Dodemoii kedo macaron tabetaaa ~ [ Ft. Hinata Misaki ] TERMINE

L'été commençait à s'installer progressivement en ce mois de Mai. C'était un magnifique temps ou il faisais bon de traîner dans les rues comme une certaines tête blonde aimait si bien le faire. Elle avait justement prévu de se balader au Nord de la ville, près des quartiers résidentiels.
Alors que faisais-elle là au milieu de tout ce monde au centre commercial ? A vrais dire, se sœur avait eu pour projet de pourrir ses plans. Alors que Shael se dirigeait tranquillement à l'en droit qu’elle souhaitait visiter, sa sœur eut la gentillesse de lui envoyé une liste de course par mail.

Et voilà comment elle se retrouva eu milieu de ces abrutit tous venu pour une même raison : acheter. Ce qui la foutait le plus en rogne était le fait que ces lycéennes « branchées » venaient souvent passer leur heures perdues dans des endroits aussi inutiles.
Contrairement à n'importe quelle fille, Shael affectionnait tout particulièrement les vêtements masculins trop large et quelque peu usé par le temps. Ça lui donnait un certain style. Il arrivait souvent qu'elle se reproche que ne pas être aussi féminine que les autres. Mais peu importe le nombre de fois ou elle essaya de porter quelque chose d'un tant sois peu féminin, elle se sentait nue comme un vers. Elle ne comprenait pas pourquoi les filles portaient des vêtement si près du corps , des jupes si courte ou encore, des robes.
Le pire était sûrement le fait qu'on la prenne pour un mec. La plus part du temps de dos. C'était vraiment vexant mais elle n'y pouvait rien. C'était son style, sa manière d'être elle ne pouvait pas la contrôler contrairement à ses sentiments. Elle avait ce coté androgyne. Quelque fois, il arrivait qu'elle s'en amuse. Mais elle n'était pas d'humeur en ce moment.

Elle pénétra dans la grande surface, prit un panier et commença sa tache. Elle espérait au moins en finir rapidement afin de pouvoir se balader par la suite.
Elle remplissait son panier, peu à peu comme un personnage de jeu RPG remplit son sac afin de terminer sa quête.
Le dernier article était « une boite de macaron à la fraise », ce qui était assez surprenant. L’article était assez cher et elles ne pouvaient pas vraiment se permettre de prendre des aliments inutiles. Elle suivit pourtant les indication et se dirigea vers le rayon des pâtisseries. Bien qu'étant presque vide en cette fin de journée, il restait fort heureusement une boite. Elle le prit naturellement et la mit dans son panier.
Voilà, tout était fini, elle pouvait enfin rentrer ! Alors qu'elle allait se mettre en chemin vers les caisses, elle croisa quelqu’un qu'elle aurait préféré évité. Mais il était déjà trop tard.

[ C’est moyen mais voilà, c’est un starter ... ]

Dodemoii kedo macaron
tabetaaa ~

« Macarons, éclair, opéra ! »

Et toujours la même rengaine sucrée s’échappait de la bouche de la jeune fille. Misaki, d’humeur allègre sautillait dans les rues depuis plusieurs minutes déjà, son sac rebondissant sur ses épaules et manquant la chute à plusieurs moments. Une journée des plus agréables, un prof de littérature absent en cette belle journée printanière ou le soleil éclairait de sa lumière même les ruelles les plus sombres. Le genre de temps qui fait penser « je suis heureux d’être en vie », pensée sordide en soi mais normale dans le cas de la lycéenne. Ah une façon de penser marginale était tellement plus distrayante !

En réalité, Misaki était en pleine quête. La jeune fille s’était mis dans l’esprit de trouver des pâtisseries quelque part, pour se récompenser de cette journée de cours à travailler durement comme tout le monde. Faire comme tout le monde était pour quelqu’un se jugeant comme une anormalité, un vrai défi en soi. Défi qu’elle avait relevé avec brio sous les regards étonnés de son entourage et notamment d’ignorants lui servant de camarade qu’elle n’hésiterait de toute façon pas à pourrir dès la première occasion. Ah quelle vie amusant que celle de l’ainée des Hinata, famille pourtant réputée pour son sérieux dans sa ville natale. Pour Misaki, la vie n’était qu’un jeu anarchique sans règles aucunes, permettant les coups les plus bas dont personne ne se privait.

