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 A lamb among the wolves [Akira;Andrew]

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MessageSujet: A lamb among the wolves [Akira;Andrew]   A lamb among the wolves [Akira;Andrew] EmptyDim 26 Oct - 23:40

PV : Hidefusa Akira








Un jour comme les autres. En banlieue, ça cherchait la merde aux autres, à tous ceux qui n'étaient pas censés être là. Moi ? Je passais à côté sans rien faire parce que même si j'étais un flic, ces gars-là faisaient partie du même groupe que moi. D'ailleurs, je me dirigeais vers notre repère puisque je n'avais rien de mieux à faire et que peut-être je pourrais trouver une distraction là-bas. Le grand-frère que j'étais aux yeux des autres, il n'était pas tellement d'actualité là... parce que je m'ennuyais de pied ferme et que l'on m'avait cherché des noises plus tôt. Enfin, pas comme s'ils étaient encore en état de se plaindre maintenant : j'étais presque fier de mon œuvre, à croire que la folie m'avait bel et bien atteint à un point où je ne pouvais plus en être séparé.

Une fois devant la porte, j'affichai un air blasé. Est-ce que c'était le bon choix finalement ? Parce qu'il était fort probable qu'il n'y ait personne pour réussir à me faire dire que je n'étais pas aussi fou que certains, et si c'était le cas je risquais de péter un câble et de casser quelques trucs. Chacun sa manière de se défouler hein. La bagarre de tantôt ne m'avait visiblement pas suffis, puisque mes poings semblaient presque en redemander ; le seul moyen d'éviter cela était de réussir à m'apaiser ce qui se montrait difficile cette fois-ci. Comme une brute, j'ouvris la porte et avançai à l'intérieur, inspectant les environs : pas grand monde hein. Pas un seul idiot ici. Comment j'étais censé pouvoir me calmer avec ce désert humain ?

Et puis là, dans un coin, je vis un semblant d'être humain. Tiens, je l'avais déjà vu quelque part celui-là... mais à ma connaissance ce n'était pas l'un de ces tarés, un de ces dangers humains que l'on pouvait trouver dans cette planque. Par contre je ne me souvenais pas de son nom... tout ce dont je me rappelais, c'était qu'il était parmi les deux sous-fifres de Bankichi. Dans le fond, je n'osais pas trop m'approcher de lui : pas parce qu'il me faisait peur ni rien, juste parce que je savais que je risquais de me défouler sur lui parce que mes nerfs étaient à plat. Mais bon, même si j'étais un peu dérangé, je devais avouer qu'il me faisait quand même pas mal pitié : j'avais pas trop envie de m'éclater à lui taper dessus ou à le rabaisser, surtout qu'il ne devait pas avoir une très haute estime de lui-même.

Aller le voir ou pas, c'était une sacrée question tout de même. En plus, à ce que j'avais cru voir, il semblait presque avoir envie d'être seul, du moins c'était l'impression qu'il me donnait. Sauf que sans soutien, il allait devenir aussi taré que nous autres, ce que je ne lui souhaitais pas... même si d'un côté il réussirait probablement à mieux s'intégrer ainsi plutôt qu'en restant une victime de bourreaux. Dans les deux cas il y avait des inconvénients mais le fait de devenir fou était probablement le pire car ça en revenait presque à se jeter dans la gueule de la mort en cherchant la merde à droite et à gauche parce que les limites, ça ne nous connaissait pas.

« Oye, qu'est-ce que tu fous là ? Bankichi s'est lassé et t'as lâché pour la journée ? »

Cela ne se voulait pas méchant, mais je ne voyais pas comment le formuler autrement sans être trop gentil ou trop cruel. Je ne savais pas trop si ça allait lui balancer des couteaux là où ça fait mal, mais si c'était le cas tant pis, au moins j'aurais essayé d'avoir prêté attention à sa personne l'espace d'un instant. Mais partir sur de mauvaises bases ce n'était pas ce que je souhaitais vraiment, donc bon, j'espérais au moins qu'il ne se mette pas en position fœtale en attendant que je le tape. Après je ne savais pas comment les autres le traitaient parce que je n'avais pas tendance à m'intéresser plus que ça à eux s'ils ne venaient pas d'eux-même ou s'ils ne parlaient pas d'armes. Car oui, même avec le temps, c'est resté ma passion.

