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 Nightmares - ft. Akira

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MessageSujet: Nightmares - ft. Akira   Nightmares - ft. Akira EmptyJeu 30 Oct - 14:36

Caught deep in the nightmare

Un bar. Simple, sobre, peut-être même un peu trop, tu ne sais pas. C'est flou. Tout est plus ou moins flou, mais tu sais que c'est un bar. C'est comme ça, c'est tout. L'ambiance y est, après tout. Même si quelque chose d'étrange flotte dans l'air, tu ne sais pas trop quoi. Ça te met mal à l'aise, mais en même temps tu te sens bien. Quelle drôle d'impression, dis donc. En fait, tout autour de toi est flou, mais en même temps si vrai, si réel. Trop réel. Qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce que tu fais ici ? Eh bien, ce qu'on fait dans un bar. Tu bois, naturellement. Et comme tu es un peu fêtard et très ouvert, tu rigoles, c'est plutôt joyeux. Mais au fond, tu sais qu'il manque quelque chose, tout ça te semble assez vide, pour ainsi dire. Qu'est-ce qu'il manque ? Tu ne sais pas trop, ça ne semble pas flagrant à première vue. Alors tu cherches, tu cherches. Ah, oui, c'est lui qu'il manquait. Mais il est là, alors ça va tout de suite mieux. Il te tient compagnie, il rigole avec toi, tu as si chaud… Ah, qu'est-ce que tu es bien, tu pourrais passer ta vie ainsi. Tu n'as besoin de rien, de personne, si ce n'est lui . Et il est là. Souriant, tu relèves la tête vers lui.

… Eh ? C'est n'est pas…?


«… What the fuck. Sérieux, c'était quoi ce rêve, bordel ?!» Que de bonne humeur pour commencer la journée, dis donc. Tout se passait si bien. Trop bien. C'était trop beau pour être vrai, en fait. Pourquoi, pourquoi putain. Tu veux me faire passer un message, inconscient de merde ?! Eh ben il a été très mal réceptionné. Merde, merde, merde. Je pensais que c'est Bankichi, putain, dans mon rêve… Ce serait trop demander qu'il s'occupe de moi ne serait-ce qu'en rêve ?! Oui, apparemment. Et il a fallu que ce soit l'autre albinos, l'autre enfoiré à la place. Mais merde ! Qu'est-ce que j'ai foutu pour mériter ça ?! J'ai une vie pourrie même en rêve ?! … Tss. Cette journée va être pourrie, je le sens. 10:10. Ça ne fait que commencer. Oh, fait chier. Je vais aller au QG, peut-être que je pourrai me détendre, voir Bankichi peut-être ? T'aimerais bien, hein Uso. Pas comme si tu crevais d'amour pour lui, non non non ! Faut que je me calme, sérieux. Y a des moments, j'ai l'impression que je vais péter un câble.

… De l'eau fraîche sur le visage, ça fait du bien. Ça éclaircit les idées, je crois. Je soupire en regardant mon reflet dans le miroir. C'est quoi, ces cernes ? Je pensais pas que j'avais une sale tronche pareille. Tiens, pour la peine, je te fais une grimace, Uso. Bleh. Ça sert à rien mais ça défoule. Ouais, faut que je me défoule. La mauvaise humeur a ramené trop d'énergie à dépenser, faut que je fasse un truc. Alors je vais vite m'habiller, chemise-pantalon comme la plupart du temps, et foncer au QG. Marcher va déjà m'aider, peut-être ? Mouais. Faut faire des trucs plus constructifs. Mais que ferai-je, une fois là-bas, hein ? C'est pas comme si j'avais des trucs de prévus ou du boulot, alors j'imagine que j'aviserai une fois arrivé. En fonction des gens qui y seront, sûrement. Allez allez, go. Plus vite je serai parti, et plus vite je serai arrivé, et plus vite je pourrai oublier toute cette merde.

… Pfiou ! Et voilà, j'ai battu mon record au chrono pour aller au QG, je crois bien. 10:33, ça fait pas si longtemps que je me suis réveillé, et pourtant j'ai fait plein de trucs. Je sens que je pourrais encore en faire pas mal sans trop de problèmes, en fait. Ça fait combien de temps que j'avais pas eu autant d'énergie ? Bah, c'est pas important. Y a pas l'air d'avoir grand monde, merde. Ça va pas m'aider. À quoi ça sert d'avoir un QG si c'est pour pas y aller ? Nan mais je vous jure ! Je claque la porte un peu fort. Et j'entends, euh, un sursaut ? Wait, y a quelqu'un ? … Ah mais oui. En m'approchant, je viens de le voir. C'est qu'il est discret, ce petit merdeux. Il a plutôt intérêt, quand il vient ici, remarque. Il devait se sentir tranquille, mais c'est fini. Dommage pour lui. Rien qu'en le voyant, j'ai cette putain de boule à la gorge, ça me serre, sérieux, c'est dégoûtant. Va falloir extérioriser, et quoi de mieux que de martyriser un peu le joujou de Bankichi ? Je suis absolument certain qu'il m'en voudra pas et puis sinon il avait qu'à être là, hein. M'approchant, je lance avec un sourire mauvais : «Akira, hm ? Alors, on salue pas ses aînés ? Pas très poli, tout ça.» Tu la sens, ma haine, tu la sens ?


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MessageSujet: Re: Nightmares - ft. Akira   Nightmares - ft. Akira EmptyJeu 27 Nov - 23:37


« Dis Akicchi, tu vois cette fille là?
— Ouais...? »

Tu poses tes yeux sur la cible de Chiaki. Une fille de votre âge, avec de courts cheveux au carré de couleur noire, avec de grands yeux bleus. Elle sourit et rigole avec ses amies plutôt que de manger son bento. Plutôt que de le manger, tu préfères discuter, toi aussi. Chiaki sourit comme un abruti, levant le pouce comme s'il venait de réussir quelque chose. Tu te contentes de sourire toi aussi, un sourire plus doux, chaleureux, sincère. Tu t'en fiches toi, les filles, c'est pas ton truc. Mais si elle plaisait à Chiaki, tant mieux, non? Ahhh t'étais un peu jaloux, tout de même. Mais ce genre de choses arrivent fréquemment: selon lui, le lycée est peuplé de filles toutes aussi jolies les unes que les autres. Un jour c'est telle fille, un jour c'est une autre, il y'a tellement de choix qu'au final il ne sait plus avec qu'il aimerait finir. « Finir »... Ce mot ne te plait pas vraiment mais tu préfères l'ignorer. Finir, ça évoque la fin, et t'as très peur que cette fin s'applique à ta personne. Mais Chiaki, c'est ton « pote », ton « frérot », ton « pot de colle ». Impossible que ça se finisse mal, pas vrai? « J'aurais pu sortir avec elle. » ... Huh? Il sourit tristement, mais tu sentais toute la haine du monde dans sa voix. Tu penches la tête en confusion. Ça ne collait pas, non? Il y avait quelque chose de faux dans sa phrase — quelque chose qui n'était pas dans Chiaki. « ... Mais à cause de toi, ça n'arrivera jamais. » « Pardon? »L'ambiance venait de changer, et le décor du lycée avait comme disparu. Chiaki te fusille du regard, et toi, tu ne peux être que choqué. Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi...? « C'est ta faute. C'est ta faute si je suis mort. Ta faute si j'ai jamais pu aller au lycée, faire le métier de mes rêves, avoir des gosses. » Tu te mets à pleurer, réalisant qu'effectivement, tu étais le seul fautif dans l'histoire.

« Je peux tout t'expliquer — » Les quelques larmes se laissent couler sur ton oreiller et toi, tu regardes le plafond. C'était ta faute — t'aurais dû te taire, t'aurais dû sagement écouter, t'aurais dû faire ce que tu faisais aujourd'hui — respecter ces ordures de l'Akame Dan. « Désolé... » Tu enfonces la tête en dessous de ton coussin et te mets à pleurer, t'étouffant presque à cause du manque d'air. Tu pouvais entendre la porte de ta chambre s'ouvrir puis se refermer — ahh, encore ta mère. Elle doit s'inquiéter, non...? Tu t'en veux encore plus sur le coup. À quoi tu sers à part inquiéter les gens? Si tu crevais, tout le monde t'oublierais, non...? Tu sors ta tête d'en dessous le coussin pour simplement la reposer, essuyant quelques larmes. Tu rêvais trop souvent de ça — et dire que t'étais censé t'échapper du cauchemar que tu vivais. Tu soupires et frottes ton œil droit (le seul que t'as en fait). Comment on fait déjà, pour ne plus se souvenir de ses rêves? C'était du total hasard pour toi, tu pourrais essayer de trouver un moyen mais — tu n'avais pas la motivation pour. Ça serait tellement plus simple pourtant... Tu t'étires et jettes un coup d'œil à ton téléphone pour regarder l'heure. T'étais pas si en retard que ça; si t'étais assez rapide peut-être que tu ne louperais qu'une heure ou deux. Enfin, la rapidité chez toi — ça n'a jamais vraiment existé. De toute façon les gens sont habitués à ce que tu ne viennes qu'un jour sur six. Tu descends dans la cuisine et ta mère te jettes un regard inquiet. Tu ne fais que répondre d'un sourire faible et faux.

