question non sans peine.

Heureusement qu'il est toujours de bonne humeur. Vraie pile sur patte, et un tantinet trop affectueux avec ses proches. Fan incontesté des grand mouvements de bras, ses bouffonneries font l'unanimité, apportant une bonne dose de rire. De nature extrêmement naïf (Normal, sa singularité est qu'il a été élevé loin de la société, sans bénéficier de la documentation des jeunes d'aujourd'hui.) certains sujets restent obscures à traiter, ceux dont les hommes raffolent. Le sexe, l'amour, la cigarette et l'alcool. C'est un enfant légèrement surexcité lorsque que quelque chose lui plaît,difficile de penser que la tristesse puisse l'atteindre et détériorer sa bonne humeur éternelle. Et pourtant.. Et pourtant. Sourire, glousser, s'amuser, c'est un ensemble de petit détails consécutifs, au bout d'un certain temps, les gens en viennent à le questionner sur ses motivations, sur le pourquoi de sa gaieté. Et là, c'est le drame. Il se terre dans le silence, se renferme, et devient incapable de prononcer une seule phrase cohérente, un mot avec du sens. Est-ce que sa phrase fétiche 'Désolé, je ne peux pas encore te répondre..' suffit à apaiser les plus curieux et téméraires? Qu'importe, les mauvaises langues cracheront toujours leur venins sur lui afin de le faire péter un câble, de l'observer se tortiller, contempler son esprit se fracasser lentement et de disperser les morceaux de sa lucidité dans les bas fonds de la cruauté.

Pour résumer, son caractère est optimiste, joyeux, l'honnêteté primant sur le manque d’indélicatesse et son attitude suit le même schéma. Enjoué et réactif, démontrant toute la tendresse dont il sait faire preuve envers ses amis les plus chères. Gestes par ailleurs trahissant ses tentatives pour berner les autres en cas de question trop indiscrètes. La franchise est sa qualité et son défaut.
Derrière toi;


Huit ans.

L'air pure, les collines verdâtres, un ciel teinté d'un bleu océanique, des prairies isolées des villes et de la pollution.. La nature, en bref. Né et élevé hors d'une société composée d'êtres accro à la technologie, il y a énormément de choses à faire, dans les campagnes. S'occuper des animaux, découvrir des nouvelles contrées, escalader des lieux improbables en compagnie de ses amis, les humains vivants encore hors de la technologie actuelle, technologie très avancée par rapport aux anciens temps. Mais vivre parmi les créatures marchant sur quatre pattes, respirer de l'air issue d'un univers bucolique, et gambader sur de l'herbe fraîche, c'est beaucoup plus plaisant que de gaspiller son temps devant les consoles de jeux-vidéos. Encore faut t'il savoir ce qu'est une console, qu'est ce qu'un jeu vidéo et une télévision. Même le concept d'un portable ou d'un ordinateur portable demeure des trouvailles mystérieuses et inexistantes au sein de cette communauté ne vivant que par eux-mêmes. Il existe encore ce genre de gens préférant vivre loin de toute le monde, un peu comme dans le Moyen Âge, ou plutôt à l'époque du roi Arthur, si celui-ci a existé.

Un petit garçon habillé de bleu descend d'un arbre, accompagné par d'autre enfants de son âge, donc vers six et huit ans. L'arc de l'enfance est une époque tellement adorée, l'inconscience et la naïveté sont loin d'être critiqué en tant qu'enfants puisque c'est leur moments à eux, d'être des gamins profitant de la vie et de grandir à leur rythmes. la bouche munie d'un sourire, la voix clairvoyante de l'enfant résonne dans le bois, accentuée par un rire cristallin noyé dans ceux des autres bambins. ❝ Cette fois on va jouer à cache-cache! ❞ tout le monde hoche la tête, acquiesçant l'idée de départ consistant à se dissimuler derrière des rochers ou dans les branches des arbres. Les jeux d'aventures et de découvertes plaisent aux enfants, Reiji adore ces passe-temps, les jeux avec comme support de l'action, stratégie et entraide. Déjà un petit héro prenant son envol à travers une multitude de hobbies décuplant son envie de voyager, de découvrir plus de choses, de terrains, de gens, découvrir le monde extérieur, tout simplement, même si rester auprès de sa famille, dans un village chaleureux n'est pas si mal. Le signal donné par un enfant accroupi, les yeux bandés par ses mains en comptant jusqu’à quinze, les autres gosses se faufilant parmi les autres herbes, incluant le châtain.


Treize ans..

Le grand départ, c'est aujourd'hui. Oui, le déménagement, en quelque sorte. La grande aventure, un voyage qui débute, laisser derrière soi  ses camarades, les gens avec qui il a partagé un bon paquet d'années remplie de bonheur. Favorablement pour le garçon, il ne part pas en solitaire vers de nouvelles terres, ses parents l'accompagne afin de bénéficier d'une scolarité normale et d'une adolescence probablement moins saine mais c'est un des imprévus de la vie, passer d'un continent à l'autre, se jeter dans l'inconnu est toujours effrayant, les anticipations se forment et le doute s'installe, mais pour un jeune 'campagnard', un garçon curieux et conserveur, vivre dans une vraie cité, avec des personnes intéressantes, bonnes ou mauvaises, c'est tout l'enjeu fixé de se lier d'amitié avec le plus d'individuels-- ou de simplement étudier les autres, et former des rivalités, en bref, incarner l'adolescent idéal.

Valises en mains, un dernier coup d’œil nostalgique s'envole vers la vision d'un panorama qu'il ne reverra que dans très longtemps ou peut-être jamais si la décision de rester en ville est définitive, une main s’élève vers les cieux et la paume dénudée se secoue pour saluer les habitants faisant part de leur adieux à la petite famille partageant le sentiment de tristesse, une émotion réciproque parmi des humains ayant tous vécu comme une grande famille au cours d'un bon nombre d'années. En marche sur le chemin menant à Mekakucity, slalomer entre les taxis, questionner les passants sur les noms des rues, et parcourir les magasins en quêtes de vêtements et de nouveaux biens, l'arrivé au sein d'un nouvel endroit est toujours attrayant, palpitant, un peu comme une chasse au trésors, c'est une sorte de pèlerinage travers une ville haute en couleurs baignée dans une atmosphère prenante et intrigante.

Après tout, passer plusieurs années de scolarité dans un établissement, un vrai de vrai, avec des nouvelles têtes, ça donne envie d'y être! Tant pis si la crédulité empêche de se rendre compte que c'est justement les petits nouveaux les plus souvent prit en point de mire, voire pire.. L'introduction au bizutage visant les plus faiblards, ceux qui sont introvertis de nature, les plus timides. Cependant, et fort heureusement, Reiji n'a pas la carrure d'un gosse rétracté, non, ses heures d'escalades dans les arbres et ses courses poursuites avec ses copains eurent l'effet de lui sculpter un corps ni trop maigrichon et ni trop musclé, il dépassait légèrement la stature d'un garçon de son âge. D'ailleurs c'est grâce à son physique qu'aucune racaille n'eut l'audace d'aller chercher des embrouilles avec un nouveau collégien— aussitôt écarté des possibilités de se faire racketter lorsque une journée comme une autre prit un tournant déboussolant.

