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 White Serpent in Black Style - Mr Science

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Anonymous

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MessageSujet: White Serpent in Black Style - Mr Science   White Serpent in Black Style - Mr Science EmptyDim 19 Oct - 18:15

«Tu vas voir, ça ne va pas faire mal…»
nom ▬ Bìng (la maladie)
prénom ▬ Hiu Ming (celui qui conduit la vie)
sexe ▬ Masculin
surnom ▬ Bai Shé (le Serpent Blanc)
âge ▬ 31 ans
date de naissance ▬ 14 Mars
orientation sexuelle ▬ Hétérosexuel
groupe sanguin ▬ AB
occupation ▬ Chirurgien / Sauveur de l'humanité
groupe ▬ Sans Capacité / Chuunibyou
nom de la capacité ▬ j'aime manger du poisson et des radis
cause de mort ▬  bonsoir je suis Chinois


__________

prénom/pseudo ▬ Konokono, "mon mari", "Kuso-Tsuki", c'est pas les surnoms qui manquent
âge ▬ 16
sexe/genre ▬ Féminimasculin ♥
comment as-tu connu le forum ? ▬ ce fut il y a fort longtemps, alors que je mangeais des bonbons, je [récit de 45 pages] et c'est ainsi que j'ai découvert KPRPG \o/
comment tu le trouves ? ▬ les pois jaunes me font penser à de la semoule mais sinon je l'aime, vive Momo
doubles comptes ? ▬ beaucoup trop
faceclaim/avatar ▬ Uta - Tokyo Ghoul, que dire de plus ?
autre ▬ oui il est Chinois (et hétéro) et alors Bankiki kestu va faire
Ce qu'il faut déjà savoir avec toi, c'est que tu n'es pas sain d'esprit, oh non. Ce qu'il faut savoir ensuite, c'est que tu souffres de plusieurs «maladies», si je puis dire. Tout d'abord, dans ta jeunesse, tu as développé ce que l'on appelle le Chuunibyou, syndrome qui consiste en ce que le sujet se développe un monde imaginaire dans lequel il est le héros, souvent doté de pouvoir surnaturels et de nature souvent non humaine. J'ai ensuite remarqué que tu étais aussi bipolaire, c'est-à-dire que ton «humeur» varie selon les moments, ou les périodes. Elle peut être «haute», auquel cas tu respires, à ta façon bien sûr, la joie de vivre, ou «basse», et dans ces moments-là il t'arrive d'avoir des envies de suicide. Mais ce qui est «bien», c'est que la mission que te confère ton Chuunibyou t'en empêche. Ajoutons à ça une nature un peu trop calme, un Q.I. hors du commun, et des pulsions sanguinaires, et l'on cerne plutôt bien ta personnalité.

(Chuunibyou.)
Tout ça a commencé à l'âge de tes 13 ans, si je me souviens bien. Après la mort de ta chère et tendre mère, tu as été bouleversé, traumatisé pour être exact. Le choc psychologique a été tel que tu as eu besoin de t'enfermer, de te créer un monde à part pour ne plus voir la réalité. Dans ce monde-là, qui est le tien depuis cet évènement et qui n'a jamais changé, tu es Bai Shé, le Serpent Blanc, comme dans la légende. Tu es celui qui fera disparaître les maux qui frappent l'humanité de cette Terre, tu es celui qui mettra au point les remèdes miracles contre les maladies que l'on juge «incurables». Tu vas y arriver, tu as été choisi pour ça, pour être la réincarnation du Serpent Blanc, après tout. Et les divinités t'ont donné une forme humaine pour mieux comprendre son fonctionnement, ses limites, ses faiblesses. Depuis le temps, le corps humain, tu le connais par coeur, jusque dans ses moindres recoins. Ou presque. Il te reste encore des mystères à percer concernant le développement de certaines cellules par exemple. Et c'est pour ça qu'il te faut expérimenter, encore et encore, jusqu'à ce que tes résultats soient fiables, jusqu'à ce qu'on puisse guérir n'importe quelle maladie en un rien de temps. Puisque le but est si noble, guérir le plus de personnes possibles, tu ne lésines pas sur les moyens non plus. Après tout, ces personnes, tant que tu n'as pas trouvé leur remède, elles sont condamnées, autant abréger leurs souffrances, non…? C'est avec une joie peu inscrite sur ton visage que tu leur dis calmement «Ça ne va pas faire mal…». Et puis tu les endors, tu as de quoi le faire, tu les endors pour toujours avant de pratiquer diverses expérimentations. Tu testes un peu tout et n'importe quoi, divers gaz, molécules, substances peu recommandables, sous une forme ou une autre. Après, tu laisses ça agir, et tu passes ensuite à la partie la plus intéressante, la partie qui te donne des frissons et t'arrache des rires malsains, tu les dissèques. Tu les découpes, tu les marques, tu les observes, tu en fais de véritables œuvres d'art. C'est ton art à toi, la dissection, ton pinceau est scalpel, et ton encre est sang.

