.: L O A D I N G:. ∆ ft. Shintaro

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Il avait l'air mal le môme. T'as dû lui faire un truc qui l'a vexé. Mais tu t'en préoccupe pas vraiment en fait. La pression est retombée mais tu reste choqué.

« Quelle importance, c’est pas comme si vous étiez si proches que ça, si ? » .... Est ce que Koyen pensait seulement à toi de temps en temps ? Va savoir, ça n'a pas vraiment d'importance de toute façon. Il fait partie de la bande .. Il serait hors de question de laisser quelqu'un de côté, même si c'était un connard. Il est des vôtres. Il s'est fait choper par ces gens et tu sens qu'ils sont dangereux. Alors il faut le sortir de là. C'est aussi simple que ça. Et même si le type devant toi semble insensible, il ferait sûrement pareil avec les siens. Non ?

"Qu'est ce que ça peut faire."
Tu détournes les yeux.

« Satsuki, ça ira très bien. »
Tu te doutes bien qu'il s'agit de quelque chose comme un surnom mais c'est pas comme si la connaissance de son vrai nom t'importais. Tu veux juste un moyen de l'appeler sans le vexer, éviter les représailles. Même si tant qu'il est attaché tu ne risque rien ...

"Satsuki ... Tu peux me conduire à Koyen ?"
A vrai dire, c'est pas vraiment une question. Pour l'instant c'est ton prisonnier. Oui, ton prisonnier. Et c'est plutôt rare que tu domines une quelconque situation alors tu n'allais pas laisser passer ta chance de tester toutes les possibilités de la situation pour Koyen. Quel veinard celui là. Enfin, tu sais pas ce qui lui arrives mais t'es en train de prendre des putains de risques pour que ça s'arrête.  

« Sinon ce serait bien que tu m’enlèves ça, j’ai pas assez de force pour te soutirer de l’argent, de toute façon … »
....
WHAT ?
"Quoi !? Il en est pas question... !" Tu lève les yeux "Si encore y'avait que le problème de me soutirer du fric ! "d’ailleurs t'as pas perdu ton porte monnaie dans ta chambre récemment, Shin-kun ? "Avec tes yeux rouges, tu vas tout mettre à sac ... je suis pas ... suicidaire ..." Satsuki essaye de t'avoir en te demandant ça comme ça ? Enfin, lui il sait pas que t'as QI 160 ... Et encore, pas besoin d'avoir un tel QI pour refuser ça, même le dernier des abrutis l'aurait envoyé sur les roses.

La réaction qu’avait provoquée ton sous-entendu à propos de vol te fit immédiatement explosé de rire. Mais on entendait tellement cette note de folie dans ta voix, cette note qui montrait à quel point tu n’avais plus grand-chose d’humain d’après toi. Fou ? Sûrement. T’en savais rien, t’étais jamais allé vérifier si c’était officiellement le cas ou pas, mais la plupart des membres de l’Akame Dan n’était plus totalement sain d’esprit alors … Tu n’étais qu’un pion parmi tant d’autres dans les mains de ton chef. Même si cette idée ne t’enchantait pas plus que ça, tu ne pouvais pas y faire grand-chose, t’étais pas assez imposant de toute façon, et ce n’est pas comme si ça te dérangeait plus que ça. Tu t’étais en quelque sorte habitué. Mais lui là, en face de toi, il te rappelait à quel point vous pouviez être supérieur aux autres sans même chercher volontairement à l’autre. Si tu te sentais supérieur, là ? Bonne question. Pas vraiment. Pas avec une menotte aux poignets, déjà. Ca faisait doublon, t’en avais une brisée à chaque poignet, et il fallait que lui t’en rajoute une… Soupir.