Midi trente, l'heure de la grande pause déjeuné sonne enfin. Travailler ses maths pendant deux heures consécutives, ça creuse sévèrement l'estomac pour ceux qui ne sont pas très futés dans ce domaine. Mise à part quelque lacunes, la moyenne n'en prend pas un coup et c'est avec bonheur que le bulletin de notes n'est jamais un supplice à ramener à la maison ou de recevoir via la poste. D'un pas joyeux, le garçon habillé de sa veste noire d'uniforme déambule les couloirs du collège, les yeux aux aguets de la moindre petite action, de simplement admirer le paysage coloré d'un été ensoleillé. Comme le réfectoire est souvent bondé d'élèves et que la nourriture est cher à payé, le mieux est de venir avec un encas ou un bento plutôt que de vider son porte-monnaie pour de la nourriture cheap et certainement pas issue de la meilleure gastronomie qui soit. S'arrêtant proche d'une fenêtre ouverte offrant une vue à l'extérieur du bâtiment, la cours principale, il sort de la poche de son pantalon un sandwich fait maison emballé dans un fils alimentaire, prêt à être dégusté. Déguster de la nourriture tranquillement, ça n'a pas de prix. C'est-à-dire si l'ambiance est apaisante et en harmonie avec la saison actuelle, or c'est loin d'être le cas, maintenant. Une horde d'élèves habillés n'importe comment avait déclenché une sorte de guerre polémique en plein milieu du terrain piétiné par cinq gaillards et un garçon plus jeune, plus frêle, plus bavard et impétueux.

Des coups, des insultes, et du sang versé. Nul besoin de plus de mots pour établir un bref récapitulatif des événements, bien que Reiji soit complètement inconnu à ce genre de système, la violence gratuite, c'est mal, si les fondements ne sont pas au rendez-vous, ni les explications d'ailleurs. De son point de vu, cette bagarre représente une altercation futile qu'il faut stopper au plus vite— mais un problème se profile. Un problème de taille. Personne, que ce soit les professeurs, surveillants, ou les élèves de classe supérieure n'ose poser un pied dans l'arène de combat. Il faut avouer qu’entre un groupe de garçons  avec des têtes à faire réveiller les morts et de l'autre côté un brun armé d'un sourire carnassier.Qui voudrait s'impliquer dans une affaire terrifiante?

Peu de monde, en effet la totalité des étudiants sont apeurés à l'idée d'approcher et d'élever la voix, histoire de mettre un terme à cette embrouille. Ni une ni deux, le sandwich coincé entre les molaires, une semelle s'élance dans le ciel saphir, une chevelure auburn flottant librement à travers l'air tranchant le visage enfantin d'un coup d'épée invisible, réduisant son sourire quotidien à néant. Tel un chat retombant sur ses pattes mais avec l'élégance en moins, les bottes retombent sur le gazon, à plusieurs mètres de distance entre la bande et le plus jeune garçon, les deux camps fixant incrédules Reiji 'tombé du ciel' en mode super-héro, toujours avec la classe en moins contrebalancé avec la détermination. Faire bonne impression, ou simplement d'attirer l'attention de tout le monde, c'est sympa, mais en réalité angoissant, stressant— par ailleurs, le regard doré du mâle farouchement dissimulé derrière des franges chocolat, et c'est préférable de ne pas croiser son regard, son intonation est largement terrifiante rien qu'a la première syllabe.

❝ Oi, tu branles quoi, toi? T'vois pas qu'on est occupés? Bouge ton cul d'la.❞

Langue de vipère alignant deux insultes dans une seule phrase, c'est le genre typique d'un délinquant sans cervelle, l'espèce de type lourd qui n'aboie plus qu'il ne mord, selon les dires des gens. Après tout, l'habit ne fait pas le moine.

❝ Eh— pourquoi ne pas régler votre histoire à l'amiable?❞

Bien sûr. Quelle merveilleuse idée de proposer une trêve, un traité de paix entre voyous, c'est l'initiative la plus extraordinaire qu'il ait put débité en une vitesse record. Encore une fois, l'ignorance et la naïveté sont de gros gros défauts, il est impératif de les corriger, non mieux, de se secouer la tête tel un prunier et faire tomber les neurones grillés.

❝ Mec, t'es con ou tu l'fais exprès? Non attend, t'es con ou alors tu veux te joindre à nous?❞

La bagarre..? Non et non, très peu pour Reiji. Il n'est qu'un élève lambda, sa force physique n'est pas mauvaise, mais question entraînement, c'est un zéro pointé sur toute la ligne. La tête vaguement secoué, démontrant le refus de s'investir dans le royaume de la violence et délinquance, le châtain retint son souffle, avalant sa salive silencieusement. ❝ N-Non, c'est juste que l'école n'est pas un endroit approprié pour  régler ses affaires..❞Plus faible que ça, tu meurs. En réalité, cette remarque n'est que le début d'une interminable série de clashes se succédant à la suite, proportionnel à un moulin à vent brassant du vent.

❝ Alors ferme ta gueule si tu n'as rien à dire, les animaux qui jappent me les brisent.❞

Poing serré discrètement derrière son dos, le délinquant s'avance progressivement d'un air nonchalant, cachant la paume de sa main derrière sa chemise à peine propre, tâché de chocolat et de jus d'orange, si les taches orangées font effectivement parti d'une boisson ou d'un liquide se buvant en tant que boisson, c'est plus ou moins rare de voir une sorte de voyou enseveli sous la crasse de la nourriture plutôt que du sang de ses victimes. L'espace d'un instant, le bienfaiteur cru à une réconciliation puisque qu'aucun sons de la bouche de l'autre ne sortait, ni de grimaces ou une forme de menace. Pour une fois, ses conseils sont utiles! Pour une fois, quelqu'un daigne l'écouter!

Pour une fois, il est sur le point de se faire cogner méchamment, d'être la nouvelle victime d'un animal enragé ne jurant que par son ego démesuré, ne jurant que par son arrogance flamboyante happant son intelligence dans un cyclone  de rage, de colère permanente. Ce regard privé de gentillesse, de bonté.. Ce regard mort, inutile à la société..

