Faux espoir. ft. Kitamura Rui

Auras-tu la force de faire ça chaque jour ? Saurais-tu le faire sans pleurer ? Tant de petites questions pas vrai ? Faire quoi chaque jour ? Rejoindre le Q.G de l'Akame Dan. Le rejoindre est si dur que ça ? Non, ce qui est dur c'est ce qu'il y a après l'avoir rejoins. En te posant la question "Qu'est-ce qu'il va encore m'arriver aujourd'hui ?" mais tu y allais, tête baissée. Tu essayais de rester fort pas vrai ? Mais tu es faible, très faible. Cette journée le prouve encore plus que tu es faible. Pourquoi donc ? C'est simple pourtant... Alors que tu passais une matinée de merde, tu es allé en cours. Tu avais pleurer encore avant d'y aller. Pauvre petit chou qui pleure avant d'aller à l'école. Mais tu t'es alors essuyé les yeux et tu y es allé. Au lieu d'y aller la tête baisser, tu devrais relever ta tête. Mais tu es trop faible pour faire ça de toute façon. Tu ne sais qu'être au ras du sol, tu ne sais qu'être un naze. Tu ne sais être rien d'autre à part un merde.

Continuons. Tu es alors arrivé la matinée sans encadrer un mot, ne serait-ce qu'un simple bonjour, ce n'était même pas ça. Tu évitais le monde, tu évitais tout le monde. Tu voulais juste être seul. Tu en avais mal au ventre pas vrai ...? Tes camarades de classes pensaient déjà que tu étais pas très social, mais maintenant ils en pensent quoi ? Encore avant tu savais dire un petit bonjour en entrant, ou alors saluer certaines personnes. Mais depuis ce jour... ce putain de jour où Bankichi s'est mit à se servir de toi en tant que soumis. Tout à changé chez toi, ton caractère, ton expressivité, ton langage. Bon, tu ne deviens pas mal poli, mais tu parles parfois mal et c'est pas très sympa de ta part. Aimes-tu être comme ça ? Ou tu aimerais plutôt que tout redevienne comme avant ? Comme avant j'imagine... la question ne se pose pas. Mais on ne peut pas retourner dans le passé, à l'exception de Pisces... mais il doit être limité et ne doit pas avoir la force de t'aider. De toute façon tu ne veux pas qu'il te voit comme ça, alors tu essayes de l'éviter malgré que tout ça te fait mal au cœur.

Tu ne mangeais plus beaucoup. Avant tu étais comme un bouffe-tout, mais ça c'est fini. Tu es devenu pire qu'Akina lors de votre première rencontre. Une chips te suffit pour le matin, le midi et presque le soir. Tu veux jouer avec le feu ? Tu veux être encore plus proche de la mort que tu ne l'es ? Tu dors peu, la fatigue, tu es mou, tu as mal aux membres. Mais tu fais avec. Tu n'as pas véritablement le choix, c'est juste que tu enchaînes les cauchemars la nuit, tu as peur d'imaginer toutes les souffrances qu'il puisse te faire, tu as peur de Bankichi. Mais ta peur est aussi une haine, si jamais tu pouvais le tuer. Aurais-tu la force de le faire ? Je suis sur que même avec un occasion, tu ne le feras pas. Tu n'es pas comme ça toi, tu as horreur de blessé les personnes physiquement et psychologiquement. Mais à cause de Bankichi il t'arrive de dire des trucs pas pensées. Des choses que tu regrettes après, c'est les nerfs. Ils explosent.

Sortant à la fin des cours, tu passes par ta rue habituelle en sachant que c'est ici que tu passes pour aller au Q.G de l'Akame Dan. Tu marchais lentement. Ton corps se mire à trembler, trembler de peur. De haine, de rage, tes nerfs craquent. Heureusement qu'il n'y a personne pour le moment. Tu allais craquer... Tu avec les yeux en larmes, tu n'en pouvais plus hein ? Tapant une fois dans le mur en disant « Merde! », la tête baissée, les larmes coulaient et retombaient jusqu'au sol. Tu regardais tes larmes tomber. Tu allais attendre un peu avant d'aller au Q.G. S'ils te voyaient comme ça, ils rigoleraient tous. Tu ne vas pas leurs laisser se plaisir de te voir souffrir pas vrai... ? Tu retapes une fois, deux fois et trois fois dans le mur avec ton poing gauche. « Merde! Merde! Merde! » C'est le seul mot que tu connais ? Tu poses alors ta tête contre le mur avec ton bras droit entre le mur et ta tête. « J'en peux plus... » dis-tu d'une voix faible. Faible comme toi. Si quelqu'un te voyait comme ça... qu'est-ce que ça ferait ? Mais comment réagirais-tu ?