(Bipolarité.)
En plus de ça, dans ta vie quotidienne, on distingue facilement trois types de comportements. Ou trois types d'humeurs, dirai-je. Il y a l'humeur haute, l'humeur joyeuse. Durant ces périodes, il n'est pas rare de te voir arborer des sourires plutôt inquiétants, des rictus malsains et sadiques. Tu es plein d'énergie et tu la voues à ton travail, ou bien à ton deuxième passe-temps : te moquer des autres, piétiner leur fierté, les écraser. Tes collègues en font souvent malheureusement les frais, mais ils ont l'habitude, à force de les faire tourner en bourrique. Tes rires sadiques offrent une certaine… Animation à la clinique. C'est que ton intelligence très développée t'a toujours, et ce dès ton plus jeune âge, fait te sentir supérieur, tu n'y peux rien. Je n'irais pas jusqu'à parler de complexe de supériorité, mais disons que tu as ta fierté, et certainement ta réputation à maintenir. D'ailleurs, à ce propos, tu es le Serpent Blanc, mais personne d'autre que toi ne doit le savoir, les humains n'en sont pas dignes. C'est pour cette raison que tu ne dévoiles cette identité à personne, et que tu gardes le nom que tes parents t'ont si gentiment donné à la naissance. Ainsi, tu ne passes pas, ou pas trop pour un malade mental, et tu peux vivre comme bon te semble. C'est que les humains ont tendance à trop vite enfermer leurs semblables sous prétexte de «folie». Mais non, tu n'es pas fou, tu es juste spécial, différent. Tu n'es pas un humain, après tout, alors c'est normal de ne pas agir comme eux, n'est-ce pas ?
La deuxième humeur est l'humeur que j'appellerai neutre. C'est celle que tu arbores toujours, toujours toujours toujours, quand tu pratiques une opération à la clinique. Tu ne parles pas, tu n'as pas d'émotions, un vrai robot. Silencieux, impassible, concentré, toutes tes forces vont vers la réussite de ce que tu es en train de faire. Cet état d'esprit, tu ne l'as généralement que lorsque tu travailles, ou que tu étudies, c'était déjà comme ça, à l'école. Et ça a grandement participé à ta réussite. Cela peut paraître surprenant quand on connaît tes autres facettes, mais les gens qui te voient dans cet état sont aussi impressionnés et te respectent donc. C'est ce qui fait de toi un médecin fiable, sur lequel les autres sont sûrs de pouvoir compter. Ça ne fait pas si longtemps que tu travailles à la clinique mais tu as déjà acquis une certaine notoriété, ce qui n'est pas mal du tout.
Mieux que la dernière humeur, l'humeur basse. Celle-là te donne des envies de suicide. Ou de meurtre, ça dépend. Quand ce sont les envies de meurtre tu ne te prives pas vraiment. C'est le moment de satisfaire, encore plus qu'avec tes expérimentations, tes pulsions sanguinaires, qui, disons-le, sont terribles. Tes colères sont toujours noires, autant que tes moments de tristesse qui t'ont déjà conduit vers la dépression. C'est que tu ne fais pas les choses à moitié. Tes périodes d'humeur basse et triste sont peu fréquentes, mais s'installent dans la durée, quand tu es dans l'une d'entre elles, il est très difficile de t'en faire sortir. Au contraire, tes périodes d'humeur basse et colérique arrivent plus souvent, mais ne durent jamais plus de quelques heures. Le temps d'extérioriser tes sentiments, d'ouvrir les vannes.
Le pire dans tout ça, je pense, est le fait que la succession de ces humeurs soit relativement aléatoire. Comment réagir quand, se trouvant en face de toi, on te voit pris d'un rire démentiel, puis, la seconde d'après, le plus sérieux et le plus froid du monde ? quand on ne te connaît pas, c'est déstabilisant. Je crois malgré tout que certains facteurs, comme tes émotions ou ton travail, peuvent influencer les sautes d'humeurs.