Il se baisse par réflexe, évitant de justesse le poing du plus petit. N'ayant pas l'occasion de reprendre son souffle (D'une part parce que sa bouche est calée par la moitié d'un sandwich et deuxièmement, se déplacer sans contraintes est ardu, le mieux est de prendre ses précautions et de faire un pas en arrière, ce qu'il comptait faire avant de devoir esquiver un coup de jambe, et dans un ultime acte de paix (Mélangée avec de la maladresse.) son poing vint ricocher contre la pointe du menton d'Akio, l’assommant d'une seule attaque involontaire, les prunelles verdâtres écarquillées face au carnage déployé, observant avec horreur le corps évanoui du jeune adolescent s’effondrant sur le sol, l'uniforme éclaboussé par des tonnes de sucreries et gâteaux gras écrasés sous les poches de son pantalon et de sa veste. Ce n'est pas une blague, n'est-ce pas..? Il est... Mort? Non, non, pas possible.. Aucune goutte de sang n'est détecté, et la respiration ne 'est pas arrêtée, donc c'est que la terreur sur patte est toujours en vie, pas vrai?

Panique. C'est la panique à bord. Aucun n'ait l'envie de vérifier le pouls ni de toucher ne serait-ce que le corps. Sous le choc, Reiji se penche, doucement et prudemment de l'inconscient, la main se posant avec hésitante, le souffle coupé. Si jamais c'est une ruse, et qu'il se redresse d'un coup pour lui coller sa main en pleine face, histoire de faire passer ses nerfs sur quelqu'un d'autre? Aujourd'hui c'est le jour de chance du petit nouveau, aucune réaction déplaisante de la part du gringalet ne vint perturber les heures suivantes de la journée une fois que le voyou soit déplacé dans l'infirmerie.

Le mieux aurait été d'oublier cette histoire, d'oublier ce sentiment agonisant au travers de sa gorge, de jeter aux oubliettes cet incident et de tourner une bonne fois pour toute la page et espérer ne pas recroiser de si tôt le chemin de l'agresseur. Malheureusement, ce n'est pas si simple, et à son grand désarroi, personne n'a oublié cette attitude 'chevaleresque' et le toupet utilisé en tant que point de mire pour riposter avec le même taux de violence que le délinquant était prêt à adopter, prêt à en découdre avec un inconnu. Par ailleurs, après plusieurs jours écoulés sous le sentiment de culpabilité de s'être montré hargneux inconsciemment, des excuses devait être dîtes, avant de prendre les jambes à son cou et de détaler. Cependant, contrairement aux expectations attendues, rien de dramatique ne conclut la crainte perpétuelle.

Au lieu de l'engueuler, de chercher à vouloir faire la peau à Reiji comme 90% du temps,  quelque jours suffirent à tisser un lien d'amitié entre les deux adolescents, relativement peu enjoués de se faire à l'idée que leur caractères opposés peuvent se mixer aisément ensemble, rendant une amitié homogène et sans prise de tête, Akio affirmant lui-même à voix haute que l'unique raison le poussant à affirmer que Reiji sert de 'Larbin bon à acheter de la nourriture.' malgré les moments de tension entre eux deux, ils finirent par traîner ensemble de temps à autre, Akio initiant Reiji à la vie de tout les jours, lui expliquant qu'est ce qu'un jeu vidéo, comment obtenir un téléphone portable de manière raisonnable, bref des explications censés être acquit lorsque le passage de l'enfance à l'adolescence se déclenche lentement mais sûrement (Mais n'oublions pas qu'il a eut le droit de recevoir une éducation différente et privilégié avec ses parents. Nul n'est apte à concevoir qu'un adolescent banal est à ce point tellement différent par rapport à l'ignorance des cultures et des traditions entre enfants, particulièrement ce qui touche aux passions et hobbies. De même que la naïveté n'entache pas sa lucidité, n'étant pas né de la dernière pluie il s'abstient souvent de s'impliquer dans des chicaneries qui n'en valent pas la peine, néanmoins les jours passés aux côtés d'un délinquant pas si ignoble et tempétueux si nous savons comment le brosser dans le sens du poil. Le résultat en devient très positif, assez distrayant et accessoirement interactif si on prend en compte l'expérience acquise au cours des semaines passés entre les devoirs maison et les rendez-vous entre amis du collège, car oui, Reiji est devenu populaire mais sans tomber dans l'exagération lorsqu'il 'triompha' de la bête (Qui n'est autre qu'Akio.) cependant, malgré le taux d'élèves se rassemblant autour de lui, quelque chose n'allait pas, quelque chose clochait. Il n'est pas dupe, et encore moins stupide. Les gens se servent de lui pour canaliser leur ennui au cours d'un bref moment et d'utiliser sa prestance dans l'unique but de tuer le temps— Et c'est pour cela qu'il n'a pas fait long feu parmi la horde d'étudiants choqués et blessés d'entendre une personne trop franche, excessivement directe et qui manque outrageusement de tact.

Comme tout les jours de malchance, les journées accueillie par la fortune et le bonheur naisse, la métaphore d'utiliser des oisillons sortant de leur coquille est finement utilisé et correcte. Le 15 Août est devenue une date spéciale, une date à chérir et de s'impatienter. Serait-ce le prémisse d'un bourgeon d'amour fleurissant sur le coin d'une pavé, encouragé par une aubade? Un sentiment complexe, le cœur qui bat à cent à l'heure, la poitrine fondant sous une chaleur douce et mielleuse. L'incertitude le berçant dans des questions laissées sans réponse, ses pensées sont dirigés vers une fille qu'il avait remarqué, pendant les cours d'été. Gentille, adorable, son charisme accentué par une maladresse légendaire en terme de réflexes, son identité porte le nom de Kanade Hoshizora. Le nom sonne correctement et la signification n'en ait que plus belle. Penser de cette manière mène souvent à la conclusion la plus simple et radicale. L'amour, coloré d'un rouge passionnel en grandissant rapidement, escaladant les échevelons des étapes par où chaque humain passe. Sauf que dans son cas, il est incertain, hésitant sur la certitude de ce qu'il souhaite lors de ce rendez-vous entre collégiens. Rien d'intime ni d'attendrissant, simplement une sortie entre deux enfants voulant s'apprivoiser en affaires.

L'heure de la rencontre arrive à son rythme, pendant le déjeuner avant que l'après-midi ne fasse irruption. Habillé de ses vêtements habituel (C'est à dire sa longue cape blanche, veste bleue et ses bottes.) souvent confondu avec un cosplay un peu trop flashy ors ces tissus hébergent toute une histoire, une descendance, une lignée issue des terres anciennes. Au final ce style vestimentaire ne dérange plus personne, compte tenu des adolescents portant des vestes à motifs en été ou de longue écharpe rouges dansant au cours d'un vent farceur. Aussi longtemps qu'il sera à l'aise dans ce qu'il porte, les bonnes habitudes ne changeront pas. Un sourire éclaire le visage enfin du châtain lorsque ses pupilles verdâtre rencontrent l'océan azuré que représente des orbes appartenant à un visage féminin, quelque franges d'or ornant son front et joues, le reste de la crinière attachée en une longue tresse. Gênant est l'adjectif parfait pour décrire les pommettes du malle, teintés d'une couleur cerise délicieuse.

