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 anywhere to be found -- ana/misaki

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Hinata Misaki

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MessageSujet: anywhere to be found -- ana/misaki   anywhere to be found -- ana/misaki EmptyDim 31 Aoû - 1:50

Aujourd’hui, c’est le week-end pour Misaki ainsi que des tas d’autres personnes. Enfin, quand on a un certain ego, on finit par ne voir les fins de semaine que pour soi, en tout cas ainsi raisonne la brunette. Les cours, elle n’aime pas, sans pour autant adorer les jours de repos comme elle le devrait. La lycéenne choisit la complexité pour les nombreux réglages de personnalité disponibles, faisant d’elle une personne à la fois détestable et retors. Incroyable qu’elle puisse encore avoir des amis avec l’égo qu’elle possède et qu’elle ne tente même pas de cacher d’une façon ou d’une autre. Non, Misaki cache des choses, mais pas forcément les bonnes, gardant un petit cœur qui peine à cicatriser des affronts de la vie. Cruelle la vie, cruelle.

Ainsi, incapable d’apprécier le repos qu’on lui accorde, la brunette prône l’ennui, encore et toujours. Oh, elle s’ennuie à en mourir dans ce petit appartement loué pour pas grand-chose. Un bon rapport qualité-prix d’ailleurs. La jeune fille est lasse de se rouler sur les tatamis à geindre pour manifester sa lassitude, montant les échelles de l’arrogance pour en arriver à une façon de se plaindre digne de l’ancienne noblesse. Elle est étrange Misaki, et peut-être pourrait-elle être quelqu’un de bien en étant serviable et souriante, quelqu’un qu’on voudrait compter volontiers dans ses amis. Soupirant une énième fois, la lycéenne se relève péniblement, semblant accomplir la pire des labeurs imaginable, avant de se frotter le visage à la façon d’un enfant. S’approchant de la table basse posée en biais dans la pièce et non pas par soucis d’esthétique, la brunette prend une seconde pour observer les feuilles posées ici et là.

Des planches, des planches et encore des planches, un pays de planches. Sur certaines, la brunette a travaillé un peu plus, sur d’autres non, encore à l’état de brouillons. Soupirant, elle se baisse à nouveau, adoptant une position telle que assise en tailleur, comme on demande aux jeunes enfants de le faire. Bien du travail pour une lycéenne, un chapitre mensuel, même si la petite Misaki aime les challenges, contrairement aux retards. L’éditeur, un gars assez banal quand on y pense, lui avait trouvé quelqu’un pour les décors et ce genre de choses, une attention appréciable. Mais Misaki reste Misaki, même en réduisant sa charge de travail, elle reste lente au possible, par flemme plus que par autre chose.

Par un élan de motivation ou quelque chose du genre, la brunette s’était saisie d’une plume, un peu usagée mais marchant encore parfaitement, caprice enfantin de ne vouloir jeter le vieux. Les bêta, l’encrage, pas son moment favori mais elle s’y pliait bien, comme tous les pauvres gens forcés de le faire, enfin d’après. Non pas qu’elle ne soit pas douée, plutôt que le fait de devoir être concentré au possible pour ne pas faire de bavures quelconques avait tendance à vite l’agacer. Travaillant rapidement et silencieusement, avec toutefois une pause cookie et jus de fruit de temps en temps, la lycéenne aurait pu être fière de sa productivité en un samedi après-midi ensoleillé. Jusqu’à ce qu’en plongeant sa plume une nouvelle fois dans le petit pot d’encre noire comme une bien sombre nuit, elle fit rapidement la conclusion que le pot était vide. Et même après un quart d’heure à la recherche d’encre dans les placards de son appartement, la brunette restait bredouille, devinant à contre cœur être à court d’encre, et devoir également sortir pour le réapprovisionnement. Soupirant, Misaki se prépara rapidement, comme pour terminer la tâche le plus vite possible, à la papeterie du coin.

La boutique n’est pas très loin à vrai dire, tout  au plus dix minutes de chez elle, et pourtant la brunette traîne, non pour autant de mauvaise humeur. Au contraire, le soleil égaye un peu la lycéenne, qui continue sa marche les mains dans les poches. Face à la vitrine de ladite boutique, elle s’arrête et prend le temps de regarder, la curiosité tuant le chat. Et penchant la tête pour mieux observer le coin à l’opposé, la jeune fille manque de donner un pseudo coup de boule à un autre individu, qui devait se livrer à la même observation de vitrine qu’elle. C’est qu’on trouve de tout dans ce genre de boutique, parfaite pour les artistes en tous genres.

Reculant, presque gênée, Misaki manque de bafouiller, ce qui aurai probablement été le coup de grâce à son honneur de naine.

-Aaaah, désolée !

Elle le sent, ses joues sont rouges, un fait peu habituel chez elle. La voilà qui se ridiculise, encore et toujours, peut-être inconsciemment à la recherche de l’attention de son entourage. Juste le temps de détailler la jeune fille recevant ses excuses, mignonne avec sa tignasse à l’inhabituel rose et ses yeux de la même teinte. Misaki a du mal à savoir quoi faire, et même cette réaction elle ne la comprend pas. Bien trop lunatique pour pouvoir avoir un cycle émotionnel.


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MessageSujet: Re: anywhere to be found -- ana/misaki   anywhere to be found -- ana/misaki EmptyDim 7 Sep - 21:43


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Bonjour, avez-vous la carte du magasin ?
Merci pour vos achats.
Au revoir.

"Routine

Ensemble de ces actions, de ces gestes faits mécaniquement et quotidiennement. "

Ah fameuse routine, qui pourrait tuer n'importe qui d'un peu aventureux dans sa vie. Comme Anastasia. Elle passait d'une façon lasse les produits qui venaient jusqu'à elle, des bips incessants, des gens qui parlaient de tout et n'importe quoi. Une simple caissière, sa vie ? Se résumant simplement à boulot, maison, dodo, manger, dessiner, peinturlurer, penser, soupirer, et injurier. Mais heureusement pour elle, c'était le week-end ! Cette fin de semaine qui mettait tellement de temps à venir et qui, pourtant était si courte. Deux petits jours, et encore. Un jour et demi pour la vieille adolescente déscolarisée. Il était vrai qu'elle enviait les lycéennes et lycéens qui passait par sa caisse en fin de journée, discutant et rigolant ensemble. Des amis vous dites ? Stacy n'en avait pas vraiment, elle était souvent seule. Mais cela ne la dérangeait pas plus que ça ! On peut vivre sans ami, suffit d'avoir un métal d'acier, ou simplement un égo assez surdimensionner... C'était son cas ? Plus ou moins... Mais elle rencontrait quand même pleins de gens ! Au parc d'attraction... Dans un magasin, et puis même dans la rue ! Même si, il faut l'avouer, que le plus souvent elle fonçait dans des inconnus ou qu'elle en stalkait aussi.

