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 L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]

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MessageSujet: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptyJeu 6 Mar - 22:40


L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] 94a69010
L'enfer accompagné de la


froideur de l'hiver.



«Croire en ses rêves et les vivre : voilà la conception d'une vie parfaite. »

feat Bernhardt Pisces H.

Il neigeait, ce jour-là. D'habitude, Nanashi adorait la neige, et cela depuis son enfance. Mais ce jour-là, il n'aimait pas la neige. Il n'aimait pas le froid tout court ! Mais d'un côté, il préférait l'hiver à l'été : Il y avait moins de risques que l'on ne remarque les traces des coups, les bleus, et quelques fois, les plaies et blessures profondes.

Alors Nanashi marchait. Il ne savait pas trop où il était, mais l'important était qu'il avait fui l'enfer. Cet enfer là. Qui était son domicile.
Et oui, il avait eu chaud aux fesses là ! Son paternel n'y été pas allé par quatre chemins : Il lui avait explosé une lampe brûlante sur le crâne en espérant que cela l'assome, puis l'avait frappé avec un des bouts de verres qui restait de leur champ de bataille. Car précedemment, avant qu'il ne se retrouve à terre, Nanashi avait eu le réflexe de lui mettre un crochet dans la machoire, et il était tombé sur la table en verre qui avait explosé sous son poids.
Il avait eu envie de fuir, le pauvre enfant. Le sang giclait des plaies que le verre lui faisait, ses cris s'accentuèrent lorsqu'il commença à arracher ses vêtements. Et par le plus grand des hasards, il avait attrapé un bout de verre qui passait par là et lui avait enfoncé dans le bras, lui laissant le champ libre pour sauter par la fenêtre et s'enfuir.

Bien sûr, la fenêtre n'était pas ouverte. Alors il se baladait avec des bouts de verre sur les bras depuis lors. Il était encore pieds nus. Il avait l'impression que le froid lui couperait ces petits pieds déjà gelés. C'était à peine s'il avait une veste en bon état sur le dos !
Oui, il était gelé. Et il marchait. Il marchait pour se réchauffer et pour fuir cet endroit. 
Sa tête était ensanglantée, son corps aussi. On aurait dit une parodie d'un mauvais meurtrier. 
Depuis qu'il avait été confronté à son père, lors de cette soirée, il pleurait. Cela faisait bien vingt minutes qu'il avait quitté son domicile, il ne pouvait pas s'empêcher de pleurer. Comme à chaque fois.

Il s'arrêta dans une ruelle, observant son propre sang tâcher la neige si pure, si blanche. Sa chevelure noire était maintenant recouverte d'une fine couche de poudre blanche, son nez aussi. Tous ses membres tremblaient, de froid et de peur. Il était terrorisé à l'idée qu'il ne le retrouve. Si il n'avait pas eu ce réflexe d'auto-défense, cela se serait sûrement passé comme la semaine dernière...
Il n'avait pas pu s'asseoir pendant les cours, et cela pendant au moins six jours. Et à chaque fois qu'il pouvait, il recommençait. À chaque fois qu'il le voulait.

N'était-il qu'un jouet alors ? Il avait toujours regretté le jour où sa mère est morte... Il était arrivé, tout heureux, et la vérité lui avait craché la réalité en pleine gueule. Le 19 avril 2004, lorsqu'il avait sept ans. 
Seulement sept ans d'existence, et bam, regarde le cadavre de ta chère mère !
Depuis lors, il était la marionnette de son père. Son fantasme, la dernière preuve de l'existence de sa femme. Et il aimait prendre son pied en le faisant souffrir, oh oui. 
Il n'était qu'un robot, alors ? Un clown satisfaisant n'importe lequel de ses désirs ? Il ne vivait même plus, il survivait. 

Il soupira, faisant face à un mur. Une impasse ? Un frisson parcourut son échine. Et si... Et si il attendait qu'il revienne sur ses pas pour le capturer et profiter encore plus de lui ? Il se mit à trembler, étouffant un sanglot. 

