Let's ... Fight ! (PV. Norikawa Kaori)

Une journée ensoleillée, une journée passé dehors comme toutes les autres. Voilà qui était bien banal pour la jeune blonde qui traînait encore en ville. Elle marchait tranquillement dans ces rues remplies de gens. Au travers de son casque qui lui déversait un son rock, elle pouvait parfois percevoir quelques bribes de conversation. Du japonais, encore et toujours. Elle se demandait si, un jour, elle pourrait de nouveau entendre cet anglais qu'elle parlait si bien. Retourner à Londres ? Il n’en n’était pas question. Avec un peu de chance, elle pourrait peut être rejoindre l'Australie ou bien même New-york. Cette ville la faisais rêver avec ces grands building. Il y a certes énormément de monde aux heures d’affluence mais elle se laissait facilement charmer par le coté urbain.
Elle arriva dans une grande rue. Elle ne savait pas ou elle allait et c'était là tout son plaisir, déambuler au fil de ses pensée. La musique changea. Elle glissa ses mains dans ses proche et elle adopta une attitude nonchalante.
Être seule, franchement, ça n'avait pas de prix. Quand elle se souvenait de la façon dont on l'avait traité, il n'était pas étonnant qu'elle affectionne la solitude. Les gens ont toujours été mauvais dans le fond. Certains le sont même naturellement, ce qui avait le dont d'agacer l'anglaise. Ils y avait plusieurs classe dans sa tête : ceux qui sont naïvement gentil, ceux qui sont mi-gentil mi-méchant-normaux quoi- et ceux qui prenaient un malin plaisir à semer la pagaille autour d'eux. Ironiquement, la première et la dernière classe étaient celle à avoir le plus d'amis. Que ce soit à cause de leur amabilité ou bien par simple peur. Une sourire se dessina sur son visage à cette pensée. Ah, et bien sûr, il y avait les cas à part ; Ceux qui sont bien trop louche pour être classé nul part si ce n’est dans les trois classe et aucune en même temps. L'humain était bien compliqué, bien trop pour qu'elle même puisse se comprendre clairement.
Suicidaire, dangereuse, un tant sois peu psychopathe sur les bords, quoique parano ou bien même hypersensible et presque sociable quand dieu le désirait. Un grand n'importe quoi en somme.
Sans qu'elle n'ai pu s'en apercevoir, elle chantonnait timidement le rythme d'une de ses chanson favorite. Toute cela cessa lorsqu'elle sentit un poids se poser sur son épaule. Un oiseau, Depuis quand les oiseau se posent sur votre épaule ? Non, il s'agissait bien là d'une main, humaine qui plus est.
Elle se retourna brutalement et fit fasse à une jeune fille, plutôt jolie. Mais son visage froid et inexpressive lui ôtait une grande partie de sa beautés. Elle serait tellement plus belle si elle souriait pensa Shael. Tiens, n'avait-elle pas déjà eu cette pensée quelque part ? Elle tenta de se souvenir de cette fois, c'était dans sa classe, elle était passer remettre quelques documents. Ah, voilà, elle était déléguée en première année … Une fille de son lycée , Quelle poisse ! Surtout habillée de cette façon ! Bien ce que cela lui soit déjà arrivée et qu'il semblerait qu'elle se soit toujours bien sortir, elle resta sur ses garde. Une remarque de travers et cela virerait surement au drame. Au fond de sa poche, elle sentait ce vieux couteau dont elle s'était servie de nombreuses fois pour se punir.

Mais que voulait-elle ?

Enfin, je pouvais sortir. Être la déléguée n'était vraiment pas une tâche facile ! C'était très fatigant, mais je faisais de mon mieux et n'abondonnais jamais - c'était un pas en avant vers la récupération de mon nom. Père, tu regretteras. Je remis les derniers documents dans la salle des profs où mon professeur me remercia, se forçant à sourire. Encore ça ? Vous n'êtes pas obligé, Monsieur, je sais que vous attendez juste que je parte. Était-ce toujours mon expression de visage ? Une aura désagréable m'entourait ? Tant mieux, je ne perdrai pas de temps à bavarder avec tout le monde. J'ai des choses plus importantes à faire.