« Quoi !? Il en est pas question... ! Si encore y'avait que le problème de me soutirer du fric ! Avec tes yeux rouges, tu vas tout mettre à sac ... je suis pas ... suicidaire ... »

Tu haussais un sourcil en le regardant dans les yeux. Il était au courant pour les yeux rouges alors ? En même temps s’il traînant avec mr zombie… Mais c’est pas une chose dont on parle facilement, si ? T’en savais rien, c’est pas comme si t’avais vraiment eu d’amis jusque-là, et tout le monde était au courant, c’était un peu le principe de l’Akame Dan d’avoir une capacité alors… Tu virais cette idée de ta tête et tirais sur la menotte. Il fallait que tu attendes encore un peu. Juste une dizaine de minutes pour recouvrir toutes les forces nécessaires à l’utilisation de ton eye ability. Sérieusement, ce gamin – et c’est toi qui dit ça, était trop naïf. Croire qu’une simple menotte allait te maintenir en place. Un grand sourire prit place sur ton visage alors que tu observais à nouveau sa chambre. Sacré chambre d’ailleurs, t’étais sûr que si tu fouillais, tu trouverais un truc intéressant.

« C’est fort possible. Mais pour l’instant je peux pas, idiot. Pour ce qui est de te conduire à Mister Zombie … Non. Tu crois quoi ? Tu peux toujours essayer de me frapper pour me faire avouer, mais étrangement, je t’en vois pas capable … »

Haussant les épaules d’un air nonchalant, tu attendais sagement de regagner des forces pendant que tu te rongeais les ongles. Rien de bien intéressant à faire de toute façon.

« … Quoi ? Me regarde pas comme ça, j’sais pas où est ton cher Koyen. Maintenant, si tu voulais bien me détacher, ça m’éviterait de une, péter ta tête de lit et de deux, de m’énerver. S’il te plaît. »

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Il te fait légèrement flipper pour le coup, avec ce rire de psychopathe fraîchement évadé de l’asile et tu recule en fronçant les sourcils avant de te reprendre. Cherche, cherche Kisaragi ... Un moyen d'en savoir plus..

"tu ne peux pas ? Comment ça ? bien sûr que tu peux."

Tu te mets à fouiner dans des vieux placards et sorts un plan de la ville, généreusement payé par ta mère, rappelant que c'était essentiel pour un jeune homme majeur, sous entendu évidemment, même pour un geek comme toi. Eh ben t'imagines pas ce que tu ferais sans elle là maintenant.

"Dis moi où se trouve Koyen et ton chef et je te lâche sur le champs !"

Tu le fixe fermement, avec une sorte d’espoir indécrottable de héro de shonen manga. T'en a tellement vu que c'est quasi instinctif. C'est comme un manga, là, ces derniers temps. Totalement surréaliste. Ce monde est fou. Les yeux rouges, les terroristes, tout ce qui t'arrive depuis quelques temps est fou.
T'aurais jamais imaginé vivre tout ça même dans tes envies les plus tordues. Et cerise sur le gâteau, tu t’apprête à libérer un dingue, qui t'as menacé de mort il y a une heure ou deux à peine et qui sait où se trouve un de tes potes disparu. C'est dingue, ça mériterais un roman ou un polar ! Nan, les gens se ferraient chier et n'achèterais pas. En plus c'est trop cliché, non ? ...
Tu pointe la feuille du doigt en posant un crayon dans la main vide de l'autre. Ton regard est déterminé, maintenant tu sais où tu vas. Il ne faut pas toujours avoir peur et tu prends bien sur toi.

"Et je le ferrais."

En effet, la sincérité est parfaitement visible.

Continuant à te ronger les ongles d’un air nonchalant, ta tête tournait à plein régime. Une fois libéré, t’avais pas mal de possibilités. Soit tu l’assommais et te barrais avec le maximum d’objets précieux, histoire de ne pas t’être fait traîner ici pour rien. Soit tu l’attachais à ton tour pour t’amuser un peu et lui soutirer des informations, avec un peu de chance, il était pas aussi inutile qu’il en avait l’air. Soit tu te barrais simplement en embarquant son argent. Hm, trop de choix. Plus tu réfléchissais, moins tu savais lequel choisir. Le coup de l’argent t’attirait plus, forcément. Ca signifiait avoir des moyens, donc pouvoir manger correctement sans t’inquiéter du fait que ce soit des faux billets ou non. Pas comme sur ces hommes d’affaires du dimanche que tu tabassais pour ne rien avoir à la fin. Là t’en étais sûr. Ah, tu sentais ton sang bouillonner alors que tu recouvrais tes forces petit à petit. T’allais le massacrer un peu avant de lui piquer ses objets de valeur, tiens.