❝ Allons à l'intérieur de la galerie marchande, Namikawa-san!❞

Elle s'exclame d'une voix enjouée, ses pas coordonnés avec les gestes de sa main remorquant le plus grand à ses côtés, l'emportant dans une petite course frénétique où les talons des deux enfants résonnent sur le sol menant vers une multitude de magasins haut en couleurs, vendant des bijoux, des souvenirs, des accessoires pour sac, porte-clés. Ce que les pré-adolescents raffolent le plus parmi la gamme de produits sur le marché.

❝ Regarde, regarde! Ce bracelet à plume est comme tes boucle d'oreilles! ❞

Roulant les yeux furtivement afin de jeter un regard sur les boucles d'oreilles, il hoche la tête pour confirmer les dires de Kanade. Excepté la différence que les plumes décorant ses oreilles sont des vraies, contrairement à ces babioles sans réelle authenticité. Mais avant qu'il ne puisse réaliser la chose qui entourait son poignet ou de former une protestation, il remarque le bracelet en question, attaché autour de ses jointures.

❝ Les plumes te vont bien, tu ressembles à un oiseau prêt à prendre son envol. ❞

La blonde complimente, joignant ses mains derrière son dos, laissant Reiji bouche-bée. L'index s'approchant de la joue en frottant doucement la peau rosâtre, celui-ci laisse couler un petit rire étouffé.

❝ Eh, tu trouves...? J'aime bien les oiseaux, j'avais l'habitude d'en apprivoiser, auparavant. ❞

Lorsqu'il vivait encore dans une contrée inconnue de tous, située non loin des murs de Mekakucity. Les avantages d'être un nouveau résidant est que tout le peuple s'intéresse beaucoup à te personne. Bien sûr, les préjugés persistent et les rires moqueurs ne manque jamais à l'appel mais si des personnes digne de confiance sont toujours présent pour supporter un camarade, les critiques ne deviennent que des mots s'effaçant sous les brises d'un vent silencieux. Et rien n'est plus beau que de passer un agréable après-midi avec la compagnie d'une charmante demoiselle.

Une journée axée détente est supposée apaiser l'atmosphère estivale, d'apporter un peu de fraîcheur sous la canicule. C'est ce que tout le monde semble penser, que rien de grave et de fatale ne surviendra aux cours des vacances. C'est ce que pensais Reiji, qu'aujourd'hui serait une journée paisible et inoubliable.Il avait raison, puisque le 15 Août est en effet une date inoubliable et redoutée pour certain. Normalement le schéma était simple à respecter. Faire le tour des boutiques, se balader un peu aux alentours et ensuite manger ensemble un bon déjeuner. Simple, n'est-ce pas? Alors pourquoi un planning aussi simple s'est retrouvé détruit d'un claquement de doigts? Le temps continue de défiler et dès lors que la pause midi s'affiche sur les horloges et écrans numérique, un léger tremblement provenant du sol se fit ressentir progressivement, mais rien d'alarmant venait rencontrer l'anxiété des passants.

Une secousse arrive fréquemment et les japonais sont habitués à ce genre de cas. Toutefois, le châtain se sentait mal à l'aise, il voulait s'évader de cette prison de murs, d'attraper la main de Kanade et de courir à toute vitesse dans un endroit sûr. Son instinct ne le trompe jamais et les anomalies occasionnelles dont il n'a jamais été le spectateur le pétrifie, coupe toute liaison avec son cerveau et le laisse dans l'indépendance la plus totale avec sa conscience, ses réflexes et sa p e u r.

❝ ... Partons, Hoshizora-san. ❞

Il prit et entrelace sa main avec celle de la femelle, s'assurant que celle-ci ne quittera pas la paume tiède qu'est la sienne. Le moment où il soulève une de ses bottes pour enclencher le pas guidant vers la sortie, vers un environnement plus sécurisant, la texture s'effrite peu à peu et elle s'écroule violemment sous les pieds des visiteurs, trébuchant ainsi dans un vide sans fond. Si le sol existe toujours, cela-dit. En une fraction de seconde, un monde se détruit d'un claquement de doigts, émoussant ce qui servait de plate-forme. Ensuite, rien. Le vide, le néant. Est-donc la mort, d'être toujours conscient sans ressentir le moindre sentiment, la moindre parcelle de douleur? Un brin de lumière éclaire ce qui reste du bâtiment-- des décombres. L'odeur de la poussière, de la friction des murs écrabouillés, et particulièrement le liquide éclaboussant son visage. Rouge comme la braise, rouge comme la colère, rouge comme l'amour. Mais ce rouge est différent. Insipide, machiavélique et rieur.  Ce rouge gâche le teint de porcelaine encré sur ses facettes, tandis que ses yeux émeraudes sont condamnés à être noyés dans une piscine de larmes, reflétant la douleur (Le corps est radicalement enterré sous les décombres.) et la terreur. Atterré par la vision post-apocalyptique se profilant, un cri nourrit d'horreur résonne après que son visage s'incline,rencontrant d'emblée les traits blême de Kanade, endormie,(Morte, mais le terme endormie est plus délicat et moins violente.) une joue reposant sur des fragments de verres.

Bouge, remue-toi... Il ordonne via la pensée à son bras afin d'atteindre sa camarade, persuadé qu'elle était évanouie. Oui, il s'est persuadé qu'elle allait bien. Blessée mais vivante. Elle devait vivre, bon-sang! Une personne aussi aimable et compatissante qu'elle n'a pas le droit de recevoir un tel jugement, elle ne mérite pas de devoir souffrir de cette manière.

❝ Hoshizora..san..Tu vas.. bien..? ❞

La plus grande priorité est de se rassurer mutuellement et avant tout d'être certain du bien-être de son amie.Mais plus les secondes pourrissent et plus la réalité rattrape l'enfant, perdant progressivement sa conscience et son espoir d'entendre un son positif venant de la blonde. Mais le néant demeure le néant et aucune syllabe ne vient rimer avec un quelconque bruit, sauf celui d'un bref sanglot s'évanouissant après quarante secondes d'intervalle. C'est réellement bête de mourir avant d'avoir pu profiter d'une journée sublime.. C'est frustrant de ne pas avoir été assez réactif pour pouvoir prévenir les autres du danger imminent. C'est horripilant de se voir inutile et loin d'incarner la personne protectrice qu'il aspirait à devenir.


Si seulement ce désastre ne pouvait être qu'un mauvais rêve. Un cauchemar à rectifier.


