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 Agaçante pour l'éternité - Toki Eien

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MessageSujet: Agaçante pour l'éternité - Toki Eien   Agaçante pour l'éternité - Toki Eien EmptySam 6 Sep - 18:32

ϟ Toki Eien


Agaçante pour l'éternité - Toki Eien 1410020039089093100
NOM • 時 Toki (moment)
PRÉNOM(S) • 永遠 Eien (éternel)
ÂGE • 18 ans
SEXE •
ORIENTATION SEXUELLE • Homosexuelle
GROUPE SANGUIN • B
DATE DE NAISSANCE • 1er Avril 1996
GROUPE • Solitaires
CAPACITÉ • Injuring Eyes • Permet au possesseur de soigner ses blessures en les «transférant» aux autres.
CAUSE DE MORT • NONE FOR THE MOMENT

 

Extérieur;

Une fille. Eien est une adolescente japonaise, qui fait plus mûre que son âge. Déjà, parce qu'elle est grande. Un mètre soixante douze, pour une fille, une Japonaise qui plus est, c'est très grand. Mais elle ne s'en plaint pas, ça lui permet d'y voir par-dessus bon nombre de têtes dans la foule. Ensuite, parce qu'elle affiche -presque, mais ça c'est une autre affaire- toujours une expression calme, désabusée.  Sa voix, qui n'est pas des plus aiguës, joue certainement aussi. Enfin, son style vestimentaire, et l'aura qui se dégage d'elle la vieillissent.
Elle a le teint très pâle, qui s'accorde bien avec les couleurs de ses yeux et de ses cheveux. Si elle portait des vêtements uniquement clairs, elle aurait une aura presque fantomatique. La peau très blanche, donc, les yeux d'un marron très clair semblant doré, et les cheveux d'un étrange blond, un blond aux reflets marrons, clairs, ternes. Cette couleur n'est néanmoins pas naturelle, c'est le fruit d'une décoloration de mauvaise qualité, qui lui plaît néanmoins beaucoup. Après tout, grâce à elle, Eien se fait remarquer au milieu de la foule japonaise, provoque. C''est aussi pour ça qu'elle attache ses cheveux mi-longs en deux couettes touffues à l'arrière de sa tête. Et puis, ça ressemble à des oreilles félines, elle n'a jamais pu résister à ces animaux. Bien qu'elle les attache, elle ne coiffe jamais ses cheveux, qui donnent donc toujours une impression de désordre. Nonchalamment posé dessus se trouve toujours -ou presque- un casque, qui signifie "foutez-moi la paix". Elle le porte principalement quand elle est occupée, ou qu'elle est en chemin vers une destination qu'elle désire atteindre rapidement, ou sans encombre.
Ajoutons à tout ça un style vestimentaire assez… Particulier. Eien ne porte que des vêtements classes, élégants, chics, mais pas trop chargés non plus, comment bouger comme il faut avec une robe du XVIIe ? Difficile de trouver des vêtements à son goût qui lui permettent de se mouvoir efficacement. Pour pallier à ce problème, la jeune fille customise simplement des vêtements -parfois même ses anciens uniformes- en rajoutant des couleurs, des bandes de tissu, des rubans… Chacune des ses tenues est donc unique, jusqu'à preuve du contraire. La plupart du temps elle porte des vêtements, à la base, clairs, où elle a rajouté des couleurs vives et foncées, du violet, du marron, du noir, du doré pour aller avec ses yeux… Viennent ensuite les accessoires. La jeune fille ne se sépare jamais de ses deux bracelets dorés, certainement en toc, d'ailleurs. Ils sont larges et épais, forgés de motifs géométriques tels que des courbes. Ces bracelets lui tiennent beaucoup à coeur, c'est comme une part d'elle-même. Elle porte parfois des colliers, boucles d'oreilles ou ceintures du même style, pour harmoniser ses habits.
La jeune fille possède une voix qui va bien avec ses attitudes provocantes. Assez grave, traînante, et pourtant très vive, sa voix peut devenir aussi agréable qu'insupportable. Associée à sa façon de parler très… Agaçante, cette voix devient une arme à part entière. En effet, Eien a l'habitude de parler d'un ton malicieux, défiant. Sa voix monte et descend d'une manière peu habituelle, trop fréquente, et qui donne l'impression qu'elle prend tout à la légère, qu'elle se sent supérieure. Impression qu'elle veut d'ailleurs donner, pour ce faire elle ponctue souvent ses commentaires de rires moqueurs. Cette voix n'est donc pas des plus agréables.
Enfin, sa silhouette est grande et fine, Eien est plutôt agile et rapide, n'ayant aucun semblant de force. Cabrioles, pirouettes, acrobaties et esquives seront donc privilégiées aux coups. Sa technique, en combat, est de fatiguer l'adversaire et de provoquer son déséquilibre avant d'attaquer. Elle peut être une adversaire redoutable, surtout avec l'expérience qu'elle a. Qui plus est, elle utilise très souvent la provocation pour rendre l'autre furieux, elle fait des grimaces, lance des phrases agaçantes, etc… Oui, Eien est quelqu'un qui aime provoquer, emmerder son monde.
Intérieur;

(Façade.)
Au premier abord, Eien semble être une jeune fille des plus calmes, à tel point que ça en deviendrait inquiétant. L'expression qu'elle arbore devant le inconnus, dans la rue ou en classe par exemple, est impassible, comme un mur de glace. C'est en quelque sorte un masque qu'elle arbore le temps de tester les gens qui sont en face d'elle, de savoir si elle peut montrer son vrai visage ou non. Dans cette phase, elle ne bride pourtant pas sa répartie légendaire, et ça peut donner lieu à des répliques très blessantes. Ce n'est pourtant pas le but. Ou pas complètement. Car son expression froide ne fait que renforcer la férocité de ses paroles, et prête souvent à confusion. Elle en profite parfois pour faire mal aux gens qui, selon elle, le méritent, mais la plupart du temps ce n'est pas volontaire. Elle est "comme ça", c'est tout. Et elle ne compte pas changer sa façade, car elle la trouve très efficace. Mais il suffit parfois d'une petite parole pour la briser, faire ressortir son véritable tempérament.