Il était faible, tellement faible. 
Si faible, putain.
Ça se sent et ça se ressent.
Il n'était qu'un petit lapin pourchassé par un loup affamé. 
Non, il n'était rien, finalement. 
Rien du tout.
Après, tout, il était né comme cela !
Le néant, le vide. 

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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptyVen 7 Mar - 21:58


L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver.

L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] 7m8RPL'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] 6BrhyL'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] 7m8yWL'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] 6BrhyL'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] 7m8Gi

Casque sur les oreilles et visage enfoncé dans son manteau, un ravenet traversait la neige ayant envahie les rues de Mekakucity. Aujourd'hui, la neige l'avait mit d'assez bonne humeur, sans aucune raison particulière. Il aimait juste bien la neige, bien qu'il n'avait eu que de rares occasions d'en voir pour de vrai. Et en ce moment, le Japon croulait sous une vague de neige intense. De quoi le mettre content. Son sommeil était bien plus reposant et il semblait légèrement plus agréable que d'habitude, et ça, juste grâce à de la neige. Sentir ses pieds s'enfoncer dans l'or blanc relaxait en quelque sorte le petit étudiant, ne sentant qu'à peine le froid. Et bien qu'il gardait le même air calme et presque sans vie sur son visage, ses yeux semblaient briller d'une lueur un peu plus... humaine? Qui sait.

Alors, profitant du vide dans les rues—personne ne sortait dans un froid pareil, il errait sans but dans les rues du centre ville, son MP3 comme d'habitude au volume maximum, diffusant tout son répertoire aléatoirement. Définitivement une des meilleures journées qu'il avait pu vivre depuis son arrivée au Japon. Il n'avait même pas à se concentrer à ne pas bousculer quelqu'un, tellement les rues étaient vide. Calme et neigeux. Comme la journée commençait bien. Maintenant, tout ce qu'il pouvait faire était espérer qu'elle se finisse aussi bien. Peut-être que rester à l'intérieur de l'université aurait été mieux pour lui. Connaissant sa malchance énorme, il peut très bien finir par être au mauvais endroit au mauvais moment. Chose qu'il n'avait pas vraiment envie de vivre là tout de suite. Pourtant, juste au cas où, il baissa le son de MP3.

Il continua à marcher pendant un moment. Il passa devant une ruelle. Par réflexe, il jetta un coup d'oeil.

Un garçon se tenait là, assis contre un mur, du sang partout sur lui. Sur le visage, ses vêtements, partout. Il tremblait de tout son corps. En même temps, il était pied nu... ... Bah tiens donc. Moi qui pensait pouvoir passer la journée tranquille. Pisces ne pût s'empêcher de soupirer d'exaspération, avant de faire quelques pas vers le garçon assis. Encore un meurtrier, heh. Cheveux noirs—teintés rouge? à moins que ce soit encore du sang...—et grand—bien plus grand que le petit détective. Il devait au moins dix bons centimètres de plus. Bizarrement, le voir comme ça lui faisait penser à lui-même. Un meurtre accidentel... Pourtant, un meurtre restait un meurtre. Et Pisces devait au moins l'interpeller. « ... Hey. » il lança simplement, un deuxième soupir s'échappant d'entre ses lèvres. Était-il obligé de l'arrêter? Il ne voulait vraiment pas... Il avait l'impression de regarder dans un miroir. Un miroir lui montrant lui-même, en cellule, sur le point de se tailler les veines.

De quoi le déprimer de nouveau.


ooc:
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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptySam 8 Mar - 2:25


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L'enfer accompagné de la 


froideur de l'hiver.



«Croire en ses rêves et les vivre : voilà la conception d'une vie parfaite. »

feat Bernhardt Pisces H.