(Aika.)
Un dernier cas, cas exceptionnel disons-le, est celui d'Aika. Cette petite, quand tu es avec elle, tu ressemblerais presque à une personne normale. Comme tu t'es autoproclamé son père, tu te comportes comme tel. Tu es doux, calme, et aimant envers elle. C'est bien la seule personne envers laquelle je peux te qualifier d'aimant. La petite, en plus de t'occuper d'elle, tu la protèges en cas de danger, et tu la soutiens dans sa mission, car elle aussi en a une. En fait, tu déploies une énergie incroyable pour l'aider et faire en sorte qu'elle aille bien. Car comme elle est albinos, elle a une santé fragile. Elle a de la chance que tu sois médecin, tout de même, tu es toujours là pour t'occuper d'elle. Ça a aussi fini par engendrer chez toi une sorte d'obsession avec la propreté ou la qualité de ce que vous mangez. Tu es devenu complètement maniaque, même si tu l'étais déjà un peu sur les bords. Votre foyer est toujours nickel, sans une trace de poussière, acariens ou autres, et il a la même odeur qu'un hôpital. Ça, c'est pour masquer l'odeur de cigarette, en fait. Car bien que tu fumes toujours dehors ou à la fenêtre, cette odeur est particulièrement tenace. Tu sais que ce n'est pas bon pour la santé, que ça provoque des cancers gna gna gna, mais toi, tu es là pour les guérir, les cancers, justement. Donc fumer ne te dérange pas plus que ça. Ça t'aide même plutôt, ça te détend, et empêche parfois ton humeur de retomber. Tu stresses inutilement quand tu n'as plus ou plus beaucoup de clopes, résultat tu as toujours deux paquets d'avance, tu es vraiment pire que parano, là. Mais à partir du moment où ça ne fait pas de mal à Aika, cela ne te pose aucun problème. Et pour ça, tu fais très attention. Ah, qu'est-ce qu'elle te change, quand même, la petite.
1m77 ▲ 85kg ▲ plutôt bien foutu et assez musclé bien que mince ▲ cheveux noir de jais ▲ yeux noirs mais lentilles avec iris rouges sur fond noir ▲ teint très pâle ▲ traits assez féminins accentués par un peu de mascara/crayon ▲ odeur d'hôpital/de clope ▲ 9 piercings sur la tête  ▲ des dizaines de tatouages sur les bras et le torse jusqu'au cou ▲ pseudo gothique/punk  ▲ vernis à ongles noir ▲ cheveux rasés sur le côté gauche ▲ beaucoup de bracelets à piques/métalliques/etc ▲ un seul collier simple ▲ assez impressionnant au premier abord ▲ mais arbore souvent une expression indifférente ▲ voix plutôt grave mais emploie toujours un ton assez doux qui peut effrayer car les deux ne collent pas ensemble ▲ a tendance à bien appuyer sur les «s» quand il parle, à les faire siffler ▲ façon de se mouvoir rapide et précise ▲

Sanity.

Ton enfance ? Ça te paraît loin, très loin, très très loin. C'est marrant d'ailleurs, tu n'en gardes pas beaucoup de souvenirs. Tu étais né et vivais en Chine, ce grand pays d'Asie, dont le développement est encore aujourd'hui en plein essor. Heureusement pour toi, tu faisais partie d'une famille plutôt aisée, si bien que tu ne t'es pas retrouvé comme ces milliers d'autres enfants à travailler dans une usine fabriquant n'importe quelle sorte de produits, utiles ou non, pour satisfaire la soif sans cesse grandissante des occidentaux. Vous viviez dans une grande maison traditionnelle et certainement clichée sur les bords, avec ton père, ta mère, et tes grands parents — et les domestiques bien sûr. Héritage familial, la demeure. Elle formait comme un grand cocon qui te protégeait, ou te coupait, selon le point de vue, du monde extérieur. Mais comme il y avait un grand jardin, on ne peut pas non plus dire que tu ne mettais pas le nez dehors. C'était vraiment paisible, votre famille était unie, heureuse, presque banale. C'est certainement pour ça que tu n'en as pas beaucoup de souvenirs. En un sens, c'est peut-être aussi bien, ça veut dire que ce n'était pas traumatisant.

«Maman, une histoire ! Sinon je ne pourrai pas dormir.», quémandais-tu le soir.

«D'accord, d'accord. Allonge-toi, alors.» Te voyant acquiescer et t'exécuter, ta mère s'asseyait près de toi et commençait d'un doux, le voix basse pour te calmer. Elle savait quelle histoire était ta préférée et n'avait pas besoin de demander. «C'est l'histoire d'un serpent blanc, qui était doué d'esprit, et qui fut secouru par un homme, il y a fort longtemps de cela. Afin de montrer sa reconnaissance à cet humain, le serpent lui promet de l'aider dans une vie future. C'est ainsi, qu'après avoir médité un millier d'années avec son compagnon le serpent vert, et acquis une puissante magie, le serpent blanc se mit à chercher la réincarnation de l'homme qui lui était venu en aide. Ils finirent par le trouver, réincarné en apothicaire, et portant le nom de Xu Xian. Pour pouvoir l'approcher sans l'effrayer, les deux serpents se transforment en deux jeunes femmes, et, voyant qu'il tient un parapluie, se servent de leur magie pour faire tomber la pluie. Ainsi, Xu Xian propose de les raccompagner chez elles. Le serpent blanc se fit appeler Bai Niangzi, et le serpent vert Xiaoqing.»

Ça, ce n'était que le début, mais c'était déjà très intéressant. Ta partie préférée était néanmoins la suite.

