{ ▊♔ Akio vs Hakanai. │Touch my food and you're dead.

Midi trente. L'heure de pointe annonçant l'heure de pause. Un moment privilégié chaque jour, savouré lentement sous chaque morceau de gâteaux brassé entre les dents ivoirine. La nourriture est l'unique moyen de consolation pour se détendre, évaporer les mauvaises pesées s'empilant les unes sur les autres, empestant l'esprit-- Rien que de tenir entre les bras un paquet rempli à ras bord, un sourire béas tirait sa force autour des fine lèvres du délinquant, passant inaperçu sous les couches de vêtement enfilé. Celle qui attire l'attention, spécifiquement celle des enfants est la capuche de couleur écarlate, correspondant au petit personnage dessiné sur les rebords de la capuche mentionnée. Elmo. Marchant à grand pas dans la direction de sa maison éloignée du centre-ville, il parcourt les rues a toute vitesse, ses chaussures piétinant les pavés sans trop faire attention où regarder, connaissant le voisinage comme le dos de sa main. Pardonnez le d'être enfermé dans sa bulle de musique, les oreilles sous l'emprise indélicate de musiques aux genres variés, parfois des mélodies décontractée se mariant avec les émotions diverses colléctée au sein du visage de l'adolescent, sa démarche chancelante conservant un minimum d'équilibre.

Le visage penchée, recueillant une émotion de tranquillité, les pas se firent plus lent, lasses et bercés au rythme de la chanson écoutée, agissant en quelque sorte comme orchestre. Rare est de constater qu'une humeur docile puisse subsister en une personne peu charitable et impitoyable au moindre faux pas. D'ailleurs, ce défaut lui cause bien des tracas, d'où la grande surprise de ne pas réagir à temps lorsqu'une collision s'effondre contre son épaule gauche, de ce fait le premier réflexe est de chanceler, lâchant tout ce qui est susceptible de stopper le processus de sécurité. Éberlué, le châtain laisse ses lèvres entrouvertes, les mains tremblotant de stupeur. Les mots ne se forment pas, le souffle ralentit, l’intonation s'écroule derrière chaque tentative de prononcer un discours cohérent malgré le visage rempli d’indignation.

❝ Oi, toi, la pouffiasse. Regarde ce que t'a fais. ❞ Dédaigneux comme toujours, crachant son venin sur la blondinette plus petite que lui, les insultes fusent et se moquent pertinemment de reconnaître le véritable fautif. L'unique détail faisant la différence est que sa pause midi est gâchée. Et l'éventualité de tourner les talons pour retourner en centre-ville n'enchantait pas plus que d'ignorer l'accident occasionnelle.

Oh la garce. Elle avait les couilles suffisamment lourdes pour faire une action osée. Claquant son palais, les doigts crispés et les dents serrés, sa gorge nouée empêchait de laisser fuir des bruits de souffrance, ça aurait satisfait l'arrogance de cette sale gamine. Une blondinette pas plus haute que trois pomme, démontrant une expression autoritaire dérogeant à la règle des 'collégiennes super mignonne et timide'. Plus un garçon manqué qu'une véritable femelle, mais là n'est pas la question. Passant la douleur sous silence radio, se convaincant que cette géhenne n'est que provisoire, il suffit de se concentrer sur quelque chose d'autre avant de retrouver tout contrôle de soi-même, avant de se consacrer pleinement au châtiment pondéré. Frappé par un gosse c'est déplorable, ne pas être en mesure de façon rationnelle est exaspérant et la cerise sur le gâteau c'est de se trouver incompétent face à l'adversité arborant un visage hautain, amer et vicieux. Des critères déplaisant, et ennuyant. Sourcils froncés, rencontrant l'effervescence de la frustration noircissant ses traits. C'est un jeu d'enfant de faire sortir le délinquant de ses gonds, et plus difficile de le tenir en laisse, tel un lion indomptable qu'il incarne.

❝ S-Salope... ❞ Il murmure dans sa barbe, grognant comme un chien mécontent. Fille ou garçon, peut importe le sexe puisque chaque personne doit être considéré comme égal. Surtout en matière de punitions. Libre choix effectué, les mains se déposèrent délicatement sur chaque pommettes de la blonde, pressant durement les joues pour s'assurer que la tête ne se décale à aucun moment. La scène peut être prise sous n'importe quel angle, faisant croire dur comme fer à une histoire d'amour passionnelle entre deux adolescents dans la fougue de l'âge, mais en s'y approchant, la tension est palpable, violente. Deux caractères fort s'opposant de plein gré, s’immunisant contre chaque excès de colère pouvant porter préjudice si jamais une faiblesse de l'autre est exposée au grand jour.