(Provocation.)
Aussitôt qu'elle a terminé son "test" sur une personne, Eien se permet de lui montrer ce qu'elle est vraiment. Une chieuse, tout simplement. Elle aime par-dessus tout embêter, taquiner, emmerder les autres gens. Sadique dans l'âme, quand elle commence elle n'arrive plus à s'arrêter, c'est trop agréable, elle se sent si puissante. Ses cibles peuvent être n'importe quels types de personnes, mais harceler des gens sans défense a bien vite commencé à la lasser. Non, ceux qu'il faut provoquer sont les autres, ceux qui se croient puissants, ce qui pensent tout contrôler. Dans cette catégorie de personnes, elle privilégie les gens violents, qui ne savent pas top réfléchir, qui le font après avoir agi. Les autres, les vrais manipulateurs, ceux qui le font avec leur cerveau, elle les laisse de côté, elle sait très bien qu'elle pourrait se faire avoir. Et puis, quoi de plus beau que de voir un de ces bourrins qui se croient tout permis s'énerver au point de péter les plombs ? À ces moments-là, Eien se sent vivre, se sent toute-puissante, et se rend intouchable, histoire d'attiser encore plus la haine qu'éprouve sa victime. Qu'est-ce que ça l'amuse ! C'est elle qui a le contrôle total sur une personne qui croit contrôler tout un territoire. Elle lui montre qu'elle lui échappe, elle, la pauvre fille faible et sans défense. Quel comble, n'est-ce pas ? C'est ce qui rend sa vie palpitante, qui lui donne des frissons. La sensation de l'adrénaline qui envahit son corps est si agréable. Une vraie drogue. Et les risques ? Elle s'en fiche.

(Pause.)
Les risques, donc, ça ne lui fait pas peur. Eien n'a pas peur de la mort, c'est ce qui fait qu'elle peut aller toujours plus loin dans ses provocations. Qu'elle ne sait jamais s'arrêter. Pourquoi n'a-t-elle pas peur de la mort ? Parce que celle-ci marque tout simplement la fin d'un cycle appelé "vie". Et que ce cycle va recommencer. Encore et encore, comme une boucle. Alors si elle meurt, Eien renaîtra. C'est aussi simple que ça. Et, comme c'est une boucle, Eien mourra à nouveau. Pour mieux vivre la fois d'après. Ça fait partie du jeu. C'est tout. La seule chose qui lui fait peur, dans le jeu, c'est la douleur. Physique, morale, sentimentale. Eien provoque la douleur chez les autres en voulant les énerver, mais elle a peur d'avoir mal. Quelle ironie. C'est pour ça qu'elle s'est formée pour ne pas avoir à souffrir. Son corps très souple évite à merveille la plupart des coups, sa façade de glace empêche les autres de voir qu'elle a mal. Et cette façade a déteint sur son coeur, elle ne ressent plus le malheur ou la solitude. Du moins c'est ce qu'elle pense. Elle essaie de s'en convaincre. Pour ne plus avoir mal, plus jamais. Car si, lors de cette boucle, elle a mal, elle sait que dans les boucles d'après aussi, elle aura mal. Toutes les boucles se ressemblent, à un détail près. Dans sa conception du temps, qui est comme un cycle, un éternel renouvellement, chaque boucle est la même. À un détail près. À chaque fois, un détail change. Même un tout petit. Un détail comme la couleur de ses cheveux, le nom de son frère. Mais ce détail entraîne toujours des conséquences très grandes. Oui, Eien adhère à la théorie du chaos. Elle sait très bien que chaque acte, aussi insignifiant paraît-il, a son rôle dans ce qui va suivre. Après tout, chacun de ses mots sert à énerver la personne en face d'elle. Si elle ne les prononçait pas, les conséquences seraient différentes.

(Cœur.)
Froide, exécrable, tordue, Eien n'en reste pas moins une adolescente. Elle se noie elle-même sous ses pulsions violentes et sa conception de la vie pour oublier sa nature fragile, sensible. La blonde peut sembler être psychopathe, mais non, elle ressent bien des sentiments autres que la fierté. Lesquels ? Il lui arrive d'éprouver de la sympathie pour quelqu'un, son frère par exemple. Il lui arrive de ressentir du dégoût pour quelqu'un, son père de temps en temps. Il lui arrive de ne pas comprendre quelqu'un, de vouloir protéger quelqu'un, de vouloir se sacrifier pour quelqu'un. De vouloir rendre quelqu'un heureux et pas énervé, de vouloir rester toujours avec quelqu'un. D'avoir besoin de quelqu'un, d'aimer quelqu'un, d'une puissance qu'elle n'aurait jamais osé imaginer. Satou.

Derrière toi;

1er Avril 2002 - Aujourd'hui, j'ai 6 ans !

Alors, alors comment écrire ? Mais déjà… Quoi écrire ? J'ai aucune idée de quoi mettre ici, moi… Papa et Maman m'ont acheter ce cahié pour m'entrainer à écrire car c'est importent… Mais je sais pas quoi dire, moi… Enplus, j'ai pas envie qu'ils lise ce qu'il y a dedan, c'est MON cahié ! Ouai, c'est le mien dabord ! Alors voila, j'ai décidé que ce sera mon journal intime. Mon journal intime à moi, qui s'apelle M. Nikki ! M. Nikki je lui dirai tout, tout tout tout, et personne pourra lire ! Sinon je leur casse la figur ! C'est mon cadau, alors personne y touche ! Et je vais le caché pour pas qu'on le retrouve, sauf moi ! Méme pas Kako !