Je marchais dans les rues du Centre-Ville, à la recherche d'un magasin de vêtements, car l'une de mes jupes s'était déchirée. Malheureusement, je n'arrivais pas à trouver un magasin qui me satisferait. Je me mis donc à errer dans les boulevards et les ruelles, ne pouvant en aucun cas abandonner.

Quelqu'un passa devant moi et quelque chose tomba par terre au même moment. À première vue ce n'était rien d'important, je me devais donc d'ignorer la situation, mais en me rapprochant, je vis que l'objet argenté brillait et était certainement un bracelet. Kaori, juste pour cette fois, d'accord ?

Je m'agenouillai pour prendre le bijou et tournai la tête pour en réperer le proprietaire. Ou la proprietaire, plutôt ; je ne voyais pas un homme porter cela. Je m'approchai de quelques femmes passantes, mais aucune ne m'accorda son temps. Je passai donc à une autre personne. Je mis la main sur son épaule et à ce monent, je sentis que c'était une grande faute de ma part.

En capuche et baskets, la personne ne ressemblait pas à une fille adoratrice de bijouterie. Mais il était trop tard pour reculer : ce garçon - car cela devait en être un, non ? - se retourna et n'avait pas l'air content de me voir.

Il me disait quelque chose. Je me rappellais vaguement l'avoir déjà vu mais ... où ? Je n'en avais aucune idée. Réflechir, réflechir... Tandis que la personne attendait des explications à propos de l'arrêt. Je regardai attentivement son visage, moi-même concentrée et assez froide avec mon regard neutre. Ses traits ... n'était-ce pas une fille, en fin de compte ? Et il ne se pourrait pas qu'elle soit dans le même lycée que moi ? Très possible, mais je ne pense pas qu'elle est dans ma classe : je l'aurai retenue sinon. Même si je ne faisais pas trop attention aux autres, connaître mes camarades était dans mon intérêt.

- Pardon, tu n'as pas fait tomber ça ?

Demandais-je, tendant ma main avec le bracelet que je tenais. Mon calcul d'intérêt me disait que mieux vaut être polie. Pour le moment ! Mais si c'est vraiment une fille, pourquoi elle porte des vêtements comme ça ? Une femme doit s'habiller soigneusement, en robe ou juppe, ses cheveux ne doivent pas être trop courts... Ma mère me répétait toujours cela, et c'était bien là une chose avec laquelle j'étais d'accord.

Elle lui tendit un bracelet et lui demanda :

_ Pardon, tu n'as pas fait tomber ça ?

L'espace d'un instant, la blonde se demanda si l'on pouvait être assez conne pour lui poser cette question au vu de son look. Elle serait plus du genre a porter des bracelets à pics plutôt que de magnifique rivière de diamants ou encore des breloques en toc.
Le fait qu'on l'ai dérangée pour si peu l'agaça, elle lui jeta un regard glacial en lui balançant sur un ton méprisant :

_ Es que j'ai une tête à porter ce genre de chose ?!

Tans que ça brille, c'est beau. Une façon typiquement féminine de penser qu'elle ne partageait pas.
La dernière fois qu'elle avait été un tant soi peu féminine remonte à presque dix ans. Cette époque ou toutes les jeunes filles rêvent d'être une princesse et de trouver un prince charmant fort comme un dragon et gentil comme une brebis. Mais il n'a jamais été dit qu'une douce princesse pouvait être sauvée par une cavalière en armure. Oui, elle était ce genre de fille brave qui s’élançait sans broncher sur le champs de bataille quitte à se blesser pour le bien des autres.
Son interlocutrice resta plantée un moment là, à la dévisager. Elle devait demander si elle était bien un homme ou une femme. A moins qu'elle privilégie la troisième option qui était : un hybride venant d'une autre planète. Celle-ci était la plus vraie d'entre toute aus yeux de la jeune blonde. Saisissant l'occasion, elle décida de se « venger » pour le dérangement qu'elle avait occasionné. Pour cela il fallait rester impassible, ne pas rire ni sourire, sinon son plan serait rapidement une mauvaise blague. Elle « enfila son masque » et prit sa voix la plus grave, la plus masculine qu'elle pouvait faire. C'était l'une de ses spécialités qu'elle n'usait que quand cela l'arrangeait.

