« A force de mentir, votre existence deviendra d’elle-même un mensonge. » PV • Alice & Shael.

« Oh. Alice, tu sors ? » Demandait l’homme qui descendait lentement les marches de l’escalier, certainement dans le but de rejoindre la cuisine se disait la jeune fille qui connaissait son frère comme si s’était-elle qui l’avait fait. Ca main gauche, sagement cloîtrées dans la poche de son short noir, suivait le mouvement répétitif de ses cuisses. Pendant que la droite grattait maladroitement la crête de couleur ébène qu’il possédait sur son crâne rasé. Cet homme de dix-sept ans à la santé fragile était, avant d’être le bien-aimé frère d’Alice, un délinquant populaire du quartier et geekeur professionnel pendant son temps libre. La jeune sœur releva lentement la tête vers ce dernier, son regard devenu écarlate croisant les deux pupilles azurées qu’il possédait. Tous deux ne se quittèrent guère des yeux pendant plusieurs minutes de silence avant qu’Alice ne daigne vouloir répondre. « Hm. » Répondit-elle en faisant un petit mouvement de tête affirmatif. « Pourquoi ? Tu as besoin de quelque chose ? » Eu-t-elle le temps de rajoutée avec sa petite mine rempli d’indifférence. Son frère détourna le regard, arrêtant ses mouvements. « Pas vraiment - » « Menteur. » Le coupa-t-elle en détournant son regard à son tour, ce concentrant sur ses chaussures à talons rouges. Les yeux azurées aux reflets grisâtres appartenant au jeune homme s’hâta vers le visage indifférent de la demoiselle : « Ce pouvoir, il me gêne vraiment tu sais ! » S’écriait-il en retirant sa main gauche de sa poche, lançant une pièce vers la jeune fille. Cette dernière la rattrapa avec de bon réflexe. « Achète moi une canette de café Shinjite Imas s’toplait. Les canettes sont tellement classes avec leurs dessins –  » « Non. » Réponse brève, sur-ce elle ouvrit la porte et sortit de la maison en entendant les plaintes de son frère : « Quoi ?! Non mais attend ! Rend moi l’arge- ! » Il n’entendit que le bruit de la porte ce fermé après le passage de sa sœur.


Le bruit des petits talons rougeâtres appartenant à la demoiselle résonnaient dans l’allée goudronner qui menait au parc, juste à côté de chez elle. C’était un parc ou énormément de personnes étaient obligées de passées pour accéder au centre-ville, principalement à cause de l’arrêt de bus qui se trouvait juste devant. Et, tout au fond de ce fameux parc, se trouvait divers distributeurs de canette, particulièrement celui de Shinjite Imas. C’était de simples canettes de café avec les personnages de la série culte dessinées dessus, beaucoup de personne les collectionnaient dont son frère. Seulement le médecin avait averti Vladimir de ne plus boire une goutte de café et Alice avait bien enregistré l’information dans son petit cerveau. Pourtant, sortant la pièce de sa poche, elle ne pouvait abandonner l’idée de lui faire plaisir. Après tout ce dernier était son frère et les dernières paroles qu’il avait prononcées résonnaient dans son cerveau. Brusquement, dût à un moment d’inattention, la pièce qu’elle tenait entre ses doigts fins s’échappa de son emprise et roula entre les deux fameuses machines de distribution. « Ah. » Avait-elle laissée échappée de maladresse alors qu’elle s’accroupissait et tendait désespérément la main pour attraper la petite pièce en fuite. S’apercevant qu’elle pouvait glisser son corps entre les deux machines, Alice se redressa et s’aventura dans cet endroit étroit. Au début, tout allait bien. Alice tendait sa main pour attraper la pièce mais, voyant que ça ne servait à rien, finissait par abandonner. Ainsi, elle tenta de se retirée… Mais malheureusement cela paraissait impossible également.