Tout va bien. Tout va bien. —Tu vas parfaitement bien. Pas de cauchemar, pas de pleurs, rien. Mais plus t'essaies de te persuader plus t'y penses et quand tu regardes ta tasse de chocolat, tu peux voir tes cernes tellement grandes — on peut presque y voir des coquards. Énième soupir. Tu veux pas aller les voir. Tu veux pas aller en cours. T'as juste envie de dormir — de faire un rêve cette fois-ci vraiment supportable. Peut-être de regarder quelque chose qui te "remonterait" le moral. Moment de réflexion intense. Si tu n'y vas pas, ils vont probablement te tuer. En fait, tu ne sais pas — ils ne sont tellement pas prévisible. Peut-être qu'ils riront.  Peut-être qu'ils pleureront. Peut-être qu'ils t'ignoreront. Peut-être qu'il te tueront. Ahhh — la dernière solution te faisait tellement rêver. Gants, écharpe, trois-quarts — une énième tenue qui pourrait étouffer un être humain normal mais peut-on te considérer comme quelqu'un de normal? Tu te frottes l'œil pour t'empêcher de pleurer — encore. Encore une fois, tu souris à ta mère en ouvrant la porte, murmurant faiblement un « J'y vais » . Elle doit probablement s'inquiéter quant à l'endroit où tu devais aller. Après tout — tu n'avais plus vraiment de goûts, d'envies, de motivations, alors où est-ce que tu pouvais aller? Si tu savais, si tu savais...

Tu tapes contre quelques canettes, tu n'oses pas lever les yeux et tu manques de percuter quelques personnes qui, elles aussi, n'ont pas que ça à faire, de regarder où elles vont parce que c'est les autres qui doivent le faire. Comme quoi—les personnes véritablement gentilles, ça n'existe pas. Quel monde pourri. Enfin peut-être qu'elles existent mais dans un sens tu préférais ignorer ce fait — qui sait pourquoi. Quand t'arrives, c'est un grand soupir. Qu'est-ce que t'allais faire là dedans...? Pas grand chose en somme. Si Bankichi était là, il allait probablement, encore une fois, te détruire, que ça soit mentalement ou physiquement. Si c'était Koyen, t'allais peut-être pouvoir aller lui parler. Si c'était une autre personne plus ou moins méchante, ça serait quitte ou double. De toute façon au point où t'en es... Tu pousses la porte et forces un peu parce que t'as pas de force et que cette porte est presque totalement bloquée avec la rouille. Pourquoi t'avais autant forcé? Comme si t'avais envie d'y aller, comme si t'avais hâte, comme si t'étais content. Quand tu rentres, tu manques de te glisser sur ce qui te semblait être du sang. Le sang de qui — de Koyen, d'un type ayant trop cherché Bankichi, de toi? Peut-être que tu n'essayais pas de savoir — c'était peut-être mieux pour préserver l'once d'innocence qu'il te restait. Tu lèves ton regard; ça pue toujours autant la merde dans cet endroit plus que rongé par la mort.

Poussière, sang, drogue, décomposition, alcool, ça te donnait envie de vomir mais au fond, t'avais pris l'habitude alors tu t'en fichais. C'était surtout l'image que ça donnait qui t'abhorrait au possible. Qu'est-ce que t'allais faire dans cet endroit pourri, sans pouvoir t'asseoir sur quelque chose qui n'avait pas de trace de cocaïne ou de sang séché — t'aurais bien voulu, t'aurais bien voulu pouvoir t'asseoir sur quelque chose de plus confortable du style, quelque chose qui se voulait ressembler à un canapé. La porte s'ouvre alors que tu commences à essayer de trouver le coin de le moins terrible de l'endroit. Tu sursautes et n'oses même pas te retourner — pourquoi est-ce que tu sentais que t'allais mal finir? Merde merde — de toute façon quoiqu'il arrive c'était ton supérieur alors tu pouvais rien faire face à lui. Tu te mets à trembler un peu, et tu peux la sentir, tu pouvais sentir une aura sombre, une aura dégueulasse, une aura haineuse de là où t'étais. « Akira, hm? Alors, on salue pas ses aînés? Pas très poli, tout ça » Uso-Tsuki—— C'était Uso-Tsuki. Peut-être qu'un jour t'aurais de la chance, peut-être qu'un jour il t'arrivera un truc bien tiens. « Désolé désolé je— je— » Trouve une excuse trouve une excuse trouve une excuse — comment est-ce que tu pouvais te faire pardonner pour avoir fait quelque chose d'aussi grave que de ne pas saluer un bras droit...? Tu vas forcément te faire encore exploser et ça ne plaisait tellement pas mais en même temps — t'avais tellement l'habitude que ça en devenait presque pitoyable. « Je vous avais pas entendu venir et je — désolé... vraiment... » À quoi ça sert de s'excuser: quoiqu'il arrive c'est la fin pour toi.
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MessageSujet: Re: Nightmares - ft. Akira   Nightmares - ft. Akira EmptyVen 28 Nov - 23:55

Grabbing you into the nightmare

«Désolé désolé je— je—» «Désolé» ? Désolé, mon oeil. Tu t'excuses tellement que c'est plus crédible, un peu comme moi avec mes mensonges, tu vois. Et ça, ça me les brise, de savoir qu'en un sens, ce type me ressemble. Connard. Moi qui croyais que j'allais me calmer, je crois que ça ne va faire qu'empirer, à cause de lui. Mais au moins je peux lui faire payer, je peux le martyriser, je peux le faire souffrir. Ça doit se sentir à des kilomètres que je le déteste, que j'ai qu'une envie c'est de le torturer, c'est sûr, oui. Et il a même pas la force de fuir ou ne serait-ce que d'essayer de résister, ce type est un putain de faible, ça me rend malade. Je m'approche de lui. «Je vous avais pas entendu venir et je — désolé... vraiment...» …? «… Tu te fous de ma gueule ?», que je lâche quasi-automatiquement, non sans cette même haine, doublée d'un énervement pas du tout rassurant. T'es tellement silencieux que tu dois toi-même entendre les mouches voler, et tu me dis que tu m'as pas entendu alors que j'ai claqué hyper fort la porte ? Que c'est mal insonorisé et que ça résonne dans le Q.G. entier ? Même un gosse de 4 ans aurait trouvé mieux, sérieusement.

«T'as un sacré culot de mentir à un type qui se fait appeler «Uso-Tsuki», hein ?» Un murmure. Un murmure à son oreille, un murmure méprisant alors que je me suis approché sans bruit, dans son dos. Il ne daigne même pas se retourner ? Pourtant ça arrangerait son cas, on regarde les gens quand on leur parle. Lâche. Je saisis une de ses mèches sombres entre deux doigts et la triture, continuant : «Si encore tu le faisais bien…» Je tire ses cheveux, laissant entendre un «Tch !» très très sec. «Aucun effort là-dedans. À croire que tu le fais exprès Sale petit con. Je sais très bien que c'est pas le cas, mais ça lui apprendra à réfléchir à deux fois avant de balancer une connerie. Ou pas, j'imagine que c'est comme ça à chaque fois qu'il vient ici, en fait. Non seulement il essaie pas d'améliorer son cas mais en plus il l'empire. Nan mais quel abruti. Ce que je dis doit le mettre bien mal à l'aise, en tout cas. Bien fait pour lui, il le mérite. Il mérite amplement de souffrir autant, c'est incroyable comme ce type peut-être lâche. Pas le courage de vivre, pas le courage de mourir. Insupportable, ça me dégoûte, franchement. Il attend qu'on le tue, qu'un psychopathe mette fin à ses jours pour lui ? Trop prévisible. Et trop haïssable pour qu'on y adhère. Et pour ça il va souffrir, ce con.

«Qu'est-ce que tu vas faire, maintenant, hm ? Qu'est-ce que tu pourrais faire pour arranger ton cas ?» Près, près, encore plus près de son oreille. Et bas, bas, à peine audible et pourtant limpide, glacial. Qu'il ne pense même pas à s'écarter, j'empoigne fermement ses cheveux et les tire très fort. Ça fait mal ? C'est le but. Et comme ça je peux rester là, à semer la douleur dans son âme avec mes mots tout aussi blessants, tout aussi acérés. Je vais déchiqueter son coeur jusqu'à ce qu'il soit en lambeaux si infimes qu'on ne pourra plus jamais les recoudre. C'est incroyable, quand même, le pouvoir des mots. Je crois qu'on sous-estime trop la torture psychologique. Quelques phrases et je sens déjà son stress, sa peur, son angoisse, alors qu'il reste muet comme une tombe. Il aimerait bien se trouver dans une tombe, d'ailleurs, hein ? Pas de bol, c'est pas vraiment le sort que je lui réserve. Je veux l'entendre parler, je veux voir ce qu'il va faire — ou ne pas faire. «Juste comme ça, tu devrais peut-être répondre, quand on te pose une question. Non ? Je serre plus ses cheveux. Non ?» Plus ça va, et plus j'ai l'impression que non seulement la colère, mais aussi la pression montent au travers de ma voix. Il va passer un sale quart d'heure. Ça dépend de sa réponse, mais en fait non. Je sais très bien qu'il répondra rien d'intelligent, il a trop peur pour ça, mais quel comble, quel comble. Puis je suis trop en colère pour le lâcher comme ça, d'un coup. Pas de bol pour lui, mais c'est sa faute. Il a qu'à faire quelque chose, ce con. Je lui ai même demandé quoi, mais j'imagine que ça servira à rien. Si ce n'est à être une excuse pour le faire encore plus souffrir, même si, au fond, j'en ai pas besoin.


