I know what your eyes say...

Seto Kousuke est un adolescent sympathique, appréciable et plutôt apprécié. Toujours souriant, on dit de lui qu’il est très gentil et serviable. C’est un garçon enjoué. Il est toujours joyeux, il aime passer du temps avec ces amis et parler avec eux. La grande différence avec la période avant sa mort est que le garçon est devenu très bavard après sa mort. Avant il était timide, renfermé et légèrement antisocial à cause du traitement infligé par ses « camarades » de l’orphelinat, désormais Seto est un garçon ouvert. Il est proche de la nature et plus particulièrement des animaux. Il aime s‘occuper et travaille donc à plein temps ou à temps partiel, dans différents petits boulots, dont il change régulièrement.

C’est un adolescent comme les autres qui conserve pour lui sa part de secret. Il n’est pas toujours très démonstratif et garde toujours un petit côté timide, surtout lorsqu’il s’agit d’amour ou d’attirance quelconque. Il ne parle que rarement de son passé. Et seuls Kido et Kano qu’il connait depuis un moment connaissent son histoire.

Il est taquin, discret et aime bien surprendre ses amis ou leur faire des blagues plus ou moins drôles pour eux, grâce à sa discrétion. Il semble parfois apparaître d’un coup aux côtés des autres, car si on ne fait pas attention il s’approchera de vous discrètement avant de vous surprendre au moment de vous adressez la parole. Pour résumer Seto est un gentil ninja, serviable, timide et plein de joie, toujours en train de rire ou de sourire.

Seto Kousuke. 16 années de vie. Grand. Plutôt mince. Plutôt beau. Des cheveux courts et noirs. Des yeux verts. Emeraudes d’après certains. Vert basique pour d’autres. Il porte en permanence une espèce de combinaison à capuche verte. Plutôt large. Avec des espèces de lunettes de plongées accompagnées de sangles, cousues à la capuche.

Seto Kousuke. 16 Ans au moment de sa mort. Et au moment de son « retour à la vie ». C’est un plutôt bel adolescent. Grand. Enfin grand d’un point de vue féminin, sinon il est d’une taille moyenne qui est de 1 mètre et 72 centimètres. Et puis il est plutôt fin. Et léger. Il ne fait que 72 kg. Ça ne ce voit pas trop à cause de sa combinaison large, mais Seto est un garçon qui pourrait ne pas avoir un seul gramme de graisse.

Sa combinaison bizarre lui vaut le surnom de grenouille de la part de Kano. Sous sa capuche, on peut apercevoir ses légers cheveux noirs, retombant en mèches sur son visage. Il porte en plus dans les cheveux une barrette jaune que l’on aperçoit sous sa capuche. Son visage est presque toujours traversé par un sourire le plus souvent espiègle et ses yeux verts brillent bien souvent d’un éclat de joie.

Tu as mal. Si mal. Tes poumons te brûlent. Les battements de ton cœur ralentissent. Tu as peur. Tu sers contre toi ce chien que tu as essayé de sauver de la noyade. Ton instinct te pousse à respirer. Tu te débats, essayes de remonter à la surface. Tu respires. Et tes poumons s’emplissent d’eau. Tu suffoques. Perds conscience. Et tu te glisses dans les bras glacés de la mort.

Mais avant ça. Avant ta mort lente. Glacée. Avant tous ses événements horribles qui t’ont pris ta vie. Tu avais 16 ans au jour de ta mort. Mais quand tu rentres dans cet orphelinat qui va sceller ton destin tu as à peine 5 ans.


Tu n’as pas d’amis. Tu es seul, isolé. Tu n’arrives pas à communiquer avec Eux. Les autres. Tes « camarades ». Ceux qui comme toi ce ont retrouvés dans cet orphelinat. Tu es isolé. Battu par les autres.  Tu ne peux rien faire. Si jamais tu les dénonçais, ils te tabasseraient probablement à mort. Et tu tiens bien plus à la vie qu’on ne pourrait le croire.

Tu n’as qu’un seul ami. Un chien. Un adorable chien. Encore jeune. Tu l’as rencontré trois ans après ton arrivé à l’orphelinat. C’est un batard. Un rejeté. Comme toi.  Il a de nombreuses cicatrices. Une de ses oreilles est cassée suite à une bagarre. Tu l’aimes bien. C’est le seul à te comprendre.

Tu connaissais tous les orphelins du centre. Par leurs noms. Leurs prénoms. Et parfois même leurs âges. Tu connaissais chacun de tes bourreaux. Ce qu’ils disaient. Et ce qu’ils ne disaient pas forcément à tout le monde. Tu connaissais l’art et la manière de connaître les gens plus qu’ils ne le voudraient. Au final, cette connaissance t’as étais plutôt inutile. Voir même, elle t’a plombée. Et à peut-être réduit ta vie à néant.

Tu n’as jamais su pourquoi on t’avait abandonné quand tu t’étais jeté à l’eau. Tu avais vu leurs regards méprisants. Ces regards pleins de haine auxquels tu étais pourtant habitué. Tu avais sauté après que tes bourreaux est jeté ton cher chien à l’eau. Tu l’avais suivi. Et l’avais récupéré. Mais tu avais oublié que le courant était fort à cet endroit de la rivière. Et tu t’es fait emporter. Tu t’es vite retrouvé la tête sous l’eau. Et tu entendais de plus en plus distant le rire de ceux qui venaient de signer ton arrêt de mort. Dans les rares moments où ta tête sors de l’eau, tu cris. Tu espères qu’on t’entendra. Mais tu t’épuises en vain. Tu abandonne. Tu as peur. Mais tu as compris que c’était la fin.

Alors tu te laisse aller. Et tu meurs. Seul. Comment toujours. Comme depuis toujours. Mais tu te réveilles. Tu es en vie. Tu regardes l’heure. C’est le matin. Tu pense que tu as juste rêver de ta mort. Mais cette journée. Tu as une impression de déjà vu. Et puis il y a de nouveau l’épisode de la rivière. Avec le chien. Toi qui saute. Et qui meurt avec lui. Et tu te réveilles de nouveau. Et tu revis encore et encore la journée de ta mort. Mais un jour quelque chose change. Et tu survis. Et alors tout s’arrête. Tu ne revis plus cette effroyable journée. Et tu te retrouve avec ce don. Les « Yeux voleurs ». Tu regardes une personne dans les yeux et te voila avec des informations volées à la personne.

Mais ce don te répugne. Alors tu l’utilise le moins possible. Et puis tu parles avec les animaux et ça c'est cool ! Tu as rejoins d’autres comme toi. Deux autres de l’orphelinat. Kido. Kano. Vous êtes les premiers membres du Mekakushi Dan. Et puis y’a eu une autre fille après. Mary. Tu ne te rappelles plus très bien, mais c’est toi qui l’as rencontré en premier et l’a présentée aux autres. C’est une des vôtres elle aussi. Elle aussi est morte. Mais elle est de nouveau « vivante ». Comme vous tous. Comme ceux qui sont arrivés après. Comme ceux qui vont venir. Vous êtes tous liés. Et rien ne semble pouvoir briser ce lien.