Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun
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Autres Comptes : Kirisaki Haku ; Maekawa Amber Messages : 230 Date d'inscription : 11/01/2014 Localisation : Là ou y a des nendoroids (๑•̀ㅂ•́)و✧ Couleur : FF6600 Fiche de Personnage Cause de mort: Chute dans les escaliers Relations: Capacité: Linking Eyes
Sujet: Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun Dim 25 Mai - 1:11
Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun
C'était un samedi après-midi, ni ensoleillé ni chaleureux, au contraire. Des gouttes de pluie s’écrasait contre les carreaux, certaines mouillant le sol de l’appartement ou se terrait Misaki depuis le début de l’averse. En effet depuis l’aube, le temps ne cessait de passer de soleil à pluie, en constant changement. La jeune fille avait tenté d’aérer le petit appartement couvert de tatami dès l’apparition d’un rayon de soleil avant de se faire surprendre par une averse, laissant la fenêtre ouverte.
Elle entendait les rideaux claquer au rythme soutenu du vent sans pour autant se déplacer pour refermer la fenêtre. La jeune fille était terrée dans un coin de la pièce, la poitrine serrée. Elle connaissait ce sentiment, qui apparaissait toujours les jours de pluie pour une raison inconnue aux yeux de la jeune fille. C’était oppressant et lourd. Pas vraiment le genre d’émotions qu’elle aimait ressentir. Même si elle l’avait voulu, la jeune n’aurait pu revêtir son faux sourire aujourd’hui à cause de ces sentiments inconnus et décolorés qui lui transperçait la poitrine. Spectacle pathétique sans auditoire aucun. Elle se sentait vide. Simplement. Comme un puzzle avec une pièce manquante.
Elle s’était levée à la façon d’un automate, titubant légèrement, avant d’empoigner ses clés sur la table basse du modeste logement. Vêtue d’une tenue assez conventionnelle en ce samedi pluvieux, sweat blanc trop grand, legging arrivant aux dessus des genoux, et basket usées, ses cheveux remontés en queue de cheval plutôt courte lui donnaient un air assez différent, moins enfantin. La jeune fille restait malgré ça facilement reconnaissable de par sa taille.
Courant à perdre haleine entres les gouttes, la capuche rabaissée sur son visage, elle savait pertinemment où aller. Chercher des gens, parler avec quelqu’un qu’elle connaissait, peu importe d’où, que ce soit un camarade peu apprécié ou même un commerçant croisé de temps à autre. Misaki avait juste besoin de voir quelqu’un, d’extérioriser la pression sur sa poitrine à coup de paroles, même si elle se sentait difficilement capable d’être orgueilleuse ou de proposer des faits perçants.
Elle avait froid et mal aux jambes, l’endurance n’avait jamais été son fort, contrairement à la vitesse. Se mettant à l’abri sous l’auvent d’un magasin, la lycéenne laissa vagabonder son regard un instant. Une action peu intéressante, reflétant juste un cœur perdu et trempé. Je suis juste une faible combattante.
Misaki se surprit à penser qu’au fond elle n’aurait peut-être jamais dû quitter cette maison familiale entre banlieue et campagne, peut-être qu’elle avait vu trop grand et qu’elle n’était au final qu’une gamine trop sûre d’elle et empoisonnant le quotidien des autres. La jeune fille détestait douter ainsi, reniant toutes ses convictions.
Alors qu’elle allait faire demi-tour et rentrer à cause de son échec, une silhouette familière apparue, protégée par un parapluie. Misaki ne mit qu’une seconde à reconnaître la personne de par ses tresses et vêtements amples. Elle ne la croisait que peu au lycée en raison de ses absences mais espérait malgré tout que l’autre la considérait encore comme une amie.
« M-Mun ! Salut ! »
Misaki accompagna ses paroles prononcées d’un timbre tremblant, d’un grand mouvement de bras pour la saluer ainsi qu’un sourire léger, reflétant à merveille à quel point elle était perdue et s’avança timidement, une pratique qui lui ressemblait peu.
Spoiler:
Bon c'est vraiment très caca, je sais pas faire les starter et j'ai fait exploser la Terre avec mes super caca
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Sujet: Re: Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun Lun 26 Mai - 19:01
Adossée contre la grande fenêtre coulissante qui donnait sur son balcon personnel, Mun regardait la pluie qui tombait. Le ciel très sombre, donnant l'impression d'entrer dans un monde parallèle et bien plus maléfique. "Maléfique", c'est le mot. C'est un peu comme le monde spirituel de la Lune dans Majora's Mask, mais sans la prairie et le semblant agréable qui y réside. En tout cas, le temps n'est pas favorable à une éventuelle sortie dehors en week-end. Ce temps changeant énervait ses parents qui voulaient aller en centre-ville pour faire du shopping. Mun attendait qu'un rayon de soleil brûle ses yeux maudits d'une tâche difforme et sombre aux contours clairs et étranges. Ce phénomène dû au soleil a toujours amusé l'adolescente, même si elle pouvait se faire du mal. Mais le soleil ne pouvait pas lutter face aux nuages noirs qui reprenaient le dessus pour une énième averse, plus ou moins violente.
La brunette s'ennuyait ferme. Elle s'étala sur le sol, la tête contre la vitre, pour voir la pluie. Elle n'avait même pas envie de jouer à la console, ni regarder un quelconque programme qui, de toute manière, ne l'intéresse pas. Elle n'arrive pas à trouver les programmes divertissants, mais ça doit être juste le fait qu'elle s'en persuade, alors que ça doit être amusant. Ses parents rient en regardant un jeu sur lequel ils tombent par hasard.. "Je pourrais sortir, en fait. Peu importe s'il pleut." Cette idée lui plaisait beaucoup, alors elle s'est levée soudainement, a enfilé de longues chaussettes, a chaussé ses ballerines rouges, et a pris son parapluie simple et mauve. Elle passa le seuil de l'entrée et cria à ses parents qui étaient dans le salon:
_Je sors!