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MessageSujet: Re: Nightmares - ft. Akira   Nightmares - ft. Akira EmptyDim 21 Déc - 18:26

« ...Tu te fous de ma gueule ? » Ahh—Encore une fois, tu t'es bien foutu dans la merde, bien joué. T'aurais dû juste t'excuser, lui dire bonjour et... c'est tout. La vie aurait dû être équipée d'un bouton "Remonter le temps" ou un avertissement du style "Attention, si vous faites telle ou telle chose, telle ou telle chose vous arrivera" mais la vie n'a jamais été clémente de toute façon, surtout pas envers toi. « T'as un sacré culot de mentir à un type qui se fait appeler « Uso-Tsuki », hein? » Il te murmure à l'oreille, d'un air tellement— méprisant, comme d'habitude, en fait. Ahhh— tu savais déjà ce qui allait t'arriver, bien joué. Honnêtement, tu ne sais pas si ton sort aurait changé si tu ne lui aurais pas menti aussi pitoyablement. Probablement que non, ici, le simple fait que tu sois présent est une bonne raison pour te faire souffrir. Tu devrais ne plus jamais sortir de chez toi— voilà, t'enfermer dans ta chambre, rester dans un monde utopique, possiblement te suicider plus tard, ça serait bien mieux que de continuer à vivre cet enfer permanent. Tu ne sais pas ce qu'il se passerait si tu arrêtais de venir mais étrangement, t'avais peur pour tes parents ou juste pour ta santé physique en général— après l'œil, pourquoi pas une oreille, un doigt, je sais pas, une punition, quoi. Il se met à jouer avec une de tes mèches de cheveux. « Si encore tu le faisais bien... »

Et il les tire, te faisant étouffer très douloureusement un gémissement en serrant tes lèvres et les écrasant avec tes mains. « Aucun effort là dedans. À croire que tu le fais exprès. » Ouais voilà, t'as fait exprès, au fond, parce que t'es masochiste, tellement masochiste que tu t'es fait crever un œil. C'est peut-être pour ça que t'as pas le courage de te tuer aussi, parce qu'au fond, t'adores quand on te fait ça, quand tu pleures, tu pleures de joie? Si c'était le cas, il y aurait bien longtemps que tu ne parlerais plus à Aoki— tu sais même plus ce qu'il se passe dans ta tête, merveilleux. « D-D-Désolé— » T'as qu'un seul mot en tête, et pourtant, tu sais qu'au bout d'un moment ça va l'énerver et tu seras encore plus dans la merde. Voilà, encore un acte maso, huh? En fait, t'arrives pas à te concentrer, ton attention est déjà toute portée par la douleur en haut du crâne. Même Bankichi ne fait pas si mal— quand il te tire les cheveux, c'est pour te relever la tête ou pour te traîner avec lui, alors que là, c'est juste par plaisir... Juste comme ça. Se faire tirer les cheveux, c'est terrible, ça faisait limite plus mal qu'un « simple » coup dans le tibia.

« Qu'est-ce que tu vas faire, maintenant, hm? Qu'est-ce que tu pourrais faire pour arranger ton cas? » il te murmure encore plus près de ton oreille. Mourir? Comme ça tu ne pourras plus jamais faire de conneries? La réponse la plus simple et pourtant— les probabilités pour qu'il te tue sont tellement faibles que t'en es au point où tu perles quelques larmes sans le vouloir. C'est terrible, c'est douloureux, aussi bien mentalement que physiquement, qu'est-ce que t'as fais pour souffrir autant dans ta vie? Laissez-moi mourir pour une fois— et pourtant. « Juste comme ça, tu devrais peut-être répondre quand on te pose une question, non? » Et il tire encore plus. « Non? » T'arrives à rien faire si ce n'est qu'exploser en sanglots à cause du stresse et de la douleur. Tu n'arrives même plus à parler correctement avec tes lèvres tremblants sous le coup de la douleur. Tout ce que tu te contentes de faire, c'est pleurer comme un gosse et prier pour que ça passe, pour que tu t'habitues à la douleur au bout d'un moment— mais t'as jamais réussi de toute façon, à t'y habituer, tu sais que quoiqu'il arrive ç'allait faire mal au grand bonheur d'Uso-Tsuki. « D-Désolé désolé désolé— » tu te contentes de répondre d'un murmure inaudible, craqué et tremblant.

Toujours ce même mot—il allait probablement te forcer à faire quelque chose du coup, vu que tu n'as visiblement aucune envie de te racheter, aucune envie de souffrir aussi. Et pourtant— plus tôt, n'étais-tu pas persuadé d'être un de ces masochistes effrayants— répugnants— dérangeants—? Remarque, vu l'état mental dans lequel tu te trouves en ce moment, plus rien ne te choquerais, on te dirait que t'es schizophrène, psychopathe ou une connerie du genre que t'en serais blasé. Au point où t'en es. Tes lèvres tremblantes n'arrivent qu'à articuler un simple mot, un minuscule, toujours aussi inaudible et craqué. « A-Aoki— » Tu pries dans ta tête pour qu'Aoki apparaisse, tu sais pas d'où ni comment, mais t'aimerais bien que pour une fois la vie soit sympa envers toi, juste cinq minutes, un dixième de secondes. C'était stupide, en fait— tu sais même pas pourquoi t'espères, il a pas que ç'à faire, s'occuper d'un pleurnichard incapable de prendre soin de lui-même et d'arrêter de dire n'importe quoi. Uso-Tsuki avait raison— c'était limite si tu ne le faisais pas exprès, pour, je ne sais pas, rendre Aoki coupable, abréger tes souffrances (ou justement l'inverse). Même toi ne savais plus ce que tu voulais, c'est pour dire dans quel état t'es. Tu te contentes de répéter sans cesse des excuses, parce qu'au fond, c'est tout ce que tu sais faire.
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Uso-Tsuki

Uso-Tsuki


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MessageSujet: Re: Nightmares - ft. Akira   Nightmares - ft. Akira EmptyLun 22 Déc - 11:13

Even a nightmare is better, right ?

Pff, c'était prévisible. Mais honnêtement, j'aurais osé espéré qu'il tienne un peu plus longtemps avant de fondre en larmes, ce petit con. Il se fait persécuter tous les jours et il arrive même pas à rester plus de cinq minutes sans pleurer ? Vraiment, il est bon à rien, il est incapable, ce type. Je suis persuadé que ça rendrait service à l'humanité s'il mourrait, mais c'est pas pour autant que je le tuerai, moi je suis un connard et j'emmerde le monde. Parce que le monde est moche et cruel, alors je lui ferai pas de cadeau. Contrairement à cette andouille qui pleure comme une madeleine devant moi, là. Non mais vraiment, qu'il est faible. J'ai jamais vu ça de ma vie, quelqu'un d'aussi passif, c'est dégueulasse. Il est con, il est con, il est tellement con, à accepter comme ça sans rien dire que la vie le torture. Le type de personne que je pourrai jamais blairer, sa vie est un enfer et il fait rien pour y remédier. Il essaie même pas. Ah, mais quelle horreur. Rien que pour ça, il mérite de souffrir encore plus, hein ? Arrivera un moment, si ce n'est pas déjà le cas, où ce sera insupportable. Et là ce sera plus intéressant, du moins je l'espère pour lui. Parce que sinon je continuerai à le torturer, sans jamais le tuer, ce serait trop facile, aha. Lâche. Lâche, lâche, lâche.

«D-Désolé désolé désolé—» Non mais. Sérieusement. Si c'était pour dire ça, limite t'aurais pu te la fermer, ç'aurait été aussi bien. Voire mieux. Quel con, quel con, plus il s'excuse et plus ça fait empirer sa situation, il devrait peut-être essayer de faire autre chose, non ? Ah mais, il doit être trop désespéré, ou trop abruti, ou les deux, pour y penser. Ou pour vouloir y penser. Ça me dégoûte. Je le dis tout le temps mais c'est vrai, ça me dégoûte, c'est tout. Je crache presque, toujours juste au creux de son oreille : «Prononce encore une fois ce mensonge et je te jure que ça ira très mal pour toi, salaud.» Mais quel comble. MAIS QUEL COMBLE. Moi, menacer quelqu'un pour qu'il arrête de mentir ? Moi ? Moi ? Mais jusqu'où tu vas me faire aller comme ça, au juste ? Tu te rends compte que, de seconde en seconde, ça devient de pire en pire ? Je t'ai déjà dit, pourtant, que j'avais grillé cette connerie, que je sais que t'es absolument pas désolé, alors tu devrais arrêter, vraiment. Ce que je t'ai dit n'était qu'un conseil, tu sais, pour une fois. Histoire que peut-être tu réalises que tu peux encore, hm, je sais pas, limiter les dégâts ? Bah, après tout qu'est-ce que je peux bien en avoir à foutre. Si t'es con, t'es con. Pas comme si je voulais t'aider ou je-ne-sais-quoi, c'est à toi de le faire, c'est à toi de te sortir de ta merde, hein. Et si tu veux pas je vais pas me gêner pour te martyriser, c'est tout. Parce que tu es tout simplement détestable, tu le mérites bien.

Et t'as rien de mieux à me répondre ? Rien de mieux que des pleurs et des excuses vaseuses ? Non, vraiment, faudrait que tu fasses mieux. «A-Aoki—» … Que tu fasses «mieux», j'ai dit. T'aurais pas pu faire pire, tu te rends compte de la merde dans laquelle tu viens de te mettre ? J'imagine que tu commences à t'en rendre compte, tu dois sentir que je tire de plus en pus sur tes pauvres cheveux, et que si juste ça te fait pleurer, t'es vraiment pas sorti de l'auberge. Tu croyais que j'entendrais pas, peut-être ? Tu espérais ? Non, tu devais même pas espérer, y a pas plus d'espoir que de volonté en toi, c'est répugnant. À vrai dire c'est même pas, humain, c'est monstrueux. Oui, t'es qu'un monstre. C'est pour ça que tu me dégoûtes autant, c'est pour ça que tout le monde te fait souffrir, c'est pour ça que ta vie est un enfer, et c'est surtout pour ça que tu mérites tout ce qui t'arrive.