Il s'était assis contre le mur, la tête dans ses genoux, le regard perdu dans le vide, regardant la poudre blanche recouvrir tout Mekakushi. Il tremblait, tremblait comme pas possible. Il avait peur aussi.

Il faisait froid. Il faisait noir. Il faisait seul. Il faisait peur.

Il hurla de peur lorsqu'il entendit un "hey". Il avait redressé la tête vers le nouvel arrivant, les yeux écarquillés, le sang coulant toujours de ses plaies, le corps tremblotant. Il y avait toujours des bouts de verres dans sa peau, dans son sang, dans son corps. Son coeur battait la chamade, tellement qu'il pourrait exploser. Et il regardait le visiteur d'un air attirant tellement la pitié.
Il n'était pas très grand. Il avait les cheveux bleus. Il avait des yeux gris. Il semblait un peu plus âgé que lui. Il semblait vide. Il semblait sûr de lui. Il semblait humain.

Il se détendit lorsqu'il se rendit compte que cela n'était pas lui. Tellement qu'il explosa en sanglots devant lui, mettant sa main sur son visage pour cacher les larmes qui caressaient ses joues froides.

«- Excusez-moi... Vous m'avez fait tellement peur.»

Il ne comprendra sûrement pas pourquoi. Mais ça aurait même pu être Akira, celle qu'il avait tant aimé pour se faire rejeter comme une merde, il lui aurait sauté dans les bras en pleurant, suppliant qu'on le sauve.

Il serra les dents, sanglotant de plus en plus. Il était beaucoup trop émotif... Oui, Nanashi est quelqu'un de très émotif. Un rien le fait sourire, un rien le fait pleurer. Un rien lui fait plaisir, un rien le fait souffrir.
Toujours un rien. Car au fond, c'est ce qu'il est, tu ne penses pas ?
Rien. Le néant, le vide. Comme le jour où il est né, après tout.

Son histoire avait commencé par l'absence de vie, il ne fallait pas l'oublier.

Il releva la tête vers lui, plongeant son regard sombre et ses yeux rougis par les larmes dans ceux froids et blasés du nouveau venu. Ça existait, un être si... sûr de soi ? Il avait l'air tellement cool... Nanashi eut un petit pincement au coeur.
Pendant un instant, il avait voulu avoir la personnalité de ce gars là.
Il n'avait pas l'air de bien souffrir, lui. Il se surprit à en rire, à l'intérieur de lui-même. 

Il était tellement faible comparé à l'impression que donnait ce type. Un faiblard, un moucheron, un simple humain écrasé par le poids de la réalité. Lui, semblait l'éviter, la contourner.
Que faire lorsqu'elle nous collait à la peau, alors ? Comment il faisait pour avoir un air si inexpressif ? Sur le moment, il l'avait envié. 

«- Que me voulez-vous..?»

Sa voix était partie légèrement dans les aïgues, à cause de la précédente rafale de larmes. Il se trouvait tellement pathétique... Et puis, c'était quoi ce langage qu'il utilisait ? Il aimait la littérature, cela est vrai, mais de là à utiliser un langage soutenu... Au moins, il ne le prendra pas pour un éternel demeuré.

Il n'osait pas regarder ses plaies. Surtout en face de cet inconnu qui restait stoïque, devant lui. Que faisait-il ici..? 
Pourquoi il devait croiser quelqu'un juste lorsqu'il venait de sortir de cet enfer ? Franchement, le destin le torturait là.

Merde, il avait rien fait de mal Nanashi pour mériter ça ! C'était de sa faute si sa mère était morte ? C'était de sa faute si son père le battait, s'il profitait de lui ? C'était de sa faute si il souffrait ? C'était de sa faute si il n'avait vécu que des merdes ? 

Franchement, dieu. Saches que si tu existes, je t'éclaterai la tronche.
En parlant d'éclater la tronche à quelqu'un, en temps normal, il aurait dû être au karaté. À cette heure là. Bon, ce n'est pas grave : Il avait déjà passé sa ceinture noire au début de l'année. Louper un entraînement, ce n'était pas si grave que cela, si ce n'était qu'un entraînement !