Arrivée dans la rue, elle ouvrit avec difficulté ce parapluie qui était légèrement rouillé avec le temps. Elle se prit une bonne douche avant même d'ouvrir son parapluie, ce qui était vraiment stupide, maintenant qu'elle était sous le parapluie protecteur. "Où pourrais-je aller..." Aucune direction prédéfinie, elle avance, la tête vide. Elle se sentait bien, bien que mélancolique à cause de ce mauvais temps. Ah, elle aurait voulu croiser une des rares personnes qu'elle connaissait pour lui parler. Son humeur légèrement joyeuse était contagieuse. Elle qui n'est pas très bavarde, elle veut en raconter des tonnes. A croire que le mauvais temps à un impact plutôt positif.
Une voix familière l'interpela, alors qu'elle marchait, le regard dans le vide.
_M-Mun ! Salut !
Elle regarda en direction de la voix et vit une fille plus petite qu'elle se diriger vers elle en la saluant. Sa voix était tremblante. Mun n'arrivait pas à savoir qui était-ce, et quand elle se rendit enfin compte que c'était Misaki, elle souria comme elle le pouvait -avec un léger rictus.
_Misaki! Comment tu vas?
Sa prière a été exaucée, pour une fois. La pluie est donc la seule à écouter la complainte de la pauvre adolescente. Rapidement, elle place son parapluie sous son amie trempée pour la protéger de la pluie, malgré tout. Elle enchaîna rapidement en voyant l'air perdu de Misaki:
_Ça ne va pas..?
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Sujet: Re: Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun Ven 30 Mai - 11:17
Réseau brouillé par une réalité détrempée
Par ce qui semblait être de la chance, Mun l’avait entendu dans cette sorte de plainte. La brunette tourna sa tête avant de faire naître sur ses lèvres ce qui semblait être un sourire.
_Misaki! Comment tu vas?
Elle ne répondit pas de suite, tiraillée entre la solution du mensonge et celle d’exposer sa faiblesse. Mun plaça son parapluie au-dessus de sa tête, geste qui surprit Misaki, expression qu’elle laissa paraître sur son visage d’enfant. Elle était étonnée de tant de gentillesse de la part de son amie, alors qu’elle l’avait traînée dans des situations improbables et que personne n’aurait voulu expérimenter. Mun avait dû remarquer son air perdu et mélancolique, et enchaîna rapidement.
_Ça ne va pas..?
Plus moyen de mentir maintenant, ni même de jouer la carte de l’orgueil. Elle soupira intérieurement. Tant de faiblesse et contradiction de sa part ne l’étonnait même plus, habituée à sa personnalité adaptable.
_ Si je te disais que oui, tu ne me croirais pas n’est-ce pas ?
Bien entendu qu’elle ne la croirait pas. La jeune fille s’en voulu d’avoir eu un instant l’espoir que sa camarade la croirait sur ce point. Elle se décida à être honnête, pratique qu’elle n’avait exercé depuis un moment et en laquelle elle avait peu confiance. Comme pour se donner du courage, Misaki inspira longuement.
_A vrai dire, je ne sais pas vraiment. J’imagine que le temps me déprime. Je veux dire la pluie est plutôt triste non ? Ou alors je suis la seule à se sentir oppressée lors des jours pluvieux ?
Elle était pathétique à se morfondre de la sorte, comme une enfant gâtée. La jeune fille regretta presque immédiatement ses paroles, pensant que rester dans sa chambre à écouter le vent aurait été la meilleure solution au final. Quand on ne peut pas sourire, mieux vaut ne pas essayer. Elle devait donner une image très différente que celle de leur première rencontre, qui semblait déjà si loin dans l’esprit de la jeune fille. C’était triste de voir de bon souvenir déjà s’évaporer dans le rythme urbain. Misaki ne souriait même plus et n’aurait pu le faire plus longtemps dans tous les cas.
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Sujet: Re: Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun Dim 1 Juin - 14:19
C'était vraiment clair que son amie n'était pas très bien, ce jour-là. Ce qui était amusant, c'était de voir qu'elle avait totalement changé d'attitude par rapport à la première fois qu'elles se sont rencontrées. Mais Mun y voyait surtout le fait qu'elle n'est pas tout le temps le sourire au lèvres, qu'elle a aussi ses moments de faiblesse. L'adolescente envie la barrière qu'est le sourire de Misaki. Elle, elle parait toujours déprimée et effrayée par la moindre réaction de ses camarades. Et sourire est vraiment difficile, en fait. Mun ne sait pas sourire, et ne sait pas si elle est en train d'effrayer son amie.
_ Si je te disais que oui, tu ne me croirais pas n’est-ce pas ?
"Pourquoi je ne te croirais pas?" Après tout ce qu'on a pu lui faire voir, lui faire, ou lui faire entendre, elle n'est presque plus impressionnée par ce que quelqu'un dit. Et la phrase lui prouve d'ores-et-déjà qu'en fait, cela ne sera pas aussi incroyable ou improbable que la plus petite le laisse entendre. Alors le jeu est d'imaginer quelque chose de surprenant pour ne pas être déçu. L'inverse de ce qu'il faut logiquement faire. Il faut aussi imaginer en conséquence que la nouvelle est déprimante, au vu de l'état de Misaki. Mun se mit à penser des choses assez glauques, déprimantes.. Son esprit perverti par la violence faisait le travail, malgré elle.
_A vrai dire, je ne sais pas vraiment. J’imagine que le temps me déprime. Je veux dire la pluie est plutôt triste non ? Ou alors je suis la seule à se sentir oppressée lors des jours pluvieux ?
Surprenant, ça oui. Mun cligna des yeux en signe de cette surprise. A vrai dire, elle se sent plutôt bien, aujourd'hui. Rencontrer un ami est un événement aléatoire assez agréable. La brunette doit prendre ce signe avec joie, vu qu'elle ne peut pas se vanter d'avoir un cercle immense d'amis proches ou qui lui correspondent. C'est pour ça qu'avoir le privilège d'être noté dans la liste des "Yeux Normaux" que Mun a créé et laissé sur son bureau est très difficile à obtenir. Il faut être heureux d'avoir eu cette chance, même s'ils ne savent pas qu'elle créé des listes sélectives.. Mais si elle répond qu'en fait elle est contente car elle l'a rencontrée, elles vont être en désaccord, et peut-être se mettre en colère. Il lui faut rester neutre.
