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 Tu dois les éviter. - ft. Kano Shuuya

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MessageSujet: Tu dois les éviter. - ft. Kano Shuuya   Tu dois les éviter. - ft. Kano Shuuya EmptyMar 30 Sep - 20:08

Encore une journée catastrophique au Q.G. Même avec les belles paroles de ton ami Rui, tu n'avais pas su quoi faire. Tu restes naze et tu le resteras. Mais tu devras trouver le bon moment. Reste patient. Ta nervosité prend parfois le dessus et tu te mets à pleurer et péter des câbles. Aaah, tu maudits ces jours. Quant à Bankichi, lui y prenait du plaisir. Beaucoup de plaisir à te voir souffrir. Mais va-t-il réellement la tuer ou ce n'est que du vent ? Tu n'avais pas vraiment la réponse. Tu avais juste ce sentiment qui te disait que ça n'allait pas être du vent. C'est sûrement ce qui te forçait à encore lui obéir. Si ça ne tenait qu'à ta vie, tu n'obéirais pas. Tu t'en fichais. Mais là c'est ton ami qui allait mourir pas toi ! Alors c'était bien important. Bankichi est sûrement la personne que tu hais le plus au monde. Pour le moment du moins.

Alors que tu sortais de ta visite quotidienne au Q.G, tu voulais tout d'abords rentrer. Mais tu marchais si lentement. D'abords il fallait que tu trouves la sortie du Q.G. Après c'était déjà un miracle. Avec tes maux de tête tu ne retenais jamais cette foutue sortie. Tu n'avais toujours pas d'expression sur ton visage. Pourquoi ça devait se tourner comme ça et pas autrement ? Le Mekakushi Dan te manque tant. Ta vie d'avant te moque. Maintenant tu dois éviter tes amis pour éviter de dire toutes sortes de méchanceté in-voulu et ensuite tu t'en veux et tu pleures. C'est bien comme ça que passe tes journées minables. Tu es obligé d'aller au Q.G tout les jours, tu n'as pas un jour de repos, sauf quand Bankichi y va doucement en ce qu'il te fait faire. Tu espères qu'il ne te fera jamais tuer quelqu'un. Tu l’espérais quand même. Manquerait plus qu'il te dise de tuer un de tes amis. Le pire c'est qu'il en serait capable, attend toi au pire.

Tu rentrais alors chez toi. Bon pour l'instant tu marchais avec un regard triste, tu étais sortis de la banlieue alors la tristesse t'envahissait. Tu ne souhaitais pas que quelqu'un te remarque dans cet état, ne serait-ce un membre de l'Akame Dan ou un ami. Alors tu marchais, tête baissée, les mains dans les poches en soupirant parfois de ta situation. Que tu haïssais ces jours pourries avec cette pourriture de Bankichi. Il pourrait te finir rapidement. Mais il a l'air d'avoir une préférence pour remuer le couteau dans la plaie. En même temps, s'il y prend plaisir, il ne va pas s'arrêter là ! Peut-être qu'un jour il plantera se couteau ? Qui sait... Pour l'instant il s'amuse à te le planter partout et te le remuer je suppose. Il essaye sûrement de trouver tes plus grosses faiblesses. Il va vite y arriver en tapant un peu partout. Tu n'as pas qu'une faiblesse ça s'est sur. Tu es le mot ''faiblesse'' incarné.