«Après cette première rencontre, Xu Xian et Bai Niangzi se marièrent, et la pharmacie a prospéré de nombreuses années grâce à la magie du serpent. Ils finirent même par attendre un héritier, tout allait donc pour le mieux. Tout… Jusqu'à l'arrivée de ce moine dans leur village, Fǎ Hǎi. Il remarqua tout de suite que Bai Naingzi était un génie serpent, et voulu mettre en garde son époux, mais celui-ci n'y croyait pas. Cependant, Fǎ Hǎi réussit à capturer Xu Xian et à l'enfermer dans le temple des montagnes, pour le protéger sur serpent. Mais celui-ci ne comptait pas laisser faire cela, et a décidé d'inonder le temple à l'aide de sa magie pour en faire sortir les deux hommes. Cependant, c'est à ce moment que se déclencha l'accouchement, et Bai Niangzi perdit le contrôle de ses pouvoirs, qui commirent d'immenses dégâts sur les régions alentours. Elle fut donc châtiée par les dieux et emprisonnée dans la pagode du Pic du Tonerre. Cependant, son enfant survécut, et, après quelques années à vivre avec son père, réussit à la délivrer, pour qu'ils puissent enfin vivre tous ensemble.»

Elle terminait en souriant, caressait tendrement tes cheveux, remontait la couette sur toi, et te laissait dormir paisiblement, enfant naïf que tu étais.


Chuunibyou.

Tu avais treize ans, tout allait pour le mieux, ta vie n'avait pas beaucoup changé entre ton enfance et maintenant. On s'était rendu compte que tu avais un Q.I. incroyable et des capacités remarquables quand tu avais cessé de recevoir l'éducation du précepteur et que tu étais entré au collège. Tu étais un enfant très calme, sans histoire, mais tu faisais parfois un peu peur aux autres parce que tu ne semblais pas ressentir de sentiments comme la pitié ou la compassion. On te disait que t'avais un cour de pierre, mais déjà à cette époque, ça ne te faisait ni chaud ni froid, justement. Tu voulais faire honneur à ta famille, où tous les hommes avaient réussi auparavant, et tu te concentrais sur le travail, tant et si bien que tu avais deux ans d'avance. Alors déjà que pour socialiser avec des gens de ton âge, ce n'était pas ça, le faire avec des gens qui, malgré leur âge plus avancé que le tien, avaient de moins bons résultats que monsieur-premier-de-la-classe, et souvent des situations sociales moins aisées, c'était… Délicat. Généralement, ils te maudissaient mais n'osaient même pas te persécuter, car avec l'école tu avais découvert que les autres enfants ne t'arrivaient pas à la cheville et que donc, toi tu pouvais les persécuter. Avec ton caractère sadique et ton coeur de pierre, t'avais aucun ami mais tu t'en foutais.

«Hiu Ming ? Viens par ici, il faut que Papa et moi t'expliquions des choses importantes.», t'avait annoncé ta mère, l'air grave.

T'étais malgré tout toujours assez naïf en ce qui concernait les problèmes de la vie, tu pensais que ça n'arrivait qu'aux autres, vous étiez trop au-dessus d'eux depuis toujours, ça pouvait pas vous tomber dessus. C'était ce que tu croyais. À peine quelques mois après cette conversation, ta mère, elle était morte. Elle avait succombé à son cancer, c'était une maladie fulgurante, et qu'on avait diagnostiquée trop tard pour qu'elle puisse être soignée. Au début, t'avais simplement fait un déni. Ta mère pouvait pas être morte, pas comme ça, c'était pas possible. Emportée par une simple petite maladie, paf, fini ? Non, non, pas possible. Pas possible… Et pourtant. Le vide était là, bien présent, de plus en plus, même. Tout ça à cause d'une maladie. Plus t'y pensais, et plus ça t'obsédait. Tu te disais qu'il fallait mettre un terme à tout ça, que c'était pas juste, que beaucoup d'autres devaient souffrir comme toi. T'as eu du mal à finir ta dernière année de collège, et t'entendais que ton potentiel commençait à être gâché.

Ton potentiel ? Mais oui. Mais bien sûr. Pourquoi t'y avais pas pensé plus tôt ? T'avais deux années d'avance, des capacités de logique, sang-froid, et mémoire exceptionnelles, tu devais en faire profiter les autres. T'étais sûrement spécial, un élu des dieux envoyé pour sauver l'humanité de ces calamités qu'on appelle «maladies». Et ils t'avaient ôté ta mère pour que tu en prennes conscience, tout simplement. C'était évident, et comme tu venais de t'en rendre compte ça voulait dire que maintenant ils comptaient sur toi. Inévitablement, tu repensais à cette légende que ta mère te racontait tout le temps, plus jeune. Le serpent blanc, hein ? C'est grâce à sa magie que la pharmacie perdurait. Eh bien, tu lui ressemblais un peu. Ce serait grâce à ta magie à toi que les maladies modernes seraient éradiquées. Ta magie à toi serait donc la science, tu allais devenir un grand médecin, c'était décidé. Cette idée, elle a très vite tourné à l'obsession, tu ne ressemblais plus seulement au serpent blanc, tu étais le serpent blanc. Tu étais persuadé en être la réincarnation. Mais tu ne devais pas aider que Xu Xian, tu devais aider tout le monde. Et il ne fallait surtout pas que Fǎ Hǎi te découvre, alors tu n'en as parlé à personne, vraiment personne. Tes proches ne disaient rien, ils se doutaient que tu étais certainement traumatisé par la mort de ta mère, mais trouvaient vraiment beau que tu aies su te relever, et que tu aies un objectif. Tu réussissais à dissimuler ton Chuunibyou.