Spoiler:

« … Koyen… senpai … ? » Cette voix... ne serait-ce pas... tu avais encore le poing sur le mur, les larmes coulèrent de plus en plus vite et tu serrais les dents. Oh et tu tremblais aussi, tu t'étais mis à trembler un peu, mais vraiment légèrement. Tu avais a peu près reconnu cette voix que tu avais a peu près reconnu. Tu ne relevas pas de suite ton visage pour voir qui c'était, tu avais les yeux fermés et mouillés. Tu respirais à la vitesse de tes pleurs, tu n'étais pas beau à voir et qu'elle personne te connaissant aura la force de s'approcher de toi... la maintenant ? Dans cet état ? As-tu peur de décevoir encore quelqu'un ? As-tu peur de lui faire du mal ? C'est peut-être pour ça que tu ne relevas pas ton visage de suite. Tu favorisais attendre encore un petit peu, tu étais comme ça on ne pouvait pas y faire grand chose... le suspense ne te tuera donc jamais. Tu crains le suspense mon pauvre.

« … Qu- …Qu’est-ce qui vous … Arrive ? » Tu relèves alors ton visage, ouvrant tes yeux en pleure. Tu remarques alors que c'est Rui... lui que tu avais consoler. Tu étais si fier ce jour là. Mais mais, tu ne te rends pas compte, il t'a appelé "senpai". Crois-tu que tu mérites ce nom ? Surtout dans cet état, tu mérites juste des insultes. Tu as peur maintenant, peur encore plus qu'avant. Tu as peur de blesser Rui, à quoi aurait servit ce jour là si tu détruis tout en une petite seconde... à rien, tout simplement à rien. Et tu ne voulais pas au fond de toi. Tu ne voulais pas tout détruire. C'est comme si que tu construisais au tour et elle était presque terminée et tu décides de la détruire … c'est injuste donc tu devais te contrôler, avec le peu de force que tu avais mais tu devais. Pas pour toi, mais pour Rui. Heureusement que tu ne pètes pas encore de câble... il faut te calmer sinon ça pourrait arriver.

Tu regardais alors Rui d'un regard terrifié. Secouant la tête légèrement et négativement ta tête. Reculant d'un pas, seulement d'un seul. Tu t'arrêtes sur le coup et tu regardes alors tes mains que si mettaient de plus en plus à trembler. Tu les regarder d'un air encore plus terrifié que de voir Rui. "Non pas maintenant... qu'ai-je fait au bon dieu pour mériter cela... ?" Il t'arrivera alors toutes les malheurs du monde à toi... mais le pire c'est que ce n'est pas fini. Tu as plusieurs options de choix. Fuir ? Discuter ? Exploser ? Te calmer ? Et j'en passe car sinon demain on y est encore. Mais tu étais tout ce qu'il y a de plus terrifié. Tu reposes alors ton regards sur Rui, tu avais même pas la force de parler... tu devais la trouver... tu inspires lentement avant de continuer tout en parlant d'une voix faible.

« R-Rui... P— » T'en perdais tes mots. Tu ne voulais pas qu'il te voit dans cet état, c'était horrible. Il n'y avait pas d'autres mots pour décrire ça. Mais tu n'avais pas le choix, tu devais faire face à la situation. Tu pourrais le faire fuir pris de peur... ou alors tu fuirais de peur à sa place ? La peur de le blesser t'envahissait... de plus en plus. Alors tu bégayais, tu tremblais. « Pas toi... pas maintenant...ne- ne... » Tu n'arrives même pas à finir tes phrases. Tu fais limite pitié à voir en fait. Tu regardes alors encore une fois tes mains tremblante. Cache toi, il ne devait pas te voir comme ça, tu es pas dans ton état normal... enfin si ? Maintenant tu es comme ça tout les jours, mais tu ne préférais pas qu'il te voit comme ça. Si seulement... si seulement Bankichi n'existait pas, tu serais alors encore rempli d'assurance ! Mais c'est foutu, tout est foutu maintenant.

« Ne me regarde pas dans cet état... » dis-tu en plaçant tes mains sur ton visage. Tu te cachais bêtement là en fait. C'est juste pour qu'il ne te voit pas une seconde de plus pleurer. Tu pourrais fuir maintenant tu sais ? Mais quelque chose en toi t'empêchait de fuir... mais quoi donc ? Tu ne savais pas. Sûrement l'amitié que vous avez fondés. Si tu pars comme ça, tu le blesserais et si tu restes, tu risques de le blesser. Tu ne savais pas quoi faire, ni comment faire. Alors tu attendais, tu attendais les mains sur ton visage. Tes yeux continuaient alors de pleurer, tu plus en plus. Tu n'es décidément pas beau à voir... Tu n'oses même plus regarder ton ami dans les yeux, tu as honte aussi la honte... honte de quoi ? De ce que tu lui as dis ce jour là ?