_ Bon t'a fini maintenant ? Jpeux partir ?!

Elle la fixa droit dans les yeux afin de sa voir si elle avait bien obtenu l'effet escompté. Au fond d'elle même naissait une part de jubilation, un rire silencieux face à la situation. Si elle pouvait au moins se barrer, elle n'en serait pas moins satisfaite.

La blonde – ou le blond, je ne pouvais pas savoir – ne semblait pas être la créature la plus calme et adorable. Cela ne se voyait que trop bien et j'ai tout de suite compris que ce n'était pas une si bonne idée qui m'était venue à l'esprit pour demander quoi que ce soit à cette personne. L'approcher n'était sûrement pas la bienvenue, je reculai donc, en partie inconsciente de ce que je fais, en étant perdue quelque part dans mes pensées.

- Est-ce que j'ai une tête à porter ce genre de choses ?!

C'est cette voix qui me “réveilla” en quelque sorte. Un ton énérvé, un peu moqueur peut-être... Je soupirai intérieurement ; encore un mec furieux. Ou une femme à l'apparence d'un mec furieux. Non, je ne savais toujours pas avec qui je parlais. Même sa voix ne m'aida nullement. Qu'est-ce que je peux bien répondre... Que si, pour l'énerver ? Non, il vaut mieux ne pas essayer avec celui-là – ou celle-là... je préfére toujours penser que c'est une elle –. Il ne faut la mettre plus en rogne, je le sentais. Que dire dans ce cas... ?

- Bon, t'as fini maintenant ? J'peux partir ? – encore une fois, sa voix détruit mon monde de réfléctions et je fus obligée de replonger dans la réalité.

Mais une chose m'étonna. Cette fois, la voix a donné l'impression de changer. Je l'ai mieux entendu peut-être ? Car cette fois, on pouvait remarquer un timbre vocal grave, typiquement masculin. Je pouvais m'en douter... avec cette apparence... Je me reprochai mentalement de penser que ça pouvait être une fille, laissant des minuscules traces de surprise melangé à la décéption dans mes yeux pendant cet instant “d'absence”. Puis je me rapelai que la personne voulait partir à n'importe quel prix – on dirait –, je devins donc neutre, bien contrôlant mon comportement et apparence.

- Pardon, je vous ai pris pour une femme. Donc, pour répondre à votre question précédente ; maintenant, je vos que non, mais vous pouviez acheter cela pour votre compagne.

Je me sentais un peu bête, mais pas empêchée de rester plantée sur place, toujours entrain d'examiner mon interlocuteur de mon regard “normal” qui avait pour tradition de faire fuir toutes les personnes qui me voyaient. Ce regard simple, mais froid, sans émotions.Comme les yeux d'un robot. Mais je suis sûre que si un robot les fixait, ils seraient tous passionés et voudraient en savoir plus sur lui ; ce n'était pas mon cas. Moi, tout le monde avait l'air de me détester... Non, plutôt d'avoir peur de moi. Je suis tout de suite devenue l'intello isolée de ma classe, une fille sans amis. Au moins, ils me remerciaient quand je prenais leur tour de nettoyage ou j'apportais leurs papiers à la salle de profs. Mais c'était mon devoir en tant que déléguée, je suppose.

Spoiler:

ELa réaction de cette dernière eut le dont de l'énerver au plus haut point. Elle avait bien conscience de son ambiguïté entre les deux genres mais elle était loin d'imaginé que cette simple « plaisanterie » pouvait être prise autant au sérieux. Non pas honteuse de sa partie masculine, elle gardait tout de même une certaine fierté a être une femme- ou du moins de l'avoir été durant plus de dix ans psychologiquement parlant.
Elle ne savait pas ce qu'elle était clairement au fond. Le seul fait de mettre un mot exact sur « ça » pourrait la soulager d'un poids monstre qu'elle devait supporter de puis plusieurs année. Il lui manquait simplement ce mot pour dire « Oui je suis CA et alors ? ».