_Le temps a un effet incroyable sur l'humeur. Mais je l'avoue, les gouttes de pluies sont vraiment désagréables. Essaie de penser à autre chose, et ça ira mieux, non? Sinon, si tu veux me dire ce que tu as sur le cœur, je peux t'écouter, ça t'aidera à te sentir mieux!
S'immiscer dans la vie de son amie est vicieux. Mun s'est vite rendu compte de cette action et n'a pas pu s'empêcher de soupirer. Elle se trouvait vraiment perverse pour demander de raconter sa vie à une pauvre lycéenne déprimée momentanément. Ce sont ces moments-là que Mun déteste. se rendre compte qu'elle est sale, parfois.
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Sujet: Re: Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun Dim 1 Juin - 15:09
Réseau brouillé par une réalité détrempée
La brunette sembla surprise de la réponse de Misaki, ce qui arracha juste à cette dernière un rire léger et faux. Etait-ce si spécial de la voir hésitante ? Ou plutôt de la voir sans sa façade arrogante ? Tant de questions sans réelles réponses qui troublaient les pensées de ka jeune fille. Le doute n’était vraiment pas une sensation qu’elle aimait, préférant de loin d’autres sentiments négatifs.
_Le temps a un effet incroyable sur l'humeur. Mais je l'avoue, les gouttes de pluies sont vraiment désagréables. Essaie de penser à autre chose, et ça ira mieux, non? Sinon, si tu veux me dire ce que tu as sur le cœur, je peux t'écouter, ça t'aidera à te sentir mieux!
La réponse de Mun prit Misaki au dépourvu. Comme ça quelqu’un se souciait encore de ce qu’elle pensait. Elle n’aurait jamais pensé trouver une telle proximité avec un camarade de classe. Mais elle n’allait pas s’en plaindre au contraire, trop heureuse d’être accompagnée. Déblatérer sur sa vie la mettait néanmoins mal à l’aise. La jeune fille n’aimait pas se plaindre, c’était comme tenter d’attirer l’attention en provoquant la pitié de l’autre. Et personne n’aime être prit en pitié, être rabaissé ainsi. Elle décida tout de même de se confier du moins un peu à son amie, au moins pour qu’elle ne sente pas gênée de cette suggestion.
_C’est un peu bizarre à vrai dire…
Oui tellement bizarre qu’elle ne pouvait vraiment s’en rappeler. C’était triste sans vraiment l’être. Misaki ne savait pas vraiment quoi en penser, troublée par tout ça.
_Disons… Disons que j’ai perdu quelqu’un un jour de pluie… Ou du moins je crois.
Trop d’imprécision dans cette phrase au ton hésitant, comme si elle cherchait ses mots. C’est ce qu’on lui avait raconté à son réveil et ce qu’elle avait décidé de croire non sans regrets. C’était idiot, surtout quand on savait que Misaki se trouvait avec cette personne avant qu’elle parte, d’après ses parents. Elle s’était raidie à cette pensée désagréable avant de regarder de nouveau son amie.
_C’est plutôt sordide, non ? D’ailleurs, tu veux qu’on aille s’abriter ou je sais pas, boire un café quelque part ? Ce serait peut-être plus agréable que sous un parapluie, non ? Ah sans vouloir critiquer ton parapluie !
Elle s’était bien rendue compte que sa tentative de revêtir sa façade était de toute évidence ratée et semblait encore plus pathétique avec ce sourire faux et presque désespéré aux lèvres.
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Sujet: Re: Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun Sam 7 Juin - 12:24
Elle le savait très bien qu'elle allait mettre mal-à-l'aise sa camarade. Et elle pourrait s'en vouloir des années, vu que sa mémoire semble aimer garder les moments cocasses de sa vie. L'adolescente peut les citer avec précision, avec tous les détails qui s'accompagnent. Misaki paraissait gênée par ce qu'elle venait de sortir sans réfléchir. Mun voudrait s'excuser pour ce qu'elle avait dit, mais cette excuse ne servait à rien. Pas sûr que sa camarade de parapluie comprenne le but de cette action désespérée.
_C’est un peu bizarre à vrai dire…
"Bizarre?" Ah, si elle savait.. Il y a tant de choses si étranges qu'au final on ne s'en préoccupe plus. Du point de vue de la brunette, en tout cas. Mais est-ce que Misaki a vraiment quelque chose de "bizarre" à dire? Il faut avouer que voir Misaki ainsi, aussi hésitante, est plutôt dérangeant. Tellement différente de la première fois! Mun n'arrivait pas à s'y faire. Enfin, il va falloir vite s'y faire, car son travail va être de la réconforter. Et elle ne doit pas paraître perturbée ou gênée, sinon l'effet réconfort est fichu.
_Disons… Disons que j’ai perdu quelqu’un un jour de pluie… Ou du moins je crois.
Ces paroles figèrent l'adolescente. C'est étrange, oui. Qu'est-ce qu'elle allait lui dire? Certes, elle aussi elle a perdu quelqu'un, mais elle n'y tenait pas vraiment. Elle s'est mise à espérer que ce n'était pas quelqu'un de proche. Car si c'est le cas, elle ne saurait pas quoi dire ni quoi faire. Mais elle a compris ce qui la rendait si mal-à-l'aise. C'est tout à fait légitime. La jeune fille regarda Misaki avec un léger air triste. Pourvu qu'elle ne prenne pas cet air triste en air de pitié.
_C’est plutôt sordide, non ? D’ailleurs, tu veux qu’on aille s’abriter ou je sais pas, boire un café quelque part ? Ce serait peut-être plus agréable que sous un parapluie, non ? Ah sans vouloir critiquer ton parapluie !