Le corps de la fillette ne pouvait guère bougée et, par-dessus le marché, il était impossible pour elle d’attraper la foutue pièce qui avait glissée de sa main mignarde. Misérable dans une telle situation, Alice n’abandonnait guère et ne cessait de gigoter d’entre les machines en laissant quelques petits couinements s’échapper d’entre ces lèvres pulpeuses. Lorsque des bruits de pas parvinrent à ses oreilles et que ses yeux écarlates, désormais rempli d’espoir, croisait ceux d’une jeune femme… « Je ne suis pas coincée. »

L'été commençait à vraiment se faire sentir sur la ville. Les températures grimpaient à une hauteur à n'en plus pouvoir. Mais ce n’est pas ce qui allait empêcher Shael de se balader en ville. De toute manière, qu'elle sorte ou non, elle serait morte de chaud. La climatisation était cassé chez elle. Sa sœur lui avait demandé de nombreuse fois que se débarrasser de son sweat bleu et de son kefier mais elle n'avait pas voulu. Il faisais vingt-cinq ou trente a tout cassé et elle avait décider de se mettre en short seulement lorsqu'il ferait encore plus de trente.
Se planquer derrière ses habits, voilà quelle était sa drôle de manie. Elle préférait tout de même l'hiver. En cette saison, elle pouvait s’emmitoufler sans problèmes sous trois ou quatre couches de vêtement tandis qu'elle regardais la neige tomber en se moquant des passants.

Mais il arriva un point ou la chaleur était vraiment devenue insoutenable et elle dû se réfugier au centre commercial pour pouvoir bénéficier de la climatisation. Elle n'y était pas restée long temps car il semblait que tout le monde ai eu la même idée au même moment. Trop de monde, c'était tout simplement insoutenable pour elle.
Peut être serait-il mieux que je rentre quitte a passer ma journée à l'ordi … c'est juste horrible aujourd'hui. Trop chaud, trop de monde … nan.
Elle se mit ainsi sur le chemin du retour qui lui imposait, notamment, de passer par le parc. Elle marchait tranquillement, non pas mécontente de pouvoir bénéficier de l'ombre des arbre durant une partie de son trajet. Mais quelque chose attira soudain son attention, un distributeur de boisson. Boire un coup ne lui ferais pas de mal, après tout elle crevais de chaud sous ses couches de vêtement.
En s'approchant, elle vit une jeune fille se placer devant. Quelque chose lui échappa des mains alors elle tachât de le récupérer entre les deux machines.  Elle resta cependant dans la même position sans pouvoir s'avancer d'avantage ou même s'en extirper. Tiens, elle est coinée ? La jeune aux cheveux immaculé la regarda un instant, pleine d'espoir.

« Je ne suis pas coincée. »

A ce moment elle ne su si elle devait rire en la regardant ou bien tout simplement l'extirper sans discuter. Elle préféra se livrer à son petit plaisir sadique.

« A oui ? Bon ben je peut repartir tranquillement alors… Vu que tu n'a pas besoin de mon aide »

Un sourire en coin se dessina sur son visage. Elle n'était pas sérieuse, elle la taquinait tout simplement. Mal grès tout, elle décida de pousser le vice un peu plus loin  en s'éloignant sur quelques mètre jusqu’à entendre sa réaction.
Cela faisait long temps qu'elle n'avait pas pu s'amuser de quelqu'un comme ça.

