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 quel courage, quel courage ;

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Messages : 39
Date d'inscription : 30/03/2015
Age : 29
Localisation : ici et ailleurs
Couleur : #d8aaa6
Fiche de Personnage
Cause de mort: battu à mort
Relations:
Capacité: foreseeing eyes

Hanaho Sakutaro

Hanaho Sakutaro

thug rose life

quel courage, quel courage ;  Empty
MessageSujet: quel courage, quel courage ;    quel courage, quel courage ;  EmptyLun 30 Mar - 8:36

i just need to rest, that’s all, to rest and sleep some, and maybe die a little
nom ▬ hanaho
prénom ▬ sakutaro
sexe ▬ mâle
surnom ▬ tarotaro avec ses très très proches
âge ▬ 20 ans
date de naissance ▬ 22 août
orientation sexuelle ▬ yolo?
groupe sanguin ▬ B
occupation ▬ déchet de la société
groupe ▬ solitaires
foreseeing eyes ▬ permet de prévoir le futur cinq minutes à l'avance
cause de mort ▬  battu à mort
cv ▬ kenichi suzumura
__________

prénom/pseudo ▬ eliss
âge ▬ 14
sexe/genre ▬ laul
comment as-tu connu le forum? ▬ jmen souviens plus
comment tu le trouves? ▬ picasso
doubles comptes? ▬ shige, bankichi, akira
faceclaim/avatar ▬ bimii - mikagura school suite
autre ▬ sakutaro-sama is here (+ l'histoire est nulle comme d'hab)
Si on doit résumer Sakutaro en un mot, ça serait "explosif". Même si la plupart du temps, il est d'un naturel plutôt nonchalant, il lui arrive des sautes d'humeur pour aucune raison particulière. Ça dépend du temps, de l'heure, de la météo, de l'endroit où il se trouve. S'il s'est levé du pied gauche il n'hésitera pas à vous le faire savoir en agissant très violemment même si vous n'avez rien fait, si ce n'est qu'une petite salutation.  S'il est de bonne humeur, il sera près à vous coller juste pour que vous vous amusez avec lui, s'il est blasé, il pourra s'endormir même si vous lui racontez la plus passionnante des histoires. Mais qu'il soit énervé, heureux ou blasé, il aura toujours la méchante manière de sauter partout. En fait, c'est compulsif, il a besoin de bouger pour vivre (c'est pour ça qu'il n'a pas de chez-soi, c'est un nomade)(puis c'est surtout qu'il est pauvre), rester assis sans rien faire n'est en aucun cas agréable (notamment parce qu'il a fait ça près de seize ans de sa vie et comment dire, c'est assez lassant) et c'en est à un point où il fait du parkour vraiment... dangereusement. Il manque souvent de tomber de cinq mètres de haut mais soit, Sakutaro aime les sensations fortes et ne manquera pas de vous le dire, c'est un peu la seule chose qu'il fait dans son temps libre (avec bousiller tout ce qui lui passe sous la main).

Une autre chose compulsive, c'est se venger de ses parents sur tout ce qu'on brise facilement et les autres pseudo-délinquants: les bouteilles en verres brisées sont utilisées pour détruire tes vitrines ou des voitures, il adore utiliser des agrafes pour entrer en toute illégalité et balancer des canettes pour provoquer les gens est sa spécialité, Sakutaro n'a peur de rien,  même des géants qui dépassent son mètre soixante-quinze, sauter de trois mètres sans sécurité ou quoi que soit est dangereux et excitant, il se considère comme courageux, parce que son frère faisait les mêmes choses dans sa tête, il est un peu adepte du la secte yolo, marcher dans le vide ne le gêne en rien et il adore même s'assoir en hauteur, en balançant ses jambes dans le vide, histoire d'admirer le beau paysage avec un casse-croute (parce qu'il ne mange pas sainement, c'est pour les faibles ça, puis toutes les courses poursuites qu'il vit sont suffisantes pour compenser à ça).