1er Avril 2004 - Le jour de mes 8 ans

Pardon M. Nikki, ça fait 2 ans que je t'ais et j'ai presque rien écrit… Parce que Maman t'avait trouver, et elle a rigolé parce que je faisais des fautes, alors je voulait plus écrire, et puis après… J'ai oublier. Mais t'en fais pas, maintenant je vais te tenir à jour ! Tu sait, en 2 an j'ai bien changé. Comme on a déménagé, je t'ai retrouvé dans le carton, et je me suis senti coupable… Mais j'ai aussi changeait d'école ! Et je vais faire des effort pour mieux me faire des ami… Papa et Maman disent qu'il faut pas se battre à l'école, alors ils ont fini par m'inscrire au judō. Ça fait un an que j'en fais mais je progresse pas beaucou… C'est plus marrant de faire la bagarre à l'école. On a pas de règle, on peut faire tout ce qu'on veut ! Mais je me fais quand même gronder, et j'ai des blessures, parfois. J'aimerais bien les soigner comme dans les dessins animers. Mais c'est que à la télé… Dommage. C'est tout pour aujourd'hui, M. Nikki, je te fais des bisous ! Et j'écrirais tous les jours, maintenant, même si c'est 3 lignes !


1er Avril 2006 - 10 ans, déjà !

Je ne vois plus le temps passer, ça fait 4 ans que je t'ai, M. Nikki ! Et quand je regarde la première fois que j'ai écrit, j'ai honte, tellement honte. Toutes ces fautes ! Je dis pas que j'en fais plus, mais j'ai bien progressé. Oui, parce que Papa et Maman ont été obligés de me payer des cours, à la place du judō, d'ailleurs, parce que je faisais n'importe quoi. J'étais une gamine turbulente mais j'ai 10 ans, maintenant, alors je suis une grande ! Sauf que je veux plus faire de judō, c'est pas pareil que quand on se bat en vrai. Les autres en face sont pas… Énervés, ils se battent pas vraiment, c'est pas drôle ! Alors maintenant que je suis grande, je vais me battre en cachette. Je peux le faire, c'est sûr ! Tu crois en moi, M. Nikki ? J'espère que oui, tu es quand même quelqu'un dont je suis très très proche, un peu comme mon plus vieil ami ! Et je sais que tu le resteras !


13 Avril 2006 - Kako a eu une super idée !

Il faut que je te dise, M. Nikki ! En fait, c'était il y a quelques minutes, quand je suis rentrée de l'école. Je me suis encore battue, et j'avais plein de bleus, j'étais pas très contente… Heureusement que Papa et Maman étaient pas là ! Kako a tout vu et je pensais qu'il me disputerait, mais il m'a dit qu'il savait que je pouvais pas m'arrêter de me battre, et qu'il allait m'aider ! Kako est le meilleur grand frère du monde ! Tu sais comment il va m'aider ? Il va se battre avec moi pour m'apprendre comment on fait ! J'ai hâte ! Il a dit qu'il retiendrait pas ses coups et qu'il m'apprendrait tout, même si je devais en crever ! Par contre il faut mettre des vêtements longs pour couvrir tout mon corps et ne pas voir mes bleus. On va commencer, je te raconterai tout après !

Oh, M. Nikki, c'était trop bien ! On est sortis dans le jardin, et là Kako m'a attaquée ! Au début ça faisait pas mal parce qu'il y allait pas fort, mais après c'était plus dur. On faisait des pauses de temps en temps et il me disait que j'avais pas de force ! Ça m'énervait et je tapais encore plus fort mais ça lui faisait rien ! Et il a attendu la fin, quand j'étais super fatiguée pour me dire que je ferais mieux d'éviter ses coups pour le fatiguer et qu'il soit plus faible ! C'était ce qu'il venait de me faire ! J'ai trop envie d'être à demain pour recommencer ! Je te raconterai tous les jours mes progrès, M. Nikki ! Ce sera notre secret, Papa et Maman ne l'apprendront jamais !


31 Décembre 2006 - L'arrivée de Mme Nikki

Je suis désolée de t'annoncer ça, M. Nikki, mais je ne vais plus avoir de place pour te raconter ma vie… Cela dit, plus de 4 ans avec toi c'est quand même très bien ! Et je raconterai tout à ta chère femme, alors tu n'as aucune raison de t'inquiéter ! Mme Nikki pourra tout te raconter après, je compte sur elle ! Je veux te dire que tu as été un compagnon merveilleux, et que je n'oublierai jamais, jamais jamais les moments que j'ai passé avec toi. Tu es mon plus vieil ami, M. Nikki, et je t'aime beaucoup.  _ Eien ♥


1er Avril  2007 - Je prends un coup de vieux

Mme Nikki ! C'est le premier anniversaire que je fête en ta compagnie ! Et le cinquième depuis que j'ai M. Nikki, tu te rends compte ! C'est énorme, je n'ai pas vu le temps passer. En parlant du temps, comme tu le sais, Papa est horloger, donc il sait ce que c'est. Aujourd'hui, il m'a expliqué un peu ce que c'était. J'ai pas tout retenu, mais le plus important, pour lui, c'est que le temps est un cycle. En fait c'est comme une boucle, ça commence, ça passe, ça finit, et ça recommence. Il pense que la vie est comme ça, qu'en fait on a toujours vécu comme ça, et qu'une fois qu'on mourra, ça recommencera juste. Kako et Maman ne sont pas d'accord, mais moi si ! Parce que ça veut dire qu'on sera toujours ensemble, que si ça se trouve ça fait des milliers d'années qu'on est ensemble, M. Nikki, toi, et moi ! Et vos enfants, aussi, car si je veux tenir un journal intime toute ma vie, il va me falloir plusieurs cahiers ! On forme une grande famille, encore plus grande que quand tous les cousins viennent à la maison ! Et je sais que même si je meurs, ça recommencera, alors je n'ai pas peur !