Studies.

Cette période de ta vie a été relativement calme et peu houleuse. Tu as intégré le lycée sans aucune difficulté, et ton établissement était plutôt prestigieux. Ta famille voulait te faire plaisir, t'aider à réaliser ton rêve, et elle en avait les moyens. Tu le lui rendais, d'ailleurs, en plus d'avoir tes facilités naturelles tu bossais comme un fou, ça correspondait un peu à la période de méditation pendant laquelle le serpent blanc acquiert sa magie. Ta carrière scientifique s'est faite sans problème, et à la fin de ta dernière année de lycée, à tes seize ans donc, tu as fait une demande plutôt… Spéciale à tes proches.

«Je voudrais partir étudier au Japon.», leur avais-tu sorti d'un coup, avec le plus de sérieux du monde, cette expression même que tu arbores encore maintenant quand tu travailles.

Ils s'étaient tous regardés, plus surpris les uns que les autres, mais avaient vite compris pourquoi tu voulais quitter ta Chine natale. Mais il fallait quand même le formuler haut et fort :

«Leur système est réputé pour son efficacité, et je ne pense pas que j'aurai du mal à le suivre.» Ta voix était calme, indifférente, limite froide.

C'est que c'était une sorte de gros caprice, mais, de ce que tu te rappelles, tu n'en avais jamais vraiment fait, si ce n'était pour les études. Et ça aussi, c'était pour les études, alors c'était simplement dans la continuité de la réalisation de ton rêve. Tes grands-parents, très influencés par ta réussite future qui serait une preuve de plus quant à l'honneur de la famille, n'eurent aucune souci à accepter, immédiatement. S'en suivit un long débat avec ton père, qui, t'aimant beaucoup l'air de rien, avait du mal à imaginer se séparer de toi, après s'être vu séparé de son épouse. Mais, forcé de voir que c'est comme ça que tu t'épanouirais pleinement, il a finalement accepté. Ce soir-là, tu étais vraiment heureux, et, arborant un sourire des plus
sincères, tu l'as pris dans tes bras, geste que tu n'avais plus faire depuis des années, avec ton «coeur de pierre».Te serrant contre lui, il a murmuré :

«Reviens régulièrement…»


Et tu étais donc arrivé là-bas, sans aucun repère, à part les kanjis bien sûr, mais du chinois au japonais ils pouvaient en fin de compte s'avérer très trompeurs. Au début tu avais un peu de mal à suivre ton cursus, surtout que ton école de médecine était bien évidemment réputée, mais tu t'es vite habitué, et il n'a pas fallu beaucoup de temps pour que, en travaillant toujours autant, tu te retrouves dans les premiers de ta promotion. T'avais seize ans, c'est peu, très très peu, mais t'étais déjà dans la vie «active», si je puis dire, alors que la majeure part des ados de ton âge était pas capable de vivre ne serait-ce qu'une semaine indépendamment.

Le Japon, c'était très différent de ton pays natal, et pas que pour les études. La langue, la nourriture, la culture, la mode… Là-bas, tu as découvert une diversité que tu n'aurais jamais pu imaginer, et au début tu avais beaucoup de mal à t'y habituer. Mais finalement, tu avais repéré quelques styles qui te plaisaient beaucoup, et tu t'es dit «Pourquoi pas ?». Il a fallu attendre ta majorité -et que tu oses finalement le faire, soit un an de plus-, pour que tu commences à t'affirmer un peu. À vrai dire, tu voulais plus avoir l'air banal du premier de la classe bien sapé et discret, tu n'étais pas que ça, tu étais aussi le Serpent Blanc, il fallait qu'on te remarque ! Alors tu as laissé pousser un peu tes cheveux, pour commencer. Puis tu t'es acheté beaucoup beaucoup de fringues noires, ta couleur préférée. Le bracelets à piques, à chaînes, et je-ne-sais-quoi encore, sont venu compléter ta petite garde-robe, et, à tes vingt ans -la majorité japonaise, tant qu'à faire- tu as commencé à rendre visite un peu trop régulièrement au tatoueur. Au début, c'étaient les avant-bras, et doucement, tout doucement, c'est remonté vers les épaules, le cou. Tes tatouages, tu aimais autant les porter, que les voir, que voir la réaction des gens quand ils les voyaient — surtout ta famille, ça t'amusait. Mais tu aimais aussi beaucoup quand on te les faisait. Ça faisait mal, ni trop, ni trop peu, et tu trouvais ça très agréable. C'était tordu, assez maso en fait, mais qu'est-ce que tu aimais ça. C'est peut-être pour ça que tu en as autant. Le dernier, le tout dernier, il est venu bien plus tard, on en reparlera. À côté des tatouages -comme si eux seuls pouvaient suffire- tu t'es fait mettre aussi beaucoup de piercings, c'était provocant et ça faisait aussi mal — même si ça faisait moins mal que les tatouages. En tout cas, c'était surtout plus visible, sur le visage. Ajoutons enfin que, pour couronner le tout sur ton style, qui s'est construit très progressivement, en plus d'avoir rasé seulement un seul côté de tes cheveux, tu as trouvé l'accessoire parfait pour qu'on se souvienne de toi. Tes lentilles, tes chères lentilles ! Tu n'en as aucunement besoin pour y voir, mais qu'est-ce qu'elles sont belles. Noires, ta couleur préférée, mais ce n'est pas l'iris qui est noir, étant donné qu'il l'est naturellement pour toi. L'iris est d'un rouge éclatant, sur fond noir, et ça, ça c'est vraiment beau, et très perturbant, aussi. Certes, il faut les renouveler assez souvent et bien s'en occuper, mais ce n'est pas très grave, tu t'en occupes toujours très bien. Ce style, avec tes mimiques et ton comportement quelque peu dérangeant, en a effrayés plus d'un. Mais ça t'amusait, tout simplement.

