T'es la projection humaine de ma chance ? [Pv Toki Eien]

T'es la projection humaine de ma chance ?

« Eh bah...J'aurais cru un truc moins....moins comme ça »
Nana Seiko & Toki Eien
Une journée calme ? Trop calme… C’est sûr que ce n’est pas vraiment une journée à ce plaindre aujourd’hui. Bon okay, en fait c’est trop mort. Même devant son ordi c’est trop mort ! Pour peut être une des premières fois de sa vie, la femme qu’est Seiko ne sait pas quoi faire. Bon, ce n’est pas comme ci elle cherche vraiment un truc à faire. Seiko soupir un peu, après tout c’est bien sa veine si personne ou un logiciel ne donne pas signe de vie. Regardant la télé, les trucs ne sont que de la télé réalité toujours aussi peu intéressante, éteignant se ridicule feuilleton ridicule, la demoiselle s’étale sur le sol.

« Le plafond m’aidera pas. »

Logique en soit, c’est vrai que ce n’est pas vraiment le meilleur au monde pour dire quoi faire de ça journée, bien que lui serait plus utile pour qu’on lui dise de se bouger le derrière le matin au réveil… En fait, c’est bien qu’il ne parle pas, tant mieux. Mais cela ne fait rien bouger dans la tête de Seiko, peut être allé faire les courses ? Non, trop de monde, trop de bruit. Aller faire un tour en ville ? Sans véritable but, cela ne sert pas vraiment à grand-chose.

Un long soupir se fait entendre dans la chambre de Nana, toujours encore rien à faire. Peut être que cela va venir ? Faut pas rêver ! Regardant sa gerbille faire tranquillement sa petite vie, c’est sûr que cette bête se la coule douce, pas de soucis à se faire, pas de question rhétorique à se poser… ça serait cool d’être une gerbille en fait…. Mais à quoi pense Seiko sérieux.

Forçant sur ses bras pour se relever sa position étoile de mer clamser, la demoiselle enfile sa veste et avance tranquillement dans la maison, c’est un bon avancement pour faire bouger sa journée tout de même. Ouvrant la porte de sortie pour regarder le courrier, car c’est bien une occupation tout à fait banal et occupant un pourcentage de journée. Une facture, une pub, et une….pub…. Journée de malade, attention quoi….

Jetant tout sur la table de salon, la femme s’étire, c’est trop épuisant là ce qu’elle a fait quand même… Non mais, c’est presque affligeant comme situation là. Cette fois, c’est dans la cuisine que la rose se dirige, décidant de se servir un verre de jus de fruit, après tout ce travail qu’est prendre le courrier, c’est vrai qu’elle mérite son paiement ! Retournant dans sa chambre, la demoiselle installe son verre et décide de jouer à la console, peut être qu’avec un petit coup de chance, un truc génial va arriver…Ce qui va être le cas, sinon pourquoi je résumerais une journée aussi ennuyante…ouais pour m’occuper aussi, certes.

Un combat acharné, et un bug qui arrive en plein milieu, dépité la femme lance sa manette qui rebondit et fait peur à son animal de compagnie qui part en courant et renverse son verre qui tombe sur la multiprise qui fait un drôle de bruit et une étincelle qui d’un coup se projette sur le tapis et aussi sur une partie des vêtement de Seiko. Sur le coup, la femme dans la panique essaie de tout éteindre, mais ne sauva pas le tapis, ni même sa veste préférée à oreilles de chat… Déprime bonjour, journée qui devient maintenant très chiante.

Seiko regarde complètement dépité sa gerbille puis sa veste déprimée, au moins ça fait maintenant une raison de sortir dehors… Dit comme ça on va croire à un lieu très hostile quand même. Prenant son sac, rentrant sa gerbille dans sa cage avant que la maison prend feu, c’est déprimé que la femme sort dehors. Bon c’est plus le froid qui règne que le chaud, se frottant les mains pour avancer dans les rues pas trop bondé par faute de vent froid, c’est à l’aise qu’elle avance.

Bien que c’est vite dit à l’aise, car comme par chance ou mal chance, la femme regarde un peu partout si personne ne l’agresse vraiment ou bien s’ils sont là… Mais, faut croire qu’un peu de chance la frôle… Enfin, oui frôle car d’un coup, la demoiselle percute un homme en groupe, car ces bêtes là se balade toujours en groupe, et lui fait renverser sa pauvre boisson chaude. Sur le coup Seiko ne fait que se décaler pour laisser le passage. Mais faut croire que ça y est la chance c’est barrer en lui faisant un bon gros fuck à Nana…. Très drôle.

« Et le pardon c’est pour les chiens ?
-… Pas envie… »

C’est sûr que dit comme ça, ce n’est pas vraiment la bonne idée du siècle, mais la demoiselle n’aime pas s’attarder sur une chose aussi inutile, bien que l’homme énervé ne soit pas du même avis que celle-ci. Lui saisissant le col au point de ne pas toucher le sol, c’est pas gagner pour la femme de faire un truc pour fuir… Bougeant les jambes dans le vide, Seiko essaie de le faire lâcher, mais encore une fois, ce n’est pas gagné.