Le réveil sonne. 8h30. Une main vient se déposer sur le gadget, les doigts cherchant l'interrupteur pour mettre en veilleuse le bruit strident. Si ce n'était pas le réveil qui l'avait extirpé de son sommeil, il aurait certainement bondit hors de son lit, le visage en sueur. Quel mauvais rêve, d'imaginer un accident! Ça ne donne pas du tout l'envie d'aller à ce rendez-vous, apeuré comme il est. Qui souhaiterait qu'une chose désastreuse arrive? C'est la première fois qu'il a un rêve prémonitoire mais au final, ce genre de chose est souvent à prendre à la légère, comme il le fait dès maintenant. Toujours drapé de la même manière, partant à la même heure et rejoignant le lieu de rendez-vous à la seconde près, le déroulement suit le parcours du rêve, sans déroger à la règle. Bien sûr au début cela parait étrange de voir les détails d'un rêve corréler avec la réalité actuelle, mais si la fin d'après-midi se déroule paisiblement, alors pourquoi devoir redouter ce qui est improbable?

Une pensée extrêmement naïve récompensé par le même sort que le soit disant rêve. Jambes broyés, la cage thoracique paralysée, le reste du corps tordu, presque démembré sous l'impact des avalanches sismique et la tête souillé par les éclaboussures d'un sang qui est le sien, mixé avec ceux des autres victimes de ce 15 Août. Le temps de fermer les yeux pour s'effondrer dans le monde des rêves que l'ambiance change du tout au tout. Le réveil sonne une nouvelle fois à la même heure, les parents répètent leur phrases--mantras. C'est trop beau pour être vrai, ça dépasse l'entendement, l'irréalisme. Angoissé, il en parle à ses parents, il confie ses craintes et ses 'rêves' afin de recevoir de l'affection, le besoin d'être rassuré et de se secouer la tête une bonne fois pour toute.

Evidemment le résultat fut un échec. Les figures parentales rejetant la possibilité que leur fils disent la vérité, ils conseillent simplement d'oublier ce cauchemar et de se focaliser sur le présent. Chose facile à dire mais loin d'être aisé à réaliser. Pour la peine, prétextant de partir plus tôt du foyer, le tracé de la route change de direction, l'itinéraire choisissant une nouvelle destination. Poser un lapin est cruelle cependant survivre (s'auto-protéger.) devient une priorité absolue. Les talons claquant sur le trottoir, l'air absent et le regard rivé sur le paysage urbain, rien d'a priori dangereux n'est pas signaler. L'idée est réconfortante mais à double tranchant puisque si le danger n'est pas présent, c'est que quelque chose cloche. Un détail n'est pas à sa place, la logique est emmêlé dans l'incompréhension. L'étrange absence d'un phénomène ne tarda pas à s'infiltrer sournoisement derrière l'enfant, les bruits grincheux de plusieurs pneus colériques appelant à la hâte Reiji, qui s'empresse de se retourner comme si cette action est aussi simple que de respirer. Et tel un souffle qui suffoque, l'entité entière croise une nouvelle fois son destin contre le poids d'un camion citerne dérapant brusquement sur le trottoir. Le temps de réaction d'un être humain est rapide, mais en ce qui concerne Reiji, il est dans l'incapacité de bouger, d'effectuer un pas chassé. Ses prunelles malachites clignèrent et se contentèrent de s'écarquiller, marquant un dernier temps de pause et une seconde passé sous le regret d'avoir encore une fois succombé dans un monde qui ne veut pas de lui.

Boucle numéro 437.

Les toits assailli par une horde de corbeaux guettant les faits et gestes du mâle, enfilant une énième fois ses bottes, les yeux rabaissé sur le béton. Regarder l’horizon, profiter d l’été.. Insupportable. Combien de fois la chaleur à joué des tours sournois à ce pauvre & malchanceux bouc-émissaire, épuisé de lutter, épuiser de vider ses yeux de larmes à chaque fois que la mort vient lui passer un énième bonjour. Au début Reiji pensait qu'en se secouant la tête un bon coup, l'enfer disparaîtrait et qu'il se réveillera dans son lit, passant une bonne journée & qu’éventuellement la routine reprendrait son cours. Au fur et à mesure d'une lutte acharné contre un démon invisible & impudent, la naïveté de l'enfant autrefois magnifique et attendrissante commence à pleurer, à lâcher prise, à mourir d'elle-même, laissant sa place à un nouveau sentiment, quelque chose au départ d'insignifiant mais prenant de l'ampleur au fil des croassements des corbeaux attristant l'atmosphère d'une chaleur d'été.

& aujourd'hui, aujourd'hui c'est la bonne. Il la sauvera. Il sera l'élément principale, la carte maîtresse jouée pour parer cette mascarade infinie ayant choisi deux individuels pour revêtir le rôle de deux martyrs. Combien de fois sa main s'est étiré pour rencontrer celle de son amie? Combien de fois il a juré de la sauver, mais au final elle était la première à mourir de diverses manières, ses cheveux d'un or charmant à chaque fois ruiné par le pêché dont ils sont les fautifs, chaque accident toute aussi violente les une que les autres? Une respiration épuisé s'entend, le teint livide fixe l'horizon, ou plutôt un point imaginaire tandis que les chaussures s'activent & se précipite par réflexe vers l'endroit où tout a commencé. C'est devenu une promenade quotidienne, tant de fois répété. Comme un dessin. Tu traces, tu gommes, tu rates et tu déchires la feuille pour recommencer. Le contexte est similaire & fatiguant. L'ignorance de Reiji a plusieurs fois coûté la vie de Kanade et la sienne, & au fur et à mesure de ses erreurs, il a apprit— contre son gré, mais la réalité est encastré dans son cerveau.

Une fois devant l'entrée du centre-commerciale, le scénario demeure précis. L'adolescente se tenait contre un mur, ses cheveux tressés sont libéré & danse à l'air libre, le regard aquamarine s'aventurant un peu partout, jusqu'au moment où elle reconnait une figure familière & qu'elle s'émerveille, un sourire radiant éclairant ses lèvres & ses mains enlacés derrière son dos.

Le reste de l'aventure reprend un rythme frénétique qui se répète en boucle. Un funeste destin les attend, n'est-ce pas? Ils ne peuvent rester indéfiniment ensemble, ils ne sont pas fait pour co-exister dans un même monde, pas vrai? Cette remise en question est douloureuse— trop amer. Mais au final, si la personne auquel il tient est né pour vivre une vie heureuse alors son sacrifice ne sera pas en vain. & cette pensée le rend heureux, pour la première fois depuis longtemps!

L'heure tourne, les secondes englobe la totalité de l'architecture & le moment redouté arrive à pas de loup, toujours sans prévenir.. Pour ceux qui ne sont pas habitués à cette rondo infernale. Un détail fit la différence. Malgré toute la bonne volonté du monde l’effondrement du bâtiment se produit une nouvelle fois, mais ce coup est misé par un pas en arrière, déplaçant la position actuelle avec celle de Kanade sur une zone moins dangereuse pour y atterrir en 'douceur'. Avec énormément de chance, les deux enfants atterrirent sur une plate-forme assez mousseuse, réduisant l'impact entre la précédente hauteur & le fond de l'avalanche. Pour tout avouer, Reiji se sentait soulagé, de se voir en bonne état (Vivante.) & Kanade tenant sur ses deux jambes, malgré l'air abasourdi & apeuré inscrit sur ses traits.