Mais enfin, la belle aux cheveux rouge eut le malheur de réveiller cette ancienne douleur qui sommeillait en elle depuis un an : celle d'être seule, celle d'avoir aimé, son bourreau durant deux ans. Elle n'avait pas besoin qu'on lui dise, elle le savait très bien. Jamais elle n'aurait la chance de trouver quelqu'un dans sa vie. Elle finirait seule comme elle l'a toujours -ou presque- été. Ici, au Japon, cette recherche était encore plus dure car les gens se retenaient d'exprimer leur émotions ou bien ce qu'ils étaient au fond d'eux. C'était peine perdue pour la jeune blonde.

Prise d'une folle envie de la frapper, elle se retint et se contenta de la fixer d'un regard glacial, sourcils froncé. La poupée ne semblait pas se gêner et la regardait en la détaillant sur toute les couture. Inexpressive, sans un mot, une beautés froide qui manquait de charme.
L'anglaise l'imita une voix clair et fluette

_ « Désolé je vous ai prise pour une femme », puis elle poursuivit sur un ton sec d'une voix quelque peu grave, JE SUIS UNE FEMME, ma parole ! Et désolé ma chère de voire que t'es un peu trop sérieuse, pas étonnant qu t'arrive pas a rendre ce fucking bracelet. Normal, les gens te fuient.

Et bam le coup était rendu ! Bien que l'affirmation d’être une femme lui semblait totalement erroné, cela devait être suffisant pour répondre a sa « provocation »- qui semblait plus être une maladresse.
Elle voulait la frapper, elle se devait de la frapper, mais elle se retenait. Son honneur masculin lui interdisait de frapper les filles car elle était plus forte qu'elles et elle ne maîtrisait pas toujours sa force. Elle plongea ses main dans ses poches et serra les poings au point de sentir ses ongles dans sa chair. Ça faisait mal mais au moins sa la contenait. Elle ne savait pas se maîtriser et cette forme d'automutilation légère était la seule solution qui lui semblait éfficasse. Elle espérait néanmoins ne pas retrouver ses paumes en sang.
Elle continua dans ses propos.

_ Tu sais, tu devrais te greffer un sourire par ce qu'avec un visage pareil ça me donne juste l'impression que t'es en train de te faire dessus non stop.

Depuis quand es qu'elle s'exprimait aussi bien en Japonais ? Peut être le coup de la colère était suffisant pour lui faire sortir de phrase qu'elle n'aurais jamais sur construire. Son égo en avait pris un coup et elle ne semblait pas décidé à lâcher cette fille avant de lui avoir réglé son compte.

Spoiler:

L'homme – qui pouvait bien passer pour une femme, avec quelques changements – me fixa d'un regard glacial assez déplaisant. Était-ce un regard ressemblant au mien ? Impossible, je ne pouvais pas être aussi désagréable et répulsive en ne faisant que regarder ! Mon interlocuteur voulait visiblement reprendre parole, et je n'attendais que ça.

- « Désolé je vous ai prise pour une femme » – répéta-t-il d'une voix complétement différente de celle d'avant. – Je suis une femme !!, ma parole ! Et désolé ma chère de voir que t'es un peu trop sérieuse, pas étonnant qu t’arrives pas à rendre ce fucking bracelet. Normal, les gens te fuient. – continua-t-il, plutôt elle, voix sèche.