29 Juillet  2007 - Déjà vu

Mme Nikki, il faut que je te raconte ! La nuit dernière, j'ai rêvé que j'allais au parc et que je rencontrais Himeko, qui était dans mon groupe de judō. C'était hyper réaliste, j'avais même pas vu que c'était un rêve ! Et devine quoi ? Cet après-midi, en rentrant, je suis passée par le parc, parce que ça fait plus court. Et qui ai-je croisé ? Himeko ! En plus elle a fait exactement comme dans le rêve, j'en croyais pas mes yeux ! Ça ne fait que renforcer la théorie de papa ! Comme je l'ai déjà vécu dans la boucle d'avant, je savais ce qui allait se passer, et je l'ai vu en rêve ! C'est de la magie, j'en suis sûre ! Et ça va se reproduire, j'en suis sûre aussi !


1er Avril 2010 - 14 ans, et Nikki Jr.

Voilà, après avoir confié toute ma vie à tes parents, je vais te passer le flambeau, Nikki Jr. J'espère que tu m'écouteras avec autant d'attention que tu tes vieux, car cette période de ma vie, comme je le disais à ta mère, risque d'être chargée. Si on commençait par faire un bilan ? Depuis que j'ai commencé à écrire, j'ai bien changé. 8 ans, tu te rends compte ? En huit ans, j'ai appris l'orthographe, j'ai appris à me battre, j'ai appris que ma vie était toujours la même, comme une boucle. J'ai bien progressé, aussi. J'écris plutôt bien. À force de m'entraîner avec Kako, je suis devenue agile, il dit que je me bats un peu mieux chaque jour, qu'il n'a presque plus rien à m'apprendre. Et j'ai déjà testé avec mes camarades, c'est vrai que le style de combat qu'il m'a trouvé est parfait pour moi ! À ce propos, par contre, je me bats en dehors de l'école. Sinon ils appellent Papa et Maman et je me fais salement rouspéter. Ils pensaient que nos entraînements quotidiens ne serviraient à rien ? Pff ! Ils commencent sérieusement à m'emmerder, ceux-là. J'ai l'impression qu'ils sont de plus en plus stricts, qu'ils veulent nous brider. Kako ne dit rien, mais c'est parce qu'à la fin de l'année il se barre, lui ! Il a déjà l'âge d'aller à la fac, chanceux. Ça, en plus de me rendre jalouse, ça m'attriste. Finis les entraînements. Et qui dit «moins d'entraînements», dit «autre activité pour me canaliser». Enfin nan, y a que Papa et Maman qui disent ça. Ils ont vu que mes notes sont pas terribles, en ce moment, et veulent me coller aux cours du soir. Génial. Ça me rappelle les cours d'orthographe, qu'est-ce que c'était chiant ! Ça va pas se passer comme ça, crois-moi. Toi, au moins, tu me comprends.


3 Novembre 2010 - Déménagement, le retour

Nikki Jr., je te retrouve enfin ! J'ai cru que ça ne se finirait jamais ! Je peux plus me passer d'un confident comme toi. J'en ai marre, j'arrête pas de me faire engueuler. Parce que, vu qu'on est à Mekakucity, je vais changer d'école, et tout, et qu'il va falloir arrêter de me battre, pour bien m'intégrer, et tout le tralala. Ils doivent lire dans mon regard que pourtant j'arrêterai pas. C'est trop jouissif d'embêter les gens, surtout les grosses brutes qui se prennent pour les rois du monde ! Je fais un peu la loi, quand je leur "casse la gueule", ça permet aux autres d'avoir la paix. Enfin ça, c'est l'excuse officielle, officieusement j'en ai rien à foutre, je veux juste me taper des barres. Et ça va continuer, ça c'est sûr. En plus je pourrai toujours me battre avec Kako, puisqu'on a déménagé, entre autres, pour le suivre dans ses études ! Ça me réconforte beaucoup. Bon, je vais aller me coucher. Faut que je sois en forme demain pour montrer qui je suis à mes nouveaux camarades, non ?


4 Novembre 2010 - Arrivée dans ma nouvelle classe

Aujourd'hui, j'ai rapidement passé en revue chaque personne de la classe. Pas grand monde d'amusant, si ce n'est un ou deux types qui ont de "mauvaises" fréquentations. J'irai voir ça demain, faut finir de déballer les cartons, pour le moment. Kako m'a aussi dit qu'à partir de son entrée à la fac, on se battrait moins. Normal, il doit bosser dur. Je veux certainement pas briser son rêve, il a bien plus d'avenir que moi. Papa et Maman le préfèrent, c'est sûr, il fout moins le bordel. Mais c'est pas grave, j'aime foutre le bordel, moi. Je dois faire ça depuis des millénaires, j'y arrive trop bien. J'ai hâte d'être à demain. Bonne nuit, Nikki Jr.


20 Novembre 2010 - J'ai un peu trop forcé

Je t'avais dit que j'irais me frotter aux gars de ma nouvelle école, hein ? Ils m'ont eue, ces cons. Résultat j'ai fini une douzaine de jours à l'hosto, j'avais trop de blessures. J'aime pas ça, je peux plus écrire, plus bouger, plus rien. Et ça fait mal, je suis tombée de haut, moi sui pensais tout pouvoir éviter. J'aimerais tellement pouvoir me soigner plus vite, instantanément. Ce serait trop pratique, ça ferait chier tout le monde, sauf moi puisque je guérirais ! Faut pas que je force trop, alors je vais m'arrêter là pour aujourd'hui. À demain, Nikki Jr. T'es super cool.