Sans vraiment savoir ou comprendre pourquoi, j'éclate de rire. C'est très flippant, mais j'arrive pas à m'en empêcher, il est tellement pathétique que ça en devient risible. Je ris de plus en plus fort sans me contrôler, c'est trop. «Mais qu'il est chou !» J'ai presque envie de me pisser dessus. Je lâche ses cheveux -soulagement intense n'est-ce pas ?- et finis par enfin me glisser, comme une anguille, devant lui. Je te fais face, plus d'échappatoire mon gars. Et je crois que je me tiens pile au bon endroit : assez près pour le rendre mal à l'aise, mais pas encore assez pour qu'il ose s'écarter. Tout est dans la subtilité. Et c'est trippant, de voir dans son œil inondé ce malaise, cette gêne qu'il doit pourtant supporter pour éviter plus de souffrance. Même s'il n'y écopera pas. Haha, trop drôle. «Ai-je bien entendu ? On appelle son sauveur à l'aide ?» Encore une fois, je me fous ouvertement de sa gueule et lui ris au nez. «Si tu te voyais. C'est pitoyable, vraiment. Et tu sais pourquoi ?» Oh, petit moment de suspense. J'aime bien lire le choc et la terreur sur son visage, et dans son œil plus précisément. Me rapprochant encore un peu, juste assez pour qu'il ne reste plus que quelques millimètres entre nos fronts -c'est bien de faire quasiment la même taille-, je souffle ensuite, le regardant fixement dans l'œil : «Parce qu'il ne viendra pas. Tout simplement.» Et j'éclate de rire. Encore. Y a quelque chose de malsain là-dedans, à s'amuser du mal qu'on peut faire à quelqu'un d'autre sans vergogne, mais c'est-ce qu'on s'en fout, c'est trop drôle, vraiment.

Je m'écarte un peu de son visage sur lequel je m'étais penché, mais ce n'est que pour mieux me rapprocher. «Aah, tu croyais que j'étais dupe quant à votre petit manège ? Quelle naïveté, je sais parfaitement ce que vous essayez de cacher, vous pensiez vraiment pouvoir vous en sortir ?» En marchant, je fais quelques pas vers lui et me rapproche au fur et à mesure, ce qui le fait reculer — c'est ça quand on est un lâche. «Vous n'avez au-cune chance de vous en sortir, huhu~ Ou devrais-je dire, tu n'as aucune chance de t'en sortir.» Et encore le petit suspense. Je suis trop mesquin. Et je continue de m'avancer vers lui, comme mes paroles s'avancent jusque dans son cœur, pour ensuite le piétiner sans pitié. «Parce que oui, soyons honnêtes, tu n'imagines pas qu'il va venir te sauver ? Ça va cinq minutes, l'entraide, mais si tu n'y mets pas du tien, tu vas devenir un boulet. Plus que tu ne l'es déjà, je veux dire.» Autre pause stylistique. C'est que c'est du travail, tout ça. Mais entre chaque réplique, il faut lui laisser le temps de tout enregistrer pour comprendre et mesurer le sens et les conséquences de chaque phrase. De chaque mot. Et pile au moment où il se rend compte de tout ça, il faut lui asséner un nouveau coup, une nouvelle claque de paroles. «Et un boulet, plus il est lourd et plus il est facile de le lâcher. Tu comprends ? Je suis sûr que même toi c'est à ta portée. Oui, Akira. Ton cher et tendre va finir, si ce n'est pas déjà fait, par te lâcher. Te laisser tomber.» Je ricane. Détruire quelqu'un, c'est toujours mieux de le faire avec des mots que des coups. Et toujours mieux de le faire lentement.

À force de me rapprocher, et à force qu'il recule surtout, le voilà acculé à un mur. Parfait. PAR-FAIT. Plus d'échappatoire du tout pour lui. C'est là que le plus drôle commence ! «Ce n'est pas difficile de comprendre ce qu'il se passe dans sa tête. Il veut t'aider, te soutenir, ça part d'une bonne intention. Mais pour un type comme toi, les bonnes intentions seules ne suffisent pas, malheureusement.» Me voilà collé à lui, comme tout à l'heure, à fixer le plus profond de son unique œil, un bras de chaque côté des siens, sur le mur, comme pour le dissuader de tout mouvement. Stressant, hein ? Je veux voir jusqu'où il va tenir, je veux connaître ses limites, c'est tellement amusant ! «Et alors il essaie, il essaie, aucun progrès. Arrive alors un sentiment parfaitement humain et compréhensible, la lassitude. Parfois ça vient très rapidement, très très rapidement. Il te laisse tomber, il ne prend plus la peine de s'occuper de toi, pourquoi perdrait-il son temps à ça si c'est inutile, hein ? De toute façon tu te fais tellement persécuter que ça n'en finira jamais, tu n'en verras jamais le bout, hein ? Alors pourquoi t'aider si d'avance c'est peine perdue ?» Vite, vite, j'ai parlé vite, sèchement, mais de façon étonnamment neutre, c'est juste une explication, c'est informatif après tout. Et pas surprenant en soi, fallait juste le lui faire réaliser, insérer ces pensées en lui. En plus avec sa mémoire, je doute que ça puisse ressortir aussi facilement, d'où l'intérêt de frapper avec les mots au lieu des poings. Ah, ma façon de torturer ne sera jamais comprise par les brutes qui m'entourent, il faut croire. Ou peut-être Asa. Enfin, bref. «Il ne viendra pas. Il ne viendra plus, il ne t'aidera plus. Tu peux bien essayer d'aller pleurnicher dans ses jupons, ça n'y changera rien. Rien. Oui, rien, au fond, tu n'es rien, ni pour lui, ni pour les autres. C'est triste, comme existence.» Je souris. Qu'est-ce que c'est amusant, je n'arrive pas à empêcher ce vil sourire de s'étendre. Quel bel enfoiré, ce type.


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MessageSujet: Re: Nightmares - ft. Akira   Nightmares - ft. Akira EmptyMar 23 Déc - 18:21

Tu comprends que t'as fait une connerie le moment où Uso-Tsuki se met à serrer encore plus tes cheveux. T'allais probablement en perdre quelques un, de tes cheveux. Tant que c'était pas visible, tu t'en fiches— tu te fiches de tout ce qu'on peut te faire subir, en fait, tant que c'est pas visible. Voilà c'est ça, tu t'en fiches, t'as pris l'habitude, alors maintenant t'en as plus rien à foutre. N'empêche que se faire tirer les cheveux comme ça, aussi brutalement et— t'aurais bien voulu dire "sans raison" mais tu le méritais, tu lui avais menti, t'avais fait ce qu'il fallait pas faire— de toute façon tu devrais rien faire, rester dans un coin et te laisser crever de faim, de soif, quelque chose comme ça. T'endormir et plus jamais te réveiller— ahh, ça doit être tellement bien. Malgré ça, tu trouves ça injuste qu'il tire encore plus parce que tu voulais essayer de t'en sortir. Rien n'est juste ici de toute façon— tout est bon pour te faire souffrir. Ils peuvent pas comprendre de toute façon, l'envie de voir son sauveur venir, justement, le sauver dans un tel moment semble logique mais comment comprendre ce sentiment totalement humain quand on est qu'une bête qui déverse sa haine sur un plus faible que lui. Tant pis pour toi, t'aurais essayé, c'eût été stupide de toute façon, tu savais très (trop) bien qu'il n'allait venir. T'aurais dû ne pas venir, toi aussi, rester sous ta couette bien au chaud, tes cheveux à l'abri d'Uso-Tsuki.

Uso-Tsuki qui éclate de rire d'un seul coup. Ouais voilà, t'étais risible, tu mérites d'être traité comme une bête de foire— un clown— quelqu'un qui n'est drôle qu'involontairement. « Mais qu'il est chou! » Il relâche tes cheveux et se glisse devant toi. Tu murmures un « Huh—? » aussi craquant que tes paroles de plus tôt, pratiquement inaudible. S'il avait lâché tes cheveux, la suite allait probablement être pire: ça serait stupide qu'il y aille moins fort, quand ça part crescendo c'est plus fun, après tout. N'empêche que la douleur ayant disparue, tout de suite, t'arrêtes de pleurer, essuyant les quelques perles salées que ton œil avait lâché. Tu te contentes de trembler, stressé et effrayé quant à ce qu'il allait se passer par la suite. « Ai-je bien entendu? On appelle son sauveur à l'aide? » Tu pousses une profonde expiration, elle aussi tremblante, pour essayer de te calmer, parce que si déjà t'arrivais pas à supporter, tu vas finir par craquer et si tu pouvais éviter, ça t'arrangerait. « Si tu te voyais. C'est pitoyable, vraiment. Et tu sais pourquoi? » Tu secoues négativement la tête pour lui faire plaisir et ne pas te faire engueuler parce que tu ne réponds pas, mais tu sais très bien que t'es l'incarnation de la pitié. Quand on pense à Hidefusa Akira, on pense tout de suite à type pitoyable, c'est pas une nouveauté. Il se rapproche, son front manquant de toucher le tien de quelques millimètres, ses yeux ne quittant pas celui qui te restait.

« Parce qu'il ne viendra pas. Tout simplement. ». Sans déconneeeeer. Tu le sais, merci, pas besoin de te le rappeler, ça fait mal, de se faire claquer par la réalité. Il explose de rire par la même occasion et tout ce que tu fais, c'est subir ses mots, parce que qu'est-ce que tu peux faire d'autre? Souffrir psychologiquement est encore plus insupportable que souffrir physiologiquement— tu devrais de boucher les oreilles, tu devrais t'arracher les oreilles, tiens. Les paroles, ça ne s'oublie pas, et toi, t'es loin d'oublier quoique soit. Le pire est à venir, tu le sais trop bien, et tu continues d'expirer longuement, comme si t'essayais de faire s'échapper la douleur. Il s'écarte de ton visage pour s'approcher. « Aah, tu croyais que j'étais dupe quant à votre petit manège? Quelle naïveté, je sais parfaitement ce que vous essayez de cacher, vous pensiez vraiment pouvoir vous en sortir? » Il s'approche encore plus et tu recules en même temps qu'il avance. Comment est-ce qu'on peut cacher un secret dans ce groupe de toute façon? Tu n'as jamais espéré cacher ça infiniment, si on ne voyait pas ça, tant mieux, sinon, tant pis. « Vous n'avez au-cune chance de vous en sortir, huhu~ Ou devrais-je dire, tu n'as aucune chance de t'en sortir. » Tu te laisses te faire piétiner par ses paroles, alors que tu recules, encore et encore, comme pour échapper à ce qu'il pourrait te dire.