Reculant sa tête de quelque centimètres, le visage inclinée jusqu'au épaules, il prit une grande inspiration avant de se lancer dans son embuscade, fracassant son front dissimulé derrière sa franche jaunâtre contre le front dégagé de l'aînée, l'impact ne tarda pas à étourdir l'auteur du crime toutefois composant sa lucidité d'un simple revers de main épongeant le sang peignant la chair de sa tempe, et peut-être la peau de son front, hélas sa rage consuma le maux de tête se répandant dans son système neurologique. A tout les coups, il s'est encore une fois fracturé un os, donc en théorie quelque chose probablement important de consulter chez le médecin-- Ou à l'hôpital, une simple visite de courtoisie habituelle(?). ❝ Fais pas ta maligne, ou je te bute et t'humilie devant tout l'monde. ❞ Il en serait capable, l’effronté de service. Et personne n'y trouverait à redire, encore moins les autorités incapacité face à un vrai démon redouté. Avec ou sans exagération? Allez questionner le voisinage, ils répondront presque d'un air évasif et affolé. ❝ Ta peluche, c'est d'la merde. Mon existence? Plus importante que la tienne. Et tes cheveux crasseux me serviront comme paillasson pour essuyer mes godasses. ❞

HRPG:

Ricanant d'un air diabolique, les lèvres retroussés, laissant paraître l'espace d'un instant des canines acérées. Peu réputé pour user de ses dents, rare est de le voir élaborer des tactiques déloyale puisque l’honnête doit primer sur la tricherie. N'usant pas sa batte de baseball car celle-ci est cloîtrée à l'intérieur d'une pièce de la maison, à l'abris(?). Voir une gamine débauchée s'entretenir avec lui comme si c'est une dispute digne d'enfantillage, c'était amusant dans un sens, peu de gens ont le courage de trouver les mots juste pour exprimer des représailles-- Aussi futile que cela puisse paraître, c'est comique. Un retournement de situation rafraîchissant, un souhait inavouée de finalement être le principal spectateur   d'un nouvel acte, encore plus stimulant d'incarner un rôle principale. Il n'allait jamais avouer que cette femme a du cran mais au moins elle est assez stupide pour ouvrir sa bouche à tort à travers et ça, c'est un élément déclencheur pour déployer une grosse bagarre général au sein d'un endroit malfamé, le repère des délinquants souvent débile et sans foi.

Rabaissant la cadette par un sifflement menaçant, la main toujours patché sur la tempe visqueuse, imprégnée du liquide rougeâtre teintant la couleur noisette de ses cheveux devenu poisseux sous la canicule, la tête écartée et un sourire triomphant rassemblés sur une face victorieuse, rien ne pouvait satisfaire la vanité de l'adolescent gagnant un niveau de plus aujourd'hui, il attendait fermement la contre-attaque de son adversaire, sûrement victime de la sueur et manque d'air frais, un ciel bleuâtre embellissant Mekakucity, accompagné d'un date estival, une date rappelant combien les festivals se fêtent entre amis, familles, amoureux-- En groupe, pour donner une réponse concise. Ces termes lui donnait la nausée, l'envie poignante de frapper ces personnes nageant dans le bonheur infini, croyant dur comme fer que la vie est parsemée de paillette rose, que les bons sentiments vaincront toujours la dictature des émotions négative. Les humains sont naïf. Et il est naïf de croire qu'il est invincible et plus précisément un homme sachant tirer profit d'une situation coriace. Et régler une broutille avec une parfaite inconnue incrustant ses sabots malpropre sur son territoire, son pantalon de bonne facture.. Juste une métaphore du monde actuel l'écrasant jour après jour. Si il n'était pas affilié à un gang des plus suspects, il se serait permit d'élargir la mauvaise conduite de ses actions, de réduire cette cité en une.. Décharge humaine. De s’asseoir sur un trône de cadavres s'empilant les uns sur les autres. Un rêve inachevé, trop éphémère, trop imposant et.. Trop laborieux. Tuer des gens, ce n'est pas son job, lui c'est plus foutre la merde là où il passe, tel le fléau qu'il représente.

Déterminé, il s'apprête à finaliser une nouvelle attaque, mais contre toute attente il fut pris dans un piège formé d'une paire de lèvre l'embrassant sans honte ni remords. Son corps entier se raidit, paralysée sous le choc instantané d'être piégé par un contact physique peu ragoûtant. Une gouttelette traverse la commissure des lèvres emprisonné, signalant le point de départ de l'atroce souffrance poignardant la peau déchiqueté en un unique morsure savourant le coup acidulé d'une chair exposée aux sucreries quotidiennement.Le regard hésitant le long d'une fraction de seconde avant de comprendre que la demoiselle s'éloigne, emportant l'assouvissement d'avoir en poche un pseudo premier baiser volé, le jugement inspectant le taux de dégâts palpait le cavité noyée sous une rivière de sang abondant.