« tu ne peux pas ? Comment ça ? bien sûr que tu peux. »

Tu haussais un sourcil, perplexe. … Une carte ? Tu retenais un rire. Comme si t’allais lui indiquer où était votre QG. Puis même si ça arrivait, il n’oserait même pas pénétrer dans la banlieue. Pas tout seul. A moins … Qu’il prévoyait de ne pas y aller seul. Dans ce cas il fallait que tu remettes en question toutes les possibilités qui pourraient mener à votre nuisance. Te mordant pensivement la lèvre, tu faisais à peine attention à son regard qui pesait sur toi et au fait qu’il t’ait mis un crayon dans la main, que tu fis machinalement tournoyer entre tes doigts. C’était trop cramé si tu mentais. Parce que t’indiquerais un endroit trop approximatif. Autant ne rien marquer. Vissant ton regard dans le sien, tu lançais son crayon à l’autre bout de la pièce. Oh, t’étais pas idiot au point d’avouer votre planque. Tu tirais un peu plus sur ton poignet histoire de te faire le dessin de ton mouvement en tête, puis un éclat rouge fit briller tes yeux une fraction de secondes alors que ton poignet cassa littéralement la chaîne des menottes. Léger mal de tête sur le coup, mais au moins, tu étais libre de tes mouvements. Impossible de lui faire confiance. Ceci étant dit, tu bougeais même pas, souriant simplement dû à la liberté procuré par ta capacité. Quel idiot.

« Tu crois vraiment que j’vais te faire confiance ? T’es trop naïf, tu le sais ça ? Une planque est faite pour rester discrète, quitte à passer pour un des endroits les plus fréquentés de la ville pour garder sa couverture …~ »

Fausse piste, tu le mettais complètement sur le mauvais chemin, mais ça te plaisait. Tu pris alors son visage entre tes mains en souriant un peu plus, de manière toute aussi détraquée que précédemment. Ah, mais de près, on voyait plus distinctement la noirceur de ses yeux, c’était assez bizarre, limite pas humain. Fascinant ? Non. Hors de question. Tu le repoussais brusquement, t’étirant de manière tout à fait normale, feignant la lassitude.

« T’es vraiment pas prudent. Le pire c’est que je t’avais prévenu. Bon, y a quoi comme objet potentiellement intéressant dans cette chambre ? ~ »

C’est sur ces paroles que tu commenças à fouiller, sans te presser.

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Si au moins t'avais ne serait-ce qu'une idée de l'endroit où tu devait te concentrer.. Non, pas seulement toi. Tout le groupe. Evidemment tu n'allais pas y aller seul. Mais tous ensembles avec ces yeux rouges de malheur, il serait simple d'agir rapidement, discrètement, même badassement ~ Rien que d'y penser, t'as les mains moites ! Heeey Shin-kun ~ mais où est ce que tu te crois ? Toi agir ? Toi arriver à quoi que ce soit ?! Tu fais bien rire la galerie, tu sais ! Au moins, t'as ça pour toi. T'as même pas le temps de suivre le crayon, qui va se fracasser lamentablement contre le mur, du regard qu'un gros bruit retentit, comme une déchirure. Tes yeux en viennent à la source en quelques fractions de secondes et tu aperçois ce même rouge flamboyant .. Aah.. Encore et toujours. Tu prends peur mais de toute façon, il ne peut rien faire.. il est ligoté comme un jambon !!! Non !?