« A oui ? Bon ben je peut repartir tranquillement alors… Vu que tu n'a pas besoin de mon aide »  Ces paroles vicieuses, qu’avait prononcée son interlocutrice en dessinant un fastidieux sourire dans le coin de son visage pâle, se firent rapidement analysée dans le cerveau de notre petite demoiselle. Cette fameuse femme qui s’éloignait progressivement de notre fillette était, d’après le sourire qu’elle avait démontré, probablement d’une humeur taquine. Et Alice n’avait guère ratée l’occasion de remarquer le physique soupçonneux de son interlocutrice, qui s’était habillée chaudement pour une journée aux degrés élevés. Peut-être cachait-elle des armes sous son sweat ? Qui apparaissait d’une couleur grisâtre pour notre daltonienne. Ainsi, cette femme serait en réalité un super-héros venu pour la secourir et lui redonner la petite pièce qu’elle avait ridiculement perdue. Ou alors, elle pourrait tout-aussi-bien être une terroriste qui cache son visage avec le kéfié de couleur noir qu’elle porte autour de son cou. Et si ça se trouve, cette femme n’en est pas une ! Après tout, cette personne possédait une voix grave. Mais bon, laissons tous ces films de côté. Y’a un malentendu là. C’était maintenant ou jamais si Alice souhaitait sortir du pétrin dans lequel elle s’était fourrée, pour une simple pièce en plus. Seulement, il était également certain qu’elle ne pouvait point rentrer à la maison dire à son frère qu’elle avait perdu l’argent pour sa canette. Enfin, il faudrait déjà qu’elle arrive à rentrer chez elle en un seul morceau. Elle tentait alors, une fois de plus, de s’extirper des deux machines sans l’aide de l’adolescente. Et ce ne fût guère une réussite. La jeune fille étant toujours autant coincée, désespérée par sa situation, elle détourna son regard écarlate vers l’adulte qui s’était éloignée : « Oh… oh… ! »  Gémissait-elle en espérant obtenir de l’aide. Restant silencieuse pendant quelques secondes et voyant qu’elle ne pouvait désormais plus bougée, elle reprit :  « Ça ne me dérange pas, si vous souhaitez m’aider. » Ses yeux à la couleur rosée se détournèrent de l’adulte alors que ses joues prirent une couleur rougeâtre de timidité. « Comme je ne suis pas vraiment coincée. » Ainsi, la demoiselle eut une fabuleuse idée dans sa petite boîte crânienne. Il suffirait de pousser l’une des deux machines non ? Seulement, qui aurait assez de force pour pousser un distributeur ? Par conséquent, la jeune fille tenta de pousser de toutes ses forces la machine, sans succès apparent. « Euh… Peut-être pourrais-tu pousser la machine ? » Avait-elle dit en manquant quelques peu d’air, peut être commençait-elle à suffoquer ? Après tout, Alice était comprimée entre les deux machines et commençait à manquer d’air, ressentant un sentiment déjà expérimenté dans le passé... Mais où ? 

Paaardon.:

La tête blonde prenait toujours un malin plaisir à se foutre, ironiquement, de la gueule des autres, sans vraiment penser ses dires. C'était là son étrange façon de montrer qu'elle appréciait les gens ou bien qu'elle était de bonne humeur. Les personnes semblaient avoir du mal à le comprendre, ce qui lui portait très souvent préjudice. En dehors de son look de « bad girl » on pensais souvent à tord et travers qu'elle pouvait être de mauvaise compagnie, manipulatrice et violente. Cela pouvait être vrai seulement dans certains cas extrêmement particulier, sinon, elle restait calme la majeure partie du temps. Il suffisait simplement de la laisser tranquille.
Après une bonne centaine de mètre parcouru elle entendit son interlocutrice gémir. Elle s'arrêta net, se tournant quelque peu pour avoir la jeune fille dans son champ de vision.

« mh ? » fit-elle d'un air nonchalant en direction des deux machines.

« Ça ne me dérange pas, si vous souhaitez m’aider. »

Elle détourne la regard d'un air gêné à cette annonce. L'anglaise prit quelque secondes pour méditer ce qu'elle allait bien pouvoir ajouter. Elle aller l'aider, vraiment mais il semblait qu'elle soit d'une humeur exécrablement bonne au grand dame de sa victime.