27 Janvier 2011 - Satou

Nikki Jr., il m'arrive un truc bizarre. L'autre jour, j'ai «sauvé» une fille des griffes de méchants bonshommes en leur mettant une raclée. Et depuis, eh bien… Elle me suit partout. Pourquoi ? D'habitude on dit "merci" et on s'en va, non ? Je comprends pas vraiment, que gagne-t-elle à traîner avec moi, si ce n'est le risque de se faire impliquer dans une baston ? En plus, si tu la voyais. Elle toute petite, toute mignonne par rapport à moi la grande perche. Et elle est gentille, elle ferait pas de mal à une mouche. Elle s'appelle Satou. Et à ma grande surprise, ça me fait plutôt plaisir qu'elle me suive pour autre chose que me taper dessus. Peut-être que je me ferai enfin une amie digne de ce nom ? bon, faut dire que les autres, s'ils me lâchent c'est soit parce que je suis trop chiante, soit parce qu'ils ont peur de se faire tabasser. Et elle, celle qui court le plus de risques, elle a l'air de vouloir rester. Je comprends pas. Enfin, c'est pas grave. Je te tiens au courant, toi, je te fais confiance, Nikki Jr.


27 Février 2011 - Amies

Salut, toi. Ce matin, j'ai osé. J'ai osé lui demander pourquoi elle reste avec moi. Et tu sais quoi ? elle m'a ri au nez ! Salope ! Ça lui semblait tellement évident qu'elle a trouvé ma question débile. Elle m'a dit que c'était parce qu'on était amies. Et là, je me suis sentie rougir. Oui, moi, rougir. Mais ça m'a fait trop plaisir, en fait. Je sais pas pourquoi, les autres boucles peut-être, mais je sens que je peux avoir confiance en elle. Qu'elle me laissera pas tomber. Et je peux tout lui dire, elle-même m'a raconté un peu sa vie, ses difficultés financières, sa soeur qui bosse comme une tarée pour aider ses parents. Elle a confiance, confiance en moi. C'est bizarre, mais ça me fait plaisir. J'espère que je pourrais lui parler un peu. Et sinon, tu es toujours là. Donc ça va.


14 Mars 2011 - Tristesse

Nikki Jr., j'ai parlé à quelqu'un d'autre que toi. Mais faut que je te raconte, je te dos bien ça. On était au parc, avec Satou, et que je me suis battue. Devant elle. J'aurais pas dû, je crois. J'en suis ressortie avec plusieurs blessures, mais rien de grave, non. Le plus grave, c'est que je l'ai faite pleurer. Pourquoi ? Je me suis sentie conne, tellement conne. Elle m'a dit qu'elle aimait pas me voir prendre des risques, comme ça, me faire mal. Qu'un jour je pourrais en mourir. Et je croyais que je m'en foutais, mais en la voyant en larmes, comme ça, je me suis rendue compte que la mort me fait peur, maintenant. Parce que si je meurs, elle sera malheureuse. Et ça, non, il ne faut pas. Surtout pas. Tout, mais pas rendre Satou malheureuse. Tout, mais pas ça. Je vais arrêter de me battre. Je veux pas que ça la fasse souffrir. J'ai trouvé comment passer le temps sans être violente. Et puis, je pourrai toujours m'entraîner avec Kako. Ça va même plaire à Papa et Maman, ha. Enfin eux ils comptent pas, c'est pour Satou que je fais ça. C'est la personne la plus précieuse, pour moi. Je dois tout faire pour qu'elle ne m'abandonne pas. Je vais arrêter de me battre, Nikki Jr.


1er Avril 2011 - Cadeau

J'ai 15 ans. Mais ça, on s'en fout. J'ai surtout eu le plus cadeau dont on puisse rêver - avec M. Nikki quand j'avais 6 ans. Satou m'a offert deux bracelets dorés, larges, superbes. Elle m'a d'abord dit que ça me rendrait encore plus jolie, que ça irait avec mes yeux. Ça m'a fait tellement, tellement plaisir, je sentais mon coeur battre la chamade, je me suis sentie -une fois de plus- rougir. Mais c'était pas fini. Quand je les ai mis, elle m'a regardée, m'a dit que ça m'allait bien. Et elle m'a embrassée. Je l'avais tellement pas vu venir. Mais c'est pour ça que c'était aussi agréable, je crois. J'avais jamais ressenti ça, ce sentiment, c'est plus que de la simple affection. Tellement plus. Ça me ferait déplacer des montagnes. Et c'est pour elle, grâce à elle. En un seul regard, on s'est comprises. Et puis, c'est moi qui l'ai embrassée, serrée contre moi. Je lui ai dits ces mots, ces mots qu'elle m'a retournés juste après. «Je t'aime.»


16 Avril 2011 - Décoloration

Ça fait deux semaines qu'on sort ensemble. Et c'est l'euphorie, l'euphorie totale. Comme si j'étais shootée en permanence, je me concentre plus sur rien hormis ma Satou. La réduction des entraînements avec Kako m'a beaucoup moins affectée que prévu. Même les disputes avec Papa et Maman me font plus rien. Presque plus rien. Sur un coup de tête, et aussi parce que Satou aime ça, j'ai décoloré mes cheveux, comme ça, sans prévenir. Ça leur a pas trop plu, mais qu'est-ce qu'on s'en fout, puisqu'elle m'a dit que j'étais belle. Elle m'a même fait deux petites couettes, qui ressemblent à des oreilles félines. Elle m'a appelée «Kitsune», parce que son animal favori est le renard, et que j'y ressemble, comme ça. Si ça lui fait plaisir, je me coifferai tout le temps comme ça. Ainsi, je pourrai la voir sourire. Ça suffit à faire mon bonheur.