Il aime bien les couchers de soleil parce qu'il aime bien la couleur et les nuages oranges, au fond Sakutaro est un grand romantique mais ses poings font penser l'inverse, il cache son côté sensible parce que ça fait pas très masculin, il n'aime pas s'exposer réellement parce qu'il n'aime pas exposer ses faiblesses, un type comme lui n'est pas fait pour avoir de faiblesses voyons voyons. Parler de famille est un sujet comme un autre par exemple mais il as tendance à s'énerver et à tabasser le type qui a abordé le sujet, pour retenir tout énervé. Parce qu'il est de sang chaud, il est dur pour lui de garder son calme toute la journée, même si celle-ci possède un beau ciel bleu, des oiseaux qui chantent et tout le tralala, rien que ces conneries clichées arrivent à le mettre de mauvaise humeur en fait, du coup il préfère largement l'hiver— alors certes quand il neige et qu'il fait froid il est vraiment dans la merde, mais c'est sympa, c'est vachement plus joli que toutes ces couleurs flashy là.
1m75 ▲ 72kg ▲ cheveux noirs de base, il s'est fait une teinture rose ▲ yeux gris partant sur du blanc ▲ pâle sans trop l'être ▲ sent les chips ▲ beaucoup de rose ▲ mais vraiment beaucoup ▲ il aime bien se faire remarquer en fait ▲ comme il a pas beaucoup d'argent  il se contente de chewing-gums pour survivre ▲ ça marche qu'à moitié en fait ▲ il fait beaucoup de parkour aussi ▲ aime être en hauteur ▲ s'incruster chez les gens est sa spécialité, il demande même pas l'avis des autres ▲ aucun instinct de survie ▲ il a repris beaucoup de mimiques de son frère ▲ quand il ment il lève les yeux ▲ comme il ne tient pas en place, quand il parle il fait de grands gestes ▲ comme c'est un grand gamin, il tire la langue toutes les vingt secondes et fait un "looser!" en posant sa main en forme de L sur son front ▲ 

 ▬ C'est quoi cette merde?!

Claque.

▬ Tu crois vraiment qu'avec des notes pareilles tu vas réussir à faire quelque chose de ta vie?!

Claque.

▬ Tu veux finir sous les ponds, au froid, à te prostituer pour t'acheter une bouteille d'alcool?!

Claque.

▬ T'as intérêt à faire mieux que ça si tu veux avoir un minimum de confort ici!

Claque. Puis ta mère arrache ton contrôle, l'écrasant encore et encore et encore. Elle a raison, fais mieux, fais mieux, fais mieux, papa et maman seront heureux comme ça... Ta mère claque son palet et part s'occuper de ton frère ainé, avec son 20%. Comment est-ce qu'il fait? Comment est-ce que tu fais? C'est vrai que ce contrôle était raté, tu n'as pas assez révisé, et voilà les conséquences... Tu entends ta mère hurler et ton frère répondre, quel courage, quel courage. Tu soupires et ramasses les morceaux, une note lisible en rouge; « 80%. Très bon travail, continue ainsi. » Tu tires ta  joue giflée à répétition avec ta main gauche.

▬ ...Aïe

Tes parents, tu les détestes. Tu ne peux rien faire, tu n'as pas ton mot à dire, t'es juste... là. Ton frère ainé a six ans de plus que toi et malgré les nombreuses menaces de tes géniteurs, il n'a jamais rien fait en cours. Toi? Tu as trop peur, tu ne peux rien faire si ce n'est suivre les ordres de tes marionnettistes. Révise, révise et révise, personne ne voit tes doigts bousillés par toutes tes réécritures, personne ne voit les coups que tu as subis parce que tu as mal récité ta leçon, personne ne voit tes larmes essuyées dans un coin de ta chambre. Ton frère, il fait ce qu'il veut, quand il veut, où il veut. Quel courage, quel courage... Il t'a dit que s'ils font ça, c'est parce qu'ils n'ont rien fait en cours, qu'ils ne veulent pas que vous finissiez comme eux, mais au final, ça ne sert à rien. Il a raison, c'est vrai, ça ne sert à rien, à quoi bon? Malgré tout, les coups de ta mère agissent comme une sorte de bulle autour de toi, te rendant muet envers tout le monde, tu étais complètement seul, avec ta trousse et tes cahiers.