"Mais non, c'est normal de ressentir ça.." Mun n'a pas réussi à le lui dire, trop effrayée de la contrarier. Elle ne sait pas quoi dire. Est-ce que dire directement ce qu'elle en pense est une bonne solution, ou doit-elle attendre la fin de son récit pour lui faire une analyse qui ne sera pas très poussée, venant d'une pauvre petite qui n'arrive pas à réfléchir posément? Et elle revint à la réalité. Oui, c'est vrai, discuter sous un parapluie n'est pas une bonne idée. L'idée d'aller dans un café est plutôt bonne. Même si ce n'est pas sûr qu'elles puissent boire quoi que ce soit. Et si elles se font virer de la cafétéria, elles s'abriteront ailleurs. Sans prêter attention à ce pauvre sourire que Misaki portait, Mun murmura avec un petit rire:
_Allons dans une cafétéria pour être au chaud.. et si on nous demande de partir, on verra où on s'abritera.
Elle prit par la main son amie pour la diriger vers une cafétéria qu'elle connait un peu, car elle y va avec ses parents. L'adolescente croit à tort qu'on va la laisser autant de temps qu'elle veut là-bas, comme elle connait un peu le personnel -vu que sa mère sympathise avec à peu près tout le monde. Avant d'entrer dans la cafétéria qui n'était pas loin, Mun se retourna.
_Et t'inquiètes pas, mon parapluie s'en remettra de cet affront!
Puis elle esquissa un autre sourire et poussa la porte du bâtiment. Rapidement, on les installa à une table, et l'adolescente se prit d'un intérêt certain pour la carte des cafés et thés. C'était juste une technique pour faire comme si elle allait commander. Cette technique secrète de la famille Heijokyo marche souvent.
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Sujet: Re: Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun Lun 16 Juin - 16:15
Elle la suivait sans un bruit, présence qu’on pourrait pour un peu oublier. Misaki réfléchissait et pour ainsi dire, était presque énervée de la réaction de son amie. Tout être humain désire un minimum d’attention, sauf cas spécial. Or c’était exactement le contraire de ce que venait de faire Mun. La lycéenne aux cheveux trempés se sentait bafouée, ignorée, refoulée plus bas même que le béton de la route. Mais elle se taisait, continuait à avancer sans un bruit. La lycéenne se mettait en second plan pour une fois, autant dans l’optique de se protéger que d’éviter de blesser son amie. Il a des moments où elle se détestait vraiment et enviait énormément l’honnêteté de sœur, qui n’existait déjà plus ici. Le courage de se placer devant Mun et s’énerver, dévoilant un visage agressif et prononçant des mots aussi coupants qu’une lame de rasoir. Mais non, Misaki se bornait au silence, à la faiblesse de son cœur et son envie de partir en courant.
La cafétéria, simple, banale, sans charme particulier ni rien. Sûrement un endroit apprécié des familles. Mun semblait bien connaître le lieu et se dissimulait une carte des boissons chaudes en tout genre. Il lui semblait voir la fameuse technique du mur délimitant deux personnes à une table. Elle voulait l’éviter à ce point ? Le fait que Misaki n’arbore pas fièrement son masque la gênait ? Elle préférait sa personnalité teintée de mensonge, son faux sourire ? Soupirant, la pseudo naine jeta un rapide coup d’œil à la carte, sans même daigner la prendre dans ses mains. Elle avait un peu d’argent, pas grand-chose, juste de quoi payer un café ou deux si elle cherchait bien. La brunette espérait secrètement que sa camarade avait de quoi prendre quelque chose et lui demanderait pas de payer pour elle, même si les amis se dépannaient entre eux généralement. Misaki n’avait jamais prétendu être une bonne amie ou même une bonne personne. Peut-être l’avait-elle été à un moment. Actuellement, elle se caractérisait davantage et volontairement comme étant dans le groupe des déchets et entraves de la société, ceux qui arriveront toujours à rabaisser les autres. Un monde cruel n’est-il pas…
Faisant un léger signe de main à un des serveur en uniforme, visiblement peu en forme et pris d’une certaine paresse à cause de ce temps désagréable, elle l’appela d’une façon assez hautaine quand on y pensait sérieusement. Elle s’en rendit compte après mais ne fit rien pour s’excuser ou rien. Elle avait cette attitude d’adulte pourri. En avance sur son âge semblerait-il.
_Un café s’il vous plaît.
Et l’autre exécuta la manœuvre machinalement, formé pour ça. A vrai dire, la lycéenne n’aimait pas spécialement le café, préférant le chocolat chaud de loin. Le café était fort et comme boueux mais parfait dans cette situation. Elle allait pouvoir noyer sa déprime dans l’amertume de la boisson et repartir le cœur plus léger. Les commandes prises, Misaki se tourna vers Mun, un sourire aux lèvres. Gênant, dérangeant ce sourire.
_Dis-moi Mun… Je te gêne ? Tu préfères mon masque ? Peut-être qu’après ça tu me détestes. C’est assez probable même. Ou peut-être que je te fais peur ? Que le fait d’avoir été honnête pour une fois dans ma vie est dérangeant ?
Les mains croisées, la tête légèrement penchée sur le côté, elle faisait peur celle qui avait conservé un corps d’enfant. Pour un peu, elle se amusée avec un cutter. Mais dans l’optique d’avoir des réponse, ne le fit pas.
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Sujet: Re: Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun Mer 2 Juil - 16:11
Misaki fit un signe à un jeune serveur qui passait par-là. Ah non, elle va réduire à néant ce qu’elle a fait, à savoir tout faire pour éviter d’attirer l’attention des serveurs pour discuter tranquillement. Bon, après tout, son amie a le droit de vouloir boire ou manger quelque chose, mais Mun n’a rien pour prendre quoi que ce soit. Réaction appropriée: se baisser encore plus, la tête presque contre la table, avec le menu des boissons qui cache toujours sa présence de manière minimale. Le pauvre serveur semblait bien lassé de sa journée, quel travail difficile. Et Misaki semblait presque odieuse dans sa manière de parler. La brunette avait une sorte de mauvais pressentiment qui lui laissait le temps de préparer quelques idées du "scénario" qui va arriver.