Afin de lui faire comprendre que c'était bien à lui que je m'adressais je m'approchai, faisant résonner dans la pièce presque vide un bruit lourds de pas imposants. Une fois à côté de lui je me penchai pour le regarder du haut de mon mètre quatre-vingt douze, l'analysant l'espace d'un instant pour juger de son état. S'il commençait à flipper en me voyant, alors ça n'allait certainement pas s'arranger si son regard se portait sur le contenu de ma veste : beaucoup d'armes, les chouchoutes de ma 'petite' collection : j'en changeais régulièrement, mais généralement ça accentuait un peu mon allure de taré. De toute façon, un jour ça paraîtrait totalement normal car le monde était destiné à devenir une population de fous.

« Tu peux me parler normalement hein, je ne vais pas te bouffer tu sais. »

Enfin en y pensant, il n'était pas si surprenant que ça qu'il puisse avoir peur de moi. Regardez-le, ce fin gringalet qui semble presque attendre une quelconque punition pour une bêtise qu'il aurait faite ou pour un mot qu'il n'aurait pas dû dire. Il faisait pitié... il ME faisait pitié en fait. À croire que moi aussi j'étais encore capable d'avoir un cœur, bien qu'il soit probablement aussi pourri que le restant de mon être. C'en était désolant d'en arriver là après tout ce chemin fait pour devenir aussi taré qu'eux. Bon d'accord, dans le fond je n'avais pas foutu grand chose c'était venu naturellement. Je n'avais eu qu'à m'entourer de gens totalement dérangés pour le devenir... pas comme si j'avais fait quoi que ce soit aussi pour éviter que cela arrive. Je m'étais laissé entraîner sur cette voie, parce que j'en avais un peu rien à foutre en fait.

J'étais devenu un flic, comme je l'avais toujours rêvé, et j'avais toujours une arme à feu sous la main. Si ce n'était pas la meilleure des vies ça ! Je n'avais besoin de rien de plus, c'était tout ce qui m'était nécessaire... enfin c'était ce que je croyais. Évidemment, j'avais encore en moi cette part d'humanité qui faisait que la solitude me rongeait un peu même si ça n'en avait pas du tout l'air. Moi, l'homme à la figure de grand-frère et à la façade cachée de sadique, je ressentais l'envie d'avoir un peu de compagnie. Et quoi de mieux qu'un gamin tout seul, qui ne refuserait probablement pas une main tendue si gentiment ? Il n'était tout de même pas assez fou pour la refuser... quoique.


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MessageSujet: Re: A lamb among the wolves [Akira;Andrew]   A lamb among the wolves [Akira;Andrew] EmptySam 29 Nov - 10:23


Tu reprends difficilement ta respiration. C'est dur, très dur, trop dur. Tu pleures encore un peu et t'essaies de te calmer en prenant de profondes respiration. Un — Deux — Un — Deux — calme toi calme toi calme toi. T'as l'impression d'avoir couru, tellement couru que tu t'étais écroulé et que tu ne pourrais plus jamais marcher de ta vie. —Qu'est-ce que t'avais fait, d'ailleurs, pour te sentir aussi agonisant que ça? T'essaies de repasser en tête les derniers souvenirs que t'avais. Tu sentais des lames se planter dans ta peau, de violents coups dans les bras et surtout, surtout, la joie beaucoup trop présente dans la voix de ton bourreau, avec ses rires complètement psychotiques et ses « A-ki-ra-chan~ » qui, rien qu'en y repensant, te donnaient la chair de poule. Ah — même en ayant vécu ça depuis plus d'un an, tu ne pourras jamais t'y habituer, à la violence quotidienne que tu subis et que tu subiras probablement jusqu'à ta mort. En fait, c'était probablement certain; t'allais jamais finir le lycée, t'allais jamais aller faire les études de droits dont t'avais rêvé et t'allais crever dans un coin, probablement d'un poignard ou une balle dans le bide parce que — au cerveau ou à la poitrine, c'était trop rapide, trop apaisant, trop ennuyant. Ta vie n'aura été qu'une succession de merdes, tu devais avoir une malédiction, tu devais avoir un nuage gris au dessus de ta tête ou un pouvoir qui te permettait d'être malchanceux toute ta vie, une connerie de ce genre.