La primaire, c'était horrible. Des félicitations des professeurs et des punitions des parents. De quel côté es-tu censé être? Tu es bon, très bon, mais pas assez bon... Et pourtant, tes 90% partout, partout sur tes bulletins semblaient suffire à tes parents. Qu'est-ce que tu peux faire de plus? Tu ne connais pas de chansons par cœur, tu ne connais pas de lignes de jeux vidéo par cœur, tu ne connais pas de mots de passe ou d'identifiants, mais tu connais tout ce que tu es censé savoir sur les mathématiques, tu sais comment calculer un pourcentage, tu sais même utiliser des puissances alors que tu n'es qu'en dernière année de primaire. Et tu trouves ça normal, tes parents trouvent ça normal, tes professeurs sont impressionnés mais ne sont pas contre, ton frère ne trouve pas ça normal. Tu es censé trouver ça normal? Qui sait... C'est ton frère qui t'a ouvert au monde, quand tes parents n'étaient pas là.

▬ T'inquiètes, les devoirs c'est de la merde, personne le saura!

C'est normal que tes parents le détestent... Mais il est génial, en fait! Il sait tellement de choses, alors qu'il est nul à l'école! C'est mieux d'être comme ça, non? Quand tu entres au  collège, tu as douze ans et ton frère a déjà dix-huit ans. Qu'est-ce que tes parents vont en faire...? Tu ne peux pas influencer leur décision, tu n'es pas censé lui parler après tout... Tu pourrais faire une dissertation! "Faut-il dégager Mashiro de la maison?" Peut-être que ça passera mieux...

Le collège, c'était horrible. Tout était beaucoup trop compliqué, c'était trop différent de la primaire, qu'est-ce qu'il s'est passé? Qu'est-ce qu'il s'est passé? Qu'est-ce que tu dois faire? Tu es censé pleurer avec Mashiro? Avoir de bonnes notes devenait de plus en plus dur, tu comprenais de moins en moins alors que tu es censé tout savoir. On t'a pas appris ça! Trop effrayé de la réaction de ta mère et ton père, plutôt que d'abandonner et tout claquer comme ton frère l'a fait, tu as continué, continué, continué jusqu'au jour où tu n'as plus supporté, en cours de mathématiques qui plus est. Tu as réfléchi, réfléchi, réfléchi, mais à quoi ça sert, à quoi ça sert, à quoi ça sert? Le théorème de Thalès, Pytagore, à quoi ça sert? Comment ça marche, comment ça marche, comment ça marche? Alors tu as fondu en larmes pendant que le professeur utilisait un exemple pour rendre toutes ces propriétés plus clairement.

▬ Hanaho? Pleurer? La bonne blague!
▬ Un outil pareil? Avoir des émotions? Eh bien...


C'est comme ça?  C'est comme ça qu'on te voit? C'est la faute à papa, et à maman, et aux professeurs, et à tout le monde au final? Les maths, c'est trop dur, tu n'y comprends rien, et pourtant tu es censé avoir des 95, 98, 100%, qu'est-ce que tu dois faire? Tricher? Tu es censé tout savoir, pour soit-disant vivre dans les meilleures conditions existantes— PDG, avocat, médecin, professeur, journaliste— gagner des tonnes et des tonnes d'argent pour vivre le mieux possible. Mais l'argent ne fait pas le bonheur, et ne faire que travailler et détruire ce qu'on ressent, c'est pas bon pour la santé, non? Ton frère te l'a répété tu ne sais plus combien de fois, et tu ne sais pas si tu es en bonne santé ou pas?