Saotome.

Aika, la première fois que tu l'as rencontrée, elle était toute gamine, tu t'en souviens assez bien. Cinq, six, sept ans ? Tu ne t'en rappelles plus vraiment. Tu en étais à ta huitième -sur onze !- année d'études, et tu étais interne à la clinique privée Matsuō, où tu travailles toujours maintenant. Tu avais fait ton choix, comme ça t'amusait de découper et recoudre les gens, tu t'étais spécialisé en chirurgie, et tu te disais que tu participerais aux recherches pour les remèdes aux maladies dites incurables à côté, tu avais largement les capacités pour faire ça en même temps. Revenons-en à nos moutons, Aika était venue avec ses deux parents, parce qu'apparemment son père était très malade, et qu'à l'hôpital public, ils ne pouvaient -ou ne voulaient ?- rien faire. Peut-être était-ce faute de moyens, comme toi tu étais dans le privé, vous aviez toujours tous les équipements (et médecins) les plus performants. Quoiqu'il en était, ce monsieur était là, devant toi, et il t'expliquait son état. C'était assez grave, mais, avec ton tuteur, vous aviez discuté, et vous alliez essayer de faire le maximum pour l'aider, c'était votre vocation après tout. M. Saotome venait de plus en plus fréquemment, pour son «traitement», pour vos «recherches», aussi, et ça semblait avancer. Du moins c'était ce que tu disais à sa femme et sa petite fille, en fait tu connaissais très bien sa situation à la petite, et tu voulais pas vraiment qu'elle vive ce que toi tu avais vécu, tu savais que c'était horrible de perdre un de ses parents. Surtout qu'elle était encore plus jeune que toi quand tu avais perdu ta mère, et ça, c'était très grave. Alors tu faisais de ton mieux.

Sauf que voilà, des fois vous faisiez des choses pas très légales. Sa maladie, c'était un cas qui, en plus d'être grave, était très rare. Vous n'aviez pas vraiment d'archives ou de documents pour vous aider, alors vous faisiez des expérimentations. Rien de bien dangereux, en soi. Du moins au début. Mais après plusieurs mois, il avait bien fallu se rendre à l'évidence, ce monsieur était sur son lit de mort. Et toi, bizarre comme t'étais, tu voulais pas que tout ce que vous aviez fait serve à rien, tu voulais au moins avoir des bases sur lesquelles repartir si jamais d'autres cas se présentaient à l'avenir.

Va savoir comment, t'avais réussi à le traîner sur le billard, celui du sous-sol. C'était la nuit et pour une fois tu étais seul, seul avec lui, ton tuteur n'était pas de garde. Tu l'avais allongé, tu l'avais installé, et tu lui parlais, doucement. Un peu trop doucement peut-être.

«J'aimerais tenter une dernière étude sur vous, si vous me le permettez. Dans le cas où elle ne serait pas concluante, vous serez libre de rentrer chez vous.» Pause. Qu'est-ce que tu étais souriant, ça ne te ressemblait pas, tu ne souriais jamais au travail. «Ne vous inquiétez pas, cela peut sembler effrayant, mais je vous assure que ça ne va pas faire mal…»

Là, ça en devenait glauque. Le pauvre, tu n'avais évidemment pas attendu son avis pour l'anesthésier -il n'allait donc vraiment pas avoir mal-, il ne pouvait plus bouger, c'était à peine s'il t'entendait, en fait, dans son état. C'était d'ailleurs sûrement mieux ainsi. C'était la première personne sur laquelle tu faisais un test, qui, en plus d'être illégal, serait absolument
fatal, et ça te faisait perdre le contrôle, tu étais excité exactement comme un gamin, ça te faisait rire, d'un rire pour le moins inquiétant. Mais en plus de ça, en plus de t'amuser comme un petit fou à faire couler son sang, à découper son corps, tu lui parlais.