Quoi ? … Je ne pensais que ça. Quoi, quoi, quoi ? Puis, des question se formaient, petit à petit. De un – comment ça, une femme ? De deux – me fuient ? Je le savais déjà, ça, mais ça m'a quand même piqué, surtout dit par une telle personne. Elle insista très fort sur le fait qu'elle est une femme, ce qui eut pour l'effet de lui permettre de voir mes sourcils se froncer dans l'incompréhension. Je m'étais trompée ? Encore ? Pourquoi ? Je ne pouvais pas me tromper si je veux réussir, je ne pouvais pas... ! Je serrai fort mes poings et mordis ma lèvre inférieure. Je vis que la blonde cacha ses poignets dans ses poches – était-elle tout aussi confuse et énervée que moi ? Ça m'aurait bien réjouis. Tiens... pourquoi donc ? Je ne devrai pas penser de cette façon ! Mais je ne pouvais m'en empêcher... Je ne savais quoi répondre, je restai immobile comme une statue, mais en même temps je voulais fuir. Je ne pouvais malheureusement pas laisser tout comme ça, je passerai pour une faible. Pour celle qui fuit. Et je ne voulais pas. Je devais être forte, je devais réussir à garder mon calme, à rester là.

- Tu sais, tu devrais te greffer un sourire parce qu'avec un visage pareil, ça me donne juste l'impression que tu es entrain de te faire dessus non-stop.

Là, c'en était trop. La colère envahit mon visage que je levai plus haut, jetant presque ma tête en arrière. Elle m'énervait, elle m'énervait, elle m'énervait ! Et à quel point ! La blonde cherchait visiblement la bagarre – je ne voulais cependant pas utiliser de la violence physique – que je me promis faire verbale. De toute façon je n'aurai aucune chance dans une bataille physique contre celle-là, je peux parier que de ce côté-ci elle ressemble encore plus à un mec. J'oubliais petit à petit que tout commença à cause d'un bracelet perdu au milieu de la rue, me concentrant sur une réponse que je voulais blessante.

- Moi au moins, je peux faire un joli sourire pour plaire, à la différence de mons-...madame ! D'ailleurs, je em demande si on ne vous prend pas souvent pour un homme dangereux quand vous parlez à quelqu'un, car avec cette façon de se comporter... Franchement, vous devez vous sentir seule... Comme je vous plains... ~ – répondis-je, souriant à un moment, puis montrant une fausse tristesse.

HRPG:

EBlesser, coup sur coups. Le dialogue était désormais ouvert et tous les coupes de putes étaient permis. Cela donnerais certainement lieu à un véritable ping pong verbale. La réponse de cette fille ne se fit pas attendre.

- Moi au moins, je peux faire un joli sourire pour plaire, à la différence de mons-...madame ! D'ailleurs, je me demande si on ne vous prend pas souvent pour un homme dangereux quand vous parlez à quelqu'un, car avec cette façon de se comporter... Franchement, vous devez vous sentir seule... Comme je vous plains... ~

La tension montais d'un cran de plus.
Elle sourire pour plaire ? Encore faut-il qu'elle arrive à le faire avec un tel balais dans le cul. Et sérieusement, es qu'elle faisais exprès de se tromper de genre ou bien c'était vraiment accidentel ?!
OUI certainement qu'on la prenais pour un homme en ces jours ou elle se sentait masculine mais elle n'en n'était pas pour autant dangereuse ! Il ne fallait surtout pas la chercher somme cette fille le faisais. Et puis voila … La solitude. C’est ce qu'elle adorait et ce qu’elle détestait en même temps mais c'était bien pour éviter ce genre de personnes qu'elle avait choisit de se terrer ainsi.
Serrer, le poings, se retenir à tout prix, ne pas frapper, ne pas frapper. SURTOUT, ne pas la frapper. Ça faisais mal, extrêmement mal mais elle ne pouvais pas crier. Répondre, c'est tout ce qu'elle pouvait faire.
Elle sourit, l'un se ces sourire menaçant provenant d'un mélange de colère et de mépris.

- Si tu dis que je suis si dangereuse, tu ferais mieux de faire gaffe à tes arrière tu sais … Ton joli petit sourire tout craquant risque bien de disparaître très vite. Il serait dommage que tes « amis » te quittent par ce que tu est devenue une pauvre édentée. Je suis certainement seule mais au moins je ne traîne pas avec des ordures dans ton genre et je porte certainement mile fois mieux. Mais au fait, tu ne serais pas cette fille qui passe tout son temps dans la salle des délègues ? Aller, ne fait pas semblant, tu es jalouse que j'aie simplement quelques connaissances alors que toi tu passe tout ton pauvre temps face à des documents. C’est sur, au moins les feuilles ne risquent pas de te fuir puisque ce sont es objets.