Pleurer en cours est un signe de faiblesse selon tes parents, et ton père semble se défouler sur toi en apprenant ça. Tu ne fais que gémir de douleur— pleurer tout court est un signe de faiblesse, en fait. Tu n'es pas censé être faible, c'est ça? Ceux qui ont réussi leur scolarité ne sont pas faibles, c'est ça? Malgré ça, tu préfères pleurer dans ta chambre en enfonçant ta tête dans le coussin. C'est fini, c'est fini, c'est la fin. Mashiro ne peut rien faire, il n'a pas le droit d'aller dans ta chambre de toute façon— au point où il en est, une connerie de plus une connerie en moins, ça ne change pas grand chose... Tu n'entends même pas la porte s'ouvrir tout doucement, pleurant trop violemment pour ça.

▬ Sakutaro...?

Tu ne réponds rien, qu'est-ce que tu peux lui dire de toute façon— il a tout entendu, il sait tout— tu ne veux pas que ton grand frère voit le faiblard que tu es, après tout. Mashiro se pose sur ton lit, à côté de  toi, visiblement impuissant face à la violence de vos parents.

▬ Ça arrive dans toutes les familles, de se faire réprimander par ses parents à cause des mauvaises notes, ne t'inquiète pas pour ça! Mashiro-nii-chan est là pour toi, de toute façon!

Son ton est forcé, on ne voit que ça, mais sa simple présence réussi à te calmer, ne serait-ce qu'un tout petit peu.

▬ Tous mes bleus, toutes mes brûlures, toutes mes cicatrices, c'est le genre de choses que tous les enfants sont forcé de vivre? Pourtant, tous les autres semblent en parfaite santé, ils s'amusent tous ensemble et moi tout ce que je fais, c'est lire encore et encore et encore les même phrases incompréhensibles. J'en peux plus Mashiro, j'en ai marre, j'en ai marre...

Plutôt que de pleurer sur ton oreiller, tu préfères chercher du réconfort chez ton frère, vraiment grand— en même temps, il dépasse bientôt la vingtaine. Tes paumes salies par toutes tes larmes sont réchauffées par les vêtements de ton grand frère, que tu sers, que tu sers pour être sûr qu'il est là, avec toi, de sûr. Comme si tu n'étais pas assez seul... Mashiro te prend dans ses bras aussi en te caressant les cheveux.

▬ Désolé, désolé, c'est ma faute...

À partir de ce moment-là, tes notes ont commencé à baisser, baisser, tu passas du 90% au 70% en presque deux mois. C'est trop dur de toute façon, ils n'ont qu'à faire mes devoirs à ma place. Ah, mais c'est vrai, ils ont raté leur scolarité, alors tu prends tout, ils se vengent sur toi, pauvre élève de quinze ans bientôt en échec scolaire. Le lycée fut une catastrophe: ta moyenne générale tomba à 38% en quelques mois, les examens devenaient assez dur pour que tu puisses avoir envie de les sécher— et tu les sécha— tu sécha les séances de rattrapage, les contrôles, les devoirs, les leçons. Lentement, lentement, tu t'éloignais de l'école, tu ne venais plus en cours, tu ne faisais que parcourir les différents quartiers de Tokyo, puisque tu ne les avais jamais visités, tu n'as rien pu faire pendant seize ans, alors tu comptais bien rattraper tes seize ans perdus en une belle année. Tu cachas ta rébellion de ton frère, le plus longtemps que tu puisses— jusqu'à la fin de la première année de lycée. Un jour, tes parents ont reçu une lettre. Du lycée. Le quinze août. Pour tes trop nombres absences— pour ta longue absence de presque un an. Ton bulletin était vide. Et tu as regretté, regretté, si tu avais su comment tout cela finirait, tu ne l'aurais pas fait, tu aurais juste dû rester sage comme tu l'as fait avant. Mais maintenant, c'était trop tard, si seulement, si seulement.