_Un café s’il vous plaît. _Je ne prendrai rien, merci!
Pour essayer de rattraper le coup de sa camarade, Mun essaya de se montrer aimable de manière naturelle. Puis il s’éloigna pour faire son travail. Est-ce que Mun a mal agi pour qu’elle soit devenue en peu de temps aussi désagréable? Elle s’en voudrait beaucoup si elle se mettait à mal agir avec les autres par sa faute. Mais ça, la jeune fille sait qu’elle n’apporte rien de bon aux personnes qu’elle côtoie, elle ne sait faire que plus déprimer qu’au début. Comment peut-on rendre un ami heureux si l’on est soi-même à peine dépressif? On peut! Sauf qu’elle n’a rien pour aider qui que ce soit, en fait. Misaki se tourna vers la lycéenne à peine effrayée par un sourire.
_Dis-moi Mun… Je te gêne ? Tu préfères mon masque ? Peut-être qu’après ça tu me détestes. C’est assez probable même. Ou peut-être que je te fais peur ? Que le fait d’avoir été honnête pour une fois dans ma vie est dérangeant ?
Ah, elle pensait donc à cela. Elle était soulagée, Mun. Même si elle ne savait pas vraiment quoi répondre face à ces paroles qui sortaient d’une traite de sa bouche. Ce qui la rassurait d’un côté c’était qu’elle croyait vraiment à cette histoire de masque. Même la personne la plus douée pour cacher ses véritables pensées et sentiments finit toujours par se dévoiler. Et voilà que Misaki, celle qui est forte, orgueilleuse et amusante est en fait désagréable pour une raison qu’elle ignore certes toujours, mais elle est plus normale, au moins. Mun imagine très mal la moindre personne sur Terre qui est toujours légère, naïve voire niaise à souhait, dans son monde d’arc-en-ciel et d’herbe verte. Son amie prenait une pose qui était digne d’un questionnaire au commissariat. Ça la faisait rire, Mun. "Je ne dois pas rire, pas rire. Mais il faut que je la fasse rire, c’est ça."
_Misaki, je ne sais pas vraiment quoi dire, en réalité. Mais j’accepte comme tu es. Je serais tellement une merde si je trouvais qu’au moindre défaut que je trouve à un ami je le rejetais. Et puis tu es sympa même si tu es un peu effrayante avec ce sourire.. Et les cutters que tu aimes bien!
Ah, Mun et sa franchise. Elle pouffa de rire une fraction de secondes puis cacha la partie inférieure de son visage souriant derrière la carte des boissons –qu’elle apprécie énormément.
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Sujet: Re: Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun Jeu 17 Juil - 22:57
Un instant pour réagir et des paroles qui lui firent chaud au cœur d’une certaine façon.
-Misaki, je ne sais pas vraiment quoi dire, en réalité. Mais j’accepte comme tu es. Je serais tellement une merde si je trouvais qu’au moindre défaut que je trouve à un ami je le rejetais. Et puis tu es sympa même si tu es un peu effrayante avec ce sourire.. Et les cutters que tu aimes bien!
Elle sourit doucement tandis sa camarade rit l’espace d’un instant avant de se replonger derrière la carte. Une amie hein… Habituée ou pas, ce mot lui donnait l’impression d’être un peu importante, de pouvoir réussir à faire quelque chose pour quelqu’un. Elle était touchée la naine, elle remerciait intérieurement son amie, trop butée pour le faire oralement. La brunette se contenta d’un léger mouvement de tête, trop peu pour exprimer sa gratitude bien cachée. Si c’était ça d’avoir une amie, alors le lycée pouvait être amusant. Si Mun y était, alors peut-être qu’elle pouvait y aller plus souvent, avoir des conversations normales avec une amie et ce genre de choses…
-Merci…
Sur son visage, aucun orgueil ni rien, juste un sourire des plus sincère. Pour ne pas trop perdre la face non plus, Misaki trempa furtivement ses lèvres dans le café fumant, une technique comme un autre. Avant de tirer une drôle de tête, à cause de l’amertume de la boisson, pas adaptée à son palais aimant trop le sucré.
-Ameeeeer…
Une vraie gamine en action, le genre de chose contre quoi elle ne pouvait rien faire à par rire doucement. En même temps, elle avait voulu faire la fille mature, l’adulte, un rôle qui ne lui convenait pas du tout et la jeune fille s’en rendait parfaitement compte maintenant qu'elle avait payé la boisson et perdu en crédibilité. Regardant rapidement par la fenêtre, et de nouveau surprise, la lycéenne ne put s’empêcher de penser à un film à la vue des rayons de soleil perçant les nuages.
-On se croirait dans un de ces films clichés… Bah d’une certaine façon c’est agréable.
Et une idée légèrement folle lui traversa l’esprit, malgré sa lucidité du moment. Et sans surprise aucune, elle la trouva absolument excellente et digne d’un génie. C’est ça l’orgueil hein.
-Dis Mun ! Maintenant qu’on peut sortir et tout, si tu as le temps, ça te dirais de passer à la maison ? J’habite à 5 minutes d’ici… Disons que je suis d’humeur à m’amuser et converser avec une amie maintenant. Enfin si ça te tente bien sûr.
Et avec ce même sourire malicieux, elle inclina la tête en tentant d’être convaincante. C’était une expérience nouvelle pour la petite Misaki, de nouveau de bonne humeur.
Spoiler:
Oh un caca en tant que réponse
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Sujet: Re: Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun Sam 6 Sep - 14:56
Son rire s’atténua doucement pour devenir de la nervosité. Mun n’est pas habituée à parler ainsi, toujours à subir et plutôt écouter ce qu’on a à lui dire, sans rechigner. Faire une sorte de discours n’est pas son fort, et sa première peur est de mettre Misaki en colère. C’est bien le problème de ne jamais s’exprimer réellement: elle ne sait pas s’y prendre avec les autres. Du coup, la brunette n’ose plus relever sa tête rougissante de honte, trop craintive pour affronter le regard de la personne en face d’elle.