Elle soupirait une énième fois en annonçant le prix affiché sur son écran à sa cliente. Un petit sourire forcé s'accrochait à ses lèvres, pendant qu'elle levait les yeux vers l'horloge : plus que quinze petites minutes avant la fin de son service. Là se trouvait la délivrance de toute une vie. Ou du moins que tout ce qu'elle avait parcouru jusqu'ici. En effet, elle n'allait pas au lycée bien qu'elle en aurait certainement besoin, mais en remplacement, elle restait ici pour un salaire plus ou moins égal à ce qu'Anastasia avait comme contraintes. N'aimant pas spécialement ce qu'elle faisait... Mais au moins ses collègues étaient plutôt gentils, donc cela lui donnait un petit plus avant d'aller travailler presque tous les matins. Enfin bon, c'était une routine pour elle, tellement... D'ennui dans ce qu'elle faisait. Tout ce qui lui semblait juste, c'était quand l'adolescente rentrait. Dans son mon où tout était permis, aucun interdit ne s'opposait contre elle. Le rêve. Sa réalité finalement. Mais elle devait éternellement vivre dans la réalité du monde, ce qui était la définition même de "la route", tant de tristesse et d'ennui en elle. Après un "long" moment, le magasin n'était pas vide pourtant Stacy était autorisée à -enfin- fermer sa caisse pour le bien de sa santé mentale. Il y a des jours comme ça qui sont extrêmement psychique pour notre artiste. Hélas.

Enfin bon, une fois son outil de travail principal impeccable, elle pouvait s'en aller après avoir saluer les quelques personnes qui restaient encore. Elle soupirait, une fois dehors, comme pour tout évacuer, c'était quelque chose qui faisait partit de sa petite routine quand sa journée prenait la direction du "j'en ai marre." presque habituel. En avançant lentement, s'intéressant aux couleurs des gens, rien qui ne sortait de son train-train quotidien. Cette nuance qui ressortait du peuple, cette teinte qui permettait à l'artiste de lire en ces personne comme dans un livre ouvert. Bien que partiellement, et uniquement l'humeur. Les sentiments. Une chose si abstraite pour l'adolescente. Elle y avait réfléchit une fois, c'était quelque chose qui lui semblait presque... normale. C'était inscrit en sa personne. Pouvant connaître l'humeur la plus profonde de quelqu'un, c'était réellement quelque chose d'extraordinaire ? ...Non, mais quand ses yeux deviennent lumineux, d'un éclat rouge. Oui. C'était la définition même de la "renaissance" d'Anastasia. Bien qu'elle n'en avait pas conscience, mais chut.

Tout ce qu'elle voulait à présent, c'était rentrer chez elle dans l'espoir de retourner dans sa petite bulle où son monde était inscrit. Mais avant ça, elle remarqua une petite boutique -où elle n'avait pas forcément l'habitude d'aller- mais qui venait d'ouvrir il y a peu. quelque chose pour les dessinateurs et pour les artistes -dans son genre justement-. Quelque chose de nouveau. Et pourtant tout le monde est attiré par la nouveauté, elle y comprit. Ce qui la fit réfléchir et contourna l'idée de "rentrer" en la remplaçant simplement par "aller faire un tour au nouveau magasin". Ce n'était pas réellement un détour puisqu'en théorie c'était sur son chemin. Et puis personne ne l'attendait chez elle donc sur le plan de la pratique, elle avait tous les feux au vert. C'était simplement pour ça qu'elle s'arrêtait devant la vitrine en ayant esquiver une jeune fille devant elle, plutôt banale, à première vue.

Que de bonnes choses qui redonnaient le sourire à la fausse rouquine. Des feutres, de la peinture, des plumes, des stylos... Tant de choses qu'Anastasia tentait d'acquérir, et puis finalement non. La vitrine était longue, et elle ne voyait qu'une partie... Penchant la tête doucement pour essayer de voir le reste des produit, elle manqua de peu de mettre un bon coup de boule à l'inconnue, après le presque sien.
    — Aaaah, désolée !

C'était pourtant bien la fille de tout à l'heure d'humeur bien neutre, et maintenant gênée, qui plus est. Elle avait les joues toutes roses et puis... Ce qui intrigua Anastasia c'était sa taille, aux alentours d'1m50, pas plus. Elle pouvait facilement la regarder de haut avec son 1m66. Mais ce ne fut pas le cas, l'inconnue avait l'air tellement perturbée, une petite brunette plutôt frêle comme la rouquine avec de beaux yeux verts. Elle était assez mignonne finalement ! ...Mignonne ? Mais à quoi pensait-elle... ?
    — Oh... Mais ce n'est rien... ! On a évité la catastrophe de peu... ! Rassura Anastasia avant de prendre une dizaine de secondes pour un peu mieux la dévisager et reconnaître sa couleur puis reprenait la parole la première. C'est plutôt rare de croiser une collégienne devant une boutique comme celle-ci !

Un sourire se dessina vaguement sur ses lèvres, c'était peut être le pic de bonne humeur qu'avait prévu son horoscope aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: anywhere to be found -- ana/misaki   anywhere to be found -- ana/misaki EmptyLun 8 Sep - 22:42

Gêne, embarras, tandis que l'autre la fixe, la regarde, l'examine. Son honneur va en prendre un coup, Misaki le sent, que sa crédibilité est en train de s'envoler comme les oiseaux sur les toits. Sauf que la brunette n'a pas d'ailes pour s'envoler, que des pieds pour rester clouée au sol, cruelle réalité que la vie à laquelle elle se raccroche avec tant d'insistance, la vie qui lui fait faire face à une jeune fille plus grande qu'elle aux cheveux entre le roux et le rose et dont les dispositions lui rappellent une lycéenne. Pourtant Misaki ne se rappelle pas l'avoir déjà vue dans son lycée, peut-être fréquente t-elle un autre établissement ou que la brunette se trompe sur toute la ligne. Peut-être bien mais quand bien même la jeune fille ne pourrait se résoudre à admettre ses erreurs, fierté enfantine que voilà.

- Oh... Mais ce n'est rien... ! On a évité la catastrophe de peu... !

Une phrase qui sonne rassurante, laissant échapper un soupir de soulagement de la part de la brunette. Se mettre dans un certain embarras était déjà une honte pour la lycéenne, alors si l'inconnue ne lui avait pas répondu, ses joues se seraient sûrement empourprée de plus belle. Étrange jeune fille que voilà venir, abandonnant le rouge pour retrouver un teint naturel. Le masque de la honte et l'embarras ne lui convient que peu à cette lycéenne lunatique comme le temps par la saison de l'automne. Mais bientôt l'autre attire de nouveau son attention en reprenant la parole, comme décidée à parler un peu avec la petite Misaki.

- C'est plutôt rare de croiser une collégienne devant une boutique comme celle-ci !

Et cette fois-ci, son ego est mort et six pieds sous terre, arrachant à la lycéenne une petite larme au passage. Cruelle vie que voilà, ne jugeant que sur l'apparence, anomalie dans la foule que Misaki au retard de croissance presque incroyable. Ne voulant pas s'énerver, pas après avoir rencontré le ridicule, la brunette se contente d'adopter un air correspondant facilement à une jeune fille portant toute la misère du monde sur ses épaules. On lui inflige un bien dur coup, mais comme tout combattant se respectant, la brunette se relèvera plus forte encore. Sauf que Misaki est trop faible pour être forte.

-Hahaha... C'est que... Je suis une lycéenne en fait... Mais c'est pas très grave... J'imagine...

Des larmes pleins les yeux, une gamine se prétendant adulte comme dans un pièce de théâtre, endossant un rôle bien loin de l'amère réalité. Misaki veut pleurer de ne pas être pris au sérieux mais sait aussi que ce ne serait que porter un coup fatal à son ego bien abîmé par une malheureuse phrase d'une inconnue.