Quand tu es rentré chez toi, tout s'est passé vraiment vite. Tu t'es pris des coups, et vraiment plein, parce que tu ratais ta scolarité, tu ratais ta scolarité, comme ils l'avaient fait. C'était prévisible, mais tu aurais bien voulu savoir que ç'allait arriver. Maintenant, tu souffres, souffres et souffres, ils te frappent là ou tu souffrais déjà, tes bleus brûlaient, brûlaient trop violemment, tu aurais préféré mourir sur le coup. Et tu pleures, tu pleures, et tu vois ton frère. Ah, il est au courant aussi, du coup... Désolé, désolé, désolé grand frère, c'est ma faute ma faute ma faute. Il a décidé de te protéger, parce que c'est la même connerie qu'il avait faite, il avait vécu la même chose, il a frôlé la mort comme tu es en train de la frôler, c'est douloureux, douloureux, douloureux, mais si tu dois mourir maintenant, tu ne regrettera pas cette unique année, tu ne regrettera pas ton année fantôme au lycée, tu ne regrettera pas d'avoir visité tous les recoins possibles de Tokyo, tu ne regrettera pas la sensation que ça fait d'avoir 0%, tu ne regrettera pas d'avoir pris exemple sur ton frère, tu ne regrettera rien. Tu souris légèrement pendant que tu essaies de protéger ton visage avec tes avant-bras, content, content de mourir maintenant?

Mais le coup fatal est infligé à ton frère.

En essayant de l'arrêter en attrapant les bras de son père, le vieux s'est évidement défendu et a préféré s'occuper de lui. Tu vois son corps s'écrouler sur le sol, tu vois son visage déformé par les coups, tu vois ses yeux vides, tu vois un cadavre, le cadavre de ton frère. Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi est-ce qu'il a tué Mashiro et pas toi? Il n'a rien fait, il avait rien fait, c'est ta faute, c'est ta faute— plutôt que te protéger, tu préfères te jeter sur ton frère, pour le secouer, lui ordonner d'être vivant, c'est de ta faute c'est de ta faute c'est de ta faute. Tu ne sais pas si ta vision est floue à cause des larmes ou si c'est juste à cause des coups que tes géniteurs t'ont donné. Ton père te donne un coup par derrière, se fichant complètement d'être en train de tabasser à mort ses deux fils. Un, deux, trois coups et c'est plus rien, le vide total.

Et tu te lèves; hyperventilant et en sueur. C'était quoi, ça? Aucune chance qu'une lettre soit envoyée, tu n'es venu au lycée que deux ou trois jours, ils doivent pensé que tu as quitté le lycée! C'est quoi ça... Ça te met mal à l'aise, tellement mal à l'aise, tu n'as jamais eu de rêve aussi glauque, tout te semblait tellement réel, la douleur était réelle, la réaction réelle, les larmes réelles, le cadavre réel. Tu en as même la nausée— sauf que ce n'était pas qu'un rêve.

Encore une fois. Rêve dans un rêve? On est dans quoi là, Inception?  C'est une blague, une blague, une blague! Le facteur le facteur le facteur, tu dois l'empêcher de venir, c'est ça? Tu es comme dans un jeu vidéo! Tu as un nombre de vies limitées, et à chaque fois que tu meurs, tu dois recommencer? Ah, c'est glauque comme jeu, tu n'aimes vraiment pas ça. Alors tu essaies d'arrêter le facteur, mais tu n'es visiblement pas assez rapidement. Tu dois lire la lettre avant tes parents?

▬  Attend, attend, attend, je veux la lire d'abord—!

Trop tard.

▬  Mashiro, faut qu'on se casse, ça va mal finir!

Trop tard.

▬ Mashiro, Mashiro, s'il te plait, ne sors pas de ta chambre...

Trop tard.

▬ Sakutaro, c'est bon, j'ai compris.
▬ H-huh?


Et tu craches et tu craches, c'est désagréable le goût du sang, tu t'en passerais grandement. Allez, papa, maman, arrêtez-ça, ça marche pas de toute façon... Au moment où tu es censé mourir; au moment où Mashiro est censé être mort (mais qui sait si vous êtes morts ou pas), tu es dégagé du lieu censé mettre fin à tes jours. Huh? Huh? Huh?