«Saotome-san, c'est certainement mieux pour vous de finir comme cela… Plus vous vivrez, ou plutôt survivrez, plus cela sera triste, alors autant en finir dès à présent… N'est-ce pas ?» Un rire complètement détraqué. «Je me demande bien à quoi vous pensez… Si c'est à votre famille, ne vous en faites pas pour elle, je m'en occuperai personnellement, je veillerai avec une grande attention sur elles…» Et tu n'en pensais pas moins. Tu murmurais à son oreille : «Vous savez, je suis très heureux de pouvoir étudier votre cas, grâce à vous, la médecine progressera, et rien n'est plus important.» Tu te redressais, et fus pris d'un autre rire, un rire fou, démentiel. «Telle est ma mission, Saotome-san, la mort de quelques humains n'est qu'un dommage collatéral, quand on sait que cela en sauvera des dizaines…» Tu faisais siffler les «s», comme le serpent que tu étais. «S'il vous plaît, une fois là-haut, saluez-la au passage, ce serait très aimable à vous, Saotome-san…» Ta mère. Au fond, tu étais, et est toujours, persuadé qu'elle t'observe, et qu'elle est très fière de tes progrès dans ta mission.

Tu passais une de tes mains ensanglantées le long de ton visage, sur ta joue, ta bouche, ton cou, lentement, doucement, c'était agréable. Tu t'imprégnais de l'odeur du fluide vital, c'était bon. Un rictus à mi-chemin entre la satisfaction et le sadisme pur fendit ton visage, et à nouveau tu te penchais sur lui, allongé sur la table d'opération.

«Reposez en paix, Saotome-san…»

Et, dans le plus grand silence, avec la plus grande délicatesse, tu l'achevais.


Jeune, tu étais jeune. À vingt-quatre ans, tu avais pour la première fois tué. De sang-froid, de sang-chaud, tu ne savais pas. Ce que tu savais, c'est qu'au moins, les résultats étaient là, ils étaient concluants. Comme tes futurs collègues savaient tous que les activités de la cliniques étaient toujours plus ou moins illicites, on ne t'avait pas posé tant de questions que ça, on t'avait écouté quand tu avais dit l'avoir opéré pour tenter de le sauver, qu'il était en train de crever sous tes yeux et que tu avais fait ton possible, que tu étais profondément triste de ne pas avoir pu le sauver.

Traumatisé était sûrement un mot un peu plus exact. Tu avais dû annoncer à Mme et Melle Saotome que M. Saotome ne serait plus jamais là, malgré tous vos efforts. Ce jour-là, elles ont pleuré, évidemment, la petite a pleuré, et ça t'a vraiment fait mal. C'est que tu te reconnaissais en elle, alors que là, c'était ta faute, c'était toi qui avais tué son père. Et tu avais osé, tu avais osé la prendre dans tes bras, la consoler, tu avais osé lui dire que si jamais, si elle se sentait pas bien, elle pouvait venir te voir. Y a clairement quelque chose qui ne tourne pas rond, chez toi.

Après ça, fou comme tu es, tu as vécu ce qu'on appelle la dépression. C'était moche, très moche, très très moche, tu mettais plus un pied hors de chez toi, tu voulais plus aller à la clinique, tu voulais tout arrêter. Mais même là c'était contradictoire, des fois tu voulais crever, t'as failli essayer de te suicider, mais à chaque fois tu te ravisais, parfois au dernier moment. Parce que tu te rappelais que tu avais une mission, que tu n'avais pas fait tout ça pour rien, après tout. Tu devais, peu importaient les sacrifices, finir ce que tu avais commencé. Tu devais trouver des traitements aux maladies les plus graves, tu devais sauver l'humanité. Tu savais que c'était indispensable, que sans toi ils n'avanceraient pas. Pendant presque un an, t'alternais entre les envies de suicide, les illuminations qui te donnaient envie de reprendre les études, et la clope. Tu savais pas trop comment ni pourquoi, mais depuis ce jour-là, tu fumais comme un pompier. Tu grillais un paquet par jour facilement, et toutes tes fringues, tout ton appart' puait la cigarette. Tu dépensais aussi un fric fou pour ton foutu tabac, mais ça tu t'en fichais, t'en avais du fric.

Ce qui t'a finalement sorti de cet état déplorable, c'est ta visite annuelle à la maison familiale. Tu as revu ton père, et, ce jour-là, il a tout de suite compris que quelque chose n'allait pas, il avait vu dans tes yeux la même lueur, ou plutôt cette absence de lueur, d'intérêt, que quand tu avais perdu ta mère. Il avait passé sa nuit entière à te parler, te consoler. C'était nouveau, inédit, il travaillait le lendemain mais il préférait être là pour toi. T'avais passé la nuit dans ses bras, décidément c'était bizarre, mais pas désagréable pour autant. Il t'avait dit tout ce qu'il ne t'avait jamais dit avant, tout ce dont il n'avait jamais osé te parler. Sa vision des choses après la mort de ta mère, qu'il aurait dû être plus là pour toi, il le savait, mais il était trop affecté, il avait pas pu. et tu le comprenais. Il t'avait raconté à quel point tu lui manquais, aussi, quand tu étais au Japon. Mais aussi à quel point, finalement, il était fier de toi, il savait que tu deviendrais un grand médecin, tu étais taillé pour ça, et quoi que tu décides de faire, il te suivrait. C'est vraiment un type bien, ton père. À la fin, il t'a même raconté une histoire, pas n'importe laquelle, ton histoire préférée, la légende du Serpent Blanc. C'était différent de la version de ta mère, mais tu as apprécié, vraiment. À ce moment-là, quand tu as fini par t'endormir, tu étais simplement humain.