-Une simple lycéenne ayant besoin d'encre pour finir ses planches pour être précis... Rien de bien intéressant... Je peux demander ce qui vous amène ici aussi ?

Polie pour une fois Misaki, rare, très rare. A croire que blesser son ego serait la meilleure façon pour quelqu'un de faire face à une personne calme. Enfin avec un peu de chance bien sûr, le cas de se faire poursuivre par une naine brandissant fièrement un cutter comme un héros de jeu vidéo n'étant pas à exclure.
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MessageSujet: Re: anywhere to be found -- ana/misaki   anywhere to be found -- ana/misaki EmptyDim 14 Sep - 12:59


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    — Hahaha... C'est que... Je suis une lycéenne en fait... Mais c'est pas très grave... J'imagine...

Anastasia n'en revenait pas. Comment pouvait-elle avoir dit une chose pareilles ?? Finalement, elle avait le bénéfice du doute puisqu'elles ne se connaissaient pas. C'était une sorte d'excuse. Son petite sourire s'effaça alors que ses yeux s'écarquillèrent rapidement. Cela devait être comme... Une chose plutôt bizarre... Cherchant absolument à se racheter, elle rigola nerveusement avant de répondre.
    — Je-... Aaaah-! Excuse moi... ! Je n'avais pas fait attention...!

Pour une fois qu'elle avait l'occasion d'être honnête avec une inconnue. Bien qu'elle ne ment que rarement... Et surtout pour se sortir de situation assez délicate... Mais là c'était plutôt quelque chose d'inévitable... Si elle ne l'avait pas remarquer c'était comme ça... ! Après tout la jeune fille ressemblait vraiment à une collégienne... ! On y pouvait rien ! Et surtout pas l'artiste en herbe. Son interlocutrice avait les larmes aux yeux. L'avait-elle réellement touchée en plein cœur avec sa réflexion... ? Cela pouvait largement se discuter. Pour l'instant, l'adolescente est plutôt du genre à être un peu honteuse. S'être trompée d'une sorte de classe puis la faire pleurer ! Ah ! Elle avait la totale avec elle.
    — Une simple lycéenne ayant besoin d'encre pour finir ses planches pour être précis... Rien de bien intéressant... Je peux demander ce qui vous amène ici aussi ?

..."Vous" ?

Quel honneur pour la miss cupcakes d'être finalement vouvoyée par quelqu'un -sûrement- de son âge. Le monde prend de drôle de tournure une fois que Stacy a quitté ses quatre murs. Être admirée ainsi c'était comme... Une sorte de personne supérieur, seulement en y pensant une demie seconde, son esprit entouré de froufrou et de noeud refusait l'idée. Elle était comme elle avait le vous est à bannir. Même si ça faisait d'elle une personne de type "important" mais bon.
    — Je suis aussi une lycéenne tu sais... ! Enfin presque... Alors pas la peine de me vouvoyer... ! Alors tu dessines ? Moi je peins ! Enfin c'est aussi une sorte de dessin, mais je ne fais pas souvent d'esquisse. C'est plutôt ennuyeux. Je dessine plutôt au feeling, mes envies quoi... Et je ne connaissais pas ce magasin du coup j'étais curieuse. ~ Dit-elle d'un petit sourire.

Après tout c'était vrai, les esquisses et Ana cela faisait deux ! Comme les bases du dessin étaient déjà dans sa petite tête, alors le tour était joué. Et c'était de cette façon que son appartement fut devenu quelque chose de totalement... coloré. Elle n'avait raté aucun mur. C'était presque un musée finalement... Enfin bon, encore une connaissance qui dessine ? "Encore" ? C'est plutôt la deuxième, mais Stacy allait être gentille avec celle-ci, si déjà elle l'avait à moitié traitée de "naine"... Et pourtant elle s'en voulait un peu... ! L'inconnue était plutôt mignonne donc elle n'avait pas de raison de dire de telles choses ! Même par accident. Ahlàlà, Anastasia est la maladresse née. À force de la fixer, elle en venait à "seulement" remarquer sa jolie couleur derrière elle. Quelques teintes d'embarras et une ou deux de gêne par-ci et par là... Pas vraiment une couleur des plus gaies... ! Mais elle n'y pouvait rien, enfin presque rien. La seule chose pour lui remonter le moral était de lui parler. Et pourquoi faire ça exactement ? La jeune artiste se souvenait des nombreuses fois où elle pleurait toute seule chez elle, plongée dans une seule et même solitude. Où personne n'était présent. Et pourtant. Et pourtant elle se devait de réconforter une inconnue. C'était une sorte d'objectif qu'elle se fixa sur un coup de tête. Après tout elles étaient certainement du même âge, et même si Ana était scolarisée, les deux artistes se seraient retrouvées dans la même classe ! Peut être, avec un peu de chance. Mais bon, elle se disait qu'elle devait finalement prendre cette opportunité comme une autre. Et tentait de rester concentrée pour ne pas faire trop de dégâts, elle et son pouvoir hein... Après tant d'essais, toujours rien de concluant. Bien qu'ici ce ne fut pas si perturbant, donc elle pouvait certainement se ressaisir et discutant "correctement".

C'était plutôt un bon signe ! Vraiment. Un véritable contrôle de la situation, que demander de plus ? Anastasia était fière d'elle. Il n'y avait pas à discuter là-dessus. Seulement, sa barre de concentration n'allait pas forcément rester à son apogée. Elle pensait souvent à tout et surtout à n'importe quoi, alors cet aspect d'elle n'était pas forcément le meilleur, surtout. Surtout, ce qu'elle ne voulait pas c'était avoir à expliquer -une fois de plus- son pouvoir. Même si. Il fallait l'avouer, la dernière fois avec la petite Neyn, elle avait de la chance puisqu'elle aussi était comme elle. Mais ça ne devait pas être le cas de tout le monde. Donc il fallait qu'elle redouble de vigilance. Même si sa tête lui disait ça, tout rentrait par une oreille et sortait par l'autre, tel est Anastasia. Enfin bon, en pensant à tout cela elle faisait semblant d'écouter son interlocutrice, comme d'habitude en fait... Son esprit s'en allait ailleurs alors que son corps était bien présent. Une bonne tactique pour éviter d'écouter à l'école, bien qu'elle n'y était plus conviée de son propre choix. Soudainement, Anastasia coupa son interlocutrice, avec une petite "idée".
    — Et si on allait discuter à l'intérieur plutôt que de rester devant la vitrine ? Je suis sûre qu'on a plein de choses en communs... ! Enfin sûrement... Entre artistes... Mais tu peux m'appeler Ana ! Affirma-t-elle en gardant son éternel sourire enfantin.