« Tu crois vraiment que j’vais te faire confiance ? T’es trop naïf, tu le sais ça ? Une planque est faite pour rester discrète, quitte à passer pour un des endroits les plus fréquentés de la ville pour garder sa couverture …~ »

C-C-C-COMMENT !? Pourtant tout était prévu !! il ne peut pas s'échapper avec son pouvoir si il est maintenu !! Ou alors il n'a pas le pouvoir prévu ?? Impossible ! Pourquoi ça aurait marché la première fois ?! Ou alors il a joué le jeu ?? Ce con ! Si ça ce trouve, il s'est laissé amener ici en espérant que ce serait votre repère et n'a fait que jouer la comédie !

Aah ... Ton regard est tellement paumé.. Il est libre. C'est la panique.
"AH- ! hm .... at- q- !?"
Ouais, bien dit, ton discours va lui foutre une de ces trouilles, bravo Shintaro j'aurais pas fait mieux. C'est une vraie claque auditive.
Qu'il te fasse confiance, non ! Mais qu'il te donne une piste pour avoir la liberté par contre ! 'tain mais y'a donc aucun moyen de le retenir ? Aucune façon que tu obtienne de quoi sauver cet abrutit de Koyen qui te fous tellement dans la merde et auquel tu t'accroches quand même comme le gros nerd con que t'es !? y'a aucun espoir !?
Bon ... Du calme. Ce n'est pas le moment de penser à ça. T'as un terroriste en liberté totale dans ta chambre, bordel. Concentre tout ton QI 160. Un endroit très fréquenté ? Nan, pas possible. Tu l'as rencontré dans une ruelle sombre, c'est le genre à se planquer dans des coins bien glauques. Puis de toute façon, il est si réticent à donner l'endroit où il se planque qu'il serai étonnant qu'il se décide une fois libre. Nan, ça n'a pas de sens. Tu te calmes. Mais l'autre arrive et attrape ton visage. Tu le regarde de force, d'un coup avec des yeux pétillants, résistant, prêt à te débattre. Pas besoin, il t'écartes presque aussitôt sans raison et tu titubes ... Son regard, son sourire tellement malsains .. T'as l'habitude maintenant. C'est pas comme si il te faisait cette tête depuis le début, hn !

« T’es vraiment pas prudent. Le pire c’est que je t’avais prévenu. Bon, y a quoi comme objet potentiellement intéressant dans cette chambre ? ~ »

Il n'a pas l'air de vouloir se montrer très violent.. Tu t'écartes alors qu'il se met à fouiner ta chambre, ta précieuse chambre. Tant pis. Tu le laisses faire pour l'instant. C'est tellement stressant que ça t'importe peu, ce que tu regretteras surement par la suite, alors que lui se déplace nonchalamment, tranquille. Son attitude te calme ...

"Pourquoi ... Pourquoi tu fais tout ça ... ça t'apporte quoi ?"

« Pourquoi ... Pourquoi tu fais tout ça ... ça t'apporte quoi ? »

Cette question te fit sourire encore plus, mais quelque chose de plus amer, plus cruel. Comme s’il venait de se trouver horriblement injuste face à toi. Pourquoi ? Non sérieusement, il avait toujours pas compris que ça t’amusait comme pas possible ? Ca devait se voir pourtant. C’est pas souvent que t’étais aussi plein d’énergie pour faire du mal aux gens. T’approchant doucement de lui, tu te mis à sa hauteur en jouant avec ses cheveux. Il était naïf, faible, mais en plus il était encore moins futé que ce que tu pensais. Chantonnait d’un air nonchalant, tu le fixais droit dans les yeux, tes pupilles écarlates perdant peu à peu leur éclat. Pourquoi hein … ? Malgré ta forte envie de répondre, tu restais silencieux, enroulant une de ses mèches brunes autour de ton doigt. Qu’est-ce que tu pouvais bien lire dans ses yeux … De la peur ? Non, plus vraiment. Hn, dommage. C’était plus de la confusion que de la peur. Il avait pas l’air de comprendre dans quelle situation il était tombé. C’était pas plus mal, tu pouvais profiter du fait qu’il soit sonné pour lui voler plein de choses.