Tu remarques seulement maintenant que t'avais perdu connaissance assez longtemps pour que Bankichi parte et du coup tu ne savais pas à quelle heure, quel jour, quel mois, quelle année tu te trouvais. Peut-être que t'étais mort, peut-être que t'étais dans le coma, peut-être que tout ça n'était qu'un simple mauvais rêve. Peut-être que la mort d'Akina t'eût été tellement violente qu'au fond, t'étais déjà loin, très loin du monde réel. Mais si c'était le cas, Chiaki ne serait pas mort, tu ne serais pas en train d'agoniser – t'étais tout de même pas maso? Pas à ce point-là en tout cas? Tu te lèves, soupires, et lâches encore quelques larmes qui se mélangent avec ton(?) sang déjà sur le sol. Marre, t'en avais marre du cauchemar permanent qu'était ta vie. Tu baisses les yeux un moment et ton pied vient éparpiller le liquide dégueulasse sur le sol qui s'attache à tes chaussures en même temps. T'avais juste envie tu t'énerver dessus, comme ça. Après tout, ce mélange de sang et de larmes, c'était un peu les deux seules choses qui composaient ta vie actuelle et ça t'énervait tellement. Mais tu continues de pleurer silencieusement. Puis l'image d'Aoki te revient à la tête. Comme ça. Juste parce que tu pensais à lui. Il ne peut pas te protéger jusqu'au bout, huh — dans un sens t'étais content parce que tu voulais pas qu'Aoki devienne aussi sa victime; ça serait trop douloureux pour toi. Au final, t'avais qu'un seul soutien moral et c'était lui — tu ne pouvais pas non plus mettre ta vie entre ses mains parce que tu ne voulais pas l'embêter, le déranger, lui causer des problèmes. Tu sais pas te décider, c'est pour ça que tu vas crever.

Ta main passe sous ton cache-œil pour recouvrir le truc en plastique qui était censé remplacer ton œil gauche. C'est tellement laid, tu comprends pas pourquoi y'a des gens qui portent ça parce que ça s'accorde pas avec les mouvements des yeux et — urgh. Avec le temps, on s'y habitue, de toute façon... Ça sert à rien de râler dessus, t'allais devoir porter ce truc toute ta vie. Et t'auras pas l'air con, à devoir porter ça quand tu seras adulte (admettons qu'un jour tu en sois un); à devoir expliquer à tes possibles gosses pourquoi t'as un œil crevé. « Parce que j'ai pas fait le soumis », heh. Finalement, t'étais plutôt content que tout le monde ait considéré ça comme une tentative de suicide même si c'était pas vraiment positif non plus. Tumeur, malformation, je sais pas — quelque chose de moins terrible. Tu t'étires un peu sauf que — ça te fait tellement mal que tu restes pas une seconde dans cette position. Saloperies d'hématomes, hein?

Tu entends la porte s'ouvrir brutalement et tu peux pas t'empêcher de sursauter, surpris par une telle violence dans un seul mouvement. Bienvenue chez les fous... Étonnant que tu ne le réalises que maintenant. Tu pries pour que — errr — le garçon ne te remarque pas. Il fait dire que même si t'étais seul dans ton coin, quand il y'a un seul type dans un grand hangar désaffecté, ça se remarque tout de suite. Et ton pas accidentel dans la flaque vulgairement éparpillé n'avait pas vraiment aidé pour le coup. « Oye qu'est-ce que tu fous là ? Bankichi s'est lassé et t'as laché pour la journée ? » Tu sursautes encore, choqué par une initiative de conversation de la part de l'adulte. Il fait deux pas en avant, t'en fais un à reculons, juste par peur. Il n'avait pas l'air spécialement agressif (pas plus que les autres) mais la seule personne en qui t'avais confiance dans cette antre de fous, c'était Aoki. Même Koyen, t'avais un peu de mal, même si tu savais pertinemment qu'il était dans le même cas que toi. En attendant, te voilà à parler avec ce type. Et tu ne sais pas trop quoi en passer: ce mec est très probablement armé (comme quatre-vingt-six pour-cent des types de ce gang) et même si tu ne le connaissais que de loin, tu sais pertinemment que poussé à bout, il va devenir méchant et possiblement te mordre. « Vous êtes venus m'achever...? » tu demandes avec une pointe de mélancolie dans ta voix. Par pitié par pitié par pitié par pitié — que ce soit par arme à feu, une grenade ou une simple arme blanche, tant que tu crevais, ça t'allais.