_ Merci…
Le mot qui sortait de la bouche de Misaki fit reprendre ses esprits à la lycéenne. Elle avait réussi à la convaincre, et elle était contente. Toutes les deux souriaient donc, et c’était le principal. « C’est vraiment cool d’arriver à faire changer d’avis quelqu’un. Je n’y croyais vraiment pas. » Le café fumant qu’avait commandé son amie s’approcha de ses lèvres pour en boire quelques gorgées. Mun était admirative de voir quelqu’un boire du café, tellement cette boisson est amère. Celui de chez elle est vraiment imbuvable, alors imaginer la qualité du café d’un bar est impensable. Tandis qu’elle buvait, Mun laissait échapper un rictus de dégoût, comme si c’était elle qui buvait. D’ailleurs, elle confirmait ses craintes quant à l’amertume de la boisson:
_ Ameeeeer… _C-ça va aller?
Mun était presque inquiète pour Misaki qui ne pourrait peut-être pas se remettre du goût du café, mais apparemment, ça allait. Elle se sentait un peu idiote de ne pas avoir d’argent pour acheter quelque chose, alors elle ne trouvait que la compagnie de la carte des menus pendant les moments de silence où Mun n’oserait pas le briser pour dire des choses insensées. Sa camarade jeta un coup d’œil vif par la fenêtre alors que la brunette regardait les glaces présentées sur le menu, entre quelques regards sur elle.
_ On se croirait dans un de ces films clichés… Bah d’une certaine façon c’est agréable.
Elle releva une nouvelle fois la tête du menu et n’avait pas compris. Pourquoi parlait-elle de films clichés? Enfin, elle n’est pas adepte des films, donc elle ne savait pas qu’est-ce qui relevait du cliché. Ah, quelle inculte elle fait parfois. Mais elle préfère cent fois plus les jeux vidéo, donc les clichés de vieux jeux, elle les connait.
_ Dis Mun ! Maintenant qu’on peut sortir et tout, si tu as le temps, ça te dirais de passer à la maison? J’habite à 5 minutes d’ici… Disons que je suis d’humeur à m’amuser et converser avec une amie maintenant. Enfin si ça te tente bien sûr.
Elle avait eu cette idée d’un coup, à en croire la manière dont elle n’a dit. Ah Mun était vraiment partante! Mais elle ne voulait pas gêner la famille de Misaki, ce qui est son premier souci.
_O-oui je veux bien! Enfin, si ça ne gêne pas ta famille.. Je ne veux pas les déranger.. Mais sinon, j’accepte!
La brunette se leva tout de même, très enthousiaste à l’idée d’aller chez une amie, ce qui ne lui était pas arrivé depuis très longtemps.
Autres Comptes : Kirisaki Haku ; Maekawa Amber Messages : 230 Date d'inscription : 11/01/2014 Localisation : Là ou y a des nendoroids (๑•̀ㅂ•́)و✧ Couleur : FF6600 Fiche de Personnage Cause de mort: Chute dans les escaliers Relations: Capacité: Linking Eyes
Sujet: Re: Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun Mar 9 Sep - 20:56
Réussissant même à inquiéter son amie avec son comportement puéril et peu adapté à une lycéenne, Misaki s'en veut un moment, avant de rassurer Mun d'un sourire au résultat enfantin sur son visage aux joues rosées. Le café bien trop amer pour un enfant se prétendant déjà grand, contrairement au chocolat au goût bien plus doux et appréciable pour la brunette. Petite Misaki aimerait déjà être grande, chérir au plus près de son cœur la liberté acquise en grandissant, en l'éloignant sur le chemin de la vie. S'éloigner et se rapprocher du point final, de la dernière destination, de la mort. Alors petite Misaki prend peur et hésite à son vœu de grandir, rester un enfant éternellement étant peut-être après tout la meilleure solution existante. Mais une solution également impossible à atteindre, avec ou sans yeux rouges. Et Misaki regarde sa camarade, après une demande peut-être trop stupide de la part d'une fille qui déprimait il y a de cela peu.
_O-oui je veux bien! Enfin, si ça ne gêne pas ta famille.. Je ne veux pas les déranger.. Mais sinon, j’accepte!
Des craintes balayées en un instant par Mun, et une Misaki exprimant sa joie par un grand sourire, heureuse de cette réponse positive. Elle n'a pas trop effrayé son amie avec ses propos bien plus qu'incohérents, lunatique jeune fille que voilà paraître, qui sourit en penchant la tête.
-Tu ne dérangeras personne, j'habite seule depuis mon arrivée ici.
La trissée se lève rapidement, enthousiasme apparent, comme une incitation pour Misaki de répéter ce même mouvement. Et la brunette obtempère sans vraiment réfléchir, après avoir fini par élan suicidaire la boisson chaude et déposé de quoi payer, n'étant pas pauvre au point de jouer les voleuses.
Et sortant son amie sur les talons, Misaki commence son emploi de guide, pour une fois. Il est vrai qu'elle n'habite pas extrêmement loin, dans un de ces immeubles prisés des étudiants de par leur proximité du centre-ville et des établissements scolaire. Peut-être pas spécialement grand mais largement assez pour une personne. Misaki guide son amie, tournant une fois, traversant, tournant encore, meublant la discussions par des propos destinés à faire rire, connaissant plus que bien la ville fréquentée depuis plus d'un moment maintenant. Et bientôt les deux arrivent, dix minutes de marche plus ou moins, et Misaki enthousiaste au point de faire découvrir son lieu de vie à une amie, nouveauté dans l'histoire de la brunette, qui ouvre la porte de l'appartement, laissant faire la politesse en priant son amie d'entrer en première avant de la suivre sans un bruit et refermer la porte doucement.
Pour un peu on ne verrait pas toutes les planches ici et là, les bouteilles d'encre et les plumes et crayons peu loin, une bouteille de soda dans un coin, le futon à moitié rangé dans un placard, une DS par terre, ce qu'on appellerait sans problème un beau bazar. Alors la brunette est embarrassée, aurait voulu faire bonne impression, dans son petit appartement à la fenêtre restée ouverte tout ce temps.