Il se tait un moment et ton œil est sur le point de lâcher une nouvelle larme une énième fois. « Parce que lui, soyons honnêtes, tu n'imagines pas qu'il va venir te sauver? » Et pourquoi pas? « Ça va cinq minutes, l'entraide, mais si tu n'y mets pas du tiens, tu vas devenir un boulet. Plus que tu ne l'es déjà, je veux dire. » Un boulet, hein? Qu'est-ce que tu peux faire, de toute façon? T'es trop un lâche, une tapette, un trouillard pour oser essayer de ne serait-ce "sécher" le Q.G. Tu peux rien faire, t'es obligé de te taire et de subir, ça t'a coûté un œil et une vie d'essayer de ne pas les écouter. Tu n'as pas le temps d'essayer de te calmer qu'il enchaine. « Et un boulet, plus il est lourd, plus il est facile à lâcher. Tu comprends? Je suis sûr que même toi c'est à ta portée. Oui, Akira. Ton cher et tendre va finir, si ce n'est pas déjà fait, par te lâcher. Te laisser tomber. » Il ricane et toi, tu te mets à hyperventiler à cause du stresse et de la peur.  Et ta mémoire, elle travaille, elle travaille. Elle enregistre, enregistre et assimile les informations beaucoup trop vite pour un être humain normal. Et ses paroles te hantent, te hantent, elles te font lentement réaliser, elle te détruisent, détruisent lentement sans que tu puisses y faire quoique soit. Ton œil doit probablement être rouge, à ton grand malheur— il était déjà rougis par les larmes, c'est encore pire.

À force de reculer, tu te trouves adossé à un mur, Uso-Tsuki devant toi, t'empêchant de faire quoique soit avec ses bras. « Ce n'est pas difficile de comprendre ce qu'il se passe dans sa tête. Il veut t'aider, te soutenir, ça part d'une bonne intention. Mais pour un type comme toi, les bonnes intentions seules ne suffisent pas, malheureusement. » Tu trembles, trembles tellement, et ton cœur bat terriblement vite, il bousille ton ouïe pendant qu'Uso-Tsuki te bousille tout court. T'essaies de tenir tes bras pour qu'ils arrêtent de trembler mais tu peux rien y faire. « Et alors il essaie, il essaie, aucun progrès. Arrive alors un sentiment complètement humain et compréhensible, la lassitude. Parfois ça vient très rapidement, très très rapidement. Il te laisse tomber, il ne prend plus la peine de s'occuper de toi, pourquoi perdrait-il son temps à ça si c'est inutile, hein? De toute façon tu te fais tellement persécuter que ça n'en finira jamais, tu n'en verras jamais le bout, hein? Alors pourquoi t'aider si d'avance c'est peine perdue? » Son ton était complètement neutre, il ne semblait pas heureux ou triste, c'était juste... une déclaration. Une information, une explication. Tu te remets à pleurer, tombant sur le sol. Il avait raison, ce qu'il dit tenait la route, Aoki allait t'abandonner, comme tout le monde, quoiqu'il arrive, c'était toi contre le monde entier. Aoki se remettra à te persécuter comme avant et tout le monde aura oublier la période où tu dépendais de lui. Ça semblait logique, ç'allait probablement se produire mais tu voulais pas, tu voulais pas, ça pouvait pas arriver.

Tu secoues la tête négativement en continuant à pleurer, te persuadant que ça n'allait pas t'arriver, pas à toi. « Il ne viendra pas. Il ne viendra plus, il ne t'aidera plus. Tu peux bien essayer d'aller pleurnicher dans ses jupons, ça n'y changera rien. Rien. Oui, rien, au fond, tu n'es rien, ni pour lui, ni pour les autres. C'est triste, comme existence. » Plus le temps passe, plus tu te mets à pleurer, combiné avec ton hyperventilation, le tout donnait quelque chose de bien pitoyable, encore plus. Uso-Tsuki l'a bien dit, t'es un boulet, t'es rien, tu devrais juste mourir, hein? C'est ça, si tu te suicidais, même tes parents en auront rien à foutre, il ne feront que balancer un "C'était prévisible" blasé. Le seul endroit auquel t'appartiens, c'est une caisse en bois, loin de tout ça, rien de tout le monde. Ses paroles résonnent, elles te bousillent lentement, tu croyais qu'Aoki allait calmer les quelques pulsions suicidaires que t'avais mais si ce qu'Uso-Tsuki disait était vrai, alors lui aussi, s'en ficherait que tu crèves. Peut-être même qu'il en rigolerait. À quoi bon continuer tout ça...? T'es qu'un punching-ball avec option réaction abusive, ça serait pas grave si tu crevais. Tout le monde t'oublierai d'ici une semaine ou deux. Ah— ça doit faire du bien, de mourir.

Mais tu veux pas y croire, tu refuses de croire qu'Aoki aussi allait te laisser tomber. Tu veux pas y croire tant que l'albinos lui même ne te l'aura pas dit. Tu continues de secouer négativement la tête, comme si la voix d'Uso-Tsuki allait disparaître par la suite. « C'est pas vrai... » tu te murmures, t'adressant presque au brun devant toi. T'essaies de recommencer à respirer normalement mais c'est à la limite de l'impossible, surtout en pleurant comme une merde comme tu le fais là. « C'est pas vrai c'est pas vrai c'est pas vrai— C'est pas vrai! » Tu deviens plus agressif à chaque mot, pour te persuader que c'est pas vrai, de toute façon, c'est Uso-Tsuki, ça veut dire menteur, il dit jamais la vérité, il dit ça juste pour te faire du mal. « T'es qu'un menteur! Un sale menteur— Tu le fais exprès, juste parce que c'est moi... » Ça doit être genre— la première fois que tu lèves la voix sur quelqu'un de l'Akame Dan. Et tu vas prendre très cher, tu le sens. Mais tu dis ça pour pas que tu souffres de ce qu'il te dit, tu veux pas qu'il ait raison— et pourtant, et pourtant, tout ce qu'il avait dit été logique. Mais tu t'en fiches de la logique, les sentiments humais n'ont rien de logique alors tu t'en fiches. « Si c'était quelqu'un d'autre tu dirais pas ça— » Tu te mets à pleurer encore plus violemment, tel un gamin faisant un caprice parce qu'on n'a pas fait comme il voulait. « Aoki il— il va rester avec moi— il me l'a dit, il me l'a promis— » Ta voix craque encore plus, tu hyperventiles moins mais t'as toujours un peu de mal— si ça continuait comme ça, t'allais peut-être perdre connaissance, hein... Tu continues de répéter en boucle « Menteur menteur menteur— » d'une voix toute faible, limite inaudible pour Uso-Tsuki.
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MessageSujet: Re: Nightmares - ft. Akira   Nightmares - ft. Akira EmptyMer 24 Déc - 11:26

All alone in the nightmare

Eh bien, mes mots l'ont mis par terre, au sens littéral. Et voilà, preuve que l'on peut bien terrasser quelqu'un sans aucun coup ! Ça fait un peu comme si j'avais gagné un pari face aux autres nuls de l'Akame Dan, sauf que le problème c'est que j'avais parié contre personne. Vraiment pas drôle. Bizarrement, le voir comme ça, par terre, me donne beaucoup moins de satisfaction que ce que j'aurais pu imaginer, même si je garde ce sourire aux lèvres. Alors il faut que je le torture encore, j'imagine ? Même s'il et qu'il pleure un peu trop ? Franchement, qu'il n'ait aucune réaction si ce n'est la soumission, si ce n'est subir, ça deviendrait presque chiant, à la longue. Enfin, je dis ça plus pour lui que moi, il faut croire, mais comme je viens de si bien l'expliquer, la lassitude peut vite arriver. Seulement voilà, moi j'ai rien à faire de ma journée et c'est à peine si je commence à sortir de ma mauvaise humeur. Alors non, je vais pas te laisser tranquille. Après tout si t'es là, c'est bien pour qu'on s'amuse avec toi, donc qu'on rigole avec toi ou de toi ça change rien tant qu'on rigole, aha. Tu vas souffrir encore plus, pas de bol, vraiment pas de bol, non. Eh oui, tout ça n'était qu'un début ! Je vais te détruire en utilisant une faiblesse que tu pensais force, si c'est pas beau. Ma technique de torture est la meilleure, il faut vraiment que je la fasse gagner de la reconnaissance !

C'est donc ainsi que je m'accroupis, appuyant mes bras sur le mur autour de lui pour ne pas lui laisser d'issue. D'autant plus efficace, surtout quand ça dure comme ça. Ce con n'arrive même pas à s'arrêter de pleurer ou à respirer normalement, c'est que ça marche vraiment bien. La peur, d'accord, mais franchement, la peur d'être blessé au coeur, surtout pour lui et sa mémoire, c'est bien plus drôle que la peur de prendre un coup physique ! En tout cas c'est vraiment un plus beau spectacle. Je me penche plus vers lui, histoire de le terroriser encore plus. «C'est pas vrai...» … Uh ? «C'est pas vrai» ? … Comment ? Tu oses remettre en question la véracité de mes paroles ? Certes, je m'appelle pas Uso-Tsuki pour rien, et je l'ai moi-même dit, mais je pensais assez bien mentir -surtout que je disais pas d'énormités non plus- pour que tu me croies. Ou du moins te faire assez mal et assez peur pour que t'oses pas répondre, petit con. Pour le coup, c'est vraiment irritant, et je claque de la langue pour te le faire comprendre. «C'est pas vrai c'est pas vrai c'est pas vrai— C'est pas vrai !»Encore ? C'est de la provocation, c'est ça ? Ça va mal aller, si tu continues, déjà que je pensais pas que tu répondrais… Surprenant. J'ai pas souvenir que tu l'aies déjà fait avant, en plus. C'est offensant, d'être le premier, ou peut-être la seule personne à qui tu oses répondre. Ça veut dire que je ne suis pas dangereux ? Salaud. Regarde dans quel état je te mets. Qu'est-ce qui t'arrive ? Aucune explication rationnelle. C’est agaçant, ça, dis donc, de pas comprendre.