❝ Ne t'éloigne surtout pas de moi, nous allons nous en sortir, je le jure..! ❞

Il avait retrouvé l'espoir de survire, l'espoir de continuer à espérer pour un dénouement plaisant. Alors que son visage transpire de soulagement, celui de la blonde devient blême, les rougissements de ses pommettes ne reviendront jamais. Son sourire angélique est perdu, égaré entre la peur de voir un monde si grand s'effacer & l'angoisse de disparaître avec lui. Même la main conviviale & rassurante du garçon ne suffisait pas, cette main tant rêvé & sculpté pour l'emmener à l'extérieur n'est pas la clé faite pour ouvrir la cage de ce petit oiseau. Le plus douloureux est de l'entendre sûr & confiant, plein de compassion et à la fois tellement serviable qu'il serait prêt à faire un marché avec le diable pour sauver l'existence de n'importe qui— elle. & cette révélation, elle l'avait vu & accepté depuis fort longtemps.

C'est pour cela que ses doigts brisèrent l'union entre leur deux entités, une union construisant une discorde loin d'avoir été anticipé. La surprise s'accapare les creux du visage— il ne pouvait imaginer sa réaction actuelle, trop préoccupé par la sécurité de sa camarade qu'autre chose. Décrypter l'action soudaine relève d'un exploit, jusqu’à ce que des mots résonne, affluant de regrets & de saccharine.

❝ Hosh— ❞

❝ Merci pour tout, Reiji. ❞

Cette phrase est enregistré & repassé en boucle une dizaine de fois. Le sens s'en échappe, la sensation d'entendre un malentendu est omniprésent, si seulement cela pouvait être qu'une simple confusion passagère. Mais il se fourvoyait. Chaque pas avancé n'en faisait qu'en reculer d'autre, un, deux, trois, quatre & dix pas d'écart signe l'arrêt de leur distance, l'un proche d'une brèche finalisant une sortie & l'autre personne se rapprochant abruptement de la source des éboulements, ses lèvres rosâtres exprimant un sentiment doux, tel que le bonheur. N'était-ce pas à lui, de mourir pour de bon? Voir une personne plus pure, charmante & adorable se sacrifier de son propre chef.. La tristesse symbolisé sous la forme d'un liquide salé ruisselle les pommettes, maintenant humides & collantes.

❝ J'ai vraiment été touchée de voir à quel point tu essayais toujours de me sauver, alors que tu avais peur de mourir. Au début je ne voulais pas disparaître, mais si c'est pour que tu restes en vie, alors je ne crains plus rien. ❞

Submergé par les larmes, un roucoulement sirote sa voix tremblante, ses doigts dépoussiérant les yeux inondés. Offrir sa vie pour quelqu'un d'autre est un acte de bravoure sans pareil, rien ne peut rivaliser avec cette preuve d'amitié entre deux amis ayant passés des jours, mois & années au milieu d'un piège racontant les péripéties d'enfants luttant contre un monde sans cœur. Les articulations osseuses s'élèvent légèrement & se secoue afin de transmettre un dernier au revoir, la seconde main prenant un peu d'élan, chargé de détermination afin d'envoyer un objet liant mentalement les jeunes. Un bracelet de perles, ornées de plumes. Complétant celui d'ors & déjà obtenu. Impression de déjà-vu ne choque pas le châtain, accueillant le cadeau prudemment, les yeux exorbités, clarifiant la surprise.

❝ Vole! Prend ton envol et découvre le reste du monde. ❞

Une mission donnée & un rire cristallin se mariant avec les bruits sourds catapultés à travers le glissement de terrain. De mauvaise grâce Reiji tourne son dos, la tête ne quittant la petite forme polissant son sourire, reculant à son tour vers le portail du néant, accueillant les âmes défuntes.

❝ Je ne t'oublierais jamais..! Tu seras toujours présente pour moi, c'est promis! Tu seras toujours mon ami, Kanade!❞

Il s'écria à plein poumon sans réaliser que ses cordes vocales saignaient, s'assurant que sa voix parvienne aux oreilles de l'ange déchu, de l'ange ayant préféré déchirer ses ailes pour réaliser un vœu encore plus égoïste qu'est le réflexe d’égoïste de ne penser qu'a soi-même, de vouloir survivre en solitaire.

& après avoir contemplé une dernière fois une expression remplie de bonheur & certitude, des ailes invisible poussent sur les chevillent du mâle, le poussant à quitter le lieu sans se retourner, enfilant doucement le bracelet sur son poignet vide. Il aurait aimé offrir un sourire égal à ce que  Kanade lui a transmit, hélas la seule émotion transperçant son corps ne sont que des pleurs amers.

Plus Reiji s'avance vers la lumière scintillante & plus il entend un murmure, celui d'un animal à première vue. Un son mélodieux s'enroulant virtuellement le long de ses tympans, une ombre invisible se tortillant autour des jointures en finissant le voyage proche du cou, susurrant un sifflement. & ce sera l'unique 'souvenir' qui restera à jamais gravé dans la mémoire de Reiji, maintenant hors de cette prison & de retour dans le monde réel, entouré par des équipe de secours tentant de le réanimer, un véritable succès. Le reste est trop luisant pour distinguer les lumières appartenant aux voitures, jumelé avec les lampes torches & éclairant les décombres, découvrant progressivement les cadavres des défunts s'empilant un peu partout, répandues comme la peste. Pour être honnête, cette vision plongeait Reiji dans un nouveau sommeil, étroitement lié à une scène cher à ses yeux mais impossible à décrire ni à pouvoir visionner mentalement.

Un beau jour, sans crier gare, le garçon se promène inconsciemment près d'un chantier ouvert (Plus ou moins accessible au  public.) la curiosité l'emportant sur le sérieux, il s'approche légèrement, faisant traîner ses bottes au dessus du goudron tandis que ses mains suivirent le long des parois englobant la place. Ce n'est pas une fascination captivé par les structures des bâtiments, loin de là. Toutefois, quelque chose le poussa à aller plus loin, de pourfendre les limites instaurés et de s'aventurer plus loin, toujours plus loin que les restrictions données. Un clignement d'yeux se produit, les cils nichant premièrement la beauté d'un éclat rougeâtre répondant au besoin de filtrer avec le métabolisme du mur effleuré, les doigts se crispant doucement mais fermement, traçant leur chemins silencieusement avant qu'un bruit sourd ne brise le silence établis, les palissades & embranchements des murs tombant comme des châteaux de cartes, ne laissant que le vaste espace ventilé par un nuage de poussière. Avant d'être apte à comprendre le pourquoi du comment, de réaliser ce qu'il vient de se passer sous les yeux ébahi d'une personne enfermé dans le mutisme, sous le choc d'avoir provoqué une pagaille indescriptible à partir de rien— ce qu'il croyait est erroné au moment où ses pupilles se rétractèrent en celle de reptile, l'ancienne couleur verdâtre happé dans un bain rougeâtre, une couleur cerise peignant de ses rougeurs des pupilles dilatés.

