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 how can you always smile at everyone -- Mr Science/ Yano

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MessageSujet: how can you always smile at everyone -- Mr Science/ Yano   how can you always smile at everyone -- Mr Science/ Yano EmptyVen 26 Déc - 1:17

Le noir. C'est dans le noir que Yano avance, à l'aveuglette, sans pouvoir deviner sur quel chemin elle s'aventure aucunement, ni ce qui l'entoure vraiment. Enfin, une demie-vérité, la demoiselle se doute un peu de l'environnement alentour, du moins un petit peu. A défaut de pouvoir voir même ses pieds, la petite Yano possède une bonne ouïe, très bonne même, du moins suffisante pour visualiser un endroit, une place, un lieu, des passants, la surface su laquelle elle pose ses petits pieds, et ainsi de suite. Enfin, pour l'idée de la surface, c'est là davantage le bruit de sa canne sur la surface dure qui lui apporte des précision. Une technique de repérage comme une autre, une adaptation à une vie comme une autre, simplement.

Aujourd'hui, la jeune fille ne va pas s'installer dans l'habituelle ruelle ou elle fait son habituel commerce d'information, échangeant des interrogations contre quelques morceaux de papier précieux. Pas aujourd'hui non, une mission légèrement plus importante l'attend en ce jour froid d'hiver. C'est qu'elle a le sens des responsabilité Yano, assez pour se faire rouler facilement face à des promesses à demi-mots. Elle se sent responsable, alors elle agit, mais juste un peu, pour rester neutre, parce que comme prétendre ne pas pouvoir voir, la neutralité c'est la chose la plus simple. Elle ne veut pas prendre parti l'albinos, et pourtant elle sait très bien ce qui se passe dans sa ville, peut-être mieux que les élus municipaux. Parce qu'elle a beaucoup de réponses intéressante cette demoiselle, et quand bien même elle ne les retient pas longtemps, un carnet et un stylo font toujours l'affaire pour consigner quelques informations.

Pour continuer sur cette même lancée, Yano sait très bien ce qu'il se passe entre les deux groupes aux yeux rouges les plus affluents de Mekakucity. Pas grand chose pour le moment il est vrai, mais par instinct, l'albinos attend quelque chose de plus grand que tout cela. Elle n'agira encore une fois sûrement pas, mais regarder les choses de loin est une des activités dans laquelle la jeune fille excelle le plus, trouvant un coin ici ou là pour simplement poser son regard sur ce qu'elle ne peut espérer faire un jour. Par simple couardise, Yano est une lâche après tout, vivant dans une succession de simulacres.

Ouvrant de temps à autres les yeux, juste pour vérifier qu'elle se dirige bien dans la bonne direction et tout cela en une fraction de seconde, Yano arrive bientôt à destination, devant ce bâtiment blanc puant à la fois la vie et la mort, en résumé une clinique. Un sentiment de peur momentané, qui disparaît rapidement quand la jeune fille entre dans le bâtiment, détectant les obstacles par mouvements de la canne, évitant les autres gens rapidement, les traits du visages plus tirés en passant près du bruit, comme amplifié à défaut de la vision. Un bien pour un mal comme dit si souvent.

Et elle continue sa route, doucement mais surement, suivant toujours ce même rythme binaire pour le placement de ses pieds l'un devant l'autre, peu perturbée par le noir devant ses paupières, par simple habitude. Puis un arrêt, parce qu'elle est arrivée, elle n'a pas besoin d'aller plus loin, juste d'attendre un peu la venue de l'individu en question. Se collant contre un mur pour préserver quelque peu sa colonne, l'albinos écoute attentivement les bruits de pas ici et là, cherchant un rythme en particulier parmi une forêt de sons différents, comme représentants de la diversité de la nature humaine. Puis, presque brusquement pour changer, Yano se redresse pour se poster devant un individu, lui barrant ainsi la route.

-Bonjour, Sensei.