«T'es qu'un menteur! Un sale menteur— Tu le fais exprès, juste parce que c'est moi...» … Eh ? Eh ?! Wait, mais c'est qu'on ne peut plus t'arrêter ! Que se passe-t-il, sérieux ? J'ai pas l'habitude de ça, moi ! On dirait un sale gosse qui fait son caprice, là, comme ça, devant moi alors que je viens de dire des choses qui auraient dû limite te donner envie de te suicider sur place. Te suicider, pas me répondre, enfin ! «Si c'était quelqu'un d'autre tu dirais pas ça—» Bah oui, c'est vrai ça, et alors ? T'es censé être mon punching-ball donc c'est normal que je te parle comme ça ! Mais pas que ce soit réciproque ! Merde, c'est bizarre, c'est bizarre, c'est trop bizarre. Ça m'a carrément coupé dans mon élan, t'es content de toi j'espère. Qu'est-ce que je suis censé répondre à ça, je— Mais je devrais même pas être censé répondre, c'est moi qui parle ici, c'est moi qui domine, bordel ! «Eh bien, tu— …!!» PUTAIN MAIS QUOI ?! Qu'est-ce qu'il me fait, le coup du "je pleure tellement fort que je t'entends plus" ?! Je— Je tombe net en arrière, sur le cul (littéralement d'ailleurs). Je m'y attendais tellement pas. Mais… Mais ta gueule !!

«Aoki il— il va rester avec moi— il me l'a dit, il me l'a promis—» … J'AI DIT TA GUEULE ! D'où tu me contredis ?! Comment tu sais que je mens, si ça se trouve ce que j'ai dit se vérifiera par la suite, qu'est-ce que tu peux en savoir ?! Les promesses, tu peux jamais les tenir toute ta vie, surtout dans ta situation, alors tu ferais mieux de pas la ramener, putain ! Merde, ça me dégoûte, comment ça se fait qu'il réagit comme ça, d'un coup ?! Akira, LE Akira, LE putain de punching-ball et jouet attitré de Bankichi, qu'est-ce qui lui prend ?! Il se doute pas qu'il va prendre carrément cher après ? C'est… C'est rageant ! À tel point que j'en tremble. Oh, tu vas pas t'en sortir comme ça, toi. Putain. «Menteur menteur menteur—» «… MAIS T'AS FINI, OUI ?!» J'ai pas pu me retenir. C'est sorti tout, seul, vraiment. Et… Hm… Pourquoi j'ai l'impression que, même si au début ça va l'effrayer, je me suis mis dans la merde ? Dire ça comme ça, c'était pas genre, faire signe que j'étais désarçonné, déstabilisé, montrer comme une… Une faille ? Merde, merde, reprends-toi Uso, tu vas pas laisser ce petit con abuser d'une pauvre seconde de… faiblesse ? Plus vite t'auras repris contenance, et mieux ce sera. Et pourtant, pourtant— … J'y arrive pas, l'entendre comme ça, m’accuser, m'accuser et m'accuser encore, essayer de se donner confiance, comme ça, c'est tellement— … Je sais pas. Machinalement, je recule un peu, comme s'il pouvait représenter un quelconque danger.

… Eh. Calme-toi, calme-toi Uso, bordel. Pourquoi j'y arrive pas, pourquoi lui il pourrait me piétiner comme ça ? Pourquoi lui, surtout ?! Et… Pourquoi je me sens aussi mal ?  J'ai l'impression que, d'un coup, il me manque quelque chose, qu'il me manque un truc qu'il viendrait de m'arracher. Je me sens mal. Je me sens… «O-Oï, d'où tu me réponds comme ça…? Qu'est-ce qui te permet de—» … Je sais. Ça se voit dans son oeil, en fait. Il me croit pas un seul instant, il est persuadé que l'autre enfoiré le lâchera jamais. Malgré tout ce que j'ai dit il y croit encore ? J'y suis pas allé assez fort ? Ou alors… Il veut pas y croire ? Il y arrive pas ? Il a tellement besoin de savoir qu'Aoki va rester qu'il se contrefout de ce que j'ai dit ? Enfin, en même temps, aussi, pour le moment c'est vrai, donc… Donc… Donc si je recommence, ça marchera pas ? Comment… Pourquoi ? Juste parce qu’Aoki est vraiment là ? Ça suffit à lui donner le courage de me répondre ? Non. Pas possible. Sérieux. Pourquoi. Pourquoi je me sens aussi mal face à lui ? Qu’est-ce qui va pas ? Qu’est-ce qu’il a et que j’ai pas ? Respire. C’est une bonne question, ça. Qu’est-ce qu’il a et que j’ai pas ? Il faut que je trouve. En même temps, j’ai besoin de cette foutue réponse, mais en même temps, je sens comme une mauvaise impression, comme si valait mieux pas que je sache. Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui se passe ?

… Ah, merde. Non. Pourquoi… Pourquoi je repense à ce cauchemar ? Pourquoi maintenant ? C’est un message ? Genre… Si on transpose, je vais mal parce que… Parce qu’il me manque quelque chose ? Oui, ça je le sav— Oh putain. Oh bordel. Non. Pas parce qu’il me manque quelque chose, parce qu’il me manque quelqu’un. Comme dans le rêve. Et— Et je comprends, maintenant. Lui, il a vraiment quelqu’un… Il a l’autre con. Je m’étais dit de plus déprimer, de plus y penser, mais merde. Merde. Merde, merde, merde. T’as personne Uso, t’es seul. T’es on ne peut plus seul. Et tu te permets de l’agresser sur un sujet aussi sensible alors qu’en fait t’es carrément pire, mais t’es con, putain. T’as toujours été con, en un sens, mais là… Ah, c’est même plus lui qui me dégoûte, c’est moi. Je voulais qu’il réagisse, au fond, je l’ai attaqué encore et encore pour qu’il ait enfin le courage, ou la révolte pour se battre contre cette pute qu’est la vie, et au final quand il le fait je me rends compte que je suis tellement en-dessous de son niveau. Merde, t’es juste un putain de jaloux, en fait. T’es tellement seul que y a que dans tes rêves que t’as quelqu’un et c’est même pas la personne que tu voudrais. Quelle vie de merde. C’est reparti pour une autre espèce de mini-dépression, putain, ça fait tellement mal. Ça fait tellement mal après avoir vécu, ne serait-ce que dans un rêve, le bien que ça fait d’avoir quelqu’un. «… Dégage. Je veux plus te voir.» J’a parlé d’un ton se voulant froid, mais tellement pas crédible, tellement pathétique. J’essaie même plus de me contrôler ou de mentir, ça sert à rien. J’ai pas envie, je veux qu’on me laisse tranquille, que tout le monde et leur putain de bonheur, ou du moins leur putain de non-solitude, me laisse tranquille. Cassez-vous, j’ai pas besoin de vous. Ça fait des années que je vis sans vous de toute façon, haha. Alors je vous emmerde, cordialement. Doucement, pour ne pas dire faiblement, je me lève, et je pars. Je veux pas aller dehors, alors je vais juste dans la cuisine, je vais encore boire, à tous les coups. Putain d’alcoolo. Mais c’est que c’est efficace, pour oublier, tellement efficace. Mon moyen de survivre, j’imagine, de dire «va te faire foutre» à la vie. Naturellement, presque robotiquement, je vais me servir, et m’asseoir, pour laisser le haut de mon corps s’effondrer contre la table. Même plus le courage de me lever. Tout ça à cause de— Pff, à cause de rien du tout. C’est une journée de merde. C’est tout. Ça va passer. «Tu me manques…» Hime ? Bankichi ? Je sais même pas à qui je dis ça. J’ai personne, après tout. Personne
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Hidefusa Akira

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MessageSujet: Re: Nightmares - ft. Akira   Nightmares - ft. Akira EmptyMar 30 Déc - 18:40


« …MAIS T’AS FINI OUI ?! » Tu sursautes, tes complaintes s’arrêtant immédiatement après. Ah… Tu vas te faire assassiner de sûr, qu’est-ce qui t’as pris de réagir comme ça ? T’aurais dû te taire et faire ce que tu sais faire : l’amuser en souffrant et pleurant comme une tapette. N’empêche que ça procurait une certaine satisfaction, de ne pas se laisser piétiner dessus au moins une fois dans sa vie. Tu souris très légèrement, conscient que t’allais probablement te faire tabasser assez gravement pour que ta vie en soit menacée. Mais au fond, t’as tellement l’habitude que même ça, ça te fait sourire. Uso-Tsuki tombe sur le derrière. Il est énervé, hein ? Bien sûr que oui. Vilain Akira, tu mérites une punition !, hein ? Tu te contentes de hausser les épaules suite à ton monologue intérieur. « O-Oï, d'où tu me réponds comme ça…? Qu'est-ce qui te permet de— » Huh ? Il semblait… désorienté ? Pourtant, il devrait juste répliquer, non ? Après tout, il était en haut de la hiérarchie et toi, limite tu n’y étais pas tellement t’es en bas. Tu ne dis rien, si ce n’est qu’afficher ce même sourire, un sourire soulagé mais qui, sur ton visage, sembler montrer une certaine dégradation mentale . Ah— Ça y’est, t’es encore en train de perdre les pédales ? Ça te fait légèrement peur, de penser qu’un jour, tu finiras comme eux. Comment réagirait Bankichi… ? Il en mourrait de rire, probablement. Tu resterais une source d’amusement quoiqu’il arrive, huh… ? Mais tu le réaliserais probablement pas.

