véritable ensecrètement ✗ nylo la fantoche [ 1oo % ]

Fantoche désarticulée, Nylo est un de ces garçons qui semblent vivre dans l'insouciance la plus complète. Il est, en société, un spécimen plus ou moins intéressant à observer. Une poupée de principes et de mœurs qui essayent de se conformer à son interlocuteur. Le manipuler ? Sans le vouloir vous tirerez ses fils un jour. Au final, on pourrait le qualifier de marionnette et arrêter ici..

Mais approfondissons le sujet voulez-vous.

Vous savez, nous définissons habituellement les personnes avec les traits de caractères qui ressortent le plus, mais c'est une chose bien compliquée avec Nylo. Certains le diront complet, et d'autres bien plat, le fait est que chez lui tout se contredit. Il est humain après tout. Sûrement trop au final. Nous pouvons donc dire du brun qu'il a un caractère changeant, seuls ses principes restent inchangés : ne jamais être mauvais, toujours être accessible.

Nylo est une personne qui est, en effet, un garçon plutôt jovial et aimant le contact. Son incapacité à rester lui-même lui fait juste défaut : il n'est pas parfait, mais essaye. L'adolescent se montre donc positif..  Excessivement positif. Il ne veut pas être méchant cependant il se montre merveilleusement franc.. En bref, c'est quelqu'un qui en fait toujours des tonnes, chose le rendant particulièrement gênant. Malgré le fait qu'il soit japonais, il est aussi particulièrement démonstratif. Ainsi s'il se sent en confiance, il vous le montrera aisément.

Que rajouter..? C'est un amoureux de tout. Facilement émerveillé, il a tendance à s'intéresser à n'importe quoi : un paysage, de l'art, un animal.. Une personne. Il est comme ça, simplement. Même au niveau scolaire il est intéressé par toutes connaissances malgré une apparente mauvaise mémoire qui le fait rester dans la moyenne. Sa mauvaise mémoire a tendance à lui faire oublier des personnes, à atténuer une mauvaise chose qui lui est arrivée, alors il ne faut pas trop lui poser de questions sur son passé, voir le mois dernier. C'est un véritable exercice pour se souvenir.

Il est aussi notable que Nylo est un monstre d'ennui pour qui ne sait pas l'intéresser : il se montrera dans un tel cas paresseux -il dort partout et dans des positions assez fascinantes- et facilement distrait. Cependant si une personne l'intéresse, le brun sera du genre calme et souriant, privilégiant l'écoute pour comprendre quel type d'interlocuteur il a en face de lui. Il a déjà usé de manières plus ou moins inconvenantes pour se rapprocher de certaines personnes.. Et normalement, il ne recommencera pas.

Normalement.

Déjà, son enveloppe corporelle ne correspond guère avec ce que nous avons détaillé précédemment, vous le remarquerez bien rapidement. Sans entrer dans les détails, il a un physique commun pour un japonais : une taille moyenne, des cheveux noirs de jais et une peau de porcelaine.

Mais passons, puisqu'il y en a des choses à raconter sur sa silhouette. Silhouette qui semble des plus soignées, de par la fine musculature qui y est équitablement repartie. Cependant~, Nylo prend facilement du poids. Ainsi vanter ou jalouser son pseudo corps d'athlète ne sert à rien, suffit qu'il s'empiffre un peu en décidant de ne rien faire d'autre pour dire bonjour aux poignées d'amour. Promis, ses maigres qualités seront vantées, mais en attendant sachez qu'il s'épile. .. Vous vous en fichez ? C'est vrai que c'est assez inintéressant.

Heureusement son style vestimentaire l'est moins.

En effet il aime ce qui est coloré, les grandes vestes qui volent au vent ou les sweats amples, et les jeans moulants avec lesquels il se bat quand il a mangé le paquet de biscuits de trop~. .. Herm herm. Sinon c'est un grand amateur de t-shirts en tout genre du moment que c'est mignon ou de simples marcels. Il mélange souvent les couleurs tout d'abord parce qu'il trouve ça joyeux, et deuxièmement car il a un sens du bon-goût discutable.

Et avec une transition dénuée d'inspiration, passons au visage. Nylo a une bouille assez fine, qu'on parle de son nez ou de ses lèvres, voir des traits de son visage. Le tout est d'une pâleur montrant que le soleil n'aime visiblement pas le brun dont d'ailleurs la chevelure couleur charbon et constamment en bataille laisse retomber des mèches un peu partout sur sa tête. Pour éviter que ça aille dans ses yeux, il se sert d'une paire de goggles dont il refuse de se séparer pour cette unique raison. Un tour chez le coiffeur pourrait arranger son problème mais soit. Pourquoi pas. Autre chose rehausse son teint pâlot : ses yeux. Que ce soit à cause de leur couleur bleu, de la longueur de ses cils, du crayon noir qu'il rajoute ; ses yeux captent la plupart du temps l'attention.

Sauf que cet élément comme le reste de son visage ne représente pas fidèlement Nylo~. Le regard de l'adolescent est, en effet, souvent vide, et son visage bien avare d'expressions.

Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences.

Notre histoire commence avant que son protagoniste naisse car c'est à ce moment que tout s'est joué. Il a fallut que deux personnes se trouvent pour que tout s'enchaîne, sûrement trop vite, mais du moment qu'ils s'aimaient, pourquoi attendre ?

Nylo fût le fruit du caprice de ses parents, tout deux professeurs excentriques dans une école de mode dont le but est d'apprendre à de jeunes gens la couture, l'art de la coiffure, le maquillage, et aussi le repassage. Son père venait d'être transféré, sa mère l'avait remarqué, timidement ils avaient parlé, trois mois plus tard ils emménageaient ensemble, six mois plus tard ils étaient fiancés, et un an plus tard ils s'étaient mis en tête de concevoir un enfant.