Que de bonne manière finalement. Mais c'était uniquement parce qu'elle se retrouvait -à moitié- en sa nouvelle connaissance. Même si elle n'avait pas l'habitude de proposer des choses aussi soudaine, elle l'avait quand même fait. Tellement imprévisible, et presque lunatique.
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MessageSujet: Re: anywhere to be found -- ana/misaki   anywhere to be found -- ana/misaki EmptyMar 7 Oct - 16:54

-Je suis aussi une lycéenne tu sais... ! Enfin presque... Alors pas la peine de me vouvoyer... ! Alors tu dessines ? Moi je peins ! Enfin c'est aussi une sorte de dessin, mais je ne fais pas souvent d'esquisse. C'est plutôt ennuyeux. Je dessine plutôt au feeling, mes envies quoi... Et je ne connaissais pas ce magasin du coup j'étais curieuse. ~

Misaki se rend compte de l'air de jeune fille coincée qu'aurait pu lui apporter ce vouvoiement, en dépit de son côté sociable et apte à parler à presque n'importe qui sans vraiment se soucier du reste. Surtout face à une lycéenne, ou presque comme lui a fait remarqué l'autre, sans manquer de créer dans la tête de la brunette multitude de questions. C'est que Misaki pense vite certes, mais pas toujours bien, ce qui en soit n'est pas une aptitude à souhaiter à tous. Une des premières idées lui venant à l'esprit est les cours à domicile, mais la brunette ne sait pas, la brunette ne sait jamais, ce ne sont qu'amas d'hypothèses informes prenant places dans son esprit.

-Oh de la peinture ? C'est super ça, j'ai l'impression de rencontrer une super artiste ! C'est sûre que peinture, ça envoie plus que manga et tout... Enfin bon, le plus important c'est de savoir aimer ce qu'on fait. Concernant le magasin... Je crois qu'il a ouvert récemment, ou peut-être qu'il était en rénovation ?

Misaki a la mémoire courte, Misaki ne se souvient pas vraiment du jour d'avant celui-là, Misaki pense à aujourd'hui, à demain éventuellement, mais rare sont les fois ou ses pensées vont beaucoup plus loin. Misaki est une jeune fille qui vit au jour le jour, sans vraiment se soucier des contraintes et usages, préférant se fier à ses propres règles, simplement pour prouver d'une certaine façon.

-Et si on allait discuter à l'intérieur plutôt que de rester devant la vitrine ? Je suis sûre qu'on a plein de choses en communs... ! Enfin sûrement... Entre artistes... Mais tu peux m'appeler Ana !

L'autre, la rosée, enfin Ana, lui présente un sourire enfantin, une façade des plus mignonne. Misaki fait un peu la même chose parfois, mais pas toujours, parce qu'elle est bien plus douée pour se montrer détestable que mignonne, et ceci est une vérité. Et le lycée l'aide déjà bien assez à se rendre compte de tout cela, torts et défauts compris, tout ce que la brunette ne veut pas forcément voir et admettre.

-Bonne idée ! Je sais pas si m'appeler artiste est vraiment justifié, je ne fais que des brouillons et l'encrage. Mais ça fait toujours plaisir de rencontrer quelqu'un comme ça ! Moi, c'est Misaki, mais tu peux m'appeler comme tu veux.

Simple formule de politesse, simple tentative de paraître aimable, Misaki revêt en permanence des façades, et la vérité n'est que demie quand elle penche légèrement la tête pour sourire à Ana. Puis suivant son idée, elle s'engouffre dans la boutique, regardant néanmoins que l'autre la suit bien, comme pour ne pas se retrouver là comme une imbécile à l'intérieur de la boutique.

Les papeteries font toujours parties des boutiques favorites des gens, simplement par la diversité des produits qu'on y trouve. Misaki y trouve de l'encre, de quoi faire des colorations ici et là, malgré que tout cela ne soit pas son point fort, et toujours de quoi faire pleurer son porte-monnaie, en dépit des aides apportées par ses parents. Récupérant rapidement de quoi tenir un moment en encre, et quelques nouvelles plumes par la même occasion pour remplacées celles abîmées par la rouille, la brunette se tourne de nouveau vers Ana, non loin.

-Alors, tu trouves quelque chose qui t'intéresses ?
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MessageSujet: Re: anywhere to be found -- ana/misaki   anywhere to be found -- ana/misaki EmptyDim 19 Oct - 1:20


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    — Bonne idée ! Je sais pas si m'appeler artiste est vraiment justifié, je ne fais que des brouillons et l'encrage. Mais ça fait toujours plaisir de rencontrer quelqu'un comme ça ! Moi, c'est Misaki, mais tu peux m'appeler comme tu veux. Affirma-t-elle avant de pousser la porte du magasin, suivit d'Anastasia.

Eh oui ! Voilà les deux nouvelles connaissances dans un nouveau magasin tout frais et tout beau. C'était plutôt bien indiqué, comme dans n'importe quelle boutique d'art finalement. Tout était parfait, tout était bien rangé, on aurait dit un maniaque qui tenait cet endroit, mais bon. Anastasia allait dire quelque chose à Misaki alors qu'elle venait de s'engouffrer dans un autre rayon, elle soupira intérieurement et alla voir ce qu'elle avait sous la main. Que de belles choses, la jeune fille souriait à tout ce qu'elle connaissait, oui elle sourit effectivement à des objets, ça lui arrive. Mais cela lui rappelait un peu tout ce qu'elle avait fait avec des pinceaux et une simple toile, depuis son arrivée ici, tout était revu sans faute. Ce qui fit changer la couleur d'Ana en une couleur plus chaude, un doux souvenir. Elle parcourait toujours les rayons adjacents, puis arrivait vers les fameuses toiles blanches, ses préférées. Bah oui, comme elle ne peinturlurait plus avec des beaux pinceaux mais à présent avec ses yeux.

Évidemment, parfois elle prenait cet outils pour faire joli, par souvenir, ou encore pour ne pas révéler sa "véritable nature", pour ne pas être pointée injustement du doigt. Bien que cela ne devait pas faire tellement de dégât, en théorie... Enfin bon, elle continua sa petite marche mais ne voyait pas vraiment quelque chose qui lui tapait dans l'oeil. Comme le flash qu'elle a souvent à certaine occasion, comme le coussin Hello Kitty qu'elle a prit la dernière fois... Quelle tristesse. Enfin bon, encore et encore, elle regardait, les prix, les objets, mais rien de bien intéressant, jusqu'à ce qu'elle regarde à côté de la vitrine. Quoi ? Un truc bien ? Était-ce possible ? Anastasia qui était tellement... Difficile ? Un jour elle a presque engueulé un vendeur parce que son rayon "pinceau à pointe fine de 10mm" était vide, donc bon, sachant qu'elle ne peignait qu'avec cet outils... Tout ça pour dire que quelque chose lui avait tapé dans l'oeil. Entre autre cette immense toile, accrochée au mur qui coûtait au moins trois loyers, elle avait remarqué une sorte de palette de couleur. Mais pas quelque chose qu'un enfant de trois ans pouvait utiliser. Ici c'était plus d'une vingtaine voir trentaine de couleurs dans un seul pack, le bonheur. Elle qui adorait ne plus laisser de blanc sur une toile.
    — Alors, tu trouves quelque chose qui t'intéresses ?

Demanda-t-elle en s'approchant d'Ana. En soit, oui elle a trouvé quelque chose. Quand la jeune fille leva les yeux de son coup de coeur, elle remarqua que Misaki devait certainement travailler à la plume puisqu'elle en tenait ainsi que de l'encre. Une toute autre façon de travailler qu'Anastasia n'avait jamais eut l'idée de tester, mais il y avait toujours des rumeurs dessus, alors en cherchant la simplicité étroitement mêlée à la facilité, elle arrivait facilement à sa façon de faire. Enfin bon, elle lui sourit et désigna l'immense coffret.
    — Ouais ! Ça ! J'en rêverai pour repeindre mon appartement ! Elle s'interrompit pour soupirer Mais je n'ai pas le budget pour, je suis encore un peu pauvre pour cette merveille... Affirma-t-elle d'un ton un peu triste.