▬ Hey, je suis ton grand frère; hein? « Mashiro-nii-chan est là pour toi! », c'est pas grave, profite de ta liberté! Moi, j'en ai eu ass—

Et le visage défiguré, les yeux vides, le sang coulant d'un peu partout, ça te revient, ça te donne la nausée, son sourire—alors qu'il est mort—te semble glauque maintenant, mais tu t'enfuis, tu as peur, tu as peur, tu as peur de tes parents, et Mashiro— et Mashiro— quel courage, quel courage. Tu devrais pas faire ça, tu devrais faire comme d'habitude, tu devrais mourir, c'est la seule chose que tu sais faire. Ton instinct de survie te dit de fuir, alors tu fuis, en pleurant, en manquant de vomir, tu ne regardes pas devant toi parce que tu es trop occupé à croire que Mashiro est en vie, qu'il va se relever à un moment ou à un autre. Tu essaies de passer par la porte d'entrée mais elle est fermée à clef, tu essaies de passer par la fenêtre mais elle est trop grande, tu essaies de passer par la porte-fenêtre de la salle à manger mais elle est fermée aussi, alors tu essaies de passer par la fenêtre de ta chambre, tu passes à peine mais tu passes, tremblant assez pour que tu puisses tomber involontairement— donc plus douloureusement mais plus rapidement. Et tu cours, tu cours et tu as peur, tu as peur, et tu hyperventiles, tu hyperventiles. Tu traverses la route, et tu sais que tu es en sécurité, puis tu perds connaissance parce que tu ne te sens plus respirer.

Tu n'es plus jamais revenu près de chez toi, et tu n'as plus jamais vu Mashiro. Mashiro, Mashiro, Mashiro... C'est ta faute, ta faute si ton frère est mort. Qui plus est, tu n'as aucun endroit où aller, tu ne retourneras jamais chez toi, c'est mort, c'est mort, tu ne veux pas que ça recommence, c'est mort.

Un jour, tu manques de te faire écraser par un camion. Sauf que tes yeux tournent rouges et tu vois ton cadavre sur le sol, du sol étalés et des passants hurler et appelant le SAMU. Quoi? Quoi? Quoi? Qu'est-ce qu'il se passe? C'est quoi ce délire? Pourquoi est-ce que tu es mort? Tu es en vie, non? Le temps que tu réfléchisses, tu vois un camion arriver trop rapidement. Quoi, t'es voyant maintenant? N'importe quoi... Libre de tes mouvements cependant, tu décides de faire ce que tu n'as jamais pu faire. Adieu Tokyo et bonjour Mekakucity, tu as dix-huit et tes cheveux noirs ennuyants passent à un rose coloré, tu préfères faire disparaître la monotonie de ton être pour faire ce que Mashiro n'a pas pu faire, et tu te défoules, tu fais ce que tu n'as jamais pu faire, tu prends des armes pointues et tu brises les vitres des voitures, des magasins, tu voles ce que tu veux, quand tu veux, où tu veux, et tu te sers du poste de police comme endroit pour te reposer. Tu ne fais rien si ce n'est te battre contre d'autres délinquants, comme si vous vous battiez pour des territoires, comme si vous aviez des gangs, alors qu'en fait vous êtes seuls. Sauf que toi, tu peux tricher, puisque toi, tu as cinq minutes d'avance par rapport aux autres.
code © perry sur apple-spring ▬ 2014


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Anonymous

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MessageSujet: Re: quel courage, quel courage ;    quel courage, quel courage ;  EmptyLun 30 Mar - 19:44

azy je viens dire de la merde comme un terroriste sur ta fiche auto-validée (tss) alors que j'ai lu que le physique kestu vas faire

bon tout ça pour dire que si tu veux un rp avec Toki faisons-le mais idk si tu préfères qu'ils se foutent sur la gueule ou s'ils vont emmerder du people ensemble genre "wsh mon frère on va faire chier notre monde thug life tmtc" car tbh les deux peuvent être suprah drôles donc voilà choisis et tu peux faire un starter aussi comment je te lance des responsabilités sur la gueule j'ai honte de rien et cette phrase commence à devenir vraiment longue sans ponctuation c'est la mort mais voilà c'est gratuit c'est cadeau même bye quel courage, quel courage ;  992945341

(bref je voulais juste dire qu'un lien prédef ce serait plus pratique et plus marrant) (comment je yolo la vie) (sinon le rose c'est très cool)
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