Saluée comme à son habitude par les commerçants et voisins qu’elle côtoyait quotidiennement, elle rendait tant bien que mal les sourires et s’engouffrait dans l’illusion du printemps, continuant ses recherches. Rien ne pouvait la déranger en ce moment, sauf peut-être la rupture de stock devant laquelle elle s’égosilla à l’intérieur de sa pâtisserie favorite sous les regards des curieux. Devant ses yeux ébahis se trouvait la cruelle vérité, plus aucuns des gâteaux qu’elle désirait acheter se trouvaient ici. Le compromis était impossible, une rage féroce lui soufflait de ne pas remplacer les macarons par des crêpe au stand d’à côté.
Ainsi après sept pâtisserie, la lycéenne était toujours bredouille, à la limite de pleurer. Son dernier espoir résidait en ce supermarché, vendant des produits assez variés. Des macarons industriels revenaient toujours mieux que rien du tout. S’engouffrant dans les rayons, elle tomba d’un coup nez à nez avec une tête blonde et surtout ce qui se trouvait dans son panier.

« Macarooooons ! »

Arrivée juste en face de la blonde, elle se rendit compte de la stupidité de son action et surtout du fait qu’elle venait de faire quelque chose d’extrêmement déplacé sous l’influence de son esprit marginal.

« Ou pas en fait haha… »

En reculant légèrement, Misaki reconnut une de sa camarade, de tête située devant elle en classe. La jeune fille s’inclina de façon à s’excuser.

« Je suis désolée, c’était débile et déplacé ! »

Avant de relever la tête dans un expression légèrement gênée. C'était vraiment un moyen simple et efficace de se faire passer pour une idiote. Et encore plus idiot le fait qu'elle n'arrivait pas à prendre la fuite à cause du profond embarras qu'elle éprouvait.

A la vue se son panier, la petite brunette se précipita joyeusement vers la boite de macaron qu'elle prit entre ses mains.

« Macarooooons ! »

Shael la laissa faire, elle se contenta de la fixer en silence. Il semblait qu'elle n'avait pas conscience de son acte ce qui eu dont de la faire sourire légèrement.
Elle la reposa finalement et recula d'un air gêné.

« Ou pas en fait haha… »

Elle s'inclina finalement de façon à s'excuser.

« Je suis désolée, c’était débile et déplacé ! »

Shael continuais à la fixer, quelque peu amusée de la situation. Elle en avait rien à faire de ces macarons. Elle ne savait même pas pourquoi ils étaient sur la liste. Quoique, le 6 juin, elle fêtera ses dix-huit ans. Une date importante, celle de la majorités, du moins, en Europe.
Mais l'expression joyeuse qu'avait affiché la jeune fille en voyant cette magnifique boite de macaron vint à la faire douter. Devait-elle les garder ou bien lui donner ?
Elle réfléchit un instant. A vrais dire sa camarade n'était pas très futée d'agir ainsi. Mais elle pouvait être de bonne compagnie durant les longues journées passées au lycée. Enfin, lorsque celle-ci voulait bien être présente. Shael avait encore beaucoup de mal avec le Japonais. Et elle lui permettait de pratiquer un peu puisqu'elle était naturellement, peu bavarde.
D'un coté elle lui devait bien ça …
De l'autre, cela voudrait dire se rapprocher d'elle et ce n'était peut être pas la meilleure des solutions. Cela pourrait être risqué en cas d’impulsivités venant de se part.
Peut importe, l'anglaise était d'assez bonne humeur aujourd'hui. Il valait mieux tenter le coup pour voir. Elle n'y perdrait rien de toute façon. Et si d'avanture cela venait à dégénérer, elle s'éloignerait sans raison comme elle l'a toujours fait pour éviter les représailles.
Quant à la boite de macaron, elle n'aura qu'a en acheté une autre demain. Elle dira à sa sœur que le magasin était en rupture de stock. Ce qui était a moitié vrais puis qu'il s'agissait de la dernière boite.

Shael lui sourit en lui tendant la boite.

« Ce n'est rien. Tu peux le prendre si tu veux, je n'en n'ai pas besoin. »

Alors qu’elle avait d’une façon ou d’une autre abandonné l’idée des macarons, et qu’elle se contentait de fixer en retour la blonde, la si désirée boîte se retrouva une fois de plus devant le nez de Misaki qui ne put s’empêcher de laisser échapper un petit « eh » de par son étonnement.

« Ce n'est rien. Tu peux le prendre si tu veux, je n'en n'ai pas besoin. »

Et en plus de la boite, Misaki eu même le droit à un sourire de la part de sa camarade et en vint à se questionner sur la date de la fin du monde. Tant de gentilesse de la part de la blonde était sans aucuns doutes, étonnant et Misaki se douta de suite qu’elle aurait quelque chose à lui demander en retour. Si c’était d’être présente en cours –proposition peu probable entre nous- elle pouvait toujours aller voir ailleurs. Même la direction n’y arrivait pas sans menace. Néanmoins, la brunette accepta sans plus de commentaires la boîte, des étoiles dans les yeux. Objectif du jour accompli dira-t-on. Son regard passant rapidement de la boîte à sa camarade, elle se décida enfin à parler, tant de silence de sa part étant étonnant et également pour ne pas baver devant tant de sucré.

« M-Merci ! Tu dois vouloir quelque chose en échange, genre… Oui quelque chose. »

Elle ne savait pas vraiment quoi lui proposer Misaki. Elle ne la connaissait pas si bien que ça, sa camarade occupant la place devant la sienne en classe. Elle la savait juste peu bavarde et parlant l’anglais mieux que le japonais. Ah et qu’elle avait le don d’exaspérer la blonde aussi. Pas un très bon tableau en somme. Peut-être était-elle de ces personnes froides à l’extérieur et possédant un bon côté bien caché à l’intérieur, à la façon fondant au chocolat. Même si un fondant au chocolat ne valait de toute évidence pas des macarons, délicieuses coques rassemblées par une ganache, une crème ou encore de la confiture. Ah, elle aimait bien les macarons Misaki, même son cœur restait voué aux briquettes de lait-fraise, tout aussi sucré.

Continuant de fixer la blonde d’un sourire, Misaki sentait presque des gouttes de sueur froides lui descendre sur la colonne. Ou du moins c’est ce qu’aurait voulu faire sa façade, avoir l’air gênée et non pas montrer cet espèce de sourire arrogant insupportable pour tous, elle comprise.

Spoiler:

Cette proposition sembla surprendre sa camarade qui laissa échappé un « eh » d’incompréhension. C’est vrai, elle ne la connaissait pas de cette façon. Mais là, ils étaient en dehors du lycée par une belle journée qui plus est, Shael était de bonne humeur mal grès son passage obligé par le centre commercial.
La jeune blonde regardait avec amusement sa réaction évoluer jusqu’à lui offrir une magnifique sourire. Elle était contente, c'était déjà ça.

« M-Merci ! Tu dois vouloir quelque chose en échange, genre… Oui quelque chose. »

Elle fut à son tour surprise. En général les gens ne demandent pas ce genre de choses ! Surtout à elle. Que répondre ? Si elle lui disais la vérités, elle était sûre de perdre toute crédibilités. Elle se mettrais sûrement à rougir brutalement et à se planque derrière son kerifer. Si elle faisais ça, il était sûre qu'elle pouvais oublier l'idée de sympathiser avec son interlocutrice. Il ne fallait pas qu'elle se brusque, elle devait y aller doucement afin de s'habituer à l'idée. Être sociable.
Dans un petit mouvement de tête timide, elle détourna le regard.

« Euh … R-r-rien … » dit-elle en passant sa main dans le cou.

La conne, elle avait bafouiller. Elle commençait déjà à s'en vouloir. En plus elle avait eut cet horrible tic qui traduisait sa gêne. Elle se passais sa main dans le cou sans relâche. Quelque chose dont elle n'arrivait pas à se débarrasser.
Elle prit son panier dans un petit râlement d'énervement et se dirigea vers la caisse pour payer ses articles. La brunette devait comprendre par elle même ce qu’elle voulait car elle serait incapable de formuler sa demande.

La blonde avait refusé son offre, un fait assez peu étonnant quand on y repensait. Toujours est-il qu'elle l'avait fait en bafouant, surement gênée d'une façon ou d'une autre, ce qui amusa d'une certaine façon Misaki, plutôt habituée à une camarade assez froide. Elle avait également détourné le regard, presque timidement. La brunette ne put s'empêcher de dire ce qu'elle pensait tout haut, sans penser une seconde à être embarrassée ou ce genre de chose. C'est qu'elle était simple la Misaki.

-Wow, apparition d'une tsun-tsundere...

En y repensant, c'était d'après la lycéenne la description parfaite pour sa camarade blonde. Peut-être possédait-elle aussi un côté plus sombre, comme la plupart des représentant du genre humain. Personne n'échappe à la règle, ni elle, ni la blonde, ni le héros de manga du côté de la justice ou n'importe qui. Enfin n'importe qui, à vrai dire, elle d'en fout un peu, l'égo l'emportant sur tout, présentant des excuses toutes-faites à la raison. Soupir venant de la brunette, qui adopta par la même occasion cet air légèrement contrarié qu'elle semblait apprécier, surtout quand les choses ne se passaient pas comme elle l'entendait de son point de vue solitaire.

-Arrête de faire la tsun et dis moi ce que tu veeeux...

Une petite phrase peu convaincante alors que la blonde se dirigeait vers les caisses, laissant un peu la brunette en plan. Peu satisfaite de cette perspective, Misaki se mit sans surprise à suivre sa camarade, toujours cette même phrase comme scotchée aux lèvres, dans une attitude d'enfant bien trop gâté. Et toutes les 30 secondes, la même rengaine face à l'impassibilité de l'étrangère aussi bien à la langue qu'aux plaintes d'une gamine refusant le monde des adultes. Peinant à la suivre sur ses jambes trop courtes pour son âge, la jeune fille pestait silencieusement, tout en continuant sa complainte, faisant à peine attention au passage en caisse, réglant rapidement pour pouvoir continuer à poser la même question à la blonde, avant de s'arrêter, retour à la réalité. Elle se rend enfin compte qu'en la suivant, elle a également trouvé la sortie du magasin, constat réalisé avec u "ah" comme commentaire. Se retournant presque brusquement vers la blonde, prenant une inspiration au passage, elle joue la carte de la sincérité sans vraiment le vouloir.

-Eh, Shael mais on est sorties là ! Je fais comment pour te rembourser moi ?

Sur le moment, la brunette doute un peu, sans pour autant penser s'être trompée sur le prénom. D'une certaine façon, c'est un peu impoli mais la lycéenne ne s'en rend pas compte, contrariée. Des mots presque crédibles si l'on exclut le macaron qu'elle grignotait sans réelle gêne.

Tsuntsundere ? Que voulait-elle dire par là ? Elle ne comprenait pas vraiment. Peut être que ce mot avait une signification particulière dans la langue japonaise. En tout cas, c'était la première fois qu'elle l’endentait ou peut être même la seconde … Quelqu'un l'avait employé avant elle mais elle ne s'en souvenait pas vraiment. Cela faisais longtemps. Peut être que ce mot était affectif ou bien pas franchement gentil ? Enfin, elle préféra laisser tomber l'idée de trouver sa signification, elle irai chercher sur internet lorsqu'elle en aurais le temps. Pour le moment il valait mieux feindre l'ignorance plutôt que d’acquiescer bêtement.

Le brunette ne sembla pas satisfaite de cette réaction. C'était était pourtant parfaitement normale de sa part. Après les heures de cours passée ensemble, elle s'attendait vraiment à ce qu'elle lui réponde tout à fait naturellement avec un petit sourire en prime ? Elle croyais encore au père noël aussi ?
La blonde avait encore du mal a admettre avait honte de ce qu'elle était. Parfois elle se demandais pourquoi on lui adressais la parole. Ça la mettrait mal à l'aise, en particulier lorsqu’il s'agissait d'une fille assez mignonne. Elle avait peur de retomber amoureuse une nouvelle fois.

Néanmoins elle ne pu passer a coté de la petite expression boudeuse qu'affichait sa camarade. Elle était mignonne comme tout jusqu’à que celle-ci manifeste son mécontentement à haute voix.

« Arrête de faire la tsun et dis moi ce que tu veeeux... »

Râler une fois ne semblait pas suffisant pour la brunette, alors elle répèta comme si le bouton replay était rester coisé. Comment avait-elle pu être gentille avec elle alors qu'elle se montrait inexorablement chiante en ce moment même. L'ignorer étaiot tout ce qu'elle pouvait faire pour le moment. Elle se voyait mal péter une crise devant la caissière alors qu'elle était en train de régler la note.

Une fois sortie elle se tourna vers Misa en lui adressant un regards noir. Elle s'approcha doucement et l'attrapa par le crane pour qu'elle la regarde bien dans les yeux. Elle en avait affreusement marre de l'entendre geindre comme une gamine. A ce moment même, tout ce qu'elle voulait, c'était luio faire bouffer sa boite de macaron en une bouchée.

« Tu peux pas te la fermer un peu ? Tu me tapes sur les nerfs. »

Elle la laissa seule quelque secondes après pour aller récupérer son skate à l’accueil. Fait peur aux gens ou leur faire croire qu'elle était énervé (ce qui était souvent le cas ) la faisais marrer intérieurement. Par ce qu'au fond, ils y croyaient dur comme fer alors qu'elle, ne faisais que jouer la comédie. Cela évitait qu'elle se mettre vraiment en colère.
On lui rendit son skate.