14 Août 2011 - J'en ai marre

J'ai fait l'effort de me lancer, d'essayer d'avoir une conversation sérieuse avec eux. De pas partir au quart de tour comme d'habitude, d'essayer de discuter. Mais ça n'a pas marché. Papa, mais surtout Maman, n'acceptent pas que je sorte avec une fille. Elle veut que je la quitte, elle croit que c'est une maladie. Elle «préfèrerait que j'aie continué à me battre» plutôt que de «ruiner mon avenir». Enfoirée. Nikki Jr., j'en ai ma claque. Ces derniers temps, je la supportais, mais là, non. Juste, non. Si elle veut pas me voir avec Satou, elle me verra plus du tout. Dès ce soir, je m'en vais, je fous le camp. Je suis certaine que ça l'arrangera, Maman. Je foutrai plus le bordel, je reviendrai plus avec des notes désastreuses, des bleus partout ou une copine. Ces bleus, ces bleus partout, c'est elle qui les mérite. Moi je les récolte en m'amusant, parce que je le veux bien, mais elle, elle devrait les avoir d'office, pour tout ce qu'elle dit, pense, ou m'empêche de faire. Je resterai pas une minute de plus ici, c'est soit elle soit moi. Et, malgré la présence de Papa et Kako, je suis mieux chez Satou. Alors je pars. Mais ne t'en fais pas, Nikki Jr., je t'emmène. J'ai trop besoin de toi.

15 Août 2011.

Il est 1h17, le silence et le noir règnent sur la maison. J'ai préparé un simple sac à dos avec deux ou trois affaires, telles que Nikki Jr., je vais pouvoir partir. Je ne prends pas beaucoup de choses parce que je ne sais pas si c'est une fugue temporaire ou non. C'est que j'ai eu le temps de bien réfléchir, le temps que tout le monde dorme profondément. Et je n'ai pas vraiment envie de laisser Papa et Kako, la seule fautive, c'est bien Maman. En parlant de temps, ça fait combien de temps qu'elle me fait chier comme ça ? Des années, pour cette boucle-ci. Des millénaires, peut-être. Et combien de fois ai-je déjà fugué ? Bonne question. Je n'ai pas spécialement eu d'impressions de déjà vu sur cette nuit. D'ailleurs, la dernière remonte à quand ? Avant de connaître Satou, je crois. J'ai rêvé qu'elle me tendait la main. Et elle l'a fait, en quelque sorte, même si je n'ai pas vécu cette scène précise.

Assez réfléchi, je passe la porte. Bah oui, la porte. Ça me fait une petite satisfaction personnelle. Fuguer en passant par la porte d'entrer, c'est bien provocant. Même si personne ne saura, mais ce n'est pas très grave. C'est marrant, la nuit tout est si calme… On dirait presque un rêve, que c'est iréel. Mais ça veut dire aussi : personne à embêter. Dommage. Enfin, en partant comme ça j'embête déjà, indirectement certes, Maman. Et l'embêter elle, c'est plus que jouissif. Vu toutes les fois où elle m'a emmerdée, elle le mérite, ça oui ! Donc j'arpente les rues calmes avec bonne humeur, presque euphorique. Hm ? Mon portable vibre. Ça doit être ma Satou, elle veille pour pouvoir m'accueillir. Adorable. Pourtant je lui ai dit que ça me serait allé d'arriver quand elle dort, parce qu'elle a un visage d'ange quand elle dort. Mais quand elle est éveillée aussi, en fait. Donc peu importe, c'était son choix. J'affiche son message.
«Satou ♥

J'ai un peu peur qu'il t'arrive quelque chose, alors je te rejoins, on est plus fortes à deux. Je serai dans la rue du konbini dans une dizaine de minutes. À tout de suite ma Kitsune !»

… Oh, celle-là, je vous jure. Ça devrait pas me faire autant plaisir, elle sort quand même seule la nuit ! Moi aussi, mais je sais me battre. Alors je vais y aller encore plus vite, comme ça je la retrouverai plus vite, et je pourrai la protéger. Je dois sourire très bêtement, mais qu'est-ce que j'y peux ? Comment je faisais quand je ne la connaissais pas ? J'imagine que j'attendais de la connaître. Inconsciemment, vu que ce n'est certainement pas la première boucle, je savais que j'allais la rencontrer. Et j'ai même dû apprendre à me battre pour pouvoir la protéger ! Oui, c'est sûr ! Je ne me bats plus que pour ça, d'ailleurs. Même si, pour l'instant, personne n'a jamais voulu l'agresser. Et heureusement. J'espère que ça ne changera jamais. De toute façon si ça change, je leur casse la gueule. Tous autant qu'ils sont.

Me voilà arrivée -au lieu de rendez-vous du moins. Je m'arrête donc devant le konbini, et là, je remarque que je me sens… Observée ? Ou du moins, pas seule. Scrutant les alentours, je ne vois personne. Mon intuition se tromperait ? Ça n'est pas arrivé très souvent. Je considère l'intuition comme le souvenir inconscient des boucles d'avant. Où tout s'est donc déjà produit. Et si j'ai un mauvais pressentiment, il y a de fortes chances que ce soit juste. Faites qu'il n'arrive rien à ma Satou… Moi, ok, on peut me faire n'importe quoi, mais pas elle. Pas elle. Oh, justement, la voilà qui arrive, elle me fait signe. Portée par le soulagement autant que par la joie de la retrouver, je m'élance vers elle et la serre contre moi.
«Coucou toi ! Tu sais que j'ai eu peur qu'on t'agresse ?», ris-je tendrement. La seule personne avec laquelle je suis tendre, c'est bien elle. «Salut ! Ne t'inquiète pas, la seule personne qui m'ait agressée aujourd'hui, c'est toi.» Trop mignonne. Je me penche pour l'embrasser. Ça m'avait manqué, ses lèvres sont toujours douces et chaudes. Je sais comment je faisais avant de la connaître, mais je ne sais pas comment je ferais si on nous séparait. Je peux plus vivre sans elle maintenant, ou plus avant la prochaine boucle… Lui souriant, je prends sa main, et nous nous mettons en route. Mon impression de ne pas être seules ne m'a pas quittée, mais on est déjà deux. Alors j'ai moins peur, car je sais qu'au moins je suis là pour elle. Comme elle n'est sûrement pas très rassurée non plus d'être dehors la nuit -et ça se comprend-, j'accélère le pas, on arrive bientôt. «On arrive bientôt. T'inquiète pas.», la rassuré-je.