Tu essaies de ne pas baisser les yeux mais difficile de ne pas se sentir écraser par quelqu'un faisant quelque chose comme trente centimètres de plus que toi. Et avec ses cheveux verts et son uniforme militaire, ce jeune adulte ne donnait pas d'impression particulièrement bonne. Peut-être que c'était juste toi aussi, qui considérait automatiquement les personne autorisées ici comme mauvaises. « Tu peux me parler normalement  hein, je ne vais pas te bouffer tu sais. » ... Vraiment? Tu ne sais plus quoi penser pour le coup. Par réflexe, tu recules encore d'un pas, les gens dangereux avec un ton dangereux et des mots pas si méchants que ça te font peurs. Il faut dire que t'es un peu traumatisé: au début, t'as cru que Bankichi était juste une fille perdue et regarde où t'en es. Tu replaces une mèche de cheveux derrière tes cheveux parce que ça te calme de temps en temps. « Vous savez ici, les murs ont des oreilles. » C'est un peu débile comme constat mais c'était tout de même important pour toi. « Si je fais un seul faux-pas, je me fais exécuter donc bon... » Tu souris tristement en pointant ton cache-œil — nan ouais, exécuter pas dans le sens où tu crevais sinon tu l'aurais déjà fait, ton putain de faux-pas. « Avec la hiérarchie et tout ça... » On dirait un peu que tu t'étales pour rien dire. Mais le problème, justement, c'est que tu ne sais pas quoi dire alors tu es bien embêté sur le coup. Pointer ton cache-œil du doigt c'est toujours pratique pour attirer la pitié hein? Sombre abruti.
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MessageSujet: Re: A lamb among the wolves [Akira;Andrew]   A lamb among the wolves [Akira;Andrew] EmptyMer 17 Déc - 19:35

PV : Hidefusa Akira








Pour qu'il recule à ce point c'est que je devais faire une sacrée gueule hein... ou alors c'était ma tête au naturel qui lui produisait cet effet de répulsion, de crainte soudaine en me voyant ? De là à ce qu'il me demande si j'étais venu pour l'achever tout de même... à ces paroles j'avais affiché un air totalement blasé, parce qu'il était évident que moi, je n'achevais pas les gens : je les faisais souffrir. Et que si ça avait été dans mon intention, je ne me serais pas fait prier pour m'exécuter, ce n'était pas dans mes habitudes. Après tout j'avais toujours fait comme bon me semblait et ça ne changerait probablement jamais : de toute manière je n'en avais nullement l'envie ou la motivation, pour ainsi dire.

La méfiance qu'il avait envers moi je la sentais, mais honnêtement je ne savais pas comment je devais réagir face à cela : garder mon calme ? Être vexé ? Déprimé ? Ou alors en rire ? Bonne question. Même en m'interrogeant là-dessus je n'arrivais pas à en venir à une réponse, ce qui pourtant ne me ressemblait pas. Une partie de moi avait pitié de sa personne, l'autre semblait encore indécise ou refusait tout simplement de s'exprimer ce qui ne me facilitait pas la tâche. Plus je l'observais moins j'avais envie de l'effrayer, ça expliquerait pourquoi j'étais si confus, moi qui étais pourtant de très mauvaise humeur à peine quelques minutes plus tôt. J'ouvris la bouche pour râler vis-à-vis de ce qu'il venait de dire, mais je fus "forcé" de me taire lorsqu'il reprit la parole.

« Vous savez ici, les murs ont des oreilles. »

Il avait encore reculé... et sa nervosité semblait avoir augmenté. Voilà qu'il remettait ses cheveux en place, comme s'il avait besoin de bien se tenir avec moi ! Je savais que j'avais une tête d'enfoiré, que j'étais même un sacré connard parfois mais bon, on le voyait aisément ça et généralement je ne laissais pas de temps de fuite alors que là, il était clair que je ne lui voulais aucun mal. J'étais conscient -et comprenais parfaitement- qu'il soit au taquet à cause de notre chef un peu minuscule et d'ailleurs peu présent ces derniers temps, mais il n'avait pas de quoi s'inquiéter tant que j'étais là. Enfin, probablement. Au pire, son bourreau principal n'était pas là et ce n'était pas moi qui allais tout lui balancer comme un fidèle toutou... je ne m'appelle pas Uso-Tsuki après tout.

« Si je fais un seul faux-pas, je me fais exécuter donc bon... Avec la hiérarchie et tout ça... »

En disant cela il avait pointé son cache-œil en me souriant tristement. Ah, ce qu'il pouvait me faire de la peine quand même. Même si je ne savais pas précisément la raison de ce fin morceau de tissu destiné à cacher son œil, j'avais bien ma petite idée : étrangement Bankichi avait lui-aussi un "problème" à cet endroit-là, et je me doutais bien qu'il serait capable de faire des trucs bien plus répugnants que de simplement taper sur quelqu'un. Comment je le savais ? Parce qu'il avait bien la gueule de l'emploi, tout simplement. Ce genre de personne, je pouvais les flairer à des kilomètres. Par contre je n'avais aucune idée de si c'était parce que j'étais moi aussi complètement taré, ou alors si c'était parce que j'étais flic : mais ça, je ne le saurais probablement jamais hein.