HRP:

« … V- ... Tu devrais te couvrir … » dit-il en passant son écharpe autour de ton cou... attraper froid... tu t'en foutais tellement... Mais peut-être car tu tremblais de peur il a cru que tu avais froid. Alors que non, tu avais peur. Juste ça... enfin ce n'est pas juste ça, c'est tellement étrange que tu as comme sensation. C'est marrant, c'était toi qui réconfortait et maintenant ça va être au tour de Rui ? Vous faîtes donc un tour de rôle... mais toi, tu ne voulais pas qu'il te voit comme ça. Tu avais toujours peur et si vous finissez par déprimer ensemble ? Enfin, si c'est de la déprime que tu fais, tu ne saurais pas le consoler si il devient triste alors... il ne doit pas, tu ne dois pas le rendre triste non plus. Si tu le rends triste, tu devrais partir pour ne pas empirer. Tu dois commencer par faire quoi dans ce genre de situation ? Tu ne savais pas, alors tu restais là, à te cacher le visage pour ne pas qu'il te voit comme ça. Alors que lui, il t'a gentiment prêter son écharpe, alors qu'il pourrait lui attraper froid... Rui est un bon ami et toi … toi... tu as honte de toi, tout simplement.

« … Tu sais … Tu n'es pas obligé de m’en … Parler, mais … Si tu ne te calme pas, tu risques d’empirer ton état … » Il a totalement raison. Tu es très énervé là, tu es rempli de haine, de peur, tu en pouvais plus d'aller au Q.G de l'Akame Dan en sachant que tu n'allais pas faire des trucs bien ou légal. Tu vivais pour le bien de tes amis avant. Maintenant tu leurs fait limite du mal. C'est tellement une coïncidence que tu t'arrêtes ici pour péter un petit câble et Rui qui passe au même moment. Est-ce un signe d'un main qui puisse t'aider ? Non sincèrement, il ne pourrait pas faire grand chose. Si Ban apprend que c'est ton ami lui aussi... il voudra peut-être le tuer lui aussi ? Non, tu ne voulais pas que Rui soit la prochaine cible de Bankichi. Si cette ordure change de cible, tu serais tellement anéanti. Il ne doit plus rien apprendre sur toi, plus rien sur tes amis. C'est aussi une raison pourquoi tu les évites tous. Mais si elle meurt, que vas-tu devenir ? Tu n'oserais même plus retourner voir le Mekakushi Dan. Tire une croix là dessus, tu les as trahis, honte à toi. Tes autres amis … qui te prennent sûrement pour un asocial. Ne fait pas la même erreur avec Rui, il manquerait plus que ça.

« Ce... » dis-tu en enlevant tes mains humides de ton visage. Ton mot était bas, ta voix était faible donc très basse. Tu t'étais un peu calmé déjà... maintenant il t'a vu de toute façon. Tu pourras envisager une discussion. Tu pourrais... mais tu n'en n'avais pas encore l'idée. Là tu ne savais pas quoi dire, mais alors pas du tout. Sauf cette phrase qui allait sortir. « Ce n'est pas si facile que ça... » dis-tu en essayant les larmes avec la paume de ta main. Il a dit que tu n'es pas obligé d'en parler. Alors à toi de voir, mais tu en sentais l'envie de le faire d'un coté... Mais ici, peut-être que Bankichi t'entendra, ou un complice, ce lieu n'était pas sûr du tout. Tu ne savais déjà pas comment il avait appris pour Akina. Tu te demandes sûrement si il la connaît, s'il connaît d'autres de tes "amis", mais parfois rester innocent c'est bien mieux que de tout savoir. Si tu savais, tu serais sûrement encore plus en colère que ça. Et … qui sait ce que tu aurais fait à cet instant ? Tu regardes alors Rui, droit dans les yeux, tes yeux larmoyaient encore un petit peu, mais c'est largement moins que tout à l'heure.

« Je-... je préfère qu'on aille dans un lieu plus sûr que celui-ci pour discuter... » Tu parlais d'une voix si faible. Tu es rarement déprimé devant une personne... tu tournes alors ton regards vers la droite avec une petite expression de tristesse fixant plus le sol que le ciel. En mode temps un regard triste fixer le ciel... c'est plutôt triste. Tu lèves doucement et lentement ta main vers le bout de l'écharpe pour l'attraper et le serrer dans ta main, tu n'avais envie de dire qu'une chose à Rui, c'était de le remercier. Mais... ça ne venait que de commencer, rien que ça t'avait quand même aidé. Toi qui avait dit d'aider les personnes en difficulté... c'est toi qui est aidé. Tu es heureux que ça tourne comme ça. Très heureux au fond de toi, mais tu ne le montres pas, car tu ne peux pas. Tu n'es pas encore en état de sourire. Ça fait un bon moment que tu n'as pas souris. Depuis ta rencontre avec Bankichi en fait, tu n'as pas lâché un seul malheureux sourire, tu n'as fait que pleurer et être triste. Tu peux parfois changer de disque. Vas-tu réussir a dire à Rui ce qu'il se passe ? Même si il ne pourrait rien faire... et si il pouvait, arrête le. Ne l'emmène pas la dedans. C'est trop risqué... de perdre une deuxième personne.