Il regardait encore le nouveau venu. De ce regard triste, vide, douloureux, en détresse. Il aurait bien voulu demander l'aide du monde entier. Qu'on le comprenne, qu'on ne le juge en aucun cas, qu'on le protège et qu'on le chérisse. Mais... Où aller si on dénonçait son père ? Il devrait sûrement abandonner le karaté, la boxe et le kendo. Il irait sûrement en famille d'accueil...

Il avait tellement peur des changements. C'était la seconde chose qui le terrifiait le plus, précédant son paternel.
Qu'allait-il faire, son interlocuteur ? Qu'est-ce-qu'il faisait ici ? Que voulait-il faire ? 

Il avait tellement envie d'aller dans ses bras pour pleurer. Mais sérieusement, il ne connaissait pas ce type. Il n'était pas du lycée, sinon il se serait souvenu de son visage. Mais... Il avait tellement besoin d'une épaule sur qui pleurer.
Ses pensées se dirigèrent vers Seto.
Peut-être qu'il pourrait, juste pour un moment, occuper ses pensées et panser les blessures morales de ce coeur déglingué ?

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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptySam 8 Mar - 19:01


L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver.

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A peine après s'être adressé au jeune homme, un hurlement résonna dans ses oreilles pourtant couvertes par son casque, ce qui eut effet de le faire légèrement sursauter. Pas par peur mais par surprise. En même temps, un tel cri après avoir passé plusieurs heures dans le calme... N'importe qui aurait eu ce genre de réaction. Il soupira juste après, posant sa main sur sa poitrine pour que le battement de son coeur se régularise. Il ne lui suffisait qu'une journée pour qu'il oublie le stresse dans lequel il avait l'habitude de vivre. Le garçon leva les yeux, jeta un coup d'oeil au plus petit puis se mit à pleurer. Sérieusement...? Qu'est-ce qu'il était censé faire là? Un nouveau soupir, cette fois ci d'exaspération. Celui là devait avoir autour de seize ans. Pleurer à seize ans... Il devait avoir de sérieux problèmes. Enfin, il disait ça mais à dix-neuf ans, il lui arrivait aussi d'exploser comme ça aussi. N'avait-il pas de sérieux problèmes pourtant? « Excusez-moi... Vous m'avez tellement fait peur. » sanglota-t-il.

Plus le temps passait, plus les pleurs s'accentuaient sans que Pisces puisse y faire quelque chose. Allait-il le laisser comme ça...? Les bouts de verres plantés dans sa peau le faisaient doutés sur s'il avait vraiment tué quelqu'un ou si, plutôt, il avait frôlé la mort. Normalement, quand il réalisait qu'il s'était trompé, il faisait demi-tour sans rien dire mais celui là était vraiment en mauvais état. Si ça continuait, il allait finir dans une caisse en bois. Le ravenet releva la tête pour plonger ses yeux dans ceux du bleuté. Ils étaient rougis à cause de tout ce qu'il avait pleuré, et semblaient contenir une tristesse et un appel à l'aide que l'étudiant n'avait évidemment pas compris. Pour lui, ce n'était que des yeux pleurant. « Que me voulez-vous...? » il demanda, sa voix partant légèrement dans les aigus dû à sa crise de larmes. Au début, il fut assez surpris de voir un gamin comme lui être aussi poli. Ce n'était pas dans ce qu'il avait l'habitude t'entendre. Puis il s'imagina que peut-être il avait deviné qu'il était plus âgé que lui...?