Elle n'avait pas parlé autant depuis des mois. La dernière fois remontait certainement à sa dernière conversation téléphonique avec Mike lors de son emménagement.
La jeune blonde détestait être ainsi, elle haïssait le fait de faire du mal aux autres. Mais lorsque son égo était en jeu, elle ne pouvait pas se permettre de mettre sa fierté en danger. Il fallait la défendre.

Étais-tu satisfaite de tes mots ? Bien sûr ! On ne pouvait ne pas l'être, dans une telle bagarre. Et tu savais que tu vas gagner, tu gagnes toujours. Enfin, c'est ce que tu pensais, jusqu'à voir son sourire terrifiant, malsain, menaçant. Ça t'a fait peur, n'est-ce pas, ce sourire ? Peut-être avait-elle un meilleur plan que toi. Tu mordis discrètement ta lèvre, avant de l'écouter.

- Si tu dis que je suis si dangereuse, tu ferais mieux de faire gaffe à tes arrières, tu sais ... Ton joli petit sourire tout craquant risque bien de disparaître très vite. Il serait dommage que tes « amis » te quittent parce que tu es devenue une pauvre édentée. Je suis certainement seule, mais au moins je ne traîne pas avec des ordures dans ton genre et je porte certainement mille fois mieux. Mais au fait, tu ne serais pas cette fille qui passe tout son temps dans la salle des délégués ? Allez, ne fais pas semblant, tu es jalouse que j'aie simplement quelques connaissances alors que toi, tu passes tout ton pauvre temps face à des documents. C'est sûr, au moins les feuilles ne risquent pas de te fuir, puisque ce sont des objets. – son monologue prit fin et ton humeur tombait de plus en plus bas.

Tu la hais, tu la hais, tu la hais, tu ne la supportes plus. Tu n'en peux plus, tu ne peux pas retenir tes mots, ni ton visage. Tes sourcils touchent tes cils, ton visage est recouvert de rides. Quand on dit que la colère, ce n'est pas bon pour la beauté... Ta bouche légèrement ouverte, on voit tes dents serrés de toutes tes forces. Tes poings se serrent au point de faire entrer le bracelet dans la chair de la paume de ta main, ce qui te fit très mal. Tu te retenais cependant de crier, tu te crois forte. Tu ignoras ses menaces du début de ses paroles car, à vrai dire, tu ne savais pas quoi y répondre. Ensuite, tu cherchas des failles dans ce qu'elle disait pour riposter.

- Jalouse ? Jalouse de quoi ? D'un mec, mh, pardon, une fille agressive qui n'a sans doute aucune relation positive ? Moi au moins j'ai des bonnes occupations et une réputation rêvée parmi les adultes du lycée – les professeurs, le directeur. Toi, qu'as-tu ? À part tes poings et tes mots vulgaires, bien sûr. Oh mais quelle intelligence, tu sais que les objets ne peuvent pas fuir, je te félicite ! Tu montes dans mon estime, haha. ~ Non, sérieusement, je pense que tu pourrais être aimée si tu agissais plus doucement, limite tu voulais me tuer alors que je demandais simplement si un objet ne t'appartient pas. Calme toi un peu, paye toi un massage ou je en sais quoi, promène-toi avec ton chien – car je doute que tes connaissances veuillent sortir quelque part avec toi. Trop tendue, trop masculine.

Cette fois, tu n'étais pas fière. Mais pas du tout ! Tu avais du mal à trouver des mots qui la blesseraient et qui, à la fois, ne seraient pas répétitifs. Il ne fallait pas faire cette faute, jamais. Tu devais montrer que tu as plusieurs arguments, et pas qu'un seul – qui te fait mal, toi aussi, qui plus est. Mais là, c'était nul. Vraiment, vraiment nul.