« … Dégage. Je veux plus te voir. » Et il part s’envoyer en l’air avec un peu( ?) d’alcool. Toi, tu ne réponds rien, tu restes là, t’essayes de reprendre ton souffle plus ou moins calmement. Enfin, t’as pas vraiment l’air calme. Tu te tenais toujours dans tes bras, souriant toujours comme un aliéné. « Ah—ahah… » Oh non sérieux, Akira, reprend toi— Ça serait bête qu’Uso-Tsuki en profite aussi.  De toute façon, qu’est-ce que tu peux faire dans cet état ? En général, lorsqu’on te force à faire quelque chose que t’as pas spécialement envie de faire, tu finis par reprendre tes esprits et fondre en larmes parce que merde, t’es vraiment pas bien. « J’ai pas froid j’ai pas froid— » que tu répètes, toujours en riant légèrement, trop content d’avoir réussi à casser Uso-Tsuki. Au fond de toi, t’avais honte de ton état— tu te demandes comment Aoki réagirait en te voyant dans un état aussi déplorable. N’empêche que t’étais plus qu’heureux de pas avoir froid : ça n’arrive que trop rarement, la dernière fois c’était… avec Aoki ? Dans un sens, c’était logique, tu te sentais protégé, à l’abris de tous les malheurs qui t’arrivent dans ta vie. Tu t’arrêtes de rire et ton sourire perd son grain de folie, juste en pensant à Aoki, comme ça… Tu l’apprécies vraiment beaucoup…  « Aoki… » Tu te remets à pleurer un peu, sans réelle raison.

« Tu me manques… » Tu sursautes d’un coup, surpris par la lamentation du menteur. De qu’il parlait ? Pourquoi il repensait à ça ? Comment t’as fait pour raviver un sourire douloureux d’un coup ? Peut-être que ta façon de répliquer lui avait rappelé un proche décédé… Ahh— t’étais un peu fier quand même, mais c’est peut-être pas terrible de se sentir aussi content d’avoir fait souffrir quelqu’un. T’es vraiment pas mieux qu’eux, en fin de compte… « Bien fait pour toi— » C’est limite si tu le cries pas pour bieeeen qu’il l’entende. Qu’est-ce qu’il va faire de toute façon, il doit déjà être torché comme pas possible, si ça se trouve. « L’alcool— Faut vraiment être faible pour tomber dans un truc pareil… » Ah, penser à voix haute c’est vraiment pas terrible, surtout qu’Uso-Tsuki n’est pas vraiment loin. Il a dit qu’il voulait plus te voir de toute façon, si ça se trouve il va juste continuer et tu pourras continuer à rêvasser dans ton coin en attendant Aoki peut-être. T’as juste à te calmer en attendant son arrivée, à te remettre les idées en place. T’es Hidefusa Akira, reste Hidefusa Akira, reste le jouet des autres, fait en sorte qu’ils ne deviennent pas tes jouets… Ça va vraiment pas— Ça va vraiment pas—.

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MessageSujet: Re: Nightmares - ft. Akira   Nightmares - ft. Akira EmptyVen 2 Jan - 23:03

Then you are making my life a nightmare ?

La solitude, ça me réussit vraiment pas… En arriver là, en arriver là où je suis, comme ça, c'est… Je trouve même pas de mot pour me qualifier. Je suis con, je suis con et seul, tout simplement. Ça fait longtemps que je suis dans cette situation et pourtant je le remarque que maintenant. Je sais même pas si c'est bien ou pas… Je remarque ma solitude que depuis que je me suis rendu compte que je l'aime… Que je l'aime à la folie, et que ce sera probablement jamais réciproque… J'imagine qu'il faut me détacher de lui ? … Pff, mais quel con je suis. Me détacher de lui alors que c'est à peu près la seule personne que je pensais plus ou moins avoir. Mais quel con, mais quel con. Je peux pas faire ça. Et je peux pas faire grand chose d'autre non plus. J'ai personne à qui parler, j'ai personne avec qui être «moi-même», avec qui y aurait pas besoin de masque ou de cacher des choses, j'ai plus personne comme ça. Plus personne comme toi, Hime… Qu'est-ce que tu me manques, vraiment. Y avait que toi qui me comprenais, qui faisais au moins un effort pour m'écouter et pas m'envoyer chier. Rien que ça, ça suffisait. Rien que ça, ça fait un bien fou… Et sans, je me demande encore comment je fais. Sûrement la magie du contenu de cette bouteille non loin de moi, hein ? Ah…

«Bien fait pour toi—» … ? Qu'est-ce que j'entends ? Non seulement il est encore là mais en plus il se réjouit ? Salaud, salaud, salaud… En plus il a parlé carrément fort, par rapport à d'habitude. Genre, exprès pour que j'entende, hein ? Qu'est-ce qui lui arrive, à Akira… Et moi, qu'est-ce qui m'arrive ? J'étais déjà super mal, mais je pensais pas en être au point de me mettre à pleurer. Putain. Fait chier. Voilà que je chiale comme une merde, et devant lui en plus, devant cet espèce de— Pfff, devant cet espèce de monstre, comme tous les autres. Personne de capable de me tendre une main. Personne de capable à part Bankichi, encore une fois, bien que lui ce ne soit pas une référence non plus. Ma vie est nulle, putain… J'avais rien demandé, moi en plus. Et ça risque de durer encore longtemps. Abruti comme je suis, je serai pas capable d'y mettre fin. Je vais attendre, je vais espérer, juste parce que je suis raide dingue de ce type. Je vais espérer qu'il me tombe dans les bras, paf, comme ça… Mais quelle horreur, je sais très bien que ça a pas vraiment de chance d'arriver, mais au fond de moi, penser ça me fait mal, et j'attends, j'attends encore, mais quel con… Que idiot tu fais, Uso-Tsuki. Tu te fais du mal tout seul, tu t'en rends compte ? Vraiment… L'idée du suicide m'effleure l'esprit, mais j'aurai même pas le courage, je crois. Je suis un lâche, je vais me soûler et si je pouvais en crever tant qu'à faire ce serait bien, hein ? Au point où j'en suis, de toute façon… Pire qu'Akira. Je suis pire que l'autre larve là-bas… Je veux crever.

«L’alcool— Faut vraiment être faible pour tomber dans un truc pareil… » … Non, non, s'il te plaît arrête… J'ai déjà assez mal comme ça, et puis l'alcool c'est tout ce que j'ai — j'imagine même plus ce que ce serait sans. Un enfer. Un cauchemar. Je lève le nez vers ma bouteille pleine, qui n'a pas vraiment bougé, et tâche d'essuyer mes larmes, mais c'est pas simple. Respire, respire Uso. Demain ce sera passé. Aujourd'hui était vraiment une mauvais journée, hein ? Ah, quelle connerie, j'essaie de me réconforter en cherchant des excuses à deux balles, c'est pathétique. Aussi pathétique que l'autre enfoiré qui profite de mon coup de mou pour m'attq— Oui, aussi pathétique que lui. Ou plutôt, c'est lui qui est tombé à mon niveau. C'est ma technique, ça, d'attaquer au pire moment, c'est ma technique d'attaquer avec les mots pour que ce soit encore pire, c'est ma technique. D'où est-ce qu'il l'utilise ?Pas que j'aie un copyright dessus ou quoi, mais venant de lui, ce serait pas un peu flippant ? J'aurais jamais imaginé qu'il fasse ce genre de chose. Lui c'est plutôt le type inoffensif, qui subit et qui ose jamais répliquer, non ? Enfin, faut dire qu'après avoir subi autant, ça doit être normal de péter un câble… Et là il en profite parce qu'il a une opportunité, sûrement la première, hein ? C'est moche. C'est tellement moche. On a inversé les rôles et c'est que maintenant que je capte à quel point c'est moche. Pas moche de torturer les gens comme je le fais, moche de faire ça à des gens qui répliquent pas. Pff, aujourd'hui c'est vraiment n'importe quoi. Vraiment. J'ai mal.

Je dois avoir les yeux défoncés et le visage sillonné, et je comprends pas ce que je suis en train de faire, mais toujours est-il que j'ai stoppé mes larmes pour de bon et que je me lève, ayant saisi la bouteille ouverte. Lentement, mais sûrement, comme on dit, je fais le chemin inverse de tout à l'heure. Et voilà, encore devant lui. C'est idiot, c'est idiot. Je m'accroupis et le regarde. Quel sourire, mon cher Akira. Ça te ressemble pas vraiment. Je le fixe dans l'œil encore un instant, plus pour sonder son regard, ce qu'il ressent, cette fois, que pour y chercher une quelconque peur ou autre. Ça n'a pas l'air de marcher très rond, là-dedans. Moi, je me suis calmé je crois, et je suis impassible, limite blasé. J'articule d'un ton neutre, sans tonalité réelle, justement : «Bon. Tu fais ton choix. Soit tu te ressaisis, soit tu bois ça. Je pose la bouteille devant lui, elle est ouverte. Tous mes gestes sont détachés, à la frontière avec l'impersonnel. C'est efficace, je sais de quoi je parle. Mais sérieux, reste pas dans cet état, deviens pas comme moi. Tu le regretterais.» Je vais arrêter de me demander pourquoi je fais ça, ça va être mieux. Sérieux, je lui dis «deviens pas comme moi» en lui tendant une bouteille d'alcool, c'est l'hôpital qui se fout de la charité. Mais j'imagine qu'il va capter que c'est par rapport à la torture et tout. Il peut m'envoyer bouler, j'en ai rien à battre, je viens de me rendre compte que, au final, j'ai rien à perdre. Rien, ni personne. À part un peu d'amour propre, peut-être, mais de tout façon soit il finira totalement anéanti un jour ou l'autre, soit je le reconstruirai, avec cette chère amie la bouteille. Donc je fais n'importe quoi si je veux. Ça me ressemble tellement pas.
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MessageSujet: Re: Nightmares - ft. Akira   Nightmares - ft. Akira EmptyJeu 8 Jan - 11:15

Allez Akira, prends une profonde respiration. Un, deux. Un, deux. Un looong soupir, pense à autre chose-- aux cours que tu vas devoir rattraper, au chocolat chaud que tu as bu ce matin, à, je sais pas, une blague que t'as entendu entre deux cours, quelque chose de plus sain d'esprit que cet endroit. Tu peux pas te permettre de faire ça, d'agir de cette façon, de rire, de te moquer, de changer de personne. T'es Akira, reste Akira. Akira, Akira, Akira, Akira, Akira. Tu répètes ton propre nom dans ta tête, comme si t'allais redevenir normal-- comme si être un souffre-douleur était normal, c'était juste devenu normal pour toi. Ta respiration redevient stable et t'arrives à sortir de ta tête Uso-Tsuki, mais pas ses mots, évidemment. Change toi les idées? Ton œil tourne rouge et ce que tu vois devant toi est la tasse de chocolat reflétant ton œil cerné et ton visage pâle. Après, tu vois ton professeur de mathématiques essayant désespéramment de faire comprendre une propriété à un autre élève. Tu entends les élèves rire suite à un sarcasme venant de l'enseignant, tu entends les chuchotements des élèves devant toi, se moquant d'une fille s'étant faite trompée par son petit ami. Tu entends des garçons parlant des plus jolies filles de la classe, insultant parfois les plus sensibles psychologiquement parce que, c'est drôle de se sentir puissant en insultant les autres. Tu entends des élèves se plaignant des mathématiques. Mais surtout, tu entends Uso-Tsuki pleurer.