-Ah, c'est un beau bordel, attends moi trente secondes que je libère un peu de place.
Gêne et gêne, pendant qu'elle referme la fenêtre et empile délicatement les planche, se doutant pourtant de l'encre déjà sèche depuis un bon moment. Tout ça pour libérer la table basse et donner un aspect presque potable au logement. Gêne et honte sur les joues de Misaki qui passent rapidement à un rose soutenu.
-Haha, c'est pas très glorieux désolée... N'hésite pas à t'asseoir surtout ! Oh tu veux boire quelque chose peut-être ? Ou même grignoter un gâteau ou truc du genre ?
Propositions hasardeuse, tentative de mettre Mun à l'aise, c'est que Misaki est peu habituée à recevoir une quelconque compagnie dans son logement, acceptant difficilement la honte mais néanmoins contente de la compagnie accordée par son amie.
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Sujet: Re: Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun Lun 3 Nov - 17:59
« Quelle chance de vivre seule! » Misaki venait de lui faire part de cette information, et Mun ne pouvait s’empêcher de trouver ça génial. Elle aimerait aussi vivre seule, avoir des responsabilités, et devenir un peu plus adulte. Oui, que ça doit être bien de vivre seule! Sauf que la réalité la reprend pour la sortir de ses doux rêves: elle est bien trop immature pour demander à être adulte par le biais d’une habitation. En fait, elle frissonne de peur quand elle est seule dans une pièce peu meublée. Un appartement d’étudiant est petit et certainement vide, car il doit juste faire ses occupations principales : dormir, travailler, manger, non? La brunette qu’est l’amie de Mun la rejoignit, peu de temps après. Le temps de mémorisation pour Mun commence maintenant. Si elle parvient à retenir l’endroit où vit Misaki, elle pourra lui rendre plus souvent visite. Si seulement elle avait un meilleur sens de l’orientation. Elle ne connait pas du tout Mekakucity en dehors du trajet pour le lycée et quelques autres inutiles car elle ne sort pas autant que d’autres adolescents. Sa camarade n’eut, quant à elle, aucun mal à se retrouver dans cette ville, au point même où la lycéenne était impressionnée et tentait tout de même de se souvenir du chemin; bien que les blagues pour passer le temps qui lui adressait Misaki ne faisait que la déconcentrer encore plus. Et c’était rapidement, avec l’effet escompté de la discussion qu’elles arrivèrent apparemment devant l’appartement de son amie, sans avoir pu voir les étages se monter grâce à ses frêles jambes. Ne sachant que faire une fois devant la porte de l’habitat, Mun resta collée au dos de son amie, perdue dans ce nouvel environnement qu’est le palier de son appartement. L’odeur différente de celle de son immeuble ne lui permettait pas non plus de se rassurer. Mais Misaki l’autorisa à entrer, une fois la porte ouverte. De petits pas en petits pas gênés, elle arrivait à se déplacer jusqu’à atteindre le sol de l’entrée. Et elle put observer ce qu’on peut qualifier de « bordel sans nom », avec entre autres la fenêtre grande ouverte, le matériel de dessin qui n’était pas rangé et le futon non plus. Elle fit abstraction de ces détails et retira ses ballerines, comme on le fait à l’habitude, avant de se diriger vers le milieu de la pièce.
_Ah, c'est un beau bordel, attends moi trente secondes que je libère un peu de place. _Hm hm!
Elle acquiesçait gentiment pour ne pas embarrasser encore plus Misaki, qui le semblait déjà fortement. Son amie s’empressait alors de ranger comme elle ne pouvait, mêlant précipitation et maladresse qui vont de paire, de façon à donner un aspect recevable à la pièce. Mun appréciait ses efforts et ne pouvait pas s’empêcher de sourire bêtement.
_Haha, c'est pas très glorieux désolée... N'hésite pas à t'asseoir surtout ! Oh tu veux boire quelque chose peut-être ? Ou même grignoter un gâteau ou truc du genre ?
La lycéenne s’assit immédiatement sur les genoux, se donnant un faux-semblant de rébellion avant de répondre calmement.
_Non ça ira. En tout cas il est chouette ton appartement! Ça doit être agréable de faire ce qu’on veut quand on veut.
Mun ne pouvait pas rester longtemps, ne voulant pas abuser de l’hospitalité de Misaki. Et le temps passe plutôt vite en bonne compagnie, ses parents vont s’inquiéter, bientôt.
Autres Comptes : Kirisaki Haku ; Maekawa Amber Messages : 230 Date d'inscription : 11/01/2014 Localisation : Là ou y a des nendoroids (๑•̀ㅂ•́)و✧ Couleur : FF6600 Fiche de Personnage Cause de mort: Chute dans les escaliers Relations: Capacité: Linking Eyes
Sujet: Re: Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun Ven 21 Nov - 13:08
Réseau brouillé par une réalité détrempée
Feat Heijokyo Mun
Comme suivant ce qui aurait peu passer pour des directives, Mun s'assit rapidement sur ses genoux, sous le regard presque admiratif de Misaki. C'est que ça fait super mal de s'asseoir sur les genoux, et la brunette n'aime pas le bruit des articulations qui craquent quand elle se positionne ainsi. Des raisons d'enfants, de gamine, mais Misaki s'en préoccupe peu, parce que Misaki, elle a tendance à n'écouter qu'elle. Bon et parfois ses amis. Misaki écouterai Mun par exemple, ou Koyen. Deux personnes, c'est déjà pas mal quand on y pense. Rejoignant son amie pour s'asseoir en tailleur à un autre côté de la table, la petite Misaki en profite pour tenter de soigner ses cheveux rapidement, tenter d'avoir l'air présentable.
_Non ça ira. En tout cas il est chouette ton appartement! Ça doit être agréable de faire ce qu’on veut quand on veut.
