The Challenge Of The City! Round 1~ Heijokyo Mun please?

The Heat Is So Dazzling

Ah, la maudite saison chaude se raprochait de plus en plus. Ah Mai... Dire qu'au début tout fut calme et tremper avec la pluie et les nuages, toujours aussi grises.
Malheureusement, Juin était presque là et l'été avec... cet air, épais et visible, qui t'étouffe dans sa vague.
M'enfin, nous nous devons de continuer à vivre même si parfois c'est bien difficile.

Hibiya s'était lever tôt ce matin-ci, courant vite au centre-ville, en quête d'un objet 'très' spécial. Il en avait entendu parler avant, mais, à cause des circonstances n'a jamais pus l'avoir ou l'essayer.
Oui, il est vrai qu'une ou trois fois il s'était 'encore' perdus dans tout ces longs tortoirs qui ne font que se ressemblaient, donnant l'impression d'être de vulgaire miroirs de l'un de l'autre.

Arrivait au magasin, une grande boutique portant un paneau bleu-jaune un logo inscrit à l'intèrieur, le jeune garçon chercha et chercha, son coeur sautant d'excitation à certaines consoles ultra moderne et souples, forçant des personnes dans les environs à le regarder bizarement, jusqu'à-ce qu'il tombe dans un secteur assez vide et isolé, se cognant maladroitement dans une vielle dame qui semblait vouloir le tuer avec ses yeux rouges de colère.
<< Aaaah! Le voilà! s'écria-t'il, pliant les genoux pour mieux voir l'objet, Ene l'avait mentionnée l'autre jour... j'y crois pas! Si vieux! Si rare! UNJEU VIDEO POUR DE VRAIIIII>>
Un silence s'introduit alors dans le magasin, Hibiya regardant lentement autour de lui, resentant le regards de tant de personnes.
Fesons comme si rien ne c'était produit.
Et donc, il continua à baver de hâte pour un vieux jeu... Vieux, oui, mais incroyable et n'existant presque plus. Une chance que Ene l'avait remarquer... En fait, il est presque certain que le vendeur du magasin ne savait rien du contenu du petit CD.

Surtout qu'il avait toujours voulus jouer à un jeu-vidéo comme ça...

Bon, reste plus qu'à l'acheter... aussi tôt qu'il aura fini de baver!

Mai. Le début de la mort lente de l'adolescente. Vraiment, comment peut-on aimer cette saison estivale? Il fait si chaud à en mourir d'étouffement. Des personnes adorent cette chaleur, la préférant au froid. Le froid est d'autant plus désagréable, mais ne donne une impression de suffoquer.

Et Mun n'était pas vraiment habillée pour la saison. Elle gardait un sweat chaud comme elle a en masse dans son armoire. A vrai dire, elle n'a pas vraiment des affaires pour la saison chaude.. Et les magasins de vêtement, ce n'est pas vraiment ce qu'elle aime.
Mais pourquoi sort-elle par un temps chaud? C'est presque du suicide. Eh bien, elle a entendu dire qu'un jeu était en vente dans un magasin qui, disons-le, n'a rien de rétro. Son rêve d'avoir un autre jeu allait enfin se réaliser! Alors elle ne voulait pas le louper, ne pas repartir les mains vides. Cette option est d'ailleurs inenvisageable pour la jeune fille. Donc elle marchait aussi rapidement que ses jambes le lui permettait, en direction de la boutique.
Pour une fois qu'un magasin banal et inintéressant pouvait être considéré comme un lieu sacré!
"Allez Mun, plus que ce trottoir à emprunter et tu y es.."
Elle est enfin rentrée dans la boutique. D'abord le dépaysement, ensuite, elle s'est mise immédiatement à la recherche du précieux artefact.
Mun s'est aussi immédiatement perdue dans les rayons du magasin généraliste. Beaucoup trop de rayons, d'étagères, de choses inutiles.. On aurait dit une foire aux puces. Et le monde.. N'en parlons pas. Elle croyait qu'à n'importe quel moment elle allait étouffer. Presque pire que l'air extérieur, même. Et avec sa confiance en elle prononcée, l'adolescente n'osait pas demander aux étrangers de se pousser, pensant se faire agresser.

Puis, enfin, elle arriva devant le rayon "Jeux Vidéos". Elle poussa un énorme soupir de soulagement, et chercha partout le vieil objet que convoite la jeune fille.
Elle tomba sur un rayon isolé, et malheur! Un petit garçon aux cheveux châtains et habillé tel un campagnard tenait le jeu entre ses petites mains. Il se vanta même de sa trouvaille.
Le sang de Mun ne fit qu'un tour.
"Je ne peux pas lui laisser, ça non.."
Alors elle s'est approchée, sûre d'elle. Son assurance est arrivée et repartira sûrement comme un coup de vent. D'une voix légèrement grave et menaçante -mais pas trop, elle lâcha:

^_Je ne peux pas te laisser le prendre, ce jeu, tu le sais?