Malgré cette hâte, Nylo n'a, dans son enfance, jamais décelé une fissure dans sa famille. Tout était au contraire bien stable. Pourquoi pas après tout. .. Enfin. Et si nous nous intéressions au petit garçon ?

→ Cinq à six ans

C'est là où Nylo peut remonter le plus loin dans ses souvenirs, surtout grâce aux multiples photos de cette période dans les albums de ses parents.. Le petit était d'ailleurs souvent fourré dans leurs pattes. Il accompagnait les deux souvent à leur école et servait volontiers de modèle. Il était avare de mots mais généreux en sourire ce qui le rendait apprécié des élèves du lieu. Il pouvait être un modèle masculin, un modèle féminin, le fait qu'il soit un enfant arrangeait bien. Puis peu importe ce qu'il faisait, les gens autour de lui trouvaient mignon.. Mais n'était-ce dût qu'au fait qu'il soit le seul enfant ?

→ Six à neuf ans

Ses trois premières années dans l'enseignement primaire, là où il n'était qu'un gamin parmi tout les autres. C'était un passage bien triste de sa petite vie. Là où les enfants sont pourtant les plus ouverts les uns aux autres, Nylo n'arrivait pas à se faire accepter. Le petit brun ne quittait pas son sourire, car mis à part ça, il n'avait pas à se plaindre.. D'ailleurs, il n'avait pas à se plaindre tout court ! Selon lui, il s'y prenait juste mal, ce qui faisait de lui le seul fautif. Il s'obligea lui-même à rester en retrait pour observer. La maîtresse le disait souvent : il faut apprendre les bases avant de se lancer dans l'exercice !

→ Neuf à douze ans

Entouré. Le petit Nylo était entouré. Ses parents n'avaient pas comprit pourquoi pour ses trois dernières années dans l'enseignement primaire leur fils avait voulu changer d'établissement, mais en parents simples d'esprit et soucieux du bonheur de ce dernier, ils s'étaient chargé de tout. Pour tout dire Nylo avait, pendant l'été précédant cette demande, assisté à un spectacle de marionnettes. Il avait été fasciné par le marionnettiste : il contrôlait ses fantoches avec aisance et pouvait jouer n'importe quel genre de personne avec la même poupée.

Une idée avait germé en Nylo.

Ça aurait pût être grave car sa fascination impliquait l'ensecret, technique de donner la vie et la mort aux fantoches, et il aurait dans ce cas développé une solution malsaine pour son âge à ses soucis.. Mais non. Au lieu de ça il décida de devenir une fantoche. Il donnerait volontiers ses ficelles aux autres, du moment que ces derniers le façonnait de façon plaisant à leur égard.

Depuis il continuait d'observer. Les autres élèves avaient un peu peur du brun puisqu'il restait dans son coin quelques mois avant de les aborder, mais ils étaient ensuite incroyablement surpris de sa personnalité. Il voulait faire en sorte de devenir l'ami de tout ceux de sa classe, mais la chose ne fût pas aisée.

Surtout sa dernière année.

Il y avait un garçon timide. Apprécié, mais timide. Il chuchotait et ses manières n'étaient pas assez démonstratives pour que Nylo le cerne. Il médita tout l'été sur ce point..

→ Douze à treize ans

Après la cérémonie d'entrée et tout ce qu'il s'en suit, Nylo avait décidé que le collège marquerait un tout nouveau tournant. Il pouvait le faire ! Cette fois, personne ne lui échapperait ! Le fils Akemi jeta son dévolu sur un camarade. Dès qu'ils furent priés de rentrer chez eux, Nylo le suivit.

Ses notes étaient stables, avec les autres il jouait toujours la marionnette, et quand les cours se terminaient il prenait l'autre en filature. Il trimbalait avec lui un carnet où il notait tout ce qu'il avait apprit sur ce camarade.

Mais il n'avait pas prévu qu'une fille tomberait amoureuse de lui.

Un jour, elle avait voulu glisser une lettre dans le sac du brun durant la pause déjeuner car il était partit acheter de quoi manger. Le carnet l'avait intrigué car il était coloré et dessiné de partout, alors la jeune sotte expérimenta cette phrase : la curiosité est un mauvais défaut. Les multiples informations étaient étranges, et lui faisait peur. Nylo était un stalker ? Il fallait qu'elle vérifie, aussi jugea-t-elle nécessaire de suivre ce dernier dès la fin des cours.

Et les doutes confirmés, la jeune fille effrayée vint tout déballer. Les enseignants furent les premiers alertés, les élèves par une fuite d'information le surent rapidement..

C'était donc pour ça que Nylo s'entendait bien avec toute la classe ? Il les suivait tous ?

Les faits furent dramatisés, exagérés, et Nylo dût changer d'établissement, devenant une honte pour ses parents. Lui qui avait essayé de faire bien. On lui fit promettre de ne plus stalker, il s’exécuta. Cependant il continua sagement de jouer à la poupée.

→ Treize à seize ans

Rien de notable, un calme plat dans sa vie : il ramait juste car au fond il était une coquille vide qui se laissait attacher des fils. Ses parents avaient perdu peu à peu intérêt pour sa personne, ils étaient toujours là pour lui, mais la fierté était enterrée. Il entrait heureux au lycée, mais pas vraiment complet.

Son quotidien était toujours le même que les années précédentes, mais ça allait changer, n'est-ce pas ?