Même s'il devait très certainement avoir peur de moi je m'en foutais. Comme si de rien n'était je m'approchai, m'accroupissant une fois en face de lui. Pendant un moment je le fixai, essayant encore de me décider de ce que j'allais bien pouvoir faire. Le pauvre, il devait être persuadé que j'allais lui claquer la tête contre le mur ou un truc du genre. Oh, s'il m'avait fait chier je l'aurais fait sans problème, mais là je n'avais aucune raison de le blesser - plus qu'il ne l'était déjà d'ailleurs, car je venais tout juste de remarquer des traces de sang et quelques bleus. D'une main pas du tout hésitante je soulevai son cache-œil, observant les dégâts provoqués par le nain qui me servait de chef. Wow. Dans un sacré état, tout aussi dégueulasse que le sien. À croire que c'était son trip d'arracher les yeux ? Peut-être un fétichisme un peu douteux.

« C'est bien dégueulasse tout ça. Je n'vois pas l'utilité de porter un faux œil, pas comme si tu pouvais voir avec de toute manière. »

Ce fut la seule phrase que je prononçai sur le coup, analysant ensuite les traces de coups apparentes sur le fin gringalet que j'avais face à moi après avoir remis son cache-œil en place. Il ne l'avait pas loupé en tout cas; enfin, pas comme si c'était inhabituel : je n'avais jamais vu Bankichi avoir pitié de qui que ce soit après tout. Je finis par me redresser, déposant ma main sur le dessus de sa tête. De loin on aurait pu croire que j'étais prêt à le martyriser, mais mon geste n'avait rien de tout cela : j'essayais de me montrer rassurant, ce qui n'était pas évident car je n'étais plus habitué. Il faut croire que j'ai passé trop de temps ici. Si je finissais par ne même plus être capable d'avoir une conversation sans que ça ne tourne à la violence, alors ça devenait grave et je devais immédiatement arrêter de voir tout être humain en tant que potentiel punching ball.

« Y'a pas de hiérarchie qui tienne avec moi. T'en fais pas, je n'ai pas qu'ça à foutre de te balancer à Bankichi. »

D'un geste pas très tendre j'attrapai son bras et l'obligeai à se relever, même si l'intention en soi n'était pas spécialement mauvaise. J'avais envie de lui faire comprendre qu'il pouvait me faire confiance -ou au moins tenter-, et c'était pour cela que j'avais essayé de sourire gentiment. Bien sûr, comme de base j'avais les nerfs à plat ça ne rendait pas très bien : on aurait plus dit une grimace qu'autre chose, le même genre que quand on voulait calmer un gosse qu'on aurait fait chialer. Du coup je devais vraiment avoir l'air ridicule hein. Au pire, je m'en foutais un peu parce que même si c'était le cas, il y avait peu de chances que ce soit lui qui me fasse la moindre remarque, probablement par peur de se prendre mon poing dans le visage.

Evidemment, j'avais bien l'intention de m'occuper de ses blessures, ou au moins de le forcer à le faire. Par contre je n'avais aucune idée d'où trouver le matériel nécessaire car je n'avais pas pour habitude de me blesser ou même de me préoccuper des gamins de ce groupe qui pensaient que se battre ça pouvait leur donner un côté rebelle -ou pas ils étaient juste tarés mais bon, ça me rassurait de me dire que ce n'était qu'une phase qui allait passer pour eux-. Inconsciemment je me mis à grommeler, me sentant un peu stupide pour une fois. Avec brutalité je me mis à fouiller un peu partout, ne lâchant pas le brun pour autant : ne savait-on jamais, il pourrait retourner se mettre en position fœtale dans un coin. J'évitai d'ailleurs de me tourner vers lui, étant à cet instant un peu d'une humeur massacrante.

« Il doit bien y avoir de quoi se soigner ici... oye, si tu sais où est ce putain de matériel, dis-le. Ils rangent n'importe comment ici. »



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MessageSujet: Re: A lamb among the wolves [Akira;Andrew]   A lamb among the wolves [Akira;Andrew] EmptyDim 21 Déc - 18:22