Il hocha alors la tête et tu le suivis lentement. Tu regardais le sol et parfois tu levais ton regard pour voir si tu le suivais toujours. Ça serait dommage de le perdre de vue. Même si tu as cette petite envie de fuir. Mais tu savais que si tu faisais ça, il allait mal le prendre. Tu veux essayer... au moins cette fois pas vrai. Tu avais ce sentiment en toi. Mais tu n'allais sûrement pas lui dire. Peut-être une partie, mais pas au complet sauf si … tu lâches tout. Mais il y a peu de chance que ça arrive. Tu te confis rarement à quelqu'un... enfin. C'est la première fois que tu vas faire une confession. Il y a un début à tout. Mais tu n'as pas non plus envie de l'inquiéter car oui. Tu es pratiquement sûr qu'il va s'inquiéter pour toi et ce qu'il va t'arriver. Tu réfléchissais tout le long de la route à quoi dire sans trop faire de gaffe. Finalement il t'amène jusqu'à un banc assez loin des rues. Tu ne faisais pas vraiment confiance aux rues de là bas. Ni à ce banc d'ailleurs. Tu aurais favorisé un lieu plus en sécurité mais ça va pour ce banc. Tu t'approches alors du banc pour t'asseoir alors que Rui avait décidé de resté debout.


« … Tu n’es pas obligé … Si c’est trop difficile … » Ton regard se baisse alors et serra tes poings qui eux étaient placés sur tes genoux. Une larme coule le long de ta joue et atterrit au sol. Ça avait fait une petite tâche mouillé qui ne tardera pas à disparaître. Tout comme ton existence. Tu attendais encore en respirant l'air frai. Comment lui raconter... tu n'en n'avais pas la moindre idée malheureusement pour toi. Tu avais beau y avoir réfléchit tout le long de la route et encore maintenant, tu ne savais pas par où commencer... Parce qu'au final. Si tu révèles tout ça, tu vas devoir aussi parler du Mekakushi Dan … tu ne veux pas faire de gaffe mais Rui est comme toi. Il n'est pas méchant. Tu ne savais toujours pas quoi dire alors tu inspires un petit coup lentement, fermant tes paupières puis tu expires lentement aussi. "Que dois-je faire... ?" Pensais-tu. Je ne peux pas t'aider, creuse toi un peu la tête, la réponse ne va pas tomber du ciel.

« … Ca va mieux … ? » Déjà, commence par répondre à ça, ça serait un bon début non ? Puis il va falloir improviser de toute façon. Tu ne peux pas tout dévoiler. Mais cette peine sur ton cœur, tu dois tout lâcher, tu dois en parler ça te ferait peut-être du bien. Ça fait toujours du bien de parler. On dit qu'en parler ne fait pas de mal, mais tu ne sais pas comment mais tu sens que si tu en parles, Bankichi va être au courant et ça va empirer la situation qui est déjà en état critique. Alors c'est quitte ou double. Soit il va être au courant et tu vas regretter rapidement tes mots. Soit il ne saura rien et tu te sentiras un peu mieux. Que choisis-tu de faire, Kyosuke Koyen ?

« Oui … » Mensonge. Tu n'allais pas mieux, pas du tout, ton état s'était juste calmé. Tu étais toujours triste ou déprimé. Ce qui allait mieux s'était tes nerfs. Ils auraient pu exploser et qui sait qu'elle absurdité tu aurais dit. Après tu aurais tellement regretter et qui sait ce que tu aurais fait sur le coup de la dépression. Tu ne dois pas empirer ton sort. … bon d'accord. Il empire juste chaque jour vu que tu es obligé d'aller voir Bankichi tout les jours. Tu es censé y aller en plus. Tu vas devoir trouver une excuse de retardataire, pire que l'école quand tu vas voir Bankichi. Tu n'y pensais pas malheureusement. Tu avais la tête ailleurs... Mais vraiment. Tu pensais plutôt à quoi dire. N'ayant pas toujours d'idée, tu improvises rapidement, tout se lancera au feeling.

« M... merci. » Pourquoi le remercies-tu ? Pour son écharpe ? Pour l'endroit ? Pour l'instant ça venait de commencer. Les remerciements sont pour la fin si tout se passe bien. T'es pas logique parfois. Mais bon, c'est de l'improvisation, pas étonnant que tu foires, tu n'as jamais su faire ça de ta vie. Et mentir... tu ne voulais pas non plus mentir, tu hais les mensonges. Ça va pourrir la relation que vous avez tout les deux. Alors tu ne devais pas mentir. Ce n'est pas que tu veux pas raconter, c'est que tu ne peux pas. Mais tu hésites à dépasser la zone rouge et tenter le quitte ou double. Tu hésitais encore quelques secondes et une autre larme coule le long de ta joue pour atterrir au sol encore plus fois. Tu allais pas encore pleurer. Dis lui ce que tu as sur le cœur, c'est le moment parfait.