Il fallait avouer que tout cela, toile + palette n'étaient pas à la portée de tous, non plus. Évidemment qu'elle prend le plus cher ! Anastasia a des goûts de luxes ! Inexorablement, luxueux. Quelle tristesse. Tant de joie pour de faux espoirs finalement, après avoir effacé son petit sourire triste elle regarda Misaki, qui elle, avait trouvé son bonheur et certainement pour pas cher.
    — C'est bien, on dirait que tu as trouvé des trucs toi aussi !

Beau et véritable compliment ! Elle l'enviait un peu en fait, si elle aussi avait trouvé un truc pas trop cher mais qui pouvait faire son bonheur. Du moins, son bonheur artistique.

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MessageSujet: Re: anywhere to be found -- ana/misaki   anywhere to be found -- ana/misaki EmptyVen 21 Nov - 15:18






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Feat Anastasia James


Suivant l'objet désigné par la rosée dans la vitrine, Misaki remarque assez rapidement ce que lui montre Ana. Une palette de couleurs assez impressionnante, couvrant une bonne vingtaine de teintes, voir même encore plus. Ce qui semble de toute évidence parfait pour les amoureux de la peinture, ce qui n'est pas vraiment le cas de la brunette.

-Ouais ! Ça ! J'en rêverai pour repeindre mon appartement ! Mais je n'ai pas le budget pour, je suis encore un peu pauvre pour cette merveille...

L'autre soupirant en milieu de phrase, la demoiselle se vit comme incitée à regarder le prix. Cher, très cher tout ça. L'encre et les plumes, c'est relativement bon marché quand on compare. La petite Misaki n'y connaît rien en peinture, mais déduit que le matériel que lui montre Ana doit être de qualité, du moins assez pour être exposé en vitrine. Misaki elle baigne dans la société de consommation, elle se fait avoir par la ville. Ce qui est en vitrine c'est le mieux, travaille pour avoir le mieux. Ce sont là les règles d’aujourd’hui.

-C'est assez cher en effet... Mais ça a l'air d'être du bon matériel... Enfin j'y connais rien en peinture, je dis sûrement n'importe quoi.

Un petit rire gêné, et ainsi s'exprime Misaki, qui n'ose pas trop proposer de l'argent. Parce qu'elle aussi n'est pas particulièrement riche, que c'est bientôt la fin du mois, la période la plus difficile sur le plan financier. Et elle s'en veut un peu la lycéenne, elle se sent inutile, comme toujours. Misaki ne sert pas à grand-chose, mais jamais elle ne l'avouera, parce qu'elle se persuade d'être capable de grandes choses, d'être capable d'aider quelque chose.

-C'est bien, on dirait que tu as trouvé des trucs toi aussi !
-De quoi travailler un peu. Il faut bien que je finisse mes planches un jour, ou le loyer du mois sera jamais payé.

Réfléchissant, se sentant mal concernant son incapacité à aider Ana à se payer sa palette, la brunette observe ses plumes, et l'encre, les traits légèrement crispés. Déjà que reprendre des plumes est une petite folie, la jeune fille tente de trouver une solution profitable aux deux.

-Pour la palette, pourquoi ne pas revenir un peu plus tard ? J'ai vu que la boutique allait solder des produits dans un peu moins d'un mois, tu pourras revenir à ce moment non ? Si tu veux on pourra revenir ensemble...

Elle est gênée maintenant, ses joues s'empourprent un peu. C'est un sentiment qu'elle n'aime pas trop, la honte, l'embarras. Parce que ça lui rappelle une faiblesse comme une autre, une qu'elle ne peut pas surmonter. C'est stupide, Misaki est stupide.
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MessageSujet: Re: anywhere to be found -- ana/misaki   anywhere to be found -- ana/misaki EmptyDim 28 Déc - 1:05



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With: Misaki & Anastasia



Elle acquiesçait donc que tout cela était bien cher, en effet, belle remarque constructive. Mais avouant aussi qu'elle ne s'y connaissait pas, Anastasia le savait très bien et elle l'avait bien vu. Seulement, ce n'était rien de bien flagrant et la jeune adolescente avait de toute façon raison. C'était du bon matériel, mais un peu cher, tout de même. Sachant qu'Ana avait vraiment un budget restreint. Après la remarque, sincère, de la jeune peintre, Misaki affirma simplement qu'elle devait travailler un peu sur ses planches. Planche était donc égal à tout ce qui était dans l'art du manga, ou de la bd. C'était tout ce qu'elle savait. Travailler sur du papier, et non des toiles, elle y avait songé. Mais c'était un domaine trop restreint pour elle.


Ce fut pourtant une sorte de virtuose de la peinture, cette petite. Elle excellait, à l'époque, dans cette discipline qu'était les "arts plastiques". Elle était la première, et elle était destinée à gagner ce fameux concours, mais elle n'avait pas pu, au final. Rien de tout cela ne l'avait trop attristé au point de ne plus aimer la peinture et tout ce qui touche. Ses doigts serraient simplement ce pinceau, et son poignet faisaient de grands gestes, c'était tout ce qu'il lui plaisait. Retranscrire ses pensées sur cette toile blanche, telle une fameuse poétesse ayant écrit comme vers cultes : Je vis, je meurs; je me brûle et me noie. Anastasia était une parfaite copie, dans le domaine de l'art.


Elle semblait un peu désolée, pour l'artiste. Certes, mais ce n'était pas de sa faute. Pourquoi un tel sentiment de culpabilité ? Ana se ressentait rien pour son loyer, payé ou non à la fin du mois. C'était pour cela, qu'elle lui proposait une sorte de "solution", qui n'en était pas vraiment une : attendre jusqu'aux soldes. Oui, mais non. Quand Anastasia désirait quelque chose, elle le voulait maintenant. Ou ne le prenait pas du tout, et n'y pensait plus. Mais quitte à revoir cette jeune mangaka, pourquoi pas. Après tout si c'était elle qui le proposait. Elle allait répondre quelque chose, quand son interlocutrice semblait un peu... troublée ? Ses joues étaient roses, elle devait être mal à l'aise donc ? La jeune fille aux cheveux roses, n'aimait pas ça. Mais elle n'y pouvait rien. Elle reposait sa belle palette toute neuve, puis regardait la jeune brunette d'un léger sourire.
    — Oh, si tu veux... ! Ça ne me dérange pas trop, il faut savoir quand, et surtout si j'ai mon petit salaire... Même si les soldes sont bien ici, mais les choses de valeurs restent quand même cher... Mais bon, on peut bien revenir ici, si tu veux !

Anastasia espérait que Misaki ne prendrait pas ça mal, voir carrément mal. À l'heure actuelle, elle aimerait bien revenir, après tout c'était agréable de discuter avec elle, donc pourquoi pas. Après tout elles avaient presque, un point commun. Voir deux, si on compte le loyer qu'elles doivent payé mais qu'elles ne peuvent pas si elles ne se donnent pas la peine. Mais bon. Ce n'était pas ça le plus important. Anastasia désirait continuer à faire le tour, et c'était ce qu'elle fit. Tout en continuant à discuter un peu avec la brunette, qui devenait de plus en plus sociable, on dirait. Ou moins coincée, peut être. Jusqu'à ce qu'elle voyait, vers la vitrine, un jeune homme qui installait deux chevalets, un vase avec des fleurs entres eux deux sur une petite table. C'était intéressant, que comptait-il donc faire ? Elle n'en savait rien, mais était vraiment intriguée par tout cela, peut être qu'il désirait afficher tout cela entre dehors, et le magasin. Entre cette vitre de glace où Anastasia avait presque bavé. Mais chut, personne ne devait le savoir.