Et finalement, plutôt que de revenir progressivement à la normale, tu te remets à sourire. Ah... Salaud salaud salaud, pourquoi est-ce qu'il fait ça? T'auras jamais la paix? Ferme la ferme la ferme la--. Mais tu peux faire ce que tu veux, tout l'effort que t'as fait s'était avéré inutile et tu te contentes de sourire, posant un regard vague sur l'endroit où résonnait les pleurs du menteur. Ah-- retiens toi au moins de rire, c'est déjà une chance qu'il se ramène pas en furie pour te rappeler qu'ici, c'est lui qui commande et pas l'inverse. Enfin, à l'entendre pleurer comme ça, c'est étrange... D'habitude c'est toi qui pleure, c'est lui qui se moque de sa faiblesse. Et là, tu comprends que t'es vraiment en train de sombrer. Mais là, dans l'état où t'es, tu commences à vraiment t'en foutre, c'est dans quelques heures que tu réaliseras ce que t'as fait et dans quelques heures que t'auras plus envie de sortir de chez toi, t'auras plus envie de parler à Aoki ni quoique soit. T'es foutu, t'es comme un verre qu'on a brisé en plusieurs morceaux et qu'on a mal assemblé, t'es juste... plus rien.

Les pleurs d'Uso-Tsuki s'arrêtent pendant que toi tu te morfonds sur ton existence en continuant de sourire. Tu l'entends marcher et se poster devant toi, une bouteille d'alcool à la main. T'as une très forte envie de lui dire « Quoi? Qu'est-ce que tu vas faire? M'exploser la bouteille dessus? Fais-le, je m'en bats les couilles. »  Mais tu te contentes de le regarder d'un air méprisant, parce qu'après tout, noyer son chagrin dans l'alcool, c'est pitoyable, c'est juste... nul. Il s'abaisse pendant que ton oeil ne quitte pas ses yeux rougis par les larmes et pose la bouteille ouverte devant toi. « Bon. Tu fais ton choix. Soit tu te ressaisis, soit tu bois ça. » Toi? Boire de l'alcool? Haha la bonne blague, t'es mineur. Il est con ou quoi? « C'est efficace, je sais de quoi je parle. Mais sérieux, reste pas dans cet état, deviens pas comme moi. Tu le regretterais. »

Ressaisis-toi...? Tu lâches un petit rire, comme si c'était stupide de te demander ça. T'as vraiment pas envie de boire cette merde, ça te rend dépendant, ça sent la merde, et ça détruit le foie, ton corps est déjà assez détruit comme ça, non merci. Ressaisis-toi...? Te ressaisir? Ah-haha... C'est ça, ressaisis-toi, putain. Tu peux pas t'empêcher pleurer silencieusement en regardant la bouteille, ton sourire ne te quittant pas par contre. Dix longues secondes passent comme ça, avant que finalement, tu te remets à fondre en larmes. Finalement, ce n'est pas quelques heures qui sont passées, c'est moins de cinq minutes. Tu peux pas, tu peux pas, tu peux pas. « C-C'est votre faute-- » Bah oui, t'as pas décidé, t'as pas voulu pété les plombs comme ça, tu voulais juste continuer à vivre normalement, t'as pas mérité qu'on tue ta sœur et ton meilleur ami, non?   « Te plains pas que je finisse pas comme ça alors que c'est votre faute à vous tous!! » C'est complètement hypocrite, tellement que ça t'oblige à lever la voix sur lui. « J-- J'ai rien fait... » T'as du mal à parler normalement, tu hyperventiles légèrement et pleures tellement violemment que tu peux pas tout faire à la fois, en fait. « P-- Pourquoi vous me -- vous me faites ça à moi... » T'es sûr qu'il connaît pas la réponse, il fait juste ça pour s'amuser de toute façon, une explication logique et normale semble légèrement impossible. « J'ai rien fait... »
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MessageSujet: Re: Nightmares - ft. Akira   Nightmares - ft. Akira EmptyLun 19 Jan - 22:54

I wish all this could just have been a nightmare...

Qu'est-ce que je fais. Qu'est-ce que je suis en train de faire, putain. Si j'en avais ne serait-ce qu'une vague idée. Aujourd'hui, ma tête tourne pas rond, aujourd'hui ça va pas. Ou alors c'est le monde qui tourne pas rond, mais non, dans ma situation, dans notre situation, le monde il tourne jamais rond, dans notre situation à tous, ici, le monde a cessé de tourner, le monde il tourne sans nous, on a été jetés, écartés, balancés parce qu'on tournait pas dans le bon sens. Ça va vraiment pas, hein. Lui. Moi. Personne. Ça va vraiment pas bien. Mais qu'est-ce qu'on peut y faire. J'en sais rien. Je sais rien du tout, je suis inutile, je sers à rien. C'est tout ça que je lis dans son oeil, ça et le mépris, mais j'arrive même pas à capter s'il pense ça de moi, ou de lui, si c'est moi qu'il méprise, ou lui. Nous deux ? «C-C'est votre faute--» ... Ha, tu t'attendais à quoi Uso. Il te hait juste toi, seulement toi, et de toute façon tu le mérites. Et ouais, il te répond encore, il t'accuse encore, mais c'est normal, hein, c'est ta faute, comme il le dit si bien. Y a que la vérité qui blesse. Ou qui blesse vraiment. C'est pour ça que je mens, non ? Pour que ça ait l'air vrai et que ça blesse. Pff...  «Te plains pas que je finisse pas comme ça alors que c'est votre faute à vous tous !» Bah ouais. Il a raison Uso. Réfléchis un peu quand tu parles, ça t'évitera qu'il te réponde comme ça, qu'il te plaque la vérité sous le nez sans que t'aies quoi que ce soit à dire. T'as rien à dire parce que ton domaine c'est le mensonge, la vérité tu connais pas, après tout tu t'appelles Uso-Tsuki.

«J-- J'ai rien fait...» Vrai. Vrai encore. La vérité est implacable. C'est vrai et je sais pas quoi faire. Peut-être qu'il gaudrait le laisser, là, comme ça ? Tout arrêter, dire qu'on a oublié et demain chacun reprend sa place ? Peut-être. Et pourtant, ce serait trop facile. Lui, avec son oeil, là, il peut pas oublier. On ne peut pas oublier quand on s'appelle Akira, on ne peut pas oublier quand ça va pas, on peut pas oublier quand ça dure depuis trop longtemps. «P-- Pourquoi vous me -- vous me faites ça à moi...» Si je le savais. Si seulement je le savais. Je crois que, une fois n'est pas coutume, je te le dirais, je t'expliquerais, je mentirais pas. Si seulement je le savais. «J'ai rien fait...» Pauvre, pauvre Akira. Ça je le sais. Je sais que tu n'as rien fait.

Doucement, je passe d'accroupi à assis. Toujors devant lui. Et comme je sais pas quoi dire, je le fixe. Je le regarde, pleurer et hyperventiler, on dirait qu'il va s'étouffer. Qu'est-ce je peux faire ? Sûrement rien. Je peux pas répondre à ses questions, je peux pas le consoler — c'est pas à moi de faire ça. Ce serait encore pire pour lui. Je ceois que je peux quand même pas lui faire ça, ça servirait à rien. «Tu lui ressembles...», m'entends-je murmurer. Lui, il a entendu ? Comme ppur pour me justifier, j'ajoute «Je veux dire, ma soeur. Une pause. Ça sert à quelque chose, de continuer ? Aucune idée. Je vais sûrement m'arrêter en chemin. Moi aussi j'avais une soeur. Qui est morte aussi. Depuis, rien ne va plus. Mais tu t'en fous.» Bien sûr qu'il s'en fout, qu'est-ce que tu crois espèce d'abruti. Pourquoi je lui raconte tout ça ? Et pourquoi avec ce ton calme et un tant soit peu concerné, presque doux ? Celui-là même que je prenais quand je lui racontais une histoire ? Gage de vérité, vérité lointaine que l'on chérit. Ce temps me manque. J'aimerais bien y retourner, c'était tellement plus simple. Et alors je m'empêcherais de faire toutes ces conneries que je regrette, et elle serait sûrement encore là. Ah, Uso, qu'est-ce que t'es con. C'est inutile sauf pour t'exposer, de lui raconter tout ça. Plus de chances pour qu'il croie que tu mentes que pour qu'il écoute. Même plus de chances pour qu'il en profite et te crache -encore- dessus, pour qu'il te fasse mal que pour qu'il t'écoute. C'est juste parce que, l'espace d'une seconde, tu l'as revue à travers lui, tu te sens plus pisser et tu fais n'importe quoi. Akira n'est pas Hime. Akira ne va pas t'écouter, alors ferme ta grande gueule. Je reprends ma bouteille et bois un peu, deux-trois gorgées ça peut pas faire de mal. Ça me soûlera pas et en plus c'est bon. J'ai plus que ça.


Au revoir:
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