Le détective jeta un nouveau coup d'oeil aux blessures et au sang recouvrant la peau du jeune homme. Comment les avait-il eu...? Est-ce qu'on lui avait planté comme ça, ou qu'est-ce qu'il se les était infligé à lui-même? Dur à dire. Il avait le profil d'un déprimé mais aussi le profil d'un aliéné—peut-être même d'un meurtrier. « ... Tu me faisais penser à quelqu'un. » il répondit simplement. Mais en pensant au fait qu'il s'était peut-être trompé, le miroir s'était en quelque sorte brisé pour que son verre se plante dans les bras du plus jeune. « Mais en fait non. » il finit simplement, avec une pointe de déception dans son ton.

Paresseusement, il sorti ses mains de son manteau, pour pointer son index vers les bouts de verres et plus simplement le sang en général. « Comment tu t'es fait ça? » il demanda. Il n'était pas particulièrement curieux, il voulait juste confirmé ses doutes. Enfin, il devait admettre, la façon dont ces bouts s'étaient retrouvés à l'intérieur du corps de ce jeune homme intriguait assez le bleuté. A moins que ce ne soit qu'un dépressif. Dans ce cas là, il perdait son temps—il ne pouvait pas le perdre avec de simple abrutis. Car oui, bien que lui même ayant vécu plusieurs fois cette chose, il ne pouvait pas supporter les dépressifs. Enfin, ce n'était pas nouveau, chaque fibre de son propre être l'insupportait, il avait envie de se détruire, tellement il ne s'aimait pas.  

A moins que ce ne soit que de la peur?
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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptyDim 9 Mar - 15:11


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froideur de l'hiver.



«Croire en ses rêves et les vivre : voilà la conception d'une vie parfaite. »

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« ... Tu me faisais penser à quelqu'un. »

Nanashi continuait de le regarder, une pointe de surprise dans son regard. Quelqu'un lui ressemblait ? Non, impossible. Personne ne pourrait vivre ce qu'il vit depuis maintenant neuf ans. Personne ! Et ceux ou celles qui l'avaient vécu étaient certainement morts. De peur ou tués par leur bourreau. 

« Mais en fait non. »

Avait-il rêvé ? Il avait l'air déçu. Mais à qui pensait-il ? Nanashi n'en avait aucune idée... Peut-être avait-il l'air d'un dépressif. S'il pensait cela, il était bien simple d'esprit ! Le jeune homme n'avait jamais eu l'idée de se tailler les veines ou autre. Non, cela faisait bien trop mal à son goût ! Si un jour, il devait mettre fin à ses jours, alors ce serait par overdose qu'il mourrait. Ou il utilisera un revolver ? Mais pourquoi réfléchir à ça de toute façon... Il savait qu'il mourrait des mains de son paternel. C'était évident ! 

Il fut plus que surpris lorsqu'il pointa ses blessures du doigt. 

« Comment tu t'es fait ça? »

Il serra d'un coup les dents. Devait-il enfin sortir du silence ? Oui, mais où aller par la suite ? Le plus grand ne semblait pas avoir compris sa détresse. Ce n'était ni celle d'un enfant de son âge, ni celle d'un dépressif : dans ses yeux, on pouvait voir toute la détresse et le désespoir du monde. Peut-être était-ce impossible de paraître plus minable que lui !

«- Je... Avant de répondre à votre question, puis-je vous demander une chose ?»

Un silence poursuivit sa question. Il détournait sans cesse le regard, cherchant ses mots. Comment lui montrer sa détresse sans l'exprimer totalement ? Ah, il voulait qu'on l'aide. Il voulait être aidé, oui. Mais qui pourrait comprendre ? En neuf ans, personne n'avait jamais compris. Personne ne l'avait sut. À par Seto, mais lui était un cas particulier.

«- Les... Les pédophiles. Par exemple... Un père de famille célibataire qui bat et viole son enfant depuis presque dix ans, quelle peine aura-t-il si on le découvre ?»