Enfin bon. Tout ça pour rien dire et rien penser. Tu continuais de marcher à pas lent, tu levais a peine tes pieds pour faire tes pas. Tu regardais le beau sol. Il était comment ? Tu pourrais nous le décrire nous. Tu as aussi envie de pleurer de l'aide encore une fois ou de crier que tu en as marre. Mais la dernière fois que tu as fais ça, tu as tapé dans le mur en disant que tu en avais marre mais il y avait Rui pas loin. Sert tes poings et tu devrais peut-être avancer ta marche, mais tu n'avais pas encore le courage. Tu continues une marche lente. À ce rythme, dans vingt minutes tu es chez toi. Mais ça t'importait peu, personne ne t'attendait. Tu pourrais même dormir dehors cette nuit, personne ne le remarquerait. Que vas-tu faire ? Malgré que tu te reposes cinquante fois les mêmes questions, ça n'avance pas. Tu n'avances pas. Tu recules.
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MessageSujet: Re: Tu dois les éviter. - ft. Kano Shuuya   Tu dois les éviter. - ft. Kano Shuuya EmptySam 4 Oct - 12:09

Les yeux rivés sur le réveil, le regard vide, il attendait. Les yeux rivés sur les chiffres jaunâtres qui s'égrenaient, il soupirait. Les yeux rivés sur les ombres suspendues au coeur de cette nuit d'automne, il murmurait. 
Il avait tout quitté. La base du Mekakushi Dan. Ses amis, sans une once d'hésitation. Ses convictions, sans un brin de lucidité. Ses sentiments et idéaux étaient devenus bien trop indéfectibles et pléthoriques pour les contenir tout le temps.
Et pourtant, il y allait. Chaque jour, il souriait, riait, faisait semblant de s'amuser. Chaque minute avec eux était une torture, une Géhenne. Chaque seconde avec eux le détruisait, le réduisait à néant. 
Chaque respiration à leurs côtés était devenue un fardeau. 

Kano Shuuya observa l'aube garance, alors qu'une myriade de fines gouttes de pluie éclatait sur la vitre aux rideaux miroitants. Les nuages laissaient ses sanglots incoercibles l'atteindre, lui et ses crises d'angoisses, lui et ses envies de meurtres incompréhensibles.

Sa silhouette gracile vacilla quelques secondes avant de retrouver un équilibre précaire. Il resta là, debout, à observer les pleurs des cieux inonder la ville ; sans songes, sans pensées. 
Il se dirigea doucement vers la salle de bain de son studio, posa ses mains blafardes sur le lavabo et fixa son reflet d'un regard pernicieux.

Ses cernes étaient devenues encore plus visibles qu'il y a quelques mois. Ses yeux rougis semblaient refléter tous ses combats intérieurs, toutes ses luttes acharnées ; pour tenter de ne pas basculer. 
Son visage presque immaculé était griffé, sale, terne. Tel un zombie, un cadavre, un non-vivant. 

Beaucoup de griffures et des plaies parcouraient son corps gracile. Blessures involontaires, apparues après une crise, après un éclat de mort incertaine, après un enfer frôlé du bout des doigts.

Respirer n'était que trop dur, se battre n'était qu'impossible. Contre lui-même, il ne pouvait que repousser le moment où la chute allait être imminente. 
Contre ses démons, il ne pouvait que se réfugier dans un coin de son esprit et trembler en agonisant. 

Malgré un début de nausée exacerbée, il saisit son manteau, ferma la porte à clé, descendit les escaliers et sortit dehors. 
L'air frais lui arracha un frisson, malgré les quelques épaisseurs qu'il avait pu enfiler. De la fumée diaphane s'échappait avec son souffle, là, dans l'atmosphère de cette ville trop ignorante. Il avait l'impression d'être une accalmie dans un imbroglio délétère. Son visage glabre revêtit le masque qu'il avait l'habitude de porter, et il marcha, les mains dans les poches, sous cette pluie torrentielle qui brûlait sa peau opaline.

Combien de temps avançait-il, dans les ténèbres de cette obscurité pernicieuse ? Aucune idée. Ses yeux teints de jaune parcouraient les courbes urbaines qui se découpaient à l'horizon. Parfois il croisait des gars ivres, des prostituées en quête d'affection ou des félins égarés.
Faisait-il partie de cette face de l'humanité ? Cette facette dépravée, ignorée, méprisée ? Les mèches de ses cheveux blonds, mouillées par la pluie, cachaient son visage.