Et voilà qu'elle regrettait déjà son ton sombre. Son visage prit une couleur légèrement rosée.

Hibiya était encore dans sa rêverie, une trouvaille pareille, un vrai jeu vidéo... un truc électronique, quoi! C'était aussi génial et cool que le jour où ses parents le laissa dormir chez un copain de classe. Mais encore, ce n'était pas la nuit compléte.
Alors, quand il entendit, d'un ton absolument pas rassurant, et vit une étrange fille qui ressemblait elle-même plus à un jeu-vidéo qu'autre chose, le garçon faillit s'étouffer sur sa salive.

Le pauvre.

<< Attends, quoi? non mais, t'es sérieuse là? Hein? J'ais ce jeu en main, fillette, et il est donc ma proprièté, pfff. >>
Se tournant en quête de la caissière, l'enfant rajouta sous son souffle
<< C'est quoi son problème à celle-là? Depuis quand on s'attaque aux autres de nul part? Tout comme Obaa-san, les gens de la ville sont trop violents. >> puis son expression changea, et Hibiya s'arrêta, rougissant
<< Ma douce Hiyori, elle, est beaucoups plus classe que ça! Hehehe.... >>
Rien n'aurait pût le préparer pour le coup de poing qu'il reçu brûtalement dans le dos, certains des autres Geeks devenant si curieux qu'ils se figérent sur place.
<< CA VA PAS TOI?! >>

Ca va être drôle~

Le nabot faillit s'étouffer, et arriva à articuler:

^_Attends, quoi? non mais, t'es sérieuse là? Hein? J'ai ce jeu en main, fillette, et il est donc ma propriété, pfff.
^_U-Uh?!

« Fillette? Non, mais tu t'es vu, toi?! »
Mun déteste être prise pour une fillette, et le pire, disons-le, par un garçon bien moins âgé qu'elle! Enfin, elle est grande pour son âge, dans la moyenne! C'est sûr qu'elle ne rivalise pas avec les futurs canons de beauté qui arborent déjà les 1m70 mais la brunette a horreur de ça. De plus, le petit ne se montrait pas si poli envers son aînée. Lui a-t-on appris les bonnes manières? Pourtant, elle jurerait qu'il vient de la campagne vu ses vêtements. Et elle ne sait pas réellement si un campagnard est bien élevé ou rustre, en réalité.. Elle se creuse la tête pour rien, Mun.
Et voilà le bougre qui allait vers une caissière qui était épuisée par son travail répétitif et peu enviable.

^_C'est quoi son problème à celle-là? Depuis quand on s'attaque aux autres de nulle part? Tout comme Obaa-san, les gens de la ville sont trop violents.
^_O-Obaa-san? Violents??

Elle put confirmer que le nain venait de la campagne. Mais elle n'a aucune idée de qui est cette « Obaa-san ». Quelqu'un de détestable sans doute.. enfin, si on croit ce qu'il dit, tous les gens de la ville -dont Mun donc sont détestables. La lycéenne ne comprend plus rien à ce qu'il se passe, trop abasourdie par le caractère singulier de l'enfant. D'ailleurs, il murmura quelque chose en rougissant. Elle n'avait pas entendu tout cette fois-ci, mais il lui semble qu'il parlait de quelqu'un. Oui, il est très étrange, le gamin de campagne.
Un autre enfant qui jouait certainement avec sa sœur ou quelque chose du genre passèrent dans la queue et Mun se fit pousser par la petite qui utilisait la brunette comme un ressort pour partir dans une nouvelle direction, à la poursuite de son camarade de jeu. Elle perdit l'équilibre et se rattrapa avec le dos du garçon. Elle n'y était pas allée de main-morte au rattrapage, et le châtain se retourna pour hurler:

^_CA VA PAS TOI?!
^_Je suis désolée..! Excuses-moi, ce sont ces enfants qui...

Il était vraiment en colère, et en une seconde, Mun culpabilisa pour une action qui n'était pas méchante de base. Sa seule réaction, la bonne réaction qu'elle avait trouvée, c'était de lui payer le jeu. Son cerveau ne suivait plus rien, alors la brunette enchaînait les actions sans aucun sens en tout genre, et le terminal serait de se racheter -pour rien en payant la cartouche de jeu au campagnard.

^_Je vais te payer ton jeu pour me faire pardonner.. Ok?

Elle poussa un soupir désespéré en sortant de l'argent de son porte-monnaie. Ah, elle venait de comprendre que faire ça était inutile.

yuhuuu:

» Tâches rouges sur fond blanc. [PV - Heijokyo Mun]
» Amnésique — Heijokyo Mun
» Classification du genre humain par Heijokyo Mun.
» Dans le silence, les diables dansent. [PV - Heijokyo Mun]
» Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun