▬ «手を伸ばしてももう届かない距離 » PV • Alice & Kano.

Les fesses tranquillement englouties dans les coussins moelleux du canapé, notre petite protagoniste ne semblait guère arriver à détournée son regard du parquet scintillant qu’ornait la pièce à l’aspect généreuse. C’était une salle éclairée, spacieuse qui ne contenait que peu d’ornements et chaleureuse d’une certaine manière. Disons que cet endroit possédait un charme qui appartenait bien à lui. Brusquement, venant troublée les profondes réflexions de la fillette, Vladimir, son frère, s’était assis sans aucune pudeur sur le canapé noir, en cuir, laissant échappée un mystérieux grincement venant de l’objet. « Il dit que tu es trop gros. » Prononça l’enfant d’un ton respirant d’indifférence, fermant ses yeux rosés d’agacement. Elle était certainement agacée par le fait qu’il ait troublée sa profonde hypothèse concernant un événement passé. Le garçon, qui lui ne se souciait que de l’apparence et de l’air embêtée de sa petite sœur, tenta de la taquinée pour lui remonter le moral, voyant qu’elle n’allait pas aussi bien qu’elle ne pouvait le prétendre. Ses deux grandes mains d’homme vinrent attrapées les deux petites joues d’Alice, les tirants doucement en ricanant d’un air victorieux. La fillette, quant à elle, envoyait des éclairs à celui qu’elle considérait encore comme son frère. « Alors, vas-tu me dire ce qui ne va pas ? Quelle tronche abominable tu tires. » Avait-il fini par dire en lâchant les joues de la petite lolita, cette dernière s’empressa de les massés à l’aide de ses petites mains avant de les gonflés d’un air de boudeuse : « Pas grand-chose. » Les yeux d’une couleur rosées appartenant à l’enfant vinrent se confrontés à ceux de l’adulte qui ne semblait pas en croire un mot. Elle soupira. « - C’est étrange, ce soir-là dans ce parc j’ai aperçu une étrange silhouette noire qui n’avait rien d’ordinaire. / - Toutes les silhouettes sont étranges. » Comme réponse il obtenu simplement le regard blasé de sa petite sœur. « Q-Quoi qu’il en soit tu ne devrais pas en être autant préoccupée, des gens y’en a partout h-haha ! » Les expressions du regard d’Alice vinrent se refermés, devenir plus inquiétant : « Tu dois… avoir raison. » Suite à ses paroles, la fillette se leva en marquant une courte pause avant de reprendre : « Pourtant j’aurais juré qu’à ce moment il voulut me dire quelque chose. » Puis, elle se contenta de quitter la salle. Son frère, lui, soupira lourdement en paraissant bien fatigué de tout ça. « Le médecin avait peut-être raison, ce traumatisme lui cause peut être des hallucinations ? »  

Clignant plusieurs fois des yeux. Essayant de comprendre ce qu’elle faisait ici.  La fillette s’était simplement contentée de marcher sans destination précise en tête. Mais le destin en avait fait autrement. Alice observait l’étrange maison qui se trouvait devant elle.  C’était cette fameuse demeure dite hantée qui se trouvait dans le quartier à côté du sien. Sur la boite aux lettres « Kaai » était écris, abimée par les graffitis des jeunes qui venait de temps en temps squatter cette maison, devenue abandonnée dût à cette honteuse rumeur. Kaai, ce nom lui disait vaguement quelque chose créant un sentiment de déjà-vu au tréfonds de son être. De ses petits doigts à l’aspect fragiles, elle vint caresser doucement la fameuse boîte rouillée, laissant un frisson parcourir son corps en même temps que le vent venait doucement soulever ses cheveux à l’aspect blanchâtres. Cette demeure était si belle auparavant s’était-elle dite en observant silencieusement cette maison délaissée, là où elle et son amie avaient trouvées la mort. Mais à ce moment, Alice ne se souvenait guère de ces évènements traumatisants et ne ressentait encore moins de quelconques sentiments perturbateurs. Ainsi dont elle décida d’essayer de jeter un petit coup d’œil, posant un pied sur le territoire abandonné. Néanmoins la fillette regretta rapidement son pas lorsqu’elle s’aperçue que l’environnement qui l’entourait ce faisait engouffrés dans les ténèbres profondes. C’était comme son frère l’avait prédit, une hallucination causé par un trouble psychologique, certainement dût aux évènements traumatisants qu’elle avait vécu sur ce terrain. Quoi qu’il soit, devant elle, se reflétant dans son regard effrayé et sortant de l’obscurité abondante, cette fameuse silhouette ou se dessinait cet énorme sourire. Sourire qui montrait magnifiquement bien toute ces dents pointues et d’une couleur immaculées. La peur prenait possession de son petit corps, déformait son visage pâle et crispait ce dernier de terreur. Elle qui n’avait pourtant jamais peur de rien, la voilà livrée à sa plus grande frayeur. Et, succombant à l’angoisse, Alice ferma brutalement ses yeux en reculant hâtivement, cognant l’arrière de son pied au trottoir qui la fit misérablement trébuchée. Le choc fût rude, il résonnait dans tout l’arrière de son corps et elle ne pouvait s’empêcher de laissée échapper quelques petits couinements douloureux. « Je n’ai pas mal… » Niait-elle encore une fois en rouvrant doucement ses yeux, le paysage était redevenue normal et les japonais continuaient leurs routes sans ce préoccupée de la petite fille, ce qui arrangea son égo.  Mais le plus important était cette mystérieuse silhouette qui, à ses yeux, disparaissait dans l’entrebâillement de la porte appartenant à cette mystérieuse maison. Sans attendre plus longtemps, Alice se releva en prenant soin de dépoussiérée sa soyeuse robe rougeâtre, et, d’un mouvement élancé, prit ses jambes à son coup. Courant aussi vite qu’elle ne le pouvait en souhaitant simplement s’éloignée le plus loin possible de cet endroit maudit par ses horribles hallucinations.

Prise par un puissant sentiment de désespoir. La gamine tendit misérablement la main dans sa course, attrapant brusquement la veste d’un jeune homme qui se trouvait dans son passage et cachant faiblement son visage dans les vêtements de ce dernier. Sans ne contrôler quoi que ce soit son regard rosé prit une couleur écarlate et ses lèvres bougèrent seule, prononçant en relevant la tête vers le fameux blondinet : « Est-ce que tu vas... me tuer ? » Le pauvre ne devait pas comprendre grand-chose. Comprenant que la question qu’elle venait de posée était visiblement très dérangeante pour qui que ce soit comme interlocuteur, Alice commença par se détachée du jeune homme, lâchant prise sur sa veste qui lui apparaissait de couleur noire. Elle recula doucement de quelques pas, son regard baignant encore dans la crainte de ce qu’elle avait vue, et positionna ses petites tremblantes devant elle, les joignants sur sa poitrine. Silencieusement Alice ne faisait qu’observer cet homme qui paraissait bien suspect à ses yeux, même si la personne suspecte ici c'était elle.