« Je... » Tu t'arrêtes pour inspirer et expirer tranquillement. « J'ai eu quelques problèmes...et je... » tu recommençais. Calme toi, il faut que tu te calmes ! Mais c'était si facile à dire, mais plus compliqué à faire. Tu serras alors encore plus fort tes poings qu'ils se mirent à trembler. Tu ne comptais pas lui raconter les problèmes en détails. Tu comptais alors faire un arrondi de tes pensées. Tout ça en quelques phrases simples et direct. Il est vrai que si tu racontes toute l'histoire du début à la fin. Il risque d'y en avoir pour un bon moment et si jamais Bankichi l'apprend... ça ne dois pas arriver. Il ne devait rien savoir de tout ça. Rien, rien et encore rien !

« Je … j'en perds ma joie... et mon envie … mon envie de vivre... » c'était clairement ça. Mais il y a une chose que tu n'as pas vraiment pensé. Mais que va penser Rui en ayant entendu ses mots ? C'est limite si tu dis "j'ai envie de me suicider" mais à ta façon. Tu parlais d'une voix faible pour le moment. Tu n'avais pas la force de parler plus force. Tu pourrais t'en excuser mais après cette phrase, quelques larmes de plus s'ajoutent. C'est la fête aux pleurs. Tu n'osais même pas relever ton regard pour voir celui de Rui. Tu as honte maintenant, honte de le regarder dans les yeux. C'est honteux comme réaction. Tu as envie d'en rire ironiquement mais tu en as pas la force. Tu n'avais la force de rien. Tu ne savais pas comment Rui allait réagir à ça. Alors ton cœur se mit à battre un peu plus vite pour le stresse et la peur. Tu ne pensais toujours pas à aller voir Bankichi... tu avais complètement oublié et tant mieux.

« Je vois … Si c’est si grave … Pourquoi tu ne vas pas voir quelqu’un pour t’aider … ? Je veux dire … Tu ne peux peut-être pas … Alors … Tu ne peux pas fuir non plus … ? » Tu riais ironiquement en toi. Voir quelqu'un ? Mettre une autre personne en danger. Jamais, alors ça jamais de la vie. Une seule personne était déjà assez douloureux comme ça. Alors une deuxième personne... tu ne voulais pas. Tu craignais même ça. En commençant quelques mots à Rui tu avais peur. Peur que Bankichi l'apprenne. Il savait tout, mais comment ? Tu n'en savais rien. Tu n'en n'avais pas la moindre idée. Peut-être qu'il frappait des types pour avoir des réponses à ses questions ? Des complices de l'Akame Dan. Oh... Akame Dan... ne prononce jamais. Mais alors jamais ce mot devant Rui. Si tu parles de l'Akame Dan à Rui... c'est trop risqué. Tu ne vas prendre aucun risque de toute façon. Reste calme. Prend ton temps pour répondre et n'explose pas devant Rui. Tu n'avais pas envie qu'il te revoit encore une fois en pleure. Plus jamais.

« … Il s’est passé quoi … ? Enfin … C’est indiscret de ma part, désolé … » Oui. C'était trop indiscret. Impossible que tu dises exactement ce qu'il se passe. Mais comment lui expliquer sans trop faire de gaffe. Des gaffes... ce que tu fais régulièrement en plus. Cette fois, tourne ta langue dix fois avant de parler. Ça te retomberait dessus. Tu ne voulais pas qu'il s'en prenne à quelqu'un d'autre... tu préfères subir le double voir le triple ou plus forcé le quadruple mais personne d'autre... Tu cherchais aussi une solution pour la sortir de là. De cette merde ! Mais tu en devenais pessimiste... une air noire de pessimisme t'absorbait et tu vas finir par conclure qu'elle est condamnée. Alors toi ? Toi.. tu es quoi hormis un chien? T'en savais rien pour toi. Tu t'en foutais un peur, tu voulais la sauver et qu'importait le prix. Sauf que tu es faible, tu es trop faible pour réussir... en parler vaguement va te faire du bien ?

« Si j'en parle à quelqu'un... Il le tuera... et si je fuis... elle mourra plus vite et tout ça... c'est de ma faute... » Pour répondre à sa première question. Tu étais triste. Le regard baissé. Tu te sentais si faible de ne pouvoir rien faire. Tu laisses alors tes mains tomber dans le vide. Tes coudes sur tes genoux. Et tu te retiens. Tu te retiens de t'effondrer de pleurs. Tu en as tellement marre. Marre de cette putain de situation désastreuse. Marre de tout pratiquement. Tu ne veux pas faire désespérer Rui mais dans ton état actuel, il manquerait plus qu'une sorte de crise ou un pétage de plomb passe à l'instant et tu lui dirais tout alors ça en serait fini pour tout ses faux espoirs que tu lui as donnés. Ce que tu lui as dis n'est plus qu'un mensonge à tes yeux. Être anormal n'est pas si bien tout compte fait. Si tu n'avais pas ses yeux, tu n'aurais jamais été repéré par Bankichi, alors tu aurais vécu tranquillement... mais tu les as et tu n'as pas vraiment le choix.