« Comme je ne suis pas vraiment coincée. »

Shael prit soudainement une expression incrédule. Elle voyait bien qu'elle ne pouvait pas s'extirper seule de cet endroit sans son aide. Alors comment pouvait-elle être « pas vraiment coincée » !? Cette réflexion eut l'effet d'un fou rire chez la jeune demoiselle. Cette situation était illogique, tout bonnement illogique ! Mais tellement hilarante. Cette situation valait bien qu'elle l'aide. A moins que l'on veuille retrouver une fille aplatie tel une crêpe entre deux machines.
Essuyant quelque larme de joie, elle se dirigea vers les distributeurs. La jeune loli lui suggéra :

« Euh… Peut-être pourrais-tu pousser la machine ? »

Sa voix était faible, elle devait manquer d'air ainsi comprimé. Elle avait de la chance, c'était parfaitement dans ses cordes. C'était sûrement ce qui s'appelait, être là au bon moment.
Sans dire un mot, Shael se plaça devant la jeune fille et elle positionna ses mains entre les deux machines. Elle retint son souffle et se mit a pousser. Elle sentit ses muscle se bander et la machine de droite s'écarta que quelque centimètre, suffisamment pour permettre  à la fille de se dégager.
Elle lâcha la machine qui tituba quelque peu avant de se stabiliser. Qui aura cru que ces machins là pesaient un poids pareil ?!
L'anglaise soupira un bon coup tout en massant sa main droite qui avait quelque peu morflé leur de ce tour de force.

«  Franchement quelle idée d'aller se fourrer là dedans … »

Elle se tourna vers la rescapée affichant une expression rare et chaleureuse au travers de ses yeux d'acier. Aider était un plaisir qu'elle réservait qu'à quelques personnes, notamment à ceux qui arrivaient à la supporter. Cette jeune aux cheveux immaculée en valait bien la peine.

«  Ça va ? Rien de cassé ? »

Comme une véritable super-héroïne de bande dessinée - ou un prince charmant de conte de fée venant secourir une demoiselle en détresse, la jeune femme positionna ses mains entre les deux imposantes machines de distribution et, en exhibant sa force exceptionnelle, vint écartée la machine de droite de quelques centimètres. Ce qui fût juste assez pour permettre à la demoiselle de s’extirpée de l’endroit étouffant dans lequel elle s’était retrouver complexée. Mais avant qu’elle ne s’en aille joyeusement de cette situation embêtante, Alice attrapa rapidement la petite pièce qu’elle avait laissée échappée. Puis, dans la même vivacité, se dégagea, laissant le destin funeste de cette machine aux mains de Shael. Qui, cette dernière, la libéra. La machine se balança légèrement de droite à gauche avant d’équilibrer son poids pendant que la jeune femme semblait soupirer lourdement en massant sa pauvre main droite, qui devait s’en être pris plein la tête.  «  Franchement quelle idée d'aller se fourrer là dedans … » S’était-elle prononcée en se tournant vers la demoiselle, déposant un gracieux regard sur cette dernière. Un très beau regard doté d’une grande tendresse,  Shael était véritablement incroyable et Alice n’en avait plus aucun doute désormais. Cette personne, malgré qu’elle puisse être pourvue d’un air soupçonneux, possédait une bonté sans égale. En guise de remerciement, Alice tenta de lui administrée un peu de sa confiance. La fillette détourna ses yeux rosés sur le côté, gonflant par la même occasion ses petites joues devenues rougissante. Puis afficha progressivement un tendre sourire sur son visage de poupée, dirigeant son regard, plongeant son regard dans celui de son interlocutrice. Un regard reconnaissant et rempli d’une douceur enfantine, rempli d’innocence. «  Ça va ? Rien de cassé ? » Alice répondit d’un mouvement de tête négatif, rajoutant avec ce dernier : « Hum hum. Je vais bien. » Et timidement, elle rapprocha doucement ses petites mains d’enfants vers celle de Shael, touchant du bout des doigts sa main droite à laquelle elle semblait s’être fait mal. C’était de sa faute, et elle ne pouvait s’empêcher de se sentir responsable de cette blessure. Petit à petit, le sourire qu’elle avait dessiné sur son visage pâle disparut, laissant la culpabilité faire son apparition. « Merci. Ta main, tout va bien ? » Inquiète, elle ne savait que faire. Puis Alice vint se souvenir de la pièce qu’elle avait dans sa main gauche, celle avec laquelle elle devait normalement acheter une canette pour son frère. Et c’est de là que lui vint une idée, une très bonne idée de remerciement. « Ah ! Attend. » La fillette se dirigea vers l’une des deux machines de distribution de canette, glissant la petite pièce et commandant une boisson fraiche. Ce n’était guère une canette de Shinjite Imas, vu que cette boisson ne sera guère pour son grand frère. Et que cette jeune femme devait avoir chaud sous toutes ces différentes couches de vêtements qu’elle portait. Ainsi elle attrapa la canette qui venait de tombée, et se dirigea vers Shael, lui tendant tendrement. « Merci… euh… » Ces yeux devinrent rougeâtre, posant alors une question : « Quel est ton nom ? »  