Le calme de Mun est admirable. La jeune fille voit davantage son amie comme quelqu'un de réfléchi, qui calmerait les ardeurs de quelques têtes brûlées, comme elle dans certains moments ou elle se fixe un objectif. Elle est comme ça Misaki, elle a besoin de gens pour l'arrêter quand elle s'échauffe un peu trop. Et c'est pour ça qu'elle aime bien Mun, parce qu'elle la voit comme une de ces personnes sensées, à la compagnie agréable.
Prenant une pause pour observer rapidement l'habitacle, la brunette esquisse un demi-sourire accompagné d'un demi-soupir. Si son appartement était "chouette", elle était bien incapable de le dire ou de réfléchir dessus. Misaki se contentait de bien l'aimer, malgré la chaudière qui met du temps à se mettre en route, le chauffage toujours mit un peu trop tard, la propriétaire passant toujours énormément de temps au téléphone à raconter sa vie, ce genre de petites choses. C'est sa maison à la brunette, alors la détester serait bien difficile.
-Chouette, je sais pas trop. En tout cas, je l'aime beaucoup. Il a ses inconvénients et ses avantages, mais bon, je me plains pas trop, vu que c'était mon choix de partir vivre en ville.
C'est presque amusant de voir la lycéenne parler de la ville, quand on sait qu'elle vient de ce qu'on pourrait appeler la campagne, ou la banlieue, enfin une petite ville entre les deux, ou on prend le train pour aller au collège, tout en passant près de maisons traditionnelles et pourquoi pas de champs ici et là. C'est presque un paradoxe. Regardant Mun une nouvelle fois avec un sourire, la demoiselle pense un instant que son choix de partir était le bon.
-Mais après, faire ce que je veux n'est pas toujours possible. J'ai beau ne plus vivre avec mes parents, ils m'aident quand même un peu au niveau des factures et du loyer... Avec seulement le salaire de mes planches, je suis loin d'être capable de tout payer, surtout quand tu sais que j'ai tendance à être un peu trop dépensière...
Laissant échapper un petit rire, la brunette se gratte la tête comme pour exprimer une certaine gêne à exposer ainsi ses défauts. Pas trop dans ses habitudes tout ça, mais il faut bien s'ouvrir un peu de temps en temps, montrer qui se cache derrière le masque.
Sujet: Re: Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun Dim 17 Mai - 13:05
_Chouette, je sais pas trop. En tout cas, je l'aime beaucoup. Il a ses inconvénients et ses avantages, mais bon, je me plains pas trop, vu que c'était mon choix de partir vivre en ville.
Elle vivait à la campagne, elle aussi? Mun est plutôt surprise de voir qu’elles ont encore un point commun. Elles pourraient se plaindre de ce qu’on trouve à la campagne (c’est-à-dire presque rien), comme le font les urbains de toujours qui se plaignent du bruit où de la circulation difficile. En fait, la brunette aime beaucoup savoir qu’elle n’a pas rien à voir avec Misaki, de peur de ne pas savoir quoi faire pour continuer à être amies. Alors oui, elle a droit d’être plutôt contente. Toutes les deux s’échangent un sourire, ce qui faisait légèrement rougir Mun.
_Mais après, faire ce que je veux n'est pas toujours possible. J'ai beau ne plus vivre avec mes parents, ils m'aident quand même un peu au niveau des factures et du loyer... Avec seulement le salaire de mes planches, je suis loin d'être capable de tout payer, surtout quand tu sais que j'ai tendance à être un peu trop dépensière...
Oui, mais ce n’est pas forcément sa faute, elle a l’âge de Mun, donc elle ne peut pas vraiment faire quelque chose pour l’argent. Il y a les études, mais c’est déjà admirable de réussir à se faire de l’argent. Mun ne pourrait pas, elle aurait peur de travailler et de devenir vraiment adulte. En fait la lycéenne veut être adulte pour quelques trucs, sinon, tout ce qui est responsabilité la fait fuir. L’aide des parents est quelque chose qui lui semble indispensable, elle a besoin d’eux. « Décidément, elle a du courage ».
_De toute manière, je t’admire beaucoup d’avoir pris cette décision! En y réfléchissant, je ne pense pas que j’aurais pu faire ce choix.. J’aurai trop peur!
Elle est vraiment enthousiaste, la brune. C’est presque inédit, c’est aussi comme ça que l’on voit qu’elle a changé Mun. Celle qui avait peur des autres de peur d’être frappée, elle s’est faite des amis, et en plus, elle a pu les aider! Elle se plaît beaucoup à rendre service, elle a cette impression de l’avoir fait pour elle-même. Elle poussa un soupir satisfait et regarda encore un peu l’appartement, jusqu’à ce qu’elle croise le regard du réveil de Misaki. « 16:14 », il affiche. Mun se lève soudainement, elle n’aurait pas dû sortir autant de temps. Oui, il n’est que 16h, mais ses parents ne savent pas réellement ce qu’elle peut faire dehors. « Achetez-moi un portaaaable », et elle se dirige vers la porte.
_M-misaki je dois y aller, mes parents vont s’inquiéter! Mais maintenant que je connais l’endroit où tu habites, je pourrais te rendre visite! Je te montrerai aussi là où je vis, la prochaine fois! Bonne fin de journée!
Elle lui fait signe de la main, remet ses chaussures et prend son parapluie avant de courir dans l’immeuble. Elle va être exténuée avant d’atteindre le rez-de-chaussée, mais elle gagne du temps. Oh, mais ça lui fait penser qu’elle a toujours le numéro de Misaki— mais elle n’a pas de portable pour l’appeler… Il faut qu’elle commence la guerre contre ses parents pour en obtenir un, sinon elle ne pourra jamais contacter ses amis quand elle en a besoin. Le parapluie mit du temps à s’ouvrir, alors Mun prit une douche sous la pluie avant de pouvoir se protéger. C’était encore inutile, mais elle sèchera, avec le vent qui se lève.
Spoiler:
voilà une fin très courte
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Sujet: Re: Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun
Réseau brouillé par une réalité détrempée ft Heijokyo Mun