Calmement, doucement, de cette voix légèrement aiguë et légèrement nasale de par ce nez bouché. Sensei, c'est un médecin, un client, quelqu'un qui pose des questions et qui lui a demandé de venir en ce jour, pour qu'elle fasse son commerce d'informations un peu plus loin que d'habitude, et aussi car ainsi elle peut vérifier l'état de ses yeux, ne serait-ce qu'un peu. Yano a consigné quelques unes de ses réponses, sans pour autant les relire après, juste au cas ou. Il y a des gens pour qui elle sent la nécessité d'écrire, mais pas tous, simplement guidée par un instinct. Et enfin elle ouvre ses grand yeux, bleu-verts, vides, dénués d'émotions, avec un sourire.

HRP:
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MessageSujet: Re: how can you always smile at everyone -- Mr Science/ Yano   how can you always smile at everyone -- Mr Science/ Yano EmptyDim 18 Jan - 17:59

Journée lambda dans une clinique lambda avec des clients et médecins lambdas — à quelques exceptions près. Tu en fais partie. Pour le moment, les quelques personnes que tu as vues et surtout auscultées (c'est consultations aujourd'hui) sont toutes plus normales les unes que les autres. Problèmes lambdas et pas trop difficiles à régler, des conseils par ci, des ordonnances par là, et voilà la pause de midi. Bon, eh bien pour le moment ça va. Tu ris un peu en pensant à la tête du dernier patient avec qui tu as discuté : un vieillard qui a des problèmes d'articulations, à qui on a vanté tes mérites et ton intelligence, mais pas tes mérites, hm… Stylistiques, dira-t-on. S'il avait vu la tête qu'il tirait en voyant tes multiples piercings et tes cheveux rasés. C'est aussi pour ça que tu aimes ton look, ça ne laisse généralement de marbre que toi. Il a protesté, grommelé que dans un hôpital public on n'aurait jamais laissé passer ça, mais au final il est venu ici de son propre chef, et puis, il ne savait pas. Il a tout d même été extrêmement poli et reconnaissant -sûrement satisfait- de tes services. Ça t'étonnera toujours avec les Japonais, ce respect ambiant et comme imposé par la société. Chez toi, soit c'est encore plus poussé, soit ça n'existe pas, ça change pas mal, ici, de voir que toutes les générations se plient à cette règle, comme un serment collectif. Bien sûr, tu t'y plies aussi, après tout tu fais partie intégrante de cette société, maintenant. … Ou presque. Cependant il faut dire que tu ne révèle ta vraie identité à personne, c'est mieux d'être discret quand on veut sauver le monde avec des moyens pas très recommandables. Et pourtant, s'ils savaient, s'ils comprenaient, tu es sûr qu'ils te laisseraient faire.

Bref. Pour le moment, tu te presses dans la clinique, avec ton allure souple et rapide tu te faufiles entre les chariots, les infirmières et les collègues. C'est que tu es un homme occupé, alors il ne faut pas perdre de temps. Tel une subtile ombre, tu glisses élégamment vers le hall, lieu très fréquenté mais aussi facile d'accès, ou tu lui as donné rendez-vous. Qui ça ? C'est une jeune femme qui a de gros problèmes de vue, que tu as déjà rencontrée dans de sombres ruelles. Cette fille, Yano, elle a un pouvoir très pratique, un pouvoir un peu comme celui d'Aika, un pouvoir qui colore ses iris de sang, et contrairement aux tiens ce n'est pas artificiel. Yano, tu l'aimes bien, elle ne fait pas d'effusions, et elle va droit au but. En plus, avec son pouvoir, tu te sens proche d'elle, c'est comme si elle avait été élue par les dieux, élue pour répondre à des questions. «Bonjour, Sensei.» La voilà qui se tient devant toi, Yano. La voilà avec ses longs cheveux décoiffés, son expression vide de toute perturbation, son léger sourire quand elle t'appelle, et ses grands yeux du bleu à la fois le plus calme et le plus trouble que tu aies jamais vu. «Bonjour, Yano. Suis-moi.», la pries-tu en appuyant tes paroles par un petit signe de main. Et tu restes très proches d'elle, c'est qu'elle ne voit même pas ses pieds, Yano. Tu te demandes si tu ne devrais pas lui prendre la main pour la guider, mais tu te réponds à toi-même que, si elle a réussi à venir jusqu'ici et te trouver, elle peut bien te suivre sans encombre.