Bam. Il heurta un corps plus grand que lui. Boum. Ses yeux parcouraient ces iris attristés.
Bim. Sa mémoire décida de lui rappeler qu'il était parti sans rien dire.

Il le fixa d'une manière impavide et blasée. Comme s'il ne le connaissait pas. Comme s'il ne pouvait plus le connaître.
Ça l'énervait. En même temps que son agonie, il était tombé dans une indifférence sempiternelle. Rien ne l'atteignait, mis à part lui, ses monstres, ses démons, ses pensées, ses songes, son corps, ses souvenirs.
Son coeur était devenu imperméable à la pluie de réalité qui tombait dans son dos.

« Salut Koyen.»

Il semblait nerveux. Perdu, aussi. On dirait qu'il allait pleurer.
Et ça ne l'amusait même plus. Ça le frustrait, le détruisait, le tuait.
Pourquoi il ne pouvait plus ressentir cette empathie, ce salmigondis ?
Sa décrépitude le rendait erratique.

Son coeur n'était qu'une hadale de souffrance.
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MessageSujet: Re: Tu dois les éviter. - ft. Kano Shuuya   Tu dois les éviter. - ft. Kano Shuuya EmptyJeu 9 Oct - 9:43

« Salut Koyen. » Sur ces deux mots formant une phrase, tu restes figé sur place, ne savant pas quoi dire. En face de toi se tenait Kano. Kano Shuuya, ton ancien partenaire maintenant ? Ton visage était inexpressif encore et toujours. Même après revoir ton ancien camarade. Que vas-tu faire ? Il doit être au courant que tu es parti du mekakushi dan... il va sûrement te demander les raisons de ton départ. Mais tu ne diras rien, ça ne sert à rien d'avance jeune Kano. Si seulement je pouvais le conseiller ! Toi malgré ma pensée la plus profonde, tu ne changes pas. Ce n'est rien, ce n'est rien. Mais agis Koyen. C'est peut-être maintenant que tu vas pouvoir te libérer de ton sort ? Non, tu ne pensais pas. Tu ne savais pas quoi dire, ni quoi faire. Tu revois tes jours défilés dans ta tête, tout ces putains de jours joyeux avec le Mekakushi Dan. Ces jours qui te manquent, ces jours … rempli de tristesse au final ? Ils te font souffrir pas vrai. Tu étais à la limite des pleurs, mais tu te contentes du juste serrer les dents en voyant le jeune garçon. Tu sers aussi ton poing, regardant en face à face Kano Shuuya. Il a quand même les crans de te saluer, si tu l'aurais vu, jamais, mais jamais que tu l'aurais saluer. Tu l'aurais évité, mais jamais tu ne l'aurais saluer ! Tu ne pouvais pas après ce que tu as fait. Mais là il est trop tard de faire marche arrière. Il est là, en face de toi. C'était à ton tour de dire quelque chose.

« Kano... » C'est tout ce que tu trouves à dire. Il va peut-être te sortir une blague débile comme ''c'est bien, tu connais mon nom !'', mais tu n'y pensais pas, tu restais indemne et tu n'avais pas remarquer que la pluie était présente, les gouttes tombaient à pleins fouet sur ton corps. Tu ne savais pas quoi ajouter, tu pourrais même poser toute sorte de question comme ''mais que fais-tu dans cet endroit ?'' ou encore ''tu me cherchais ?''. Ça m'étonnerait qu'il te cherchait. Si tu as dis que tu étais parti... il a dû comprendre ? Ou alors il a mené sa propre enquête ! Si c'est le cas et qu'il sait que tu ne vas pas bien... il pourrait t'aider pas vrai ? Ne te fais pas de faux espoirs encore et toujours. Si il est là, présent dans cette rue sous cette pluie tombante, c'est d'un grand hasard et rien d'autre. Peut-être qu'il est avec les autres membres du groupe ? Il ne manquerait plus que ça, tu finirais par rester enfermer chez toi rempli de peur de les voir. Tu es une sombre merde au fond de toi. Tu serais capable de finir pourrir chez toi pour ne pas qu'il te remarque. Tu crains tant que ça le groupe ? Qu'est-ce que tu crains ? Leurs réactions ? Tu n'es plus digne de leurs adresser la parole, tu n'es plus digne de te tenir devant eux, tu n'es digne de rien. Tu n'es qu'un traître et tu dois être traiter comme tel.
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MessageSujet: Re: Tu dois les éviter. - ft. Kano Shuuya   Tu dois les éviter. - ft. Kano Shuuya EmptyVen 24 Oct - 13:53