Il était évident qu'elle se foutait largement de sa gueule. Le colère ne cessais de monter jusqu'à atteinte la limite de son paroxysme. Se retenir devenais de plus en plus difficile pour la jeune blonde . Elle l'aurait certainement frappée depuis bien longtemps si son coté garçon manqué ne l'en empêchait pas. Elle se savait plus forte et comme un gentleman pouvait le penser, on ne frappe pas une femme, surtout lorsqu’elle est plus faible. Elle le savait bien, elle avait retenu chaque enseignement de son ami et pourtant … Pourtant …
Elle serra les dents et regarda à terre. Rajouter quoique ce soit ne résoudra rien au contraire, la situation ne fera qu’empirer. Il en sera de même si elle la frappe. Alors que faire ? Bêtement fuir sans dire un mot ou bien s'excuser ? Impossible, elle de refusait de lui donner raison et encore moins d'avouer ses tords. Elle n'était pas non plus une lâche fuyant au moindre mot de travers. Cela faisais bien longtemps qu'elle n'agissait plus ainsi.
Si seulement Mike avait été là, il aurait pu l'aider, calmer la situation en baragouinant quelque mots dans un japonais bien parlé mais il fallait arrêter de rester accroche au passer. Aller de l'avant était la seule chose qu'elle pouvait faire. Elle ne pouvait qu'assumer ses erreur, prendre sur elle même si la colère allait se transformer en larme a force d'avoir été blessée par les mots de la jeune fille. Elle devait … Si seulement elle pouvais. Si seulement elle en avait le courage…

Shael se mit à la fixer d'un regard noir tout en serrant les poings. La fixer et l'effrayer et lui parler, elle ne pouvais pas faire grand-chose de plus. Tout ce qu'elle souhaitait c'était se barrer et ne plus avoir à faire a sa salle tronche d'égocentrique.

- C’est bon, tais toi j'ai assez entendu de conneries. Rajoute un mot et je te frappe sinon dégage.

La blonde se mit à te fixer d'un regard noir aspirant ton âme-, non, quand même pas. Mais ce noir était en quelque sorte effrayant, tu devais l'avouer. Tu te mis à sourire ironiquement en baissant ton regard sur ses poings. Tu ne dis cependant rien, comme si ton cerveau te disait de fuir tout de suite, sans plus tarder. C'est alors que l'autre s'est mise à parler, d'un ton déplaisant auquel tu t'es néanmoins déjà habituée.

- C’est bon, tais toi j'ai assez entendu de conneries. Rajoute un mot et je te frappe sinon dégage.

Tu poussas un rire silencieux et moqueur, la dévisageant d'un air de plus méprisants. Elle ? Te frapper ? Huuu... Pourtant elle semblait se retenir à tout prix avant. ~ Se peut-il que tu as réussi à la blesser vraiment profondément ? Ou alors, tu en as dit trop et tu l'as énervée au point d'atteindre le point le plus aigu de la colère ? Huhu, c'est si marrant !

- Heee, frapper, tu dis ? Ce n'est pas bien de s'en prendre aux faibles, et même si tu souhaites vraiment le faire, il fallait me frapper dès de début, pas que maintenant ! ♪

Tu reculais de quelques pas, te détendant. Tu ne changeais cependant pas cette expression hautaine sur ton visage. Tu levas haut ta tête et laissas le vent bercer tes couettes, tandis que tu te tournais et ne voyais la lycéenne qu'à moitié. Cette journée t'a bien appris des choses et tu as déjà gagné une personne qui pouvait devenir ton plus détestable ennemie.

- Sache que je suis plus forte que tu ne le crois ! Enfin, essaye d'appliquer mes conseils et tu verras que tu n'auras plus de raison d'être blessée par mes mots. ♥ See ya. ~

Tu ris doucement avant de t'éloigner rapidement. Mensonge, mensonge, à propos de ta force ce ne pouvait qu'en être un – il fallait donc fuir avant de connaître un coup de la garçonne.

HRP:

» « Je m'appelle Taka... Norikawa Kaori. Enchantée. »
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