« Pourquoi ? Parce que tout le monde ne vit pas dans un confort comme le tien, abruti. Tu crois qu’on a tous assez de fric pour pouvoir se faire faire un mur en écran HD ? Nope. Donc on se démerde comme on peut, contrairement à vous. Puis vous êtes si naïfs, c’est facile de vous voler. »

Ton sourire se fit bien plus crispé, comme si tu lui reprochais tout le malheur qui te tombait dessus. Finalement, tu t’éloignais du garçon pour fouiller à nouveau. Oh. Oh ? Un portefeuille … Rempli aux as, dites-moi. Tu riais en jetant un petit coup d’œil plus minutieux. Rien de bien intéressant, une carte de lycéen, beaucoup de billets, des papiers … Oh, mais si, intéressant. Tu connaissais maintenant le nom de cet abruti. T’allais pouvoir transmettre de précieuses informations à ton chef, maintenant. Tu connaissais un des alliés de l’autre fantôme, mais en plus, tu savais qu’il n’était peut-être pas seul. Peut-être. Hm, trop de bonnes choses apprises aujourd’hui, en plus de ça, t’avais mis la main sur une jolie somme. Ha, comme quoi, le karma pouvait te foutre la paix de temps à autre.

« Eeeh, Kisaragi Shintaro hein … Donc, ravie de te rencontrer, Shintaro ~ Si ça t’embête pas – quoique même si ça t’embête je m’en fous, je vais prendre ton argent, et embarquer deux ou trois objets précieux qui sont cachés dans la maison, merci de ta compréhension. »

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« Pourquoi ? Parce que tout le monde ne vit pas dans un confort comme le tien, abruti. Tu crois qu’on a tous assez de fric pour pouvoir se faire faire un mur en écran HD ? Nope. Donc on se démerde comme on peut, contrairement à vous. Puis vous êtes si naïfs, c’est facile de vous voler. »

Il pouvait bien répondre ce qu'il voulait en fait, tu t'en fous, ce n'était pas le but. D'ailleurs c'est un tord. Mais t'es pas vraiment dans l'ambiance pour t'apitoyer sur la pauvreté du monde. Gagner du temps. Trouver une solution. Trouver, du temps, vite. Tout se bouscule dans ta tête zombifiée comme une horde de jeunes filles en fleur devant des soldes : Aussi insupportablement qu'incontrôlablement. Pendant qu'il parle, tu le regarde d'un air absent. Et même quand il se penche sur tes affaires, ton esprits est bien trop occupé.
Le frapper à nouveau ? C'est la seule solution valable ? Un dialogue est difficilement envisageable. Enfin ... Lui donner des sous ? Si il est pauvre ... Mais ce type est assez complexe, c'est à s'en arracher les cheveux. Il faut que ça l’intéresse suffisamment.

"Qu'est ce que tu veux ?"

Tu ne sais pas encore si tu vas le frapper ou je ne sais quoi. T'es devenu violent ou je rêve !? Oh ! Ruse un peu bon sang !!

« Eeeh, Kisaragi Shintaro hein … Donc, ravie de te rencontrer, Shintaro ~ Si ça t’embête pas – quoique même si ça t’embête je m’en fous, je vais prendre ton argent, et embarquer deux ou trois objets précieux qui sont cachés dans la maison, merci de ta compréhension. »

Hooooly shit. Un frisson te traverse. Il le sait ... Il sait qui t'es. Et maintenant, il va pas te lâcher la grappe. On dit que le temps c'est de l'argent ? Bah ça a jamais été aussi vrai. T'as perdu le temps qui te restais et bien plus encore j'ai l'impression. Cette fois -presque- rien à perdre, tu te mords la lèvre.

"Attend... Que dirais tu d'un marché ?"

Que veut il ? Des sous ? Une protection ? s'amuser à te détruire toi et tes amis ? Tu t’apprête à tout le laisser s'amuser alors.