❝ Tch, tu t'en prend aux gens en les embrassant? Original. ❞

Ne parle pas, il se disait mentalement, mordant une joue intérieure. Ça pique. C'est macabre. Inconcevable d'imaginer une blessure offensant son estime de soi. Merde, c'est limite déconcertant. Bouche couverte du dos de la main, le peau bientôt irritée sous la fusion de la transpiration et du sang, une énorme veine battante vint tambouriner ladite tempe scotché par des mèches tombantes.

❝ T'es sérieuse, meuf? ❞ Crachant une boule de sang mélangé à de la salive, il s'approche d'un pas lent, accélérant la cadence sec, penchant sa taille vers l'avant lorsque sa jambe se faufile sous le chaussure de l'ennemi, le bout de la basket du brun frappant radicalement le talon visé. Porter des talons, c'est attrayant. Et pourtant, c'est désavantageant si la personne en face n'est pas un abruti fini.

Revoir ce sourire fier et ambitieux le fâchait. Parce qu'il est identique que le sien, sa marque de fabrique. Lui, trônant aux dessus des cadavres, tel le roi qu'il est, se retrouve plus bas que terre par une tactique odieuse? D'une certaine façon, c'est vexant de voir une parfaite inconnue imiter son sourire carnassier, si jamais elle simulait. Ses yeux brillant de milles étoiles, son air narquois collant parfaitement au titre de gosse pourri gâtée.. Exactement comment une fille de riche veux se comporter, comme un goujat. Croire que l'argent est la solution à tout les problèmes. Énervement couplé avec irritation, le revers de sa main— de la manche de son sweat rouge, le liquide se fondant rapidement dans la couleur primaire du tissu, rendant la tâche pratiquement invisible de loin, la seule cicatrice visible est la chair entrouverte, fouetté par le vent bouillant. Un tel affront ne doit pas rester impuni. La punition doit se montrer exemplaire et impitoyable, un châtiment digne de ce nom. Au préalable il doit régler altercation avant de songer à une vengeance personnelle élevé au rang de 'sinistre' et 'désagréable à l’œil.'

❝ Redescend sur terre, meuf. Le monde n'est pas à tes pieds, et il le sera jamais. ❞ La réalité n'est pas du tout le monde des bisounours où un pansement fait des miracles. Les poings, la violence et la douleur de se vider de son sang avant d'atteindre le royaume des morts est belle et bien réelle, mettre sa vie en jeu implique des sacrifices et si pour certains ce n'est qu'un jeu de roulette russe, pour d'autre c'est carrément de mettre sa dignité sur un pari stupide, de balancer franco leur fierté avec comme supplément leur tripes. Akio n'appartenait pas à la première catégorie et il ne nie pas non plus qu'il ne s'est pas laissé emporté pour une broutille de pacotille, mentir est un concept étranger en ce qui concerne la vantardise mise en valeur dès lors quelqu'un débute une conversation parlant de ses sujets favoris.

Vraisemblablement, la fillette n'est pas une débutante dans les combats au corps à corps. Fréquemment les gens dépourvue de cervelle se jettent tête baissée comme des guignoles sur leur proies. Enfin de l'action, une bataille stimulante, de la vraie douleur à l'état pur! Le bout de sa chaussure frappant distinctement le talon de blonde, il s'apprêtait à prendre du recul, faire deux pas en arrière avant qu'il ne soit emporter dans la chute. Avant qu'il n'ait le temps de comprendre sa situation critique, ses yeux vibrèrent différent,un éclat de couleur rubis illumine le cercle englobant la totalité de ses pupilles, le visage inclinée et le dos cambré. Il n'eut pas le temps de se protéger avec ses bras contre le bitume sale, ses jambes se tordirent sous les cuisses du lilliputien enragé, le reste du poids de son corps entassé sur le dos de la jeune femme rencontrant le pavé la première. Par chance uniquement ses coudes eurent plusieurs légères égratignures éraflant les extrémités de sa peau blessés par les frictions des cailloux s'enterrant dans les creux des bras nus. Pour une fois, il maudissait son poids trop léger à son goût. La voir suffoquer sous une personne comparable à une plume d'oiseau est ridicule, au point qu'il se penche, une main attrapant violemment une des couettes noués.

❝ Oi— Tu comptes rester aplatie pour toujours? A moins que tu veuilles devenir mon cheval attitré? T'es trop maigre et moche pour être mon esclave. ❞ Il cracha, offrant un coup de pied sur croupe de l'humaine gagnant le titre 'd'animal sauvage'.