Family.

Tu as repris et terminé tes études avec brio, après ce voyage en Chine tu avais retrouvé le goût de vivre et de travailler, t'avais perdu un an, mais au final t'avais fini major de promo. Aussitôt, la clinique Matsuō, qui avait vu à quel point tu étais doué pendant ton internat, t'a embauché. Ça ne te changeait pas vraiment, tu étais habitué à y travailler. Mais maintenant, tu étais payé, bien payé même, tu n'avais plus de tuteur et tu pouvais te moquer sans retenue de tes collègues. La belle vie, en fait. Tu t'étais remis de l'opération faite à M. Saotome, mais peut-être un peu trop remis. C'est que t'avais recommencé, espèce de fou dangereux. Mais on te disait rien, tout le monde -à part les patients- savait ce qui se tramait à la clinique. Et de toute façon, tu n'étais pas vraiment le seul à faire ce genre «d'expériences». Juste celui avec qui les résultats étaient les plus concluants. Tu as vécu deux ans comme ça, tu avais enfin trouvé un train de vie convenable, dans lequel ton humeur restait stable. Dès que tu pouvais, tu rentrais en Chine, parce que ça faisait du bien de voir ton père, et tes grands-parents aussi, il fallait en profiter, c'est qu'ils se faisaient vieux.

Puis, un peu après tes trente ans -c'est que tu te fais vieux !-, pendant un été particulièrement chaud, tu as appris une nouvelle des plus frappantes. Tu sortais du boulot, et tu l'as trouvée, là, devant toi, petite et sans défense. Aika. Aika Saotome. Elle t'avait expliqué qu'elle était toute seule, qu'on ne retrouvait plus sa maman, et qu'elle ne voulait plus rentrer à la maison. Elle s'était tournée vers toi. Aussi étonnant que cela puisse paraître, tu avais alors pensé qu'elle devait se rappeler de ce jour où tu l'avais prise dans tes bras, de ce jour où tu lui avais dit de venir te voir en cas de problème. Elle l'avait fait. Alors, naturellement, tu as pris sa main, tu l'as emmenée chez toi en attendant qu'on ait des nouvelles de sa mère. C'était à la fois étrange et tout à fait normal. Il y avait une présence, une vie autre que la tienne chez toi, dans ton espace le plus intime, à où tant de fois tu t'étais laissé aller, mais ça n'empiétait pas du tout sur ta vie privée. C'était normal. Comme si elle avait toujours été là. Vous viviez à deux, et vous étiez tranquilles.

19h, tu arrives à l'appartement, tranquille. Il a changé depuis qu'elle vit ici, mais ce n'est pas plus mal. Déjà, plus d'odeur de cigarette. Et puis, c'est très propre. Tu t'es découvert un côté très maniaque avec son arrivée ici. On dirait qu'elle est en train de faire ses devoirs, assise à table, sagement. Tu vas t'asseoir devant elle, souriant -et c'est bien la seule personne à laquelle tu souris normalement-, puis lui fais signe de lever le nez. Tout fier, tu lui montres ton tout nouveau, et tout dernier tatouage à ce jour. C'est un collier formé de lettres, et comme tu te doutes qu'elle ne sait pas lire, tu lui expliques :

«C'est écrit «Nec possum tecum vivere, nec sine te.», c'est du latin. Ça veut dire «Je ne peux pas vivre avec ni sans toi.» Pour ton papa…»

Tu as l'impression que cette phrase résume bien sa situation, parce que maintenant tu la considères comme ta fille, et c'est réciproque. Elle semble très contente de te voir arborer ce tatouage. Qu'est-ce que tu es cruel.


Le mot de la fin:
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MessageSujet: Re: White Serpent in Black Style - Mr Science   White Serpent in Black Style - Mr Science EmptyDim 23 Nov - 20:05

COUCOUUUUUUUU
Bah tu sais quoi, en fait j'ai pas grand chose à dire sur ta fiche mise à part que Shé est flippant et c'est genre Ludger mais avec le caractère yandere de Victor pour Elle tvois enfin voilà
Non sérieux c'était trop flippant à lire il fait peur, très peur, mais il est cool
je te valide et tout! Bon courage you little snake aka mon mari adoré /o/ (trop d'objectivité en moi ça tue-- non c'était coolx2)
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