Halte. Brusquement, je m'arrête. J'ai vu deux types louches au bout de la rue, visiblement plus âgés que nous, et qui nous fixent sans aucun doute. Je peux sentir une autre présence à nos arrières. Effrayée, je sens Satou se rapprocher de moi. Pour l'instant, on peut éviter la confrontation, il a une petite rue à notre gauche qui peut nous permettre de fuir. Je sais que, tout comme nous, ils l'ont repérées. Tout n'est qu'une question de timing, maintenant. Je le vois parler entre eux, nous jetant de petits regards.
«Satou, à trois, on court. Très vite, sans se retourner.» J'ai parlé très calmement, à un volume assez bas. Je la regarde, et vois son visage déconfit, déformé par la peur. Je n'aime pas ça, non, pas du tout. «Un.» Je dois tout faire pour ne plus jamais revoir cette expression. «Deux.» L'un d'eux esquisse un mouvement vers nous. «… Trois !» Aussitôt, je l'entraîne à toute vitesse vers la rue adjacente. L'effet de surprise ne dure pas, et ils se mettent aussitôt à nos trousses en nous interpelant. Ils ne doivent pas aimer que leurs futures victimes se fassent la malle. Haha, bien fait pour eux. J'entends Satou s'alarmer, s'essouffler, mais je ne la lâche pas, je ne la lâcherais pour rien au monde. Je lui crie que ça va aller. En fait, ça nous fait un petit détour, mais on arrive bientôt. On arrive bientôt.

«EIEN !» … SATOU ! Je sens que sa main m'échappe, qu'on me l'arrache. Ni une, ni deux, je fais demi-tour et me sers de mon élan pour lancer un coup de pied retourné à l'un des mecs. Mal visé, il lui arrive dans la jambe. C'est que je me suis plus battue depuis un moment. Et que de toute façon j'ai pas de force. Mais quelle conne je suis ! Si inutile ! Et Satou qui crie, qui panique. Ils ne lui feront rien. «Eh lourdeau, tu t'en prends à elle parce que je te fais peur ? Espèce de tapette !», balancé-je du ton le plus dédaigneux que je puisse faire. Très efficace, à ce que je vois. Petit con. Le temps qu'il se «débarrasse» de Satou pour venir m'attaquer, je l'esquive sans problème -merci Kako, tu peux pas savoir comme je t'aime- et récupère ma Satou en la tirant près de moi. On est coincées, mais je vais arranger ça, au moins pour elle. «Je parie que même à deux vous ne me toucherez pas, bande de loosers !», ricané-je. J'ai transformé un rire nerveux en rire odieux, je suis en forme, dis donc. J'arrive à écarter Satou juste avant qu'ils ne me plongent dessus, j'ai eu de la chance. «Eien ! Arrête ! Eien !» Merde, ses cris sont déchirants. Alors que j'évite ou pare tant bien que mal leurs coups, je réalise que je ne vais pas tenir longtemps. Deux adversaires alors que ça fait des mois que je me suis pas battue, et que pour une fois la peur me glace le sang, c'est pas possible. «COURS !» Mon cri est désespéré. Je préfère me faire massacrer que voir une seule égratignure sur ma Satou. Heureusement, elle m'écoute. Je dois avoir l'air tellement pathétique.

J'arrive à éviter au début, mais j'ai plus autant de réflexes qu'avant. Et du coup je me prends plusieurs coups, une droite même, en plein visage. Ça me sonne bien. Et encore un coup. Dans l'estomac. Et un autre. Je suis plus du tout, j'essaie d'au moins regarder si Satou est saine et sauve. Mais on me met à terre. Et on me bat, on me roue de coups, c'est insupportable. J'ai testé ça qu'une fois, et ça m'avait bien suffi. Mais là, je m'en fous. Tant que ma Satou peut rentrer…
«EIEN ! AU SECOURS !» … Non ! NON ! Satou ! Je me rends compte que l'un des types est parti l'attaquer, maintenant que je suis à terre. Elle hurle, terrorisée. Elle m'appelle ! Et je peux rien faire, je suis même plus capable de bouger. Des coups, des coups. Qui donnent des blessures. J'ai tellement mal, et pourtant c'est rien par rapport à la douleur intérieure. Mais mes blessures, elles m'empêchent de bouger. Ce sont elles, exactement comme cette fois où j'étais plus jeune, elles qui m'empêchent d'aller la sauver. Satou… Satou, Satou… Je ne l'entends plus. Si seulement j'étais en bon état, si seulement j'avais un pouvoir magique pour me soigner, comme dans ces dessins animés… Satou… Je me mets à pleurer, comme une gamine. Mais ça ne dure pas, à force de me prendre des coups, je me sens partir.

15 Août 2011. Boucle 2.

«Coucou toi ! Tu sais que j'ai eu peur qu'on t'agresse ?», ris-je avec tendresse. C'est vrai, car je me sens un peu observée, en fait. Mais elle n'a pas l'air de ressentir la même impression, ma Satou. «Salut ! Ne t'inquiète pas, la seule personne qui m'ait agressée aujourd'hui, c'est toi.» Pas du tout. Je lui souris et me penche vers elle pour l'embrasser. Ça fait tellement de bien, cette chaleur que seules ses lèvres me procurent. Prenant sa main pour l'emmener jusque chez elle, je souris, de bonne humeur, mais sur mes gardes. J'ai un mauvais pressentiment, doublé d'une impression de déjà vu.