Il te laisse lui répondre sans rien faire, affichant même une mine blasée après ta question. Probablement que non, alors... Il n'avait cependant pas répondu— pas avec des mots en tout cas. Déceler ce qu'il pensait ou même ressentait était à la limite de l'impossible, et tu te contentes de rester silencieux, baissant le regard comme à ton habitude, surtout que le regarder dans les yeux était tout aussi dur: tu ne sais pas comment il fait pour être aussi grand, parce que même toi, t'es pas considéré comme petit au Japon mais lui... C'est genre un géant. Peut-être qu'il n'est pas japonais? Pourtant il ne semblait pas avoir un accent— dans les quelques phrases qu'il avait prononcée. Tu te concentres sur sa taille pour éviter d'avoir à réfléchir sur ton sort. Ça doit être dur d'être aussi grand... Il y a probablement des endroits où il peut même pas passer, des portes trop petites où il est obligé de s'accroupir, ce genre de choses. Tu n'essaies même pas de deviner sa taille, dans ta tête il fait deux mètres mais en fait il doit probablement juste dépasser le mètre quatre-vingt. Tu sais pas si t'aimerai savoir quelle taille tu fais et en fait, poser ce genre de questions est assez, comment dire, stupide et inutile. T'aimerais pas aggraver ton cas et pourquoi est-ce que tu devrais savoir ça?

Tu l'entends se rapprocher et tu lèves légèrement la tête pour ne pas imiter l'indifférence et peut-être même le mépris (ça dépend du point de vue de la personne, en général ils te disent tous l'indifférence mais dans ce groupe ils te disent le mépris, probablement juste... comme ça, sentant leur orgueil attaqué). Il s'accroupit pour t'examiner et tout ce que tu fais c'est fermer les yeux comme pour ne pas voir l'acte de violence dont tu allais probablement être la victime, tremblant de tout ton être. Tu sens ses yeux parcourir ta pauvre personne dans que tu saches pourquoi et finalement, c'est le morceau de tissus sur ton œil gauche qui se fait soulever, ce qui te fait rouvrir les yeux. T'aimes pas ça, quand on regarde ce truc qui se voulait rendre plus pratique la vie des borgnes. Mais c'est juste— dégueulasse, c'est juste de la déco. « C'est bien dégueulasse tout ça. Je n'vois pas l'utilité de porter un faux œil, pas comme si tu pouvais voir quelque chose avec de toute manière. » Ça t'évitais de voir un trou dégueulasse dans ton visage lorsque t'allais te doucher ou lorsque t'étais obligé de l'enlever pour x ou y raison— entre voir quelque chose qui se voulait remplacer ton œil et ton orifice oculaire, tu préfères largement la première option, malgré tout ce que t'as déjà vécu, t'as du mal à supporter ce qui se voulait être gore. Tu te contentes de hausser les épaules.

Le plus grand se met à t'examiner, examiner quoi, huh? Le seul truc qui sort de l'ordinaire chez toi, c'est ton faux-œil et... effectivement, les traces de coup sur toi. Pour le coup, elles étaient visibles contrairement à d'habitude, et t'avais aucun réel moyen de les cacher. Tu te demandes ce qu'il doit en penser, mais en même temps t'as pas envie de le savoir, ça doit probablement être quelque chose du style « Pathétique » ou « Pitoyable ». Il se redresse et pose sa main sur ta tête, le geste soudain te donnant la chair de poule. Qu'est-ce qu'il compte faire, là...? Tu ne sais même plus à quoi t'attendre. Il est imposant, il semblait quelque peu attentionné mais il faisait surtout partie de l'Akame Dan, et en général, les types là dedans ont, comment dire, la sale tendance à te détester et à t'utiliser comme punching-ball. Tu sais même pas ce que quelqu'un comme lui fait là dedans, y'a tellement peu de chances qu'il ait été forcé contre son gré, tu sais même plus comment réagir. « Y'a pas de hiérarchie qui tienne avec moi. T'en fais pas, je n'ai pas qu'ça à foutre de te balancer à Bankichi. » Tu n'as pas le temps de te réjouir qu'il te prend violemment par le bras pour te redresser. De quoi te sentir encore plus petit— ahhhh sérieusement, tu n'es pas bien lourd mais te soulever comme ça, sans effort... Lorsque tu relèves la tête, tu aperçois ce qui se voulait être un sourire —probablement sympathique— sur son visage, ressemblant plus à une grimace qu'autre chose mais de la part d'un membre de l'Akame Dan, tu te contenteras de ça.

Tu l'entends grommeler et tu te fais soudainement traîner par le bras, tes jambes ayant du mal à suivre le rythme. Tu ne sais pas trop mais son humeur semblait avoir changé d'un seul coup— passer d'un sourire à un bougonnement sans réelle raison, c'est... pas vraiment stable? Peut-être que tu te fais juste des idées, mais là pour le coup t'avais encore un peu peur pour toi. Il semblait fouiller un peu partout brutalement, t'emportant avec lui probablement juste pour la déco— t'avais l'impression de te faire trimballer comme une vulgaire peluche offerte à un bambin. « Il doit bien y avoir de quoi se soigner ici... oye, si tu sais où est ce putain de matériel, dis le. Ils rangent n'importe comment ici. » « ... Huh? » De quoi se soigner? Pourquoi aurait-il besoin de ça? Y'a-t-il au moins de quoi se soigner ici? Connaissant Bankichi, se soigner devait lui paraître bien stupide voire inutile. Et étant le leader, il doit probablement prohiber la possession de ce genre de choses... En fait, t'as même pas envie de savoir s'il y en a un: admettons qu'il soit caché quelque part—loin de toi parce que sinon ça ne serait pas drôle—, les chances pour que tu aies la force et la motivation sont faibles et si par malheur tu réussissais, ça serait punition de Bankichi.