Elle lui répondit d'un mouvement de tête negatif.

« Hum hum. Je vais bien. »

Elle se sentit alors rassuré que la jeune fille n'aie rien.  Il s’agissait là, de l'une des rare fois ou elle ai aider quelqu'un sans véritable raison. Mais elle était jeune et personne ne semblait s'être soucier de son problème après la jeune anglaise. Elle poursuivait son massage tout en la regardant quelque instant. Son interlocutrice s'approcha finalement d'elle et lui prit la main de ses petit doigts d'enfants. Ce contact physique eut un drôle d’effet sur Shael. Elle appréciait pas particulièrement être touchée par un inconnu, quel-qu’il soit. Son esprit se bloqua légèrement et elle cessa de sourire, mal à l'aise dans ce genre de situation.

« Merci. Ta main, tout va bien ? »

Elle s'inquiétait pou elle ? ! La tête blonde avait du mal à y croire. On ne devait pas s’inquiéter pour elle car cela n'en valait pas la peine. Elle n'était qu'un danger ambulant doublée d'une anomalie humaine. Se soucier, d'elle, le prendre en compte en tans qu'humaine, pouvait vous être fatal un jour ou l'autre. La jeune anglaise le savait bien, elle n'était pas vraiment domptable sous les feux de la colère. L'apprivoiser était tout aussi délicat.
Elle regarda la jeune fille et son expression inquiète qu'elle tacha de rassurer par un sourire discret, légèrement forcé derrière le malaise.

«  Nan c’est bon, j'ai vu pire de toute façon... »

C'est vrai qu'il y avait de quoi en rire. Il fallait vraiment voir son dossier médical au moins une fois dans sa vie ! Un véritable tableau de chasse, où entre entorse du poignet et déchirement de ligaments figurait tentative de suicide ou encore crise de panique. Une véritable habituée des hôpitaux qui tachait tout de même se s'en éloigné depuis son arrivée au Japon. Ce qui n'était pas simple pour une sportive comme elle.
Elle regarde la jeune fille qui affichait encore cette expression inquiète. Cela avait tendance à taper sur les nerf de la blonde. Mais elle ne pouvait pas savoir a qui elle avait à faire si ce n'est une personne labda venue la sauver d'une situation assez rocambolesque.

« Ah ! Attend. »

Elle accouru vers son ancienne prison et revint avec une canette d'Ice tea,  une des boisson favorite de Shael. Elle lui tendit avec tendresse. Elle semblait s'être pris d'affection pour elle. Quelle plaie . jura-t-elle. Non pas qu'elle n'aimait pas les enfants mais il s'agissait des gens et de leur rapport sociaux en général, bien trop complexes pour elle.
Elle ne sut pas si elle devait la prendre ou bien refuser. N'importe quelle personne l'aurait immédiatement prise sans hésiter, surtout habillée de cette façon. Au moins, elle n'avait pas besoin de passer au sauna pour suer de tout son corps, il suffisait jusqu'il fasse chaud.
Elle la prit finalement, timidement en accompagnant son geste avec un petit hochement de tête en signe de remercient.