« Ce … ce n'est pas que je ne veux pas... mais je n'aimerais pas t'impliquer dans cette histoire... si... si... » Tu étais sur le point de pleurer. Tu sers alors tes poings les relevant au niveau des tes genoux. Tu serrais aussi les dents. Tu devais te calmer. Mais tu n'y arrivais pas. Tu glousses une fois et tu inspires puis tu expires lentement et sans trop te faire remarquer par Rui. Il ne devait pas te voir énervé. « Si jamais il t'arrive... ne serait-ce qu'un seul truc par ma faute... je m'en voudrais encore plus que je ne m'en veux aujourd'hui... » Exactement. Tu t'en veux d'être toi. Car c'est de ta faute qu'une jeune dame soit entre la vie ou la mort par ta faute. Juste car c'est ton ami... alors tu ne dois plus avoir d'ami ? C'est ça l'astuce pour ne pas que Bankichi fasse du mal à d'autres personnes ? Sauf que sans amis tu n'es rien, tu n'es plus qu'une simple merde qu'on marche dessus. Que vas-tu faire maintenant ? Cet endroit n'est pas assez isolé pour en parler librement de toute façon, tu n'as pas confiance. Tu n'as plus confiance aux autres. Heureusement que Rui tu le connais à peu près... Tu arrives à lui faire confiance. Mais, tu as peur.

« … Donc c’est si grave que ça … Tu crois qu’ils t’entendent ? » Tu ne savais pas. Mais tu pensais. Ils savaient tout. Comment ? Et si tu avais quelque chose en toi. Cette chose qui enregistre tes paroles vocales. Peut-être que c'est donc ça les yeux de Bankichi ? Tu ne savais pas. Mais tu craignais le pire. Peut-être qu'un jour tu sauras. Peut-être qu'un jour tu arriveras à trouver la faille pour clôturer la fin de ses jours maudits. Tu n'as pas encore la clé de la faille. Tu ne savais pas du tout comme t'y prendre encore. Alors tu ne savais pas trop quoi répondre à Rui. Bien sûr tu ne réfléchis pas, tu répondais comme ton cerveau le disait. Malheureusement tu ne peux pas le tourner sept fois avec de parler. Tu regardais bien fixement le sol. Tes poings toujours fermés et serrés. Tu ne supportais plus ce poids... le poids d'une vie. Mais c'est ton ami ? C'est normal de subir ça pour ses amis non ? Peut-être pas finalement... tu n'en savais rien. Deviendrais-tu égoïste sur les bords ? Peut-être qu'au fond, tu le fais pour ta propre survie ? Tu n'en savais rien. Tu étais comme un petit garçon dans une forêt remplie d'arbres géants. Comme un enfant bloqués dans une grotte. Comme des personnes normales bloquées dans un labyrinthe. Tu ne savais rien.

« Je... je ne sais pas. » Comme cela peut paraître évident de ta part, tu ne savais pas. Mais une chose est belle et bien sûre. C'est qu'il pouvait le savoir et peut-être par l'intermédiaire d'une personne et non par la propre ouïe de Bankichi. Ça tu en étais presque sûr. C'est alors qu'après ta phrase tu relèves ton tête lentement pour la tourner de gauche à droite. Rui c'était assis à coté de toi, tu venais tout simplement de le remarquer. Tu regardes lentement dans les alentours mais il n'y avait personne. La nuit allait tomber. Tu rabaisses alors la tête tout en te remettant à reregarder le sol encore une fois. Il est beau ce sol non ? C'est juste que tu n'oses pas regarder Rui dans les yeux. Tu n'es plus digne de ça. Tu ne le mérites pas. Ton regard est rempli de haine, de peur, de pleure. Tu étais un vrai faible. Change. Change encore une fois.

« Mais il l'apprend... il sait tout... » Dis-tu en serrant les dents. Tout n'est-ce pas ? Si ça se trouve, il connaît l'intégralité du quartier alors il sait tout par là. Ou alors c'est ses yeux. Oui ses yeux les savants. Ça peut être un pouvoir sympathique de tout savoir et aussi avantageux... Bankichi a donc un avantage. Mais si ce n'est pas sûr qu'il ait ce pouvoir. Malheureusement, tu ne peux pas te justifier. Alors continuer à avancer dans la brume qui t'entoure. « Je ne sais plus quoi faire... ça m'énerve... » Puis une larme coula le long de ta joue. Une seule. Calme toi. Il ne faut pas que tu t'énerves. Tu deviens nerveux à force de pleurer. Tu pètes facilement des câbles plus facilement. Tu n'as plus envie de vivre en plus. Serais-tu capable de couper les- … non. Tu n'as pas encore la force. Même si tu l'avais, tu n'oserais pas... un jour, tout finira. Mais là, ce n'est que le commencement.

