Because I can Fly ~ [Chihori]

Parlons avec les moineaux ...

codage par palypsyla sur apple-spring

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Tu avais chaud. Trop chaud. Et là maintenant tout de suite tu avais une furieuse envie d’aller taper la discute à une couple de moineaux. Car on peut dire ce qu’on veut mais la manière qu’on les moineaux d’élever les gosses sont super intéressantes ! Tu décides donc d’aller faire un tour au parc.

Tu marches simplement dans la rue. Il fait chaud. Un petit vent vint rafraîchir l’atmosphère un peu lourde. Tu dirigeais d’un pas guilleret vers le parc. C’était un endroit que tu adorais. Calme et l’ombre des arbres était toujours très agréable par une chaude journée comme celle-ci. Tu croisas quelques lycéens et lycéennes de ton âge. Tu te dis qu’ils devaient aller à leur cours de rattrapage et tu étais bien content d’avoir décidé de quitter le lycée pour te consacrer à divers petits boulots. Au moins tu te sentais utile et tu n’étais pas un poids pour la société.

Tu arrivas rapidement au parc. Tu étais bien, un sourire parcourait ton visage. Tu te dirigeas d’un pas joyeux vers un arbre plutôt grand et qui pouvais te procurer pas mal d’ombre et l’ombre en cette chaude journée c’était le bien !

Tu t’assis à l’ombre de l’arbre et siffla doucement trois petites notes qui, doucement, se sont envolées dans l’air chaud de l’après-midi. Rapidement trois moineaux arrivèrent en voletant vers toi. Tu commenças à parler avec eux et le trois t’expliquèrent qu’ils étaient amis depuis qu’ils avaient appris à voler et que aujourd’hui, ils avaient voulu sortir un peu entre amis, afin d’échapper un peu à l’enfer de la famille avec leur poussins qui braillent dans tous les sens et qui mettent le bazar dans tout le nid. Les trois pères ce sont ensuite mis à parler de leurs enfants. Ils avaient une conversation que n’importe quel père peut avoir, qu’il soit humain ou animal. Ils comparaient les qualités et défauts de leurs enfants et les progrès en vole de leurs aînés respectifs.

Tu ne faisais pas vraiment gaffe à ce qui ce passais autour de toi, plongé dans cette passionnantes conversation entre moineaux. Parfois tu posais une question et les moineaux te répondaient comme si il était naturel qu’un humain les comprenne.

Et alors que vous abordiez le sujet de la naissance délicate des poussins moineaux, une jeune fille arriva derrière toi.

Aujourd'hui il fait vraiment trop chaud.
Chihori mettait un foulard sur sa tête pour se protéger du soleil, mais les rayons du soleil passaient à travers. Quelle idée de se promener dans le parc? C'est plutôt nul! Elle savait très bien qu'elle allait râler pour le sujet de la chaleur.

Elle aurait voulu qu'il y ait des vendeurs d'éventails dans le parc. Impossible, eux aussi ils doivent avoir chaud. Elle regarda l'écran fissuré de son portable. Pas de message.
Est-ce qu'il faisait chaud vraiment partout dans le monde?? Non, non..

Chihori revint sur sa question "pourquoi être venue ici?". Elle s'en souvient : elle devait retrouver une camarade de classe pour faire ses devoirs. Comment a-t-elle pu oublier ça!
Sa camarade ne vient pas en attendant. Elle est très en retard. Dix minutes de retard! Chihori pensait que cette fille pourrait devenir sa nouvelle amie, sympathique comme elle est.. Mais Chihori n'accepte pas les retards. Donc elle l'ignorera si elle arrive par hasard!
Alors la jeune fille marcha en chantonnant dans le parc, pour oublier la chaleur. Elle vit une fontaine. Elle se précipita vers la fontaine comme d'autres enfants et s'aspergea le visage en criant de joie comme si l'eau était rare dans ce parc.
Elle se retourna, les cheveux trempés, et observa les alentours. Sa camarade n'arrivait pas, donc elle n'aurait pas honte d'être trempée ainsi.
Le parc est très exposé au soleil, il y a arbres, mais peu. Il y a du monde, mais pas trop. Cela la rassure, car elle déteste la foule.
Chihori continua à regarder autour d'elle et vit au loin un garçon qui était avec des moineaux. Ce qui attira son attention, c'est qu'ils ne le fuyaient pas. Non, ils chantaient, et il les écoutait. Elle s'approcha doucement, imaginant que les moineaux n'entendraient pas.

Curieuse, elle se pencha légèrement et pu voir qu'il possédait des yeux rouges. Comme elle!
Elle tapa l'épaule du garçon et lança :
"C'est trop cool de parler à des oiseaux! Tu peux m'apprendre?"
Elle se gratta la joue en souriant et rajouta :
"Je m'appelle Meguro Chihori! Mais tu peux m'appeler Chi ou Chichi!"
Pourquoi a-t-elle donné son nom? Pourquoi lui a-t-elle dit qu'il pouvait la surnommer comme ça? Elle déteste ces surnoms en plus.
En tout cas, elle avait l'impression d'être arrivée à un moment délicat. "Les discussions avec des moineaux doivent être très passionnantes", pensa Chihori, gênée.

» Si je pouvais parler au monde entier !~Meguro Chihori