HRPG:

Te baladant tranquillement dans sa chambre, tu cherchais quelconque objet précieux qui pouvait te faire gagner un peu d'argent, avant de tomber sur un tiroir rempli de ciseaux. Tu pris celui de couleur rouge, peut-être parce que c'était le seul qui ressortait parmi les autres, et le fit tournoyer entre tes doigts, comme si c'était un simple stylo. Ce genre d'armes étaient bien trop simple à manier, c'en était presque ennuyant. Un simple lancer dans les airs et tu le rattrapas pour le garder. On ne sait jamais, après tout. Tu refermais le tiroir à peine inspecter et fixait l'écran HD qui surplombait la chambre. Tu ne sais pas ce qui t'empêchait de balancer ce ciseaux dans l'écran, histoire de tester sa résistance. T'étais sûr d'éprouver une certaine satisfaction après avoir fait ça, mais tu pouvais pas utiliser ton pouvoir. Ça paraissait sûrement hors contexte dis comme ça, mais tu voulais pas simplement égratigner cet écran, carrément le briser, plutôt. C'était moins drôle de faire les choses à moitié. Continuant ton inspection, tu lui jetais un léger coup d'oeil. Il comptait vraiment te regarder faire ? T'avais pensé un instant qu'il pourrait répliquer mais il ne semblerait pas …

« Attend... Que dirais tu d'un marché ? »

Tu clignas des yeux avant de pouffer de rire. Il connaissait cette ruse vieille depuis des années alors ? Le coup du marché qui n'aboutira jamais et où l'un d'eux finira avec les membres disséminés à chaque coin de la ville. C'était bien trop amateur pour que tu dises oui. Mais venant d'un loser comme lui, c'était peut-être possible de s'arranger … Non. S'il fait bien parti du même groupe que l'autre, tu voulais pas te retrouver avec cinq ou six personnes sur le dos, te coursant pour avoir ta peau et te faire taire. Long soupir. Continuant à jouer avec les ciseaux tu t'avançais vers lui avant de ramener la lame la plus pointue près de son œil gauche. Il commençait sérieusement à t'ennuyer, de jouer les héros comme ça. Quand on est faible, on reste à sa place, point.

« Un marché ? Tu me prends pour qui, le dernier con de cette planète ? Qui me dit que tu vas pas t'arranger pour essayer de me tuer après qu'on l'ait conclu, ton marché ? Merci mais je sais avoir les choses par moi-même. »

Tu restais près de lui et rapprocher la lame de son œil, en souriant tranquillement. Ton calme état sûrement du à la faiblesse de ton adversaire, mais surtout au fait que ton corps avait bien récupéré, aka, tu allais pouvoir utiliser ta capacité comme bon te semblait, et avec ça, tu te sentais presque invincible, mais pas trop. Uso t'avais quand même foutu une bonne raclée … Rien que d'y penser, tes nerfs étaient presque à vifs.

« A moins que t'aies un truc intéressant à proposer, à part de l'argent … Genre, des infos sur votre groupe ? »

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Tout ce que tu veux, c'est qu'il partes, t'oublies, te laisse tranquille. Quelle idée de ne pas l'avoir laissé au milieu de la rue, se faire démolir par d'autres groupes, par n'importe quoi, n'importe qui on s'en fiche..

« Un marché ? Tu me prends pour qui, le dernier con de cette planète ? Qui me dit que tu vas pas t'arranger pour essayer de me tuer après qu'on l'ait conclu, ton marché ? Merci mais je sais avoir les choses par moi-même. »

C'est hyper violent et tu as tout juste le temps de prendre un pas de recul, tremblant.

« A moins que t'aies un truc intéressant à proposer, à part de l'argent … Genre, des infos sur votre groupe ? »

... Tu avales ta salive. Tu es mort de trouille et tu tremble comme une feuille. Mai d'un coup, c'est comme si ta langue se déliait. C'est des infos sur vous qu'il veut ? Tant que ça te permet de t'en tirer, tu peux bien tout lui dire, pas vrai ? ~

"C'est ça que tu veux ... O-On est le Chyouaki Dan. On est une petite trentaine..."