« Merci… euh… »

Il n'y avait pas besoin de le remercier. Le simple fait de sentir se liquide frai dans sa gorge était déjà bien trop pour elle. Elle cru toucher au paradis à cet instant tellement cette sensation était revigorante.

« Quel est ton nom ? »  

Elle prit le temps de vider sa canette pour répondre à cette question. Son nom … Rien que l'idée de le prononcer lui semblait étrange. Le seul problème résidait dans son accent. Elle ne savait pas si elle allait comprendre ou non.
Elle se lança finalement.

«  Je m’appelle Shael » Son accent japonais avait vraisemblablement foiré elle répèta «  Shael si tu préfère »

La seconde fois était bonne. Shael, cet étrange nom que ses parent lui avaient donné à la naissance. On pourrait que que cela venait de Sahel mais c'était tout bonnement un mélange de Sara et Nataël. N'arrivant pas à se décider, ils les avaient mélangé afin d'arriver à Shael.
La tête blonde fit demis tour et alla jeter sa canette. Elle en prit une autre par la même occasion afin de l'offrir à la jeune inconnue. Elle lui tendit de façon nonchalante.
Après coup, elle ne sut pas quoi dire. Elle ne s'était jamais comporté aussi naturellement devant une personne qu'elle ne connaissait pas. Peut-être un après coup de la chaleur? Son cerveau s'était ramolli au point d'accepter d'aider sans raison, pour une simple cannette ?!
Elle fixait le sol, gênée; Décidément la socialisation n'était pas sa tasse de thé. Elle voulut lui de mander son nom mais elle n’osa pas.

«  Je m’appelle Shael » Avait prononcé la jeune femme avec un accent tout sauf japonais. Mais cela n’eut guère un effet d’incompréhension et de négativité pour la petite demoiselle, bien au contraire la pensée que ce nom était magnifique l’avait traverser pendant les secondes qui suivirent. Seconde ou cette fameuse femme ce répéta avec beaucoup plus de compréhension dans ses paroles : «  Shael si tu préfères » Et cette pensée ce réinstalla dans son esprit enfantin, le quel beau nom refit son apparition dans son petit cerveau rempli d’une innocence falsifiée. Un nom unique qui faisait de cette femme une personne irremplaçable sur cette terre. Cette dernière, se prénommant Shael, tourna les talons et jeta la canette à l’aspect vide dans la poubelle. A ce moment-ci le corps de notre fillette vint se remplir d’une sensation agréable, comblant sa fierté. Elle avait rendue service à Shael, l’avait remerciée comme elle le devait et elle en était fière intérieurement. Seulement, la jeune femme ne semblait pas voir les choses de la même manière que la jeune adolescente. Prenant alors une autre canette et la tendant nonchalamment vers notre petite poupée de porcelaine, qui crut comprendre pourquoi elle se comportait ainsi. Ces petits doigts mignards s’entourèrent délicatement de la canette, venant s’en emparée silencieusement. De cette manière, Alice ce contenta de faire un petit mouvement de tête en guise de remerciement, cloitrant la fameuse canette dans une poche de sa robe à la couleur rougeâtre. Ne prêtant alors pas attention à Shael qui avait l’air particulièrement gênée par le silence environnemental.