Au début, rien d’extrêmement alarmant. La structure était certainement trop faible, rien n'indiquant que le résultat vient de Reiji, il existe des milliards de possibilités comblant les trous laissés sans réponse. Alors pourquoi devrait t'il se morfondre davantage & laisser humeur mélancolique prendre le dessus? Même après des nuits & journées à pleurer la mort d'un être cher dont il n'a pas eu le souvenir de la voir décédée. & ne pas avoir une oreille attentive est consternant, lui qui pensait partir se confier à Akio, ce dernier demeure introuvable au collège & dans les endroits qu'il avait pour habitude de côtoyer. Seul et sans compagnon, il s'enferme dans une bulle et commence à avoir peur de lui-même, de ce qu'il est peut-être devenu— un monstre. Parfois il suffisait d'un simple contact avec une architecture, un objet, ou littéralement quelque chose de vivant pour les affaiblir considérablement, de les briser involontairement. & c'est un calvaire pour quelqu'un de pacifique, respirant la bonté et le calme. Un changement entre la docilité d'antan & la brutalité de maintenant.

Les examens d’entrés au collège ne posèrent pas de problèmes à la suite de quoi ses cours à domicile se révélèrent utile pour avoir quelque connaissances sans pour autant avoir un niveau au dessus de la moyenne. Le minimum requit, passer haut la main la première étape ne fut qu’un jeu d’enfant pour le garçon contrairement aux autres pré-adolescents de la ville contraint à devoir mettre les bouchés doubles. Après tout, le premier pas menant vers une nouvelle vie d’écolier est un vrai succès, si on omet les quelque problèmes de compréhension dans quelque matières telle que l'anglais, la chimie et géographie. Rien de bien méchant mais un peu pénalisant.


16 ans.

Rien n’a changé. Strictement rien. Éperdument baigné dans l’inconnu depuis plus de trois ans, aucun indices, ni de soutien était en mesure de tendre une main bienveillante. Ni ses parents, ni qui que soit qualifié d’ami. La solitude le poignardait, son sang s’évadait au fur et a mesure que les jours pourrissant les uns après les autres. Si la confiance envers autrui s’avérait salvatrice, ça ferait depuis longtemps que ses craintes se serait allégé, faisant place à la paix & sérénité. Cependant, comment est-ce envisageable d’approcher n’importe qui après cet accident? L’idée d’approcher ses parents est effrayant, qui sait quel malheur peut leur tomber sur la tête? Craignant de blesser son entourage par inadvertance, de commettre une erreur irréparable, l’isolation est le meilleur moyen trouvé. Plutôt que de se porter garant de gestes indésirable, le seul refuge encore disponible est son subconscient, l’abri que représente ses pensées, ses rêveries. Remémorer le jour où son monde s’est émietté d’un revers de main est perturbant, une journée concoctée pour rompre les liens connectant Reiji à un univers chatoyant. Parfois il se lamentait encore d’être le seul survivant de ce 15 Août, de ne pouvoir être capable de mettre la main lié à ces événements. C’est pénible de visiter la tombe de Kanade, dépourvu de souvenirs, le seul attachement restant intact entre eux deux sont les bracelets représentant un pont entre la vie & la mort. Et cette douce chaleur ne quittant pas ces items est une raison suffisante pour ne jamais les perdre ou abîmer. Leur présence produit une sorte de réconfort pendant les jours tristes et pluvieux.

L’entrée au lycée devait marquer un nouveau départ. La première année n'est pas simple à vivre, un nouvel environnement, des visages inconnus et l'immuable crainte de reproduire une nouvelle fois une catastrophe, le genre d’événement qui colle à la peau des plus malchanceux, les poursuivant perfidement dans leur ombres et les étreignant méchamment, permettant ainsi aux sentiment négatifs de prendre le contrôle sur les pauvres âmes fragiles. Non et non, autant ne pas y penser du tout, Reiji essaye de se convaincre, de chasser les mauvaises pensées par le biais d'un mouvement de tête, ses mains tapotant les joues comme pour se réveiller. Rêvasser au milieu des cours n'est pas conseillé, de plus il a fort besoin de combler ses lacunes en lecture et écriture, personne ne sera d'accord pour prêter leur notes à quelqu'un qui n'est visiblement pas convivial. Préjugé qui est tout le contraire de ce qu'est l'adolescent, mais son refus d'adresser la parole à qui que ce soit donne la vague impression de voir un élève taciturne trop coincé pour oser sympathiser avec les camarades de classe.

C'est fou de voir à quel point le lycée accapare énormément de temps, au point d'en oublier temporairement les problèmes personnelles. Ceci dit, un moment d'égarement ne dure jamais éternellement si la cause pointe le bout de son nez pendant un moment inapproprié. Le temps de tourner le visage afin de vérifier qu'aucun trafic n'empiète le passage piéton, le regard croise celui d'un individuel aisément reconnaissable de par sa tenue vestimentaire & sa longue mèche dorée siégeant au milieu du front— Akio. Après une séparation de trois longues années, voilà que le destin joue en la faveur de Reiji, réunissant ses pas avec ceux du délinquant, défiguré par des compresses collé sur les recoins de ses joues. Ni une ni deux, l'aventurier se prépare à déambuler la route, une main faisant des signes exagérés pour attirer l'attention, renforcé par un timbre de voix cristallin.


❝ Akio, Akioooooooo! ❞

Interpellé, l'homme concerné redresse ses yeux mielleux, aux premiers abords surpris de revoir un visage commun mais cet effet de surprise est tantôt remplacé par de l'amertume & du dédain. Une réaction qui stoppe nette les prochains pas prévu de Reiji.

❝ Tss. Encore là entrain d'aboyer pour appeler le maître? T'en as pas marre? Moi ça m'gonfle. ❞

Akio crache, son venin se répandant dans les oreilles de son interlocuteurs. Connaissant & reconnaissant le tempérament du voyou, Reiji pensait que son ami était une fois de plus cinglant, de mauvais poil.