Il se retournait donc vers elles, comme la jeune peintre n'arrêtait pas de le fixer. D'un sourire il venait à les aborder, prenant deux pinceaux et deux palettes de peinture.
    — Bonjours mesdemoiselles ! Désirez-vous êtres les premières à inaugurer notre nouvelle vitrine ? Commença-t-il sans vraiment laisser le temps aux demoiselles de répondre. Je vous prête donc un pinceau chacune, une palette, et vous pouvez tenter de peindre le vase et ces roses pour décorer extérieure ! Même si vous ne savez pas dessiner... ! Tentez, vous ne perdez rien... ! N'oubliez pas de signer ! Ce serait dommage de ne pas vous reconnaitre, la prochaine fois que vous reviendrez !

Anastasia le trouvait bien bavard, et bien ambitieux. Qui ne lui disait pas qu'elles ne désiraient pas ? Hein ? Même si la fausse rouquine était bien excitée par tout cela. Elle qui voulait s'exprimer, à présent. Et pourquoi pas à travers un simple vase. Exercice facile, pourtant. D'un sourire elle remerciait le gentil monsieur et regardait sa toile, puis son "adversaire". Oui, elle prenait ça pour une sorte de combat, ou de jeu. Elle se devait de donner le meilleur d'elle même, pendant que le monsieur expliquait encore quelques petites choses, plutôt futiles. Ce n'était qu'une activité un peu, enfantine, mais qu'importe. Anastasia était contente, et allait remplir cette pauvre feuille blanche. Elle posait juste son pinceau, sans peinture, sur la toile et commençait : ses yeux étaient rouges. Son regard suivait l'outil qu'elle avait en main, le devançant même par moments. Elle s'oubliait, facilement. Qu'elle était faible Anastasia.
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MessageSujet: Re: anywhere to be found -- ana/misaki   anywhere to be found -- ana/misaki EmptyLun 19 Jan - 14:25

- Oh, si tu veux... ! Ça ne me dérange pas trop, il faut savoir quand, et surtout si j'ai mon petit salaire... Même si les soldes sont bien ici, mais les choses de valeurs restent quand même cher... Mais bon, on peut bien revenir ici, si tu veux !

Qu'Ana accepte de revenir, surtout avec elle, ça rend la brunette quelque peu heureuse, sans vraie raison, juste comme ça. La vie a apprit à Misaki a ne pas trop chercher à comprendre le sentiment de bonheur parfois ressenti sans vraie régularité, chose trop complexe pour vraiment pouvoir être comprise par une lycéenne de 16 ans. C'est le travail des philosophes de se pencher sur la question, sans aucune garantie de pouvoir pour autant la comprendre un jour.

Et bientôt, l'homme de la vitrine qui l'installait depuis un moment déjà, se retourne vers les deux jeunes filles. La brunette quelque peu surprise sur le coup en vient rapidement à se demander le pourquoi du comment. C'est que Misaki a toujours un peu de mal quand on la fixe et ne se gêne pourtant pas à faire la même action face aux inconnus. C'est une politique de vie bien particulière que même l'intéressée ne comprend pas par moment.

- Bonjours mesdemoiselles ! Désirez-vous êtres les premières à inaugurer notre nouvelle vitrine ? Je vous prête donc un pinceau chacune, une palette, et vous pouvez tenter de peindre le vase et ces roses pour décorer extérieure ! Même si vous ne savez pas dessiner... ! Tentez, vous ne perdez rien... ! N'oubliez pas de signer ! Ce serait dommage de ne pas vous reconnaitre, la prochaine fois que vous reviendrez !

Et Ana acquiese rapidement, sans laisser le temps à Misaki de poliment décliner. Et forcément ça la surprend, pas forcément bien, mais pas forcément mal non plus. Elle est juste un peu inquiète quand à ce qui va se passer, simplement car ne sachant pas peindre, ou du moins pas avec une palette et un pinceau entre les mains. Sur un ordinateur c'est tout de suite plus simple, la matière s'absente au profit du digital. Alors que l'autre sourit et remercie le vendeur, la brunette est beaucoup moins assurée, avec presque une envie de fuir. Et avec une attention toute particulière, elle écoute les remarques de l'homme avant de tenter de reproduire avec minutie ce qu'elle fait sur son ordinateur avec une tablette graphique, cette fois sur une toile.

Pas trop mauvais, mais pas non plus bon, Misaki est presque envieuse de l'aisance qu'elle croit percevoir chez sa partenaire artiste. Jusqu'à ce qu'elle remarque ses yeux rouges. Rouges comme les siens, comme ceux de Koyen. Surprise, hésitation, mais surtout une poitrine gonflée du sentiment d'excitation avant de redescendre sur Terre et de prendre une voix entre hésitation et affolement.

- A-Ana ! Tes yeux !

Beaucoup de questions s’entrechoquent dans l'esprit de la brunette, "pourquoi ?", "c'est quoi ta capacité à toi ?", "tu en sais plus que Koyen ?", mais aucun mot ne sort de sa bouche, ayant compris le caractère secret de la chose. Pas de sa bouche, de son esprit, elle aussi possédant des yeux rouges après tout. Accidentellement sûrement, elle envoie toutes ces pensées quelques peu brouillon à la peintre. C'est qu'elle ne sait pas encore maîtriser tout ça, Misaki.


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MessageSujet: Re: anywhere to be found -- ana/misaki   anywhere to be found -- ana/misaki EmptySam 31 Jan - 16:41



{ Anywhere to be found

With: Misaki & Anastasia

L'artiste ne se privait pas, à un tel point qu'elle en avait complètement oublié ses pouvoirs. Son pouvoir plus précisément. Celui de peinturlurer tout avec un seul instrument, ses yeux. Ni plus, ni moins. Mais sa joie devenait trop forte, au point où elle ne contrôlait plus rien. Jusqu'à ce que Misaki venait à l'avertir. Affolée ? Oui, c'était bien sa couleur, hésitante et vaguant en plein dans quelque chose d'étrange, d'inconnu. Anastasia se retournait brusquement vers elle, lâchant ainsi sa palette qui décorait à présent le sol d'un mélance de couleur plutôt mal choisit. Elle paniquait aussi, et clignait des yeux avant de les cacher, de ses mains. L'autre ne devait pas voir. Elle ne pouvait pas voir. Soudainement, la rousse entendait sa voix. Mais ses lèvres ne bougeait pas, c'était... Plus que surprenant. Pourquoi ? C'est quoi ta capacité ? Tu en sais plus que Koyen ? résonnait dans sa tête. Son esprit, quelque chose d'étrange. La peintre n'avait null doute qu'elle n'était pas seule à avoir des pouvoirs, mais trop affolée pour s'en rendre vraiment compte.
    — Ne-... Ne me regardes pas-... Souffla-t-elle, d'un air angoissé.