Ce fameux silence ne tarda pas à être brisé sous la petite voix charmante de notre demoiselle qui tenta de prononcer le nom de la jeune femme avec un accent anglais : « Sha…el. Shael. » Imitait-elle avec un accent tout aussi foirée. Shael avait le droit de s’énervée, car il est vrai qu’Alice pouvait être agaçante à vouloir réussir tout ce qu’elle entreprenait. Peut-être était-elle un point perfectionniste ? Certainement, oui. Pour le moment, l’enfant se contenta de détournée son regard sur le côté en laissant ses joues devenir d’une couleur rosée, s’assortissant à ses yeux redevenus normal depuis un bon moment. « Ton prénom est si beau, j’arriverais à le prononcer parfaitement. Je te le promets. » Rajouta-t-elle en plongeant son regard, qui baignait d’une détermination, dans les pupilles grisâtres de Shael. Peu après, Alice vint joindre ses deux petites mains d’enfant devant elle - particulièrement devant son ventre, avant de s’incliner timidement. « Je suis Alice, Alice Rondkof. Enchantée de te rencontrer… Shael. » Cette fois-ci aucun accent anglais foireux n’avait été prononcée, pour le plus grand bonheur des oreilles. D’ailleurs, même si Alice n’avait rien de japonais dans son nom et dans son apparence, cette fillette était née sur le territoire japonais et partait dans des écoles japonaises comme tout le monde ici. Ce qui faisait d’elle, avant d’être une poupée de porcelaine européenne ou quoi que ce soit d’autre, une japonaise étant née au japon et aillant grandit sur le territoire japonais avant tout. Ainsi son regard écarlate ce dirigea vers le ciel, voyant que l’heure passait… « Je vais te raconter une histoire et je t’interdis de fuir. » Finissait-elle par dire en attrapant tendrement la manche du sweat grisâtre appartenant à la fameuse Shael. Le ton qu’elle avait employée était devenu subitement plus sombre, donnant un petit côté effrayant à la situation et ça n’allait certainement pas s’arrêter là. « Un soir, justement dans ce parc où nous nous trouvons, non loin de la place où nos pieds ont touchés le sol. Un homme aux habitudes totalement ordinaires continuait sa petite balade dans l’obscurité envahissante de la nuit. Son cœur était ravager par un sentiment profondément douloureux et, cette nuit-là, il entoura ses deux grandes mains autour de son faible cou prêt à mettre fin à sa minable vie… à ce moment, surgissant de l’obscurité, une étrange silhouette noire vint le faire à sa place, plongeant ses crocs dans sa chair tendre et arrachant chaque parcelle de sa peau. On dit que l’on peut toujours entendre son cri lorsque le vent se lève… » Et ce fût justement à ce moment que le vent vint surgir, soulevant la petite frange blanchâtre d’Alice. C’était certainement la véritable raison de sa sortit au parc, découvrir si cette étrange histoire était vrai ou non. Après tout s’était un sujet bien intéressant pour notre demoiselle, mais est-ce que Shael était assez courageuse ? Les yeux d’Alice devinrent rougeâtres alors qu’elle posait cette question qui lui permettrait d’en apprendre plus sur le caractère de cette blondinette : « As-tu peur ? Que dirais-tu de découvrir la vérité derrière cette histoire avec moi ? »            
 

« Ton prénom est si beau, j’arriverais à le prononcer parfaitement. Je te le promets. »

La réaction de la petit eu don de la surprendre. Beau ? N'importe quoi ! Elle devait se foutre de sa gueule, n'importe qui trouverait ce nom chelou. Et tout cela par ce que ses parents n’arrivaient pas à se décider entre Sarah et Nathanaël, il on eu la douce fantaisie de mélanger ces deux prénoms pour donner Shael. A une lettre près on obtenait le nom d'un désert, es qu'il y avaient pensé, eux , au moins ?! Il était certes original mais elle ne l'aimait pas.
D'ailleurs pourquoi es qu'elle semblait vouloir à tout prix le prononcer correctement ? Un simple « shaeru » suffisait. Elle s'en foutait de la prononciation, de son accent.
Pas la suite la fillette se présenta de façon extrêmement polie, en s'inclinant légèrement. Les japonais étaient tous comme ça ou bien c'était juste elle, juste par ce qu'elle l'avait aidé ?