C'est vrai ça. Quelle connerie de lui avoir proposé ça, il s'en cotrefout de toi. Il te menace, là, avec ces ciseaux. Ces ciseaux qui sont les tiens en plus. Ton oeil est vide, c'est comme si il ne te parlait pas. Tout l'endroit est vide. Il ne partira pas. Il ne te laissera jamais la paix. C'est foutu. Ça n'a même pas de sens de pleurer et tu ne le fait pas.. mais voilà.  Ce que l'autre veut, c'est s'amuser à vous détruire, mais si il t'as toi, en théorie il ne pourra pas avoir les autres .. ? Tu penses au Mekakushi Dan. La lame fixe ton oeil. Après tout, si tu avais gardé ces ciseaux, c'était bien pour te suicider ...
Tu ne dis rien, l'oeil ouvert et résigné devant la lame. Tu vas mourir et tout va mourir avec toi. Mais ce sera un meurtre.
Lui, là, sera retrouvé coupable, et ça tu en es déjà sûr. Son ADN traîne partout dans la pièce. Ça te console. Tu attends juste.

Tu le voyais trembler et t'en souriais. Ça faisait pas mal de temps que tu ne t'étais pas adonné à la torture de quelqu'un. Et avec lui, ça pouvait être particulièrement drôle. Son expression teintée par la terreur avait quelque chose … Non rien. En fait, tu t'en lassais vite, seulement, il n'avait pas encore craqué, tu pouvais peut-être le pousser légèrement à bout pour voir s'il pouvait tenir longtemps … Sauf qu'après il irait porter plainte, chose tout à fait normal après s'être fait agresser, surtout si on ne sait pas se défendre. Est-ce que tu devais prendre le risque de le laisser en vie ? Il ne savait rien sur toi, mis à part que tu avais entraperçu son ami. C'était déjà une information importante.

« C'est ça que tu veux ... O-On est le Chyouaki Dan. On est une petite trentaine... »

Tu haussais un sourcil. Alors pourquoi ils sont pas venus reprendre leur pote avant s'ils sont une trentaine ? Vous étiez quoi, une petite dizaine, tous munis d'eye ability, mais même avec ça, il était difficile de gagner contre un nombre d'ennemis supérieurs, mais si en plus ils étaient 30 ou plus … Ils sont cons ou quoi ? Son air résigné te fit grimacer de dégoût. Il était lassant. Ennuyant. Surtout, il avait l'air d'avoir envie de mourir. Mais qu'est-ce qu'ils avaient tous à ne pas vouloir lutter ? Ils ont même pas un peu d'estime pour eux-mêmes ou quoi ? Et non, t'en avais rien à foutre de ce qu'ils avaient vécu, bla bla bla, le résultat était que tu n'allais pas pouvoir jouer avec. Tu jetas rageusement les ciseaux contre l'écran avant de prendre son portefeuille, fourré l'argent disponible dans ta poche, et lui jetas un regard dégoûté.

« Et puis quoi encore, tu me prends sérieusement pour un con ? T'es lassant, j'me casse. »

Lui balançant son portefeuille, tu t'étirais longuement avant de te diriger vers la porte. De toute façon t'avais plus grand-chose à perdre, puis avec cette somme, t'allais pouvoir t'acheter un stock de bouffe important, de quoi tenir pendant un mois ou deux peut-être. Même trois, en comptant rapidement ce que tu avais.

« Ah et au fait, ce serait pas mal que tu apprennes à mentir, j'ai connu meilleur que toi. », marmonnas-tu avant de lui faire un signe de main las, et de traverser le seuil de la porte pour enfin sortir de cette chambre et cette maison.

Bien bien, tu avais suffisamment perdu ton temps, c'était l'heure de faire un rapport à Bankichi avant que tu n'oublies quoique ce soit. De toute façon, tu n'avais pas vraiment le choix vu qu'il connaissait l'autre abruti, ça pouvait devenir une potentielle menace désormais. … Au pire, tu t'en foutais haha-.

HRP:

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