Elle se devait de ne plus faire de bêtise avec ça, et pourtant ce qu'était pas elle la plus à blâmer. Le vendeur rappliquait de façon rapide, il demandait si tout allait bien et ramassait justement la palette et le pinceau. Ana se reprenait rapidement et fit mine d'avoir eut un malaise. Pourquoi pas ? Elle devait bien se sortir de cette situation qui avait été causé par l'autre fille, cette Misaki. Qui avait bien parlé sans bouger les lèvres. Forcément, Anastasia se devait de maîtriser la situation. Le bonhomme demandait à appeler les urgences, mais non ! Catégoriquement, elle refusait. Et demandait simplement un verre d'eau. Et qu'elle reprendrait avec plaisir, la suite de son dessin qui avait déjà prit forme. Attendant simplement qu'il s'en aille, Stacy prit un peu plus de temps pour regarder la jeune mangaka, de ses yeux encore rouges.
    — ...Pourquoi tu fais comme si c'était nouveau alors que toi aussi tu es spéciale... ? Je ne t'ai rien fais... Et puis... Tu as aussi quelque chose non ? Je le vois... Disait-elle, un peu bas en voyant le vendeur qui revenait. Le remerciant elle commançait à boire sans rien dire de plus, avant de poser le verre et de reprendre, pendant que l'homme était reparti. Écoute... Je peux voir ton humeur, et si tu es comme moi ou non, et... Je peux aussi peindre... Mais-... Genre... Avec mes yeux, en fait... C'est bizarre dis comme ça mais tu l'as vu, non ? Et là je vois que tu es stressée, voir même carrément affolée. Tout est brouillon dans tes émotions... Sortait-elle, d'un naturel plutôt spécial.

Il était vrai que la rouquine ne se retenait pas, pour tout dévoiler. Après tout elle n'était jamais tombée sur quelqu'un qui refusait de la croire, ou encore la trouvait bizarre. En même temps quand elle peut lire l'humeur des gens, ce n'est pas difficile de savoir à qui le dire, ou non. Même si les gens pouvaient mentir, mais pas elle. Pas Misaki. Pas au vu de sa réaction, c'était carrément impossible qu'elle lui voulait du mal. Anastasia y croyait, et ne tenait pas à vouloir se méfier. Stressée, elle aussi, elle ne pouvait que lui sourire d'une façon un peu forcée, un peu anxieuse au vu de sa future réponse. Misaki n'avait pas l'air d'une méchante fille, loin de là. Espérant qu'elle comprenne.
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MessageSujet: Re: anywhere to be found -- ana/misaki   anywhere to be found -- ana/misaki EmptyLun 9 Mar - 18:33

Un soufflement, un murmure, une angoisse. Misaki s'en veut, sa réaction n'était surement pas la bonne en s'affolant presque. C'était davantage de la surprise qu'autre chose, mais probablement était-ce mal exprimé d'une façon ou d'une autre. Une maladresse pour laquelle elle se mord les doigts.

- Ne-... Ne me regardes pas-...

Evidemment, tout le monde n'a pas la même réaction qu'elle face à cette chose inconnue dont elle ne pourrait même pas connaître le nom ni l'origine aujourd'hui. Un peu comme une chasse au trésor, il faut trouver les indices avant d'arriver à la récompense finale, au trésor, ici la vérité, vérité tant convoitée par tous. Misaki veut savoir, avide de connaissance, aussi devoir y aller étape par étape pourrait presque l'agacer. Mais malgré tout, elle baisse la tête par respect pour sa camarade de dessin.

- D-Désolée...

Le vendeur rapplique rapidement, et Ana prétend avoir un malaise, ou du moins la brunette espère que ce n'est là que simulacre. Elle s'en voudrait vraiment si elle causait quelque chose comme ça chez quelqu'un. Mais l'autre refuse qu'on appelle les urgences, rassurant la brunette pour une seconde, ça ne doit pas être si grave que ça alors...

-...Pourquoi tu fais comme si c'était nouveau alors que toi aussi tu es spéciale... ? Je ne t'ai rien fais... Et puis... Tu as aussi quelque chose non ? Je le vois...

Surprise chez Misaki. Comment la rouquine a pu deviner, alors qu'elle n'a rien fait... Ou peut-être a-t-elle fait quelque chose, sans s'en rendre compte, comme si c'était naturel. Ce qui voulait déjà dire qu'elle perdait les limites de ses pensées et de ce qu'elle peut envoyer. Risqué, Misaki ne veut après tout pas dévoiler sa vie privée. Comment bien segmenter pensées qu'elle garde et pensées qu'elle distribue, voilà un sujet sur lequel elle devra se pencher prochainement. Mais pour le moment, un certain stress gonfle, la faisant préférer le mensonge, encore une fois.

- M-Moi, spéciale ? Haha, comme si c'était vraiment possible...

Et une pause, la demoiselle baisse la tête. Son rire était faussé, tout comme ses traits crispés et sa voix trop tendue pour paraître honnête. Elle sent le mensonge à plein nez Misaki, et ça lui plait pas, elle dit n'importe quoi à cause de l'angoisse. Normalement elle arrive à mentir sans problèmes, mais se retrouver dans une situation comme celle-ci l'angoisse.

- ...C'était pas très convaincant j'imagine... Désolée...

Le vendeur revenant avec un verre d'eau interrompt tout cela, et silencieusement la brunette le remercie. Se calmer, elle doit se calmer, le sang bat à ses oreilles dans une symphonie bien désagréable et dont elle se passerait volontiers. Doucement, lentement, ralentir le tempo, respiration lente, calme qui vient doucement s'inviter.

- Écoute... Je peux voir ton humeur, et si tu es comme moi ou non, et... Je peux aussi peindre... Mais-... Genre... Avec mes yeux, en fait... C'est bizarre dis comme ça mais tu l'as vu, non ? Et là je vois que tu es stressée, voir même carrément affolée. Tout est brouillon dans tes émotions...

- Brouillon... J'imagine que tu n'as pas tord... C'est la première fois que je rencontre quelqu'un avec ce genre de pouvoir genre brusquement comme ça... Enfin presque.

Et moment de réflexion. La lycéenne, elle trouve vraiment les yeux de Ana cool, une capacité sympa à utiliser, enfin surement, encore une fois supposition. Misaki, elle trouve sa capacité pas très originale, on la voit un peu tout le temps dans les animes... Un truc un peu plus original aurait surement été plus amusant, mais déjà devrait-elle se contenter de ses possessions. Une attitude de gamine trop gâtée sur laquelle on se plait à soupirer.

- Mon tour j'imagine... Si on était dans un film fantastique, alors je serai surement appelée télépathe... En gros je transmet les pensées, ce genre de choses... Pas aussi original que toi haha... D'ailleurs, c'est vraiment une capacité cool ! Enfin je trouve. Et puis en fait, si c'est assez nouveau tout ça... Donc voilà, désolée de t'avoir surprise avec ma réaction...

Tentant d'être gentille, parce qu'il le faut bien et que Ana n'a pas l'air d'une fille méchante au fond, il ne faudrait pas laisser une mauvaise impression.
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MessageSujet: Re: anywhere to be found -- ana/misaki   anywhere to be found -- ana/misaki EmptyJeu 12 Mar - 15:13



{ Anywhere to be found

With: Misaki & Anastasia

Misaki avouait que c'était la première fois qu'elle rencontrait quelqu'un comme elle, soit Anastasia. Oui, enfin non, ce n'était pas le cas de la fausse rouquine donc bon. Mais ce n'était pas vraiment important, elle devait juste se calmer, et tenter de ne pas laisser sa fameuse capacité comme... Prendre le dessus. Même si elle était capable de la maîtriser,à l'heure actuelle.
    — Mon tour j'imagine... Si on était dans un film fantastique, alors je serai surement appelée télépathe... En gros je transmet les pensées, ce genre de choses... Pas aussi original que toi haha... D'ailleurs, c'est vraiment une capacité cool ! Enfin je trouve. Et puis en fait, si c'est assez nouveau tout ça... Donc voilà, désolée de t'avoir surprise avec ma réaction...