« Lâche-moi…
-Je vais t’apprendre à me prendre de haut petite garce ! »

Super, journée génial, merci Gamix d’avoir foutu le feu, et merci le bug d’être venu juste au monde pour pourrir la vie de Seiko…. Bien que pourtant, la femme n’a pas envie de finir à l’hôpital, mais ce n’est pas avec une force qui frôle le zéros, que ça va bien marcher….Bon bah…à l’aide ?

CODAGE PAR MADOUCE SUR EPICODE

Je me lève et sors précipitamment de la salle d'examen dès que la sonnerie retentit. Journée de merde, putain. Un examen de maths qui compte coefficient 3 dans la moyenne, ils ont de ces idées les profs. J'ai beau essayer, j'y capte rien du tout, depuis qu'ils ont décidé de mélanger des chiffres et des x ou je ne sais pas quoi. Alors quand tu rajoutes des fonctions de trucs de machins et un nombre assez conséquent d'heures de cours séchées, ben... Tu peux que te planter à l'exam. En même temps, je l'ai cherché, c'est vrai, mais quoiqu'il en soit les maths me serviront probablement à rien dans la vie. Sauf à pourrir mes dossiers scolaires — comme s'ils ne l'étaient déjà pas assez. Mais c'est pas grave, il doit bien exister des boulots sympas pour lesquels on ne demande pas une scolarité impeccable... Il faut juste bien chercher. Haha. Bref, n'y pensons plus. J'ai pas envie d'avoir une journée entière pourrie juste à cause d'un test de maths, non mais oh !

L'avantage avec les exams, c'est qu'on a l'aprèm de libre, pour une fois je vais pouvoir glander en ville en toute légalité. Ça change, ça, tiens. Pour le moment j'aimerais juste aller manger, en fait. Ouais, c'est sur que ça creuse de tenter de bosser deux heures et de glander deux autres heures. En route vers un petit resto de ramens ou autres, je peux bien me payer ça après une telle souffrance ! En plus Kako passe ses journées à la fac', je risque pas de le voir avant quelques heures. C'est le pas plutôt léger que je me balade dans les rues de Mekaku City, à la recherche d'une petite boutique de bouffe sympa et pas trop chère. Y a pas grand monde aujourd'hui, peut-être parce qu'il fait assez froid. C'est vrai que je commence à le sentir, ce vent. Soit je vais vite me planquer, soit je fais un peu d'exercice pour me réchauffer, et c'est vrai que je sens le besoin en moi de bouger. Manger, ou bouger ?

«Lâche-moi…» Uh ? Qu'est-ce qui se passe là-bas ? Elle a l'air de pas vraiment contrôler la situation, la demoiselle. «Je vais t’apprendre à me prendre de haut petite garce !» ... Mais c'est qu'ils sont plusieurs, en plus ? C'est plutôt inégal, tout ça, et si «le prendre de haut» est le seul motif que ce type a pour l'agresser comme ça, c'est n'importe quoi. Je vais lui apprendre les bonnes manières, moi ! «En même temps si tu la tiens comme ça, comment veux-tu qu'elle s'en empêche ? Y a que les cons pour agir aussi bêtement.», lancé-je en m'approchant. Je les toise, lui et sa petite bande, ils sont quoi, quatre ? C'est pas ça qui va me faire peur. Ça commence à s'indigner que j'ose parler comme ça à leur chef, blablabla, et même cet abruti semble choqué. C'est clair qu'une ado comme moi peut pas faire le poids face à cette bande de loubars, et pourtant je les provoque. Rajoutons-en une couche. «Eh bah, vous avez peur d'une fille, ou quoi ?», leur ris-je littéralement au nez. «Les mecs, débarrassez-moi de cette connasse pendant que je m'occupe de l'autre !», crache l'agresseur du dimanche.

Aussitôt, deux des trois autres se font un plaisir de me foncer dessus et, oh, une petite pirouette et ils se rentrent dedans sans ne serait-ce que me frôler. Vraiment pas doués, ils doivent rien y connaître, en bagarre. C'est affligeant. Je profite de leur câlin forcé pour leur balancer un coup de pied retourné, ricanant. L'élan et la force giratoire amplifient largement ma force, c'est grâce à toutes ces cabrioles que j'arrive à péter la gueule de plein de types. Les deux autres tombent au sol, sonnés -mais pas pour longtemps, généralement c'est tenace ces machins-là-, et le dernier a cru profiter de ma concentration pour le kick pour gentiment venir me coller une droite, sauf que pas de bol je l'évite aussi, et chope son bras au vol, en me servant de son propre élan pour le balancer avec violence au sol. Là il a dû bien se faire mal, tombé la tête la première comme ça... C'est trop drôle. J'éclate de rire devant l'air médusé du chef de bande, j'avoue que les avoir mis à terre en quelques secondes est assez impressionnant de ma part. «Quoi, c'est tout ce que vous savez faire ? Pitoyable !» Oui, pitoyable, c'est le mot. Non mais, vraiment. Qu'elle bande d'empotés, ils se font balancer au sol et ça y est, ils sont vaincus ? Eh ben putain.

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