❝ Ça fait longtemps que je n'avais plus eu de nouvelles de toi.. Tu t'es encore bagarré je par— ❞

❝ T'es vraiment chiant. Et collant. Tu comprends pas que j'ai finis de jouer avec toi depuis longtemps? Dégage, lâche moi la grappe le campagnard. ❞

Lorsque sa voix résonne, le seul bruit daignant répondre n'est que la brise d'un vent tiède. L'ignorance était plus réconfortante que de se frotter à la réalité, au point de sentir une nouvelle fissure dans dans son cœur. C'est ça, la tristesse? D'entendre un ami cher faire ses adieux? Ou de se sentir trop nul, trop inutile pour rester aux côtés de quelqu'un. Recevoir une nouvelle gifle sur le visage est pénible, la douleur est insoutenable. Lui qui croyait enfin pouvoir souffler et se confier! Et ses mains endolories, prêtes à saluer leur conjointes se rangèrent quelque part, loin d'un éventuel contact physique. Il devait arrêter son ami avant que celui-ci ne tourne les talons, il devait au moins dire le fond de sa pensée, exprimer toute sa tristesse nichée dans un coin de sa tête. Cependant, il redoutait d'attiser la colère du plus jeune, d'être le receveur de coups et de finir comme serpillière épongeant le sol.

Dans l'incapacité de rétorquer, le jeune reste silencieux, le visage abaissé et les yeux demeurant démoralisés. C'est normal de se faire jeter comme un détritus, il n'a jamais espéré devenir le meilleur ami de n'importe qui. Bon, en vérité il voulait tellement vider son sac, et montrer qu'il avait changé. Pas en bien, ni physiquement ou caractériellement, mais quelque chose est définitivement nouveau, soulignant un nouveau point de vue. Rien de plus normal de souhaiter avoir une épaule sur laquelle on peut pleurer silencieusement pendant que l'auditeur essaye de rassurer, d'apaiser les tourments d'un enfant meurtri. Et l'attente se faisait longue, il attendait que les bruits des semelles s'éloignent, disparaissent à travers l'horizon avant de pouvoir laisser couler un sanglot inaudible aux oreilles de tous. Pleurer ne relaxe pas. Pleurer fait toujours aussi mal.

& les mois défilent sans arrêt, les peines cessent de cohabiter avec les regrets. Au fur et à mesure du temps dépensé à reconstruire une ‘nouvelle vie’, il apprit à ne plus laisser quiconque interférer avec sa vie, au point d’exprimer des phrases blessantes. Moins offensives que son étrange particularité à affaiblir la structure et la matière de tout ce qu’il touche. Un phénomène surprenant et déjà survenu dans le passé, un passé trouble et lointain floutant ses souvenirs une fois de plus. Ce type de crise devient de plus en plus fréquente, le mettant sous l’obligation de délaisser les passe-temps d’un lycéen normal, favorisant la priorité de comprendre d’où vient cette bizarrerie, quelle est la signification de ce ‘don’. En discuter avec ceux incapable de comprendre risque d’envenimer la situation, de caractériser l’adolescent comme une créature horripilante et indigne de vivre. Si un jour d’autre possesseurs d’eye ability viennent à sa rencontre, peut-être, je dis bien peut-être qu’il reprendra goût à la collectivisation. En attendant, il s’aventure dans les recoins de la ville, dépourvu de solide convictions mais y a-t-il autre chose à faire que de patienter perpétuellement?


Personnage(s) secondaire(s):

ET TOI?



Coucou les gens ici Nagisa, aka Kido Tsubomi et Akio Takamatsu. Ca y'est je fais comme Rocky je fais 23125 comptes et après je me plains de ne pas avoir assez de temps pour tenir en laisse tout mes comptes.

Voilà voilà, le faceclaim c'est Slay (ne dîtes pas Sorey, c'est super moche :<) de Tales of Zestiria, ce gars est trop chou quoi, si il crève je crève aussi-- Bref, je compléterais bientôt la fiche de Reiji enfin surtout le physique et le caractère, l'histoire on verra plus tard. /o/
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© Rocky-BL pour KPRPG
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MessageSujet: Re: { ▊♖ If I go outside, to discover the world, I'll find the responses to my questions.    { ▊♖ If I go outside, to discover the world, I'll find the responses to my questions. EmptyJeu 18 Sep - 21:15

Kombawa et gambatte pour la fiiiche !
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Autres Comptes : Hara Emiko, Sakurai Arisa
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Norikawa Kaori

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MessageSujet: Re: { ▊♖ If I go outside, to discover the world, I'll find the responses to my questions.    { ▊♖ If I go outside, to discover the world, I'll find the responses to my questions. EmptyMer 8 Oct - 19:29

Ohoho, un Reijii /o/ Re-re-bienvenue !

Puis, " il ne prend guère le temps et l'envie" on peut prendre envie ? Ensuite, si tu mets "mètre" en entier, j'aurais fait la même chose avec les chiffres, ça aurait rendu plus beau, mais c'est toi qui voit. Ce n'est donc pas une faute. (corrigé)
"dans la foule. mais également" : soit tu voulais mettre une virgule à la place du point, soit tu as oublié de faire une lettre majuscule.
Sinon, à part quelques fautes d'orthographe ou une ponctuation différente de celle que je mettrais à ta place, il y a trois ou quatre répétitions. Bien, bien ! *validé*

Pour l'intérieur, toujours des fautes semblables, m'enfin, je te pardonne car Reiji est si adorable ! Je lui gratterai un RP avec Emiko d'ailleurs, obligé. La conclusion ne me satisfait pas (mh, je dirais qu'elle n'existe pas, en fait) mais ce n'est pas toujours évident et on en demandait pas ! (corrigé) *validé*

Ah, l'histoire. Le moment qu'on redoute tous - les utilisateurs en devant l'écrire, et les administrateurs en étant obligés de la lire et corriger en cas de besoin.
La société humaine... Si Reiji est élevé dans un village, donc parmi d'autres humains, il n'est pas loin de la société humaine, d'après ma logique ! (corrigé)
"respirer de l'oxygène sain" c'est quand même pas si loin des villes que l'oxygène est tellement sain, waw (corrigé)
"le moyen-âge" les périodes de l'histoire prennent des majuscules et ma prof' me répète sans cesse que Moyen Âge ne prend pas de tiret. (corrigé)
Dommage que tu n'expliques pas ce qui a poussé la famille à déménager (juste pour la scolarité ? ce serait un peu étrange)...
Et aussi, s'il va juste comme ça au collège, il étudiait chez lui ? Il a passé des examens ? Tu ne dis rien de tout ça.
Il me semble que la phrase mise entre parenthèses ne commence pas par une majuscule - surtout quand la parenthèse est mise au milieu d'une autre phrase !
"cette mascarade infinie ayant choisi deux individuels" ce ne serait pas plutôt "individus" ?
Est-ce que Kanade a le droit de se rappeler de tout ? *aucune idée* (vérifié)
NOOOON, AKIO POURQUOIIII
Hmhm, c'est bien. Très bien. *applaudit* *validé*


attention aux fautes -e/-ent ; -er/-é ; & c'est vraiment moche à la place de "et" dans un récit du genre ;
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