Alors comme ça... Elle était... Genre... Télépathe... ? C'était bizarre. Anastasia avait déjà lu ça, quelque part dans les livres. C'était quelqu'un qui pouvait lire dans les pensées. Misaki semblait un peu gênée de tout réveler. Tout était compréhensibles, après tout, Ana était aussi un peu déranger de tout avouer. Mais bon, elles sont pareils, maintenant. Trouver cette capacité originiale... ? C'était un avis plutôt partagé, elle aussi trouvait ça cool, mais au début. Seulement, une fois qu'il fallait sortir c'était moins drôle tout à coup. Toutes les fois où les gens se demandaient, mais d'où sort cette peinture ? Ou encore, mais qui a foutu du feutre sur mes cartons ? Pourquoi personne ne nettoie ça ? Questions restées sans réponses concrètes, encore maintenant. Mais bon, que dire de plus ? La jeune adolescente était contente, quand même qu'elle se soit, en quelques sorte, confiée à elle et riait doucement avant de lui sourire. C'était quelque chose de normal pour elle.
    — ...C'est pas si cool que ça... C'est difficile de se "retenir", c'est... physique et psychologique... Enfin c'est bizarre, si je ne me retenais pas, ça donnerait ça... Dit-elle alors qu'elle regardait le toile blanche posée à côté d'un carton, qui devenait rapidement colorée. C'est pas facile de contenir ça, sinon n'importe où, où je pose mon regard ça... fait ça... Et puis c'est déprimant de ressentir les autres... Ils sont énervés... Tristes... Toi même, tu es plutôt perturbée maintenant, même si je vois un petit éclat de couleur... Avant, dès que je pose mon regard sur toi, je vois ça... C'est... Elle soupira. Ce n'est pas un jeu, j'ai faillis me faire virer... Mais bon ! C'est pas le sujet ! On reprend nos dessins ? demanda-t-elle en souriant.

Anastasia ne mordait pas, mais elle ne tenait pas non plus à s'exprimer d'avantage là dessus. Ce n'était pas quelque chose de super cool, non plus... Mais sa télépathie devait être bien aussi, bien qu'elle ne connaissait pas ses inconvégniants, sachant qu'à chaque capacité, il y avait du bon et du pas bon. Voir carrément pas du tout bon au début pour la fausse rouquine. Reprenant ses pinceaux, et sa palette dans ses mains, puis reprenait, sans aucune distraction externe son dessin. Sa toile, son chef d'oeuvre, presque. Souriante, et presque pipelette. Effectivement, elle discutait, purement et simplement. Même si Misaki semblait encore un peu... Brouillon, ou pas très à l'aise. Sa couleur restait toujours dans les même tons.

Une fois la toile remplie, Anastasia souriait et s'écartait, c'était du bon boulot. Puis regardait celle de Misaki, c'était bien aussi !
    — ...Wouah ! C'est bien... ! Beau style de dessin... ! Très intriguant même... ! Dit-elle en essayant de comparer visuellement les deux toiles, alors que le vendeur arrivait.

Il les félicitait, et les remerciait. En souriant Anastasia lui répondait que ce n'était rien et qu'elle s'était bien amusée. Tout en ajoutant qu'elles étaient de véritables artistes. La fausse rouquine prenait ça comme un compliment, simplement et le remerciait vaguement. C'était une scène dont elle se rappelait, quelqu'un, plusieurs personnes qui applaudissaient et qui la complimentait, encore et encore. Comme si son esprit devenait fous des souvenirs perdus. Quelque chose de bizarre, c'était d'un sourire neutre qu'elle le fixait, plongée dans sa bulle. Pour quelques instants seulement.

Jusqu'à ce qu'il leurs offrait quelque chose. Souriant, et généreux, en plus.
    — Nous offrir... ? Mais-...

Mais il ne voulait rien savoir. Elle regardait Misaki avec un regard interrogatif, elle allait accepter et prendre quelque chose en échange d'un peu de temps ?


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MessageSujet: Re: anywhere to be found -- ana/misaki   anywhere to be found -- ana/misaki EmptyDim 29 Mar - 0:40

-...C'est pas si cool que ça... C'est difficile de se "retenir", c'est... physique et psychologique... Enfin c'est bizarre, si je ne me retenais pas, ça donnerait ça... C'est pas facile de contenir ça, sinon n'importe où, où je pose mon regard ça... fait ça... Et puis c'est déprimant de ressentir les autres... Ils sont énervés... Tristes... Toi même, tu es plutôt perturbée maintenant, même si je vois un petit éclat de couleur... Avant, dès que je pose mon regard sur toi, je vois ça... C'est... Ce n'est pas un jeu, j'ai faillis me faire virer... Mais bon ! C'est pas le sujet ! On reprend nos dessins ?

Misaki ne comprend qu'à moitié, peut-être aussi parce qu'elle ne veut pas forcément comprendre. De son point de vue, cette capacité n'avait pas encore montré de point négatifs d'aucune façon, c'était même la clé pour échapper à ce quotidien étouffant, la clé que Misaki avait recherché des années durant. Alors en avoir peur... Elle avait plus de mal à comprendre. Mais d'un autre côté, si tout le monde avait le même avis, la vie serait terriblement morne et fade, alors la brunette n'ajoute rien au sujet des yeux rouges, sentant que le sujet est clos d'une certaine façon. Avec un sourire et un "oui" enthousiaste, elle reprend son "oeuvre" suite à la proposition d'Ana, avant de pleurer intérieurement sur les couleurs. C'était définitivement plus simple sur ordinateur.

Après un petit temps, les pinceaux sont posés et les toiles achevées tandis que Misaki continue à se dire qu'elle est vraiment meilleure au sketch et encrage ou pour dessiner au digital. Pas la peine de se voiler la face après tout.

- ...Wouah ! C'est bien... ! Beau style de dessin... ! Très intriguant même... !
-Hmmm pas vraiment... C'est super dur en fait comparé à SAI, j'ai pas vraiment l'habitude, donc c'est comment dire un peu archaïque comparé à toi j'ai l'impression... On voit tout de suite les vrais artistes !

Et voilà le vendeur qui revient, pour un peu la brunette aurait l'impression qu'il reviendra toujours interrompre quelque chose d'une façon ou d'une autre, surement inconsciemment. Mais ça, elle ne peut pas le dire, elle le garde dans sa tête. Ce dernier propose alors d'offrir quelque chose aux deux demoiselles, simplement pour avoir donner un peu de leur temps.

-Nous offrir... ? Mais-...

La lycéenne se tourne vers sa camarade d'un jour, le sourire aux lèvres et une figure presque malicieuse, sentiment amplifié par son regard enfantin mais malin. Misaki est profiteuse et opportuniste, et jamais elle n'a vraiment penser à cacher ces défauts.

-Pourquoi pas après tout ? Genre ta palette de la mort ?...

Sourire, une nouvelle fois, ainsi réagit presque toujours Misaki.
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