Oui, ces gars au bout de la rue, je les ai déjà vus. Et je sais qu'il ne nous veulent pas de bien. Comment je le sais ? Intuition. Et elle ne me trompe jamais.
«Satou, à trois, on court. Très vite, sans se retourner.» À vrai dire, il faudrait même courir le plus vite possible. Satou n'est pas aussi rapide que moi, et ma priorité est de la protéger. Surtout en voyant son expression défigurée par la peur. Je ne veux plus jamais voir ça de ma vie. «… Trois !» Je n'attends même pas d'avoir fini de parler pour l'entrainer à ma suite dans la rue adjacente, qui me semble être la meilleur solution pour fuir. Je pourrais me battre, oui, mais j'ai peur d'être rouillée. Et surtout, je ne veux pas l'impliquer. Pas ma Satou. alors on court, on prend de l'avance.

«EIEN !»… Oh non ! SATOU ! Ils nous ont rattrapées, ils me l'arrachent. Je ne vais pas les laisser faire. Je me retourne rapidement en me servant de mon élan pour lancer un coup de pied retourné à celui qui ose toucher à ma Satou. En plein dans les côtes, je pensais être plus rouillée. Mais c'est marrant, j'ai l'impression de m'être battue hier, alors que ça fait plusieurs mois que j'ai arrêté. Mon coup porte ses fruits et il lâche Satou, j'en profite pour la tirer derrière moi. Elle est en sûreté, mais pour qu'elle le reste, je vais devoir gagner du temps. Et donc me battre.
ϟ ET TOI ?


Devinez qui c'est qui fait un QC alors qu'elle est en terminale et qu'elle va être débordée ? Vous avez vu juste, c'est Konokono ! Précisions, donc. J'ai pas encore bouclé l'histoire, mais je sais comment elle va se présenter, alors si vous voyez des fautes au début, elles seront volontaires ! Et là vous vous demandez ce que je peux bien vous réserver, hu. Surprise mes enfants, surprise ! Aussi, mon fc qui déchire tout c'est Toyosatomimi no Miko, de Touhou 13 - Ten Desires. C'est le boss final trop badass qui a un theme qui gère et qui défonce tout, Miko c'est le bien. Y a pas mieux que de me montrer des images de Touhou pour me donner envie de faire une fille ! Bref, je m'égare. Dernier mot : Eien est plate comme une planche à pain, et ça peut la vexer de le lui faire remarquer. ♥
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MessageSujet: Re: Agaçante pour l'éternité - Toki Eien   Agaçante pour l'éternité - Toki Eien EmptyLun 15 Sep - 23:55

Heyaa, j'up sans faire de double post :'D Lisez ma fifiche adorée et validez-moi, vous serez adorables <3 (je suis fuckingment malade pour ceux qui voudraient savoir pourquoi ce post à cette heure, can't sleep ;.;)
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MessageSujet: Re: Agaçante pour l'éternité - Toki Eien   Agaçante pour l'éternité - Toki Eien EmptyMar 16 Sep - 19:05

so .. tellement ... long ... *hardcore décès*

Attention ...:
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MessageSujet: Re: Agaçante pour l'éternité - Toki Eien   Agaçante pour l'éternité - Toki Eien EmptyVen 19 Sep - 14:58

Oh my ... Koyen. Désolé. Désolé. Désolé. Je devais te validé à la finition de ta fiche et tout (car avec pisces on avait dit que c'était mon tour ou je sais plus quoi) mais vive les problèmes d'internet. Je m'excuse encore de mes quatre jours de retard. Je mérite une rétrogradation là. orz

Pour commencer. Shintaro mes couilles. Je garde ma couronne ! Son histoire fait 7k et celle de mon magnifique Mitsuki avec un avatar sublime fait 11k. Donc retente ta chance mon chou.♥

Plus sérieusement, tu connais la maison pas vrai? J'vais lire ta fiche, te donner mon avis qui va changer ta vie (oupas). Et je te valide ou te refuse (même si ça m'étonnerait que je te recale mon cher Konoha♥)

"c'est le fruit d'une décoloration de mauvaise qualité" va vendre ton fruit à ALDI dans ce cas. *se casse* (je n'ai rien contre ALDI, peace and Koyen)
Le physique est vraiment bien, sympa. Tu as mes compliments. Pour une fois que je râle pas sur la taille, franchement c'est super. Tu parles de sa voix, c'est très rare. Quand je le fais, j'ai l'impression d'être le seul à faire ça. Bref! Le physique n'est pas obligatoire, que tu l'écrives ou pas ça passe. Alors passons à la suite!

"et se rend intouchable," C'est donc toi qui va tourner intouchable 2 ... *repart*
Au niveau de la psychologie, c'est un idem au physique. (pas étonnant)
Je valide cette partie et j'attaque la lecture de ton fucking histoire de 7k mots. Si je ne reviens pas, c'est que je suis mort en lisant ton histoire. (Oui car je suis un dash 2 en 1; je lis puis j'écris, je relis puis je continue d'écrire. Koyen 2 en 1 quoi)

Premier paragraphe. Que j'ai rigolé... oh god. *continue*
et le reste de l'histoire... C'est beau.
J'ai rien à redire. Je valide.

Encore bienvenue Konoha, au plaisir de RP avec toi. (c'est Toki que t'aurais du prendre pour le RP à pleins xD)
Je te valide ! *pouf*
Tu connais la maison, je te fais pas de dessin. Si tu veux des rp's, je suis preneur pour un Taiyou/Toki car ça risque d'être drôle ahahah. :D
Bref, bonne continuation !
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