Alors tu fais le chemin inverse de celui que tu as fait pour venir la chercher : tu l'emmènes dans ton bureau. Aujourd'hui, c'est avant tout de Yano qu'on s'occupe, tu lui as dit que tu examinerais ses yeux, que tu ferais en sorte de l'aider si tu le peux bien entendu, car ce n'est pas agréable de ne rien y voir. Alors tu lui fais signe de s'asseoir, et tu te places non loin d'elle. Tu vas faire quelques tests, et elle te donnera certainement quelques informations, quelques réponses en échange. Tu fais cette consultation hors de tes heures de travail, car le paiement ne se fait pas en argent, pour une fois. En fait, tu te demandes bien quel problèmes peuvent avoir ses yeux, si c'est une malformation ou un manque de cellules rétiniennes, auquel cas tu ne peux pas faire grand chose. Mais c'est pour répondre à ces questions -entre autres- qu'elle est venue aujourd'hui, alors patience. «Comment vas-tu ?», demandes-tu simplement pour le moment. C'est aussi l'occasion pour toi de vérifier son état général, c'est ton métier après tout. Et dieu sait combien tu aimes l'exercer.
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MessageSujet: Re: how can you always smile at everyone -- Mr Science/ Yano   how can you always smile at everyone -- Mr Science/ Yano EmptyLun 19 Jan - 14:08

Et une voix répond rapidement à son appel quelque peu fait à l'aveuglette sans jamais aucune garantie de parvenir aux oreilles de quelqu'un. Si le prix pour ne pas pouvoir voir, comme une punition pour ne pas avoir été comme on l'aurait désiré, du moins la jeune fille le voit ainsi, comme si c'était sa faute, seulement sa faute.

-Bonjour, Yano. Suis-moi.

Tu sais que l'homme a un physique particulier sans pour autant pouvoir vraiment l'observer ni le détailler correctement. Peut-être lui fait-il aussi un signe comme elle l'a souvent lu dans les livres, mais tout cela, Yano ne sait pas, Yano ne peut pas savoir. Peut-être un jour, mais peut-être pas, c'est là toute la complexité de la vie et du destin, quelque chose qu'elle ne saurait comprendre même en faisant de son mieux pour. Les philosophes n'ont jamais réussi à s'entendre là-dessus, une jeune fille ne le pourrait aucunement, surtout en se contentant de vivre sans prendre de risque ni faire de bruit aucunement. Un soupir silencieux sur sa grise existence.

Et en suivant l'autre -ou plutôt en pensant suivre-, elle arrive à un bureau, son bureau, même si elle ne le voit qu'en collant presque son nez à la porte pour déchiffrer toutes les choses notées dessus, un travail fastidieux, ou simplement pénible. L'albinos devine qu'on l'invite à s'asseoir une fois entrée, par simple instinct qui se trouve avoir souvent raison.

-Comment vas-tu ?

Simple, une entrée en matière rapide, quelque chose que la jeune fille ne peut que louer. Mauvaise pour parler avec beaucoup d'émotion sur un sujet, Yano a fini par préférer la franchise aux longues phrases dans lesquelles on se perdrait volontiers.

-Bien. Comme d'habitude, pas de changement.

Pas de capacité ni de réponse venue d'ailleurs pour le moment, tout cela contraire à ce qu'elle a décidé, de ne pas utiliser sa capacité pour parler d'elle. Parce que sa capacité ne ment jamais, alors qu'avec sa voix, elle peut toujours user du mensonge et prétendre que tout va bien quand bien même tout irait mal. Ne pas pouvoir voir ses pieds, c'est déjà aller mal d'une certaine façon, mais l'habitude fait que la demoiselle n'y prête plus vraiment attention, espérant davantage une rémission un jour. Quand bien même cette réponse la rend triste sur sa vie qu'on ne pourrait que qualifier d'ennuyeuse et sans intérêt pour le moment. Une ombre passe rapidement sur son visage, comme la grisaille d'un jour de pluie.

-Et vous ? Quelles questions pour aujourd'hui ?

Un refus de tourner autour du pot plus longtemps, une rébellion silencieuse. Yano se doute qu'on a pas besoin de sa personne, simplement de ses yeux rouges malvoyants, refusant ainsi les marques de pitié qu'on pourrait lui adresser.
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