« Je suis Alice, Alice Rondkof. Enchantée de te rencontrer… Shael. »

Alice … Un prénom typiquement européen. D'ailleurs la façon dont s'habillait la jeune fille lui faisais fortement penser au comte d’Alice au pays de merveilles. Petite fragile et pleine d’innocence. Bien, ce nom en poche, elle décida de partir sans un mot comme à son habitude. Sauf que quelque chose la retint. Une force frêle s'était agrippée à sa manche et ne semblait pas vouloir lâcher. Elle détourna son regard, Alice la retenait.

« Quoi ? »
« Je vais te raconter une histoire et je t’interdis de fuir. »

Depuis quand ne pouvait-elle pas s'enfuir quand bon lui semblait ? Il lui arrivait de temps à autre de devoir courir pour être sûre de semer celui qu'elle venait de rencontrer. C'était une de ses étrange manie qu'elle même n'était pas sure de bien comprendre. Cela s'apparentait plus à un jeu du chat et de la souris plutôt qu'a une veine tentative de socialisation.
Enfin, elle laissa passer cette fois. Cette fille était assez jeune, elle ne pouvait pas vraiment lui vouloir de mal. Il serait même difficile de croire qu'elle avait vécu assez longtemps pour comprendre la douleur de la vie. Quoique les enfants peuvent être assez méchants entre eux.

« Un soir, justement dans ce parc où nous nous trouvons, non loin de la place où nos pieds ont touchés le sol. Un homme aux habitudes totalement ordinaires continuait sa petite balade dans l’obscurité envahissante de la nuit. Son cœur était ravager par un sentiment profondément douloureux et, cette nuit-là, il entoura ses deux grandes mains autour de son faible cou prêt à mettre fin à sa minable vie… à ce moment, surgissant de l’obscurité, une étrange silhouette noire vint le faire à sa place, plongeant ses crocs dans sa chair tendre et arrachant chaque parcelle de sa peau. On dit que l’on peut toujours entendre son cri lorsque le vent se lève… »

Pourquoi lui raconter une légende urbaine à ce moment précis alors qu'elle s’apprêtait à partir ? La tête blonde ne comprenait définitivement pas. Au moment ou elle termina sa dernière phrase, le vent se leva comme si tout avait été parfaitement calculé. Shael détourna immédiatement le regard vers l'horizon, mais il n'y avait évidement rien. Un frisson l'avait parcuru l'espace d'un instant. Comment pouvait-elle croire une telle histoire ? Elle savait parfaitement que ce genre d'histoire était justement là pour faire peur aux autres. De temps a autre elle s'amusait à en raconter à des passants pour voir leur réactions lorsqu’elle avait vraiment du temps à perdre. Mais ce n'était manifestement pas son trip lorsque cela s'appliquait à elle.
Elle fit mine de ne pas avoir cru un seul instant à cette histoire.

« As-tu peur ? Que dirais-tu de découvrir la vérité derrière cette histoire avec moi ? »
«  Écoute, j'ai pas que ça à faire que de vérifier toute les légendes urbaine de cette ville crois moi. »

Encore un demi-mensonge. Ceux là étaient sans aucun doute les plus crédible, elle ne mentait pas totalement sans pour autant complètement dire la vérité. D'un coté elle ne voulait vraiment pas perdre sa soirée à traîner dans un parc pour le moins glauque lorsque la nuit tombait- c'était d’ailleurs un des raison qui poussait à l'éviter lors de ses balades nocturnes. De l'autre, elle n’ôtais pas vraiment avoir avoir facilement les pétoches à cause de ce genre d'histoires. Il serait fort probable qu'au premier coups de vent, elle se retrouverait en boule en train de paniquer en se vidant de toutes les larmes de son corps ce qui était franchement embarrassant. Elle n’aimait pas montrer ce coté de sa personnalité, elle voulait être forte, oublier qu’elle était finalement une moins que rien, une incapable.