Nervosité, peur et sentiments opposés. C'était ce que Kano pouvait voir dans ces iris sombres. Pourquoi une telle pléthore d'émotions égrenées ? Un vil intérêt parcourut ses prunelles dorées, et pendant que le garçon d'en face serrait les dents, un sourire sarcastique crispa les commissures de ses lèvres rosées.

« C'est étonnant que tu te souviennes de moi.»

Ses mains vinrent se poser sur ses hanches, alors qu'il analysait encore les lueurs dansantes dans les yeux ternes de Kyosuke Koyen. Après un soupir, quelques pensées sombres, négatives et amusées, il haussa les épaules face à une constatation évidente.
Et pourtant, ce n'était qu'un murmure ; qui tentait de le plonger dans la plus folle des pensées, qui tentait de le convaincre d'un mensonge bigarré :

« Dis-moi, Koyen. Ça fait quoi, d'être devenu l'ombre de celui que tu étais ?»

Finalement, il n'était pas si indifférent que cela. Il y avait toujours des émotions incoerciblement humaines, malgré le fait qu'il ne sache plus comment les utiliser et les extérioriser. Parce que ses démons lui murmuraient encore, à l'oreille, une constatation impavide ; celle qui disait "vous êtes similaires, là, maintenant, de suite".

Il sourit de manière narquoise - car après tout, c'étaient les seuls sourires qu'il pouvait encore faire ; mit sa main sur sa tête et ébouriffa deux secondes ses mèches noires corbeau. Puis, son bras vint attraper le sien avant de lui murmurer :

« Ce serait bête de tomber malade par une humeur pareille.»

Sans son avis, il se dirigea vers un abri de bus, à cinquante mètres de là, dans le silence le plus despotique qui soit. Autour d'eux, les bâtiments surannés exposaient leur désuétude sans crainte d'être rejetés ou méprisés.
Alors, pourquoi diable n'étaient-ils pas capables d'en faire de même ?
Réponse identique, presque évidente. Question rhétorique à laquelle nul ne pouvait répondre sans un froncement de sourcils :
Parce qu'ils étaient encore un peu humains, dans leur salmigondis d'émotions arbitraires et d'actions disparates.

Une fois à l'abri des larmes diaphanes des nuages, il se tourna vers le garçon. Encore indifférent, mal et triste.

« N'as-tu pas envie de te battre encore un peu ? D'être égoïste ? Pourquoi se murer dans une solitude arbitraire et une indifférence erronée ? As-tu peur, de souffrir, de faire souffrir également ?»

Son regard, tel un arbitre tyrannique, parcourait la parcimonie erratique dansant dans ses iris.

« Tu peux encore être vivant, Koyen. Tu peux encore hurler au monde "salut, moi c'est Koyen et je t'emmerde". Tu peux encore respirer sans que ce soit un putain de fardeau. Alors pourquoi ne veux-tu pas vivre ? Je ne parle pas de vivre comme tous les humains le font. Je parle de vivre à ta façon. Car, Koyen, t'es-tu déjà senti vivant ? Qu'est-ce que c'est, pour toi, la vie ?»
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