« … Il … ? Ce gang qui fait pas mal de bruits en ville, en ce moment … ? » Il connaît l'Akame Dan ? Non... non... Tu ne veux pas que Rui s'approche d'eux. Ce sont des monstres sanguinaires. Il ne faut pas qu'il souffre. Tu ne voulais pas qu'il souffre. Tu ferais tout ce qui est en ton contrôle pour qu'il ne soit pas triste. Tu ne savais pas que l'Akame Dan faisait pas mal de bruit en ville. C'est en pire que ce que t'imaginais. À moins qu'il parle d'un autre gang. Tu l’espérais quand même. D'une espérance sortant du fond de ton cœur. Tu tiennais beaucoup à Rui. Dire que tu jouais le rôle de protecteur et … Comme un grand frère qui lui montre qu'il ne doit pas avoir peur ? Maintenant c'est le contraire. Ça présence qui te réchauffe le cœur. ''Merci. Merci beaucoup Rui d'être là. Mais je n'oserais pas te le dire en face, je suis bien trop faible pour ça. '' exactement, pensais-tu. Mais il va falloir peut-être faire quelque chose. Peut-être lui demander conseil ?

« Rui... que ferais-tu si … » tu coupes en pleins centre de ta phrase. Tu ne sais pas pourquoi. Peut-être car tu es quand même triste et lent alors tu prends bien ton temps pour discuter. Peut-être que tu en dis trop ? Peut-être qu'en ne citant pas de nom Bankichi ne va pas t'en vouloir ? Tu ne savais pas, mais ce besoin d'en parler montait, montait encore plus. C'est comme si ça évoluait et ça explosait ! Tu étais obligé de lui demander conseil. Tu espérais quand même ne pas le mettre mal à l'aise avec cette question que tu comptais lui poser. C'est vrai que si on ne le vit pas... on ne sait pas vraiment comment réagir. Mais peut-être que son avis va tout changer ? C'est fort probable. Tu comptais l'écouter. Si c'était possible tu le ferais ? Mais avant tout, quelle était cette question. Tu n'as même pas fini ta phrase je te signale. Tu respires faiblement et lentement avant de continuer à parler doucement.

« si quelqu'un menaçait de tuer quelqu'un si tu … tu n'obéissais pas... ? » Voilà ta question au complet. Alors bien sûr, tu ne voulais pas entendre parler de la police. Qu'est-ce qu'ils peuvent foutre sans preuve ? Ce ne sont que des menaces psychologique pour le moment. Ils s'en foutent la police de ça. Tant que Bankichi n'aura pas agit... puis de toute façon tu ne comptais pas appeler la police. Tu voulais régler ça de tes propres mains. Mais tu étais faible, si faible et sans force alors tu demande l'avis de Rui, fixant le sol toujours, sans sourire, plus de pleurs, ce n'était que quelques larmes qui coulaient toute à l'heure. Alors si Rui te donne une bonne idée, serais-tu capable de l'établir ? C'est à voir en fait... à voir ce qu'il te propose après tout. Car si tu dois te battre avec Bankichi, tu sais très bien que tu vas perdre. Mais tu meurs d'envie de le frapper, tu en meurs d'envie. Comme un vampire assoiffé de sang.

« … J-je ne sais pas … J’obéirais sûrement ou … J’essaierai de fuir avec cette personne … » C'était prévisible qu'il ne savait pas. Tant qu'il n'a pas vécu, il ne peut pas savoir. Mais fuir avec cette personne n'est pas une mauvaise idée. Fuir, fuir loin de ce pays ? Une évasion hein ? Pauvre Akina, tu ne vas pas non plus l'embarquer là dedans. Puis, elle ne voudrait pas finir loin de sa famille peut-être. Et toi, tu ne serais pas capable d'abandonner Rui et les autres. Tu es bien trop faible pour faire une vraie fuite. Rui obéirait sûrement ? Vous êtes presque pareil en fait. Tu obéis et tu fermes ta gueule en fait. C'est tout ce que tu as fait durant ces derniers jours aux cotés de Bankichi. Mais tu as lâché le Mekakushi Dan. Et ça, jamais. Je dis bien, jamais tu ne te le pardonneras. Plus les jours avancent, plus tu te détestes et surtout à ce sujet. Tu aimerais quand même que tout redeviennent comme avant. Mais un retour dans le passé est impossible. Peut-être tu peux demander à Pisces ? Non... Non. Ça a été trop loin. Règle ça de tes mains. Toi & toi seul peut réussir et personne d'autre.

« Désolé … » Tu étais calmé, tu avais encore les yeux mouillés mais ce n'était rien. Tu vas essayer de reprendre de l'assurance ? Minable. Une fois de retour au Q.G de l'Akame Dan, tu vas reflipper et venir t'étaler comme une merde. Pourquoi monter plus haut alors que tu iras plus bas. Et oui, c'est comme si tu grimpais une échelle géante. Mais en pleins milieu la barre se casse alors tu tombes. C'est pareil pour toi. Tu te fais encore un faux espoir. Donc ne va pas plus loin. Trouve une solution. Une bonne solution ! Appeler le Mekakushi Dan peut-être ? Non... ils doivent t'en vouloir maintenant. Donc je te le redis une dernière fois. À ce sujet, tu ne peux compter que sur toi même. Tu sauras être patient et attendre le bon moment pour agir ? Mais agir de quel sorte ? Frapper Bankichi ? Tu ne serais pas capable. Mais rempli de ta haine actuelle, tu n'arriverais pas à le frapper. Tu n'arrives pas à frapper. Mais si il arrive à t'apprendre... peut-être que tu y arriveras ?