Ton moral se remet à baisser un peu—déjà qu'il n'était pas bien haut de base— en pensant à ça alors tu décides de regarder le plus grand de dos. Il n'a pourtant pas l'air blessé (en même temps qui pourrait l'atteindre avec son uniforme militaire et sa grande taille) et n'avait pas non plus l'air souffrant tout à l'heure— et tu refuses formellement de penser à te soigner. « Pourquoi? Vous vous êtes blessés? » tu demandes, légèrement inquiet quant à l'état du plus âgé—que ça soit mentalement ou physiquement, même s'il est bien dur de se soigner mentalement avec de simples bandages et désinfectants (si c'était aussi facile cela aurait fait bien longtemps que tu ne serais plus dans cet état). « De toute façon, ça m'étonnerai qu'il y ait de quoi se soigner ici. » Pas besoin de faire un roman pour lui expliquer le pourquoi du comment, s'il connaissait assez bien leur chef ou même l'état mental général des membres, il était sûrement au courant que « les blessures, on s'en fiche un peu ». Peut-être que ceux ayant encore une famille (il ne doit probablement pas y en avoir beaucoup) essaient de cacher les plaies—quoiqu'en général ils savent que leur fils est un délinquant (pas un terroriste sado(maso?) mais oh, c'est la même). « Si c'est le cas, ça serait idiot que je sache où il se trouve... » Parce qu'atténuer la douleur atténue aussi l'amusement.
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MessageSujet: Re: A lamb among the wolves [Akira;Andrew]   A lamb among the wolves [Akira;Andrew] EmptyJeu 2 Avr - 22:44

PV : Hidefusa Akira








Ahh, un être si frêle à l'Akame Dan. Cela aurait pu paraître absurde pour beaucoup, et pourtant c'était bien réel. Il était l'agneau de ce groupe et le souffre-douleur préféré de Bankichi aussi, pour une raison qui m'échappait d'ailleurs. Était-ce parce qu'il l'avait pris pour une fille comme 90 % de la population car les 10 % restants sont morts ? Très probablement. Enfin là n'était pas le plus important : je devais absolument trouver de quoi le soigner. Contrairement à la plupart des gens qui ramenaient leur derrière ici il ne se faisait pas blesser parce qu'il le voulait, non : il n'avait pas le choix, tout simplement. Après y'avait le niveau extrême, du genre le leader qui aimait la souffrance à un point inimaginable à un tel point qu'il se l'infligeait souvent lui-même, simplement pour jouir de sa propre douleur. Personnellement ce n'était pas trop mon délire, m'enfin chacun ses goûts comme on dit un. Dans le fond j'espérais qu'il resterait le seul comme ça, bien que je ne considérais pas ça comme une maladie et que je n'avais rien contre Bankichi si ce n'était que sa tendance à se vexer trop facilement. Parce qu'il fallait l'avouer, il était susceptible pour un adulte.

En y réfléchissant plus attentivement il était évident que je ne risquais pas de trouver de quoi se soigner ici. Pourquoi ? Car ce n'était pas le chef qui risquait de vouloir se soigner à moins d'apprécier la sensation d'un bandage trop serré, et les autres... ils s'en fichaient à un point pas possible, peut-être pour avoir l'impression d'être des gros durs je n'en savais trop rien. Après chacun avait ses raisons de se retrouver dans l'Akame Dan, mais nous avions tous un point commun – ou presque – : notre attrait pour la violence. Je repris tout de même ma fouille, ne savait-on jamais, quitte à vider les placards de leur contenu. Pour être honnête je ne me gênais pas pour faire voler tout ce qui me tombait sous la main et qui ne m'intéressait pas, au pire ils n'avaient qu'à ranger ça après parce que ce n'était pas mon rôle de jouer la nounou pour des gosses incapables de trier leurs affaires. Au pire ils n'avaient qu'à pas laisser ça traîner, moi je n'étais pas payé pour faire la femme de ménage, pas même pour Bankichi : je n'étais que son informateur, rien de plus. Un rôle c'était amplement suffisant, je n'avais pas envie d'un deuxième de toute manière.