« Eh, Shael mais on est sorties là ! Je fais comment pour te rembourser moi ? »

Elle ne s'était pas rendue compte qu'elles étaient sorties ? En plus elle ne savaias pas comment la rembourser. La seule réaction de l'anglaise a ce moment là fut un énorme faceplam. Elle lui demandais vraiment ça ? A elle ? A quelle profondeur la bêtise de humaine peut aller … si ce n'est vers dans le corps d'une pseudo-loli agaçante ?
Elle se retourna vers Misa, complètement dépitée. Les macarons semblaient délicieux puisque la boite était presque totalement entamée. Mais là n'était pas la question.

« Ts. Je sais pas moi, T'a de l'argent non ? Tu ne comptait pas te farcir les macarons dans le magasin quand même ? Ou encore même les voler... »

Elle pouvait être sympa par moment mais question argent, ça ne rigolais pas. Elles étaient constamment sur le fil rouge, elle et sa sœur, alors pas question de donner un seul yen à la légère. Le banquier devaient sûrement les avoirs à l’œil car elles finissaient toujours le mois dans le rouge.

Elle soupira.

« Enfin bon tache quand même de me rembourser rapidement. Je ne voudrais pas que ma sœur me demande ou est passé la boite de macaron que je n'est pas acheté et dont le prix figure quand même sur le ticket. »

Elle n'avais toujours pas répondu à la question de Misa et avait même réussit à éviter le sujet. Mission accomplie pour le moment mais elle se doutait bien qu'elle reviendrait à la charge dès qu'elle le pourrait. Elle lui tourna donc le dos et se mit à marcher tranquillement en espérant qu'elle ne la suive pas.

Dodemoii kedo macaron tabetaaa ~

Feat Shael Hawk

-Ts. Je sais pas moi, T'a de l'argent non ? Tu ne comptait pas te farcir les macarons dans le magasin quand même ? Ou encore même les voler...

Remarque agressive de la part de la blonde, et une petite Misaki légèrement agacée par une telle réaction. Elle avait juste envie d'être gentille pour une fois, et voilà comment on la récompense, par des remarques bien sympathiques. Encore une fois, rester seul est peut-être la meilleure solution, au moins on a pas besoin de tenter de se racheter auprès des gens. Sauf que Misaki elle est pas capable de rester seule, elle a besoin de liens, elle a besoin des autres, de savoir qu'elle n'avance pas sans personne à ses côté. C'est égoïste d'une certaine façon, pauvre petite.

-Eh calme, je vais te rembourser, je suis clean de ce côté-là.

Misaki elle aime pas être accusée d'avoir certains défauts qu'elle ne possède pas. Elle en a beaucoup, voir même énormément, mais Misaki n'est pas une voleuse, parce qu'elle connait la valeur des choses, et simplement parce qu'on lui a toujours répété qu'il fallait pas voler, que voler c'était mal. Et même si elle ne le montre pas toujours, Misaki écoute les gens, prend les remarques en compte. Enfin parfois. Question argent, tout pareil, Misaki paye tout, même si ses finances doivent en pâtir. Elle travaille pour obtenir ce qu'elle veut, à la façon d'un adulte, s'imaginant sûrement déjà comme tel, beau mensonge que voilà.

-Enfin bon tache quand même de me rembourser rapidement. Je ne voudrais pas que ma sœur me demande ou est passé la boite de macaron que je n'est pas acheté et dont le prix figure quand même sur le ticket.

La brunette est vraiment agacée de l'attitude de l'autre maintenant. Elle appellerai presque ça de la cupidité. Enfin non pas vraiment, c'est pas vraiment être cupide, mais ça l'agace c'est tout. Elle aussi elle a pas un porte-monnaie extensible et on lui demande de rembourser quelque chose comme ça sans plus de tact. Enfin, elle apprend aussi des choses, comme le fait que la blonde possède une sœur. Misaki elle a pitié pour ladite sœur, parce que Shael la blonde elle est vraiment très chiante. Cherchant quelques secondes de quoi rembourser dans ses poches, la brunette s'avance lentement, une moue de gamine sur le visage.

-Voilà, c'est bon, t'es contente ?

De toute façon elle aurait du les payer, parce qu'ainsi va la raison, et la lycéenne en possède encore un peu, fait louable en soi. Gonflant ses joues dans un signes de mécontentement, avant de tourner les talons, tout en noyant sa contrariété dans le sucre des macarons, seul point positif de cette rencontre. Un soupir par là, et Misaki s'en va, parce qu'être à moins d'une certaine distance de Shael, c'est être sadique pour ses nerfs. Et elle se fiche bien de ce que la blonde peut penser, parce que Misaki elle est comme ça, considérant qu'elle a rien à se reprocher, une fois de plus.

HRP:

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