« Merci... » Réponds-tu à ton ami en relevant ta tête et en le regardant droit dans les yeux. Tu ne pouvais que le remercier après tout. Il t'avait aidé. Vraiment. Alors il ne méritait pas ce petit merci. Il méritait mieux quand même. Mais faut pas trop t'en demander. Tu enlèves son écharpe car tu n'allais tout de même pas la garder hein ? Ça serait un acte de vol ? Sauf s'il t'autorise à la garder. Mais pour le moment, c'est son écharpe. Tu en as des autres sûrement chez toi. Mais tu n'avais pas, tu ressentais juste son amitié dans son écharpe. Rui était une bonne personne et il devait le rester. Tu voulais lui faire comprendre qu'il t'a vraiment été utile et non comme il doit penser le contraire. Mais tu ne savais pas comment t'y prendre. Alors tu le regardais fixement dans le yeux, une visage plus ou moins neutre mais ton assurance pouvais être dans un coin. Ou alors... dans un coffre... oui c'est ça ! Un coffre avec trois clés. On peut dire que Rui est l'une des clés de ce coffre.

« Merci beaucoup. Rui. » Encore une fois tu le remercies. Tu vas le mettre mal à l'aise le pauvre ! Mais tu te sentais en devoir de le remercier. La dernière fois c'est toi qui te tenais debout. Aujourd'hui c'est lui. Comme on dit souvent, l'élève surpasse le maître. Enfin, si on peut dire ça comme ça. Tu lui tends alors son écharpe. Que comptes-tu faire Koyen, partir en direction de l'Akame Dan ? Une rébellion ? Une fuite ? Bon, je sais, j'élimine la fuite de mes idées. Tu ne feras jamais ça toi, ce n'est pas dans ton genre. Ta nervosité c'était complètement calmé grâce à Rui. Dire qu'il y a quelques minutes tu étais à bout. Tu n'en pouvais plus. Et c'est limite si tu allais sourire. Booon, d'accord. Faut pas trop t'en demander non plus. Mais c'est déjà le début d'une remontée non ? Il te manque juste deux autres clés. Misaki ? Kaede ? Mekakushi Dan ? Ou encore Akina ? Tu n'en n'avais pas la moindre idée.

Spoiler:

« … Il n’y a pas de quoi me remercier … Mais … De rien, je suppose … ? » Peut-être qu'il n'avait pas remarquer... qu'il était beaucoup pour toi. Peut-être qu'il se sentait indépendant ? Non, il était bel et bien dépendant pour toi. Tu ne pouvais que le remercier... Une fois debout, tu rentres les mains dans tes poches, inspirant et expirant en fermant les yeux. Oui, il était l'heure. Si tu perds une minute de plus, qui sait ce qui va t'arriver une fois là bas. Toi même tu ne préférais pas savoir au plus profond de toi ! C'est normal après tout, c'est toi qui encaisse... quand est-ce que tout va, va se terminer... tu n'attends que ce jour avec impatience, tu ferais n'importe quoi pour que ce jour arrive plus vite que prévu! Mais si jamais il était censé ne jamais arrivé et que tu étais censé pourrir dans le Q.G de l'Akame Dan et mourir, tuer par Bankichi. Personne ne peut prédire l'avenir. Dieu seul le sait.

« Bien... il est l'heure. » Tu regardais le vite, il faisait froid et la nuit tombait plus rapidement, tu ne savais pas quelle heure il était mais tu t'en foutais. Tu vas marcher tranquillement pour atteindre le Q.G. Tu avais encore une fois envie de remercier Rui, mais s'il ne saisit pas, à quoi bon ? Vous voues êtes échangés les rôles, c'est étrange mais c'est comme ça. Espérons qu'à la prochaine rencontre aucuns de vous deux sera plus ou moins déprimé. Une prochaine rencontre joyeuse... Tu l’espérais. L'espérance est bien, mais il ne faut pas se faire de faux espoirs... tu l'avais très bien compris, que pour l'instant, la joie ne viendrait pas à toi. Maintenant tu devais partir, partir pour aller souffrir, faire ce que tu avais à faire, puis rentrer chez toi. Alors tu te tournes faire Rui pour lui souhaiter tout de même tes salutations ! C'était la moindre des choses de dire au revoir.

« À la prochaine. » Sortant la main de ta poche pour lui faire un geste d'au revoir. Puis tu te tournes en direction des rues, pour partir. Inspirant et expirant une dernière fois, tu suis la route, ton destin est dessinait ainsi, tu dois l'accepter, tu n'as pas le choix de toute façon. Tu ne savais pas ce que tu allais faire aujourd'hui, mais encore encaisser sûrement, que ce soit psychologiquement ou physiquement, tu encaisses beaucoup. Tout ça va s'arrêter un jour ? … tu n'en n'avais pas la moindre impression, tu sentais tout simplement que ce n'était que le début et non la fin de ta souffrance.

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