« Pourquoi? Vous vous êtes blessés? »

À ces mots je m'arrêtai, exaspéré par ses paroles. C'était très gentil de sa part de s'inquiéter pour moi mais je n'en voulais pas. J'avais une gueule à être blessée moi ? Non, carrément pas. Pourtant je me retenais de l'envoyer bouler du mieux que je le pouvais, parce que sinon il allait encore se braquer et il me serait impossible de communiquer avec lui. Ahh, ce que cela pouvait être difficile d'avoir une discussion entre loup et agneau ! Pourquoi cette comparaison ? Parce que ça devait ressembler à ça de loin. Un petit être fébrile, entraîné par un géant à la voix rauque et à l'expression faciale peu rassurante. Peut-être n'avait-il tout simplement pas songé à la possibilité de se soigner ? Oh mais s'il le faisait de lui-même, le leader risquerait de se venger sur lui – un peu comme si tout le monde devait être aussi masochiste que lui. Non nous n'apprécions pas tous la douleur, moi par exemple je n'aimais pas souffrir mais il m'arrivait de me délecter de celle des autres, à condition qu'ils m'aient gaspillé mon temps précieux. J'eus envie de lui répondre sur le coup mais il ne m'en laissa pas le temps, alors je me tus.

« De toute façon, ça m'étonnerai qu'il y ait de quoi se soigner ici. Si c'est le cas, ça serait idiot que je sache où il se trouve... »

Là-dessus il n'avait pas tort, et je le savais pertinemment. À cet instant précis un soupir s'échappa de mes lèvres, ma colère s'évanouissant progressivement. C'est qu'il avait une aura apaisante ce gamin, c'était un fait. Comment pouvais-je lui en vouloir, lui qui était une personne forcée à venir ici, ne correspondant à aucun des gens de cet endroit pourri ? Mais comme un idiot j'étais en manque de mots, ne sachant que faire pour ses blessures. Aussi con cela pouvait-il paraître je me sentais parfaitement stupide face à lui, et j'avais même arrêté tout mouvement le temps de réfléchir à une solution. S'il n'y avait pas de bandages pour panser ses plaies, alors il allait falloir improviser – parce qu'il en avait une belle à la tête et ça me faisait vraiment pitié en fait –. Après une bonne minute de silence je me tournai enfin vers lui, posant brusquement ma main sur le dessus de sa tête dans un geste qui à la base se voulait rassurant avant d'ébouriffer ses cheveux comme on le ferait à un gosse. Ce n'était pas tous les membres de l'Akame Dan qui seraient comme ça avec lui, et encore moins moi dans mes mauvais jours : je pouvais être gentil là, mais il vaudrait mieux qu'il ne s'accroche pas à moi où il pourrait finir par être blessé avant même que je ne m'en rende compte ; car si j'avais la capacité de switcher de personnalité, il y avait des fois où mon côté psychopathe dominait et était hors de contrôle jusqu'à que je ne me sois défoulé. Et si je venais à lui faire du mal, je m'en voudrais probablement au bout d'un moment.

« Pas faux. Bouge pas, j'crois que j'ai trouvé une solution. »

Et j'ôtai ma veste juste après, la posant non loin avant d'enlever mon t-shirt. Non je n'étais pas en train d'exhiber mon corps, il y avait une toute autre raison derrière tout ça. Un bruit de déchirement se fit entendre ; il s'agissait du tissu de mon haut qui cédait à l'étirement provoqué par mes grandes mains. Pourquoi faire ça ? Tout simplement parce que ça pourrait servir de bandage temporaire, au moins le temps que son sang coagule, ou même que ses blessures guérissent : il pourrait s'en débarrasser dès que l'envie lui en prendrait. Une fois les préparatifs terminés je m'accroupis et enroulai l'une des bandes de tissu autour de son crâne, puis une autre autour de son bras. Serrant correctement les 'bandages' en les terminant d'un petit nœud pour qu'ils ne se défassent pas trop facilement je me mis à les regarder d'un air neutre, m'occupant de toutes ses blessures une à une. Bon je n'avais pas de désinfectant alors j'espérais juste que cela ne viendrait pas à s'infecter malgré mes précautions. Ayant terminé je me relevai et l'analysai de la tête aux pieds quelques instants, ayant l'air déjà plus sain et rassurant qu'à mon arrivée dans la pièce.

« Et voilà ! C'pas terrible comme soins, mais au moins ça devrait être suffisant. Et puis t'as l'air d'un battant comme ça ! »

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