Il avait la voix hésitante. Et si il s'était mal exprimé ? Son interlocuteur ne devait pas se faire de fausses idées. De plus, son père est un écrivain très populaire... Du genre de Maxime Chattam. Ça ruinerait sa carrière si ça se saurait... Mais il ne pouvait plus vivre dans cet enfer.
Car il savait qu'un jour ou l'autre, il en aurait tellement souffert qu'il deviendrait fou et risquerait de le tuer. 

D'abord, pourquoi lui posait-il cette question ? Il avait une aura assez inquiètante, mais rassurante en même temps... Peut-être qu'il en savait rien ! Si c'était le cas, il se sentirait ridicule, et ne saurait plus quoi dire. 

Alors il se contentait de le regarder dans les yeux, de ce regard si vide, si douloureux, si maltraité et si désarmé. 

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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptyDim 9 Mar - 19:06


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Le garçon le fixait avec une intensité que Pisces ne comprenait pas. Essayait-il de lui faire passer un message? Si oui, pourquoi ne lui disait-il par directement...? Tout le monde faisait ça sans que le bleuté puisse y comprendre quoique ça. Il se sentait tellement rejeté, dans ces moments là. Il cligna des yeux plusieurs fois de suite, pour ensuite regarder autre part. Vers les bouts de verre et le saignement. Puisqu'à quoi bon le regarder dans les yeux si ce n'était que pour se compliquer à essayer de comprendre quelque chose qu'il ne comprendra jamais. Un soupir s'échappa de ses lèvres, attendant que le garçon réponde. « Je... Avant de répondre à votre question, puis-je vous demander une chose ? » le plus grand demanda, d'une voix assez faible—chose pas si surprenante que ça... Le psychopathe répondit avec un simple hochement de tête. Cependant, après ça, le ravenet ne dit plus rien. Doutait-il? Ou essayait-il de formuler sa question...? En réaction face au silence du jeune homme, le détective pencha la tête en confusion, regardant à nouveau dans ses yeux, n'attendant pourtant rien de spécial.

« Les... Les pédophiles. Par exemple... Un père de famille célibataire qui bat et viole son enfant depuis presque dix ans, quelle peine aura-t-il si on le découvre ? » finit-il par dire. De nouveau, Pisces cligna des yeux en surprise. Quelle étrange question! Il devait dire qu'il ne s'y attendait pas du tout. Pour tout dire même, il pensait que le jeune homme lui demanderait s'il le trouvait bizarre, ou bien qu'il poserait une question à propos du bleuté. Etait-il arrogant...? Ou peut-être qu'il ne comprenait juste rien de ce garçon. Il était même sûr que c'était ça. Pauvre de lui. Ignorant ses pensées négatives, le plus petit se concentra sur la question. « Hmm... » Il leva les yeux pour y réfléchir. De ce qu'il se souvenait, les deux ensembles faisaient...

« ... quelque chose comme 30 ans de prison? » il répondit, ne  répondant pas directement au garçon. Il jeta ensuite un nouveau coup d'oeil au garçon, pour l'examiner. Plus de 15 ans. Ouais, donc, 30 ans de prison. « Si c'est toi la victime, alors 30 ans de prison. » finit-il. Evidemment, il ne l'utilisait qu'à titre d'exemple. Après tout, il était possible que ce garçon connaisse quelqu'un dans le cas. Si oui, alors lui aussi avait plus de 15 ans. « Pourquoi? » il demanda. De ce qu'il savait, ce n'était pas le genre de questions qu'on posait à un inconnu. Surtout que Pisces, lui, n'inspirait pas du tout la confiance. Est-ce que ce garçon était un cas désespéré...? Il ne avait déjà vu, sauf qu'en général ils étaient beaucoup plus. A moins qu'il soit vraiment violent, et que les bouts de verre et le sang était résultat d'un combat féroce contre une de ces racailles?  
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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptyJeu 13 Mar - 16:12


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froideur de l'hiver.



«Croire en ses rêves et les vivre : voilà la conception d'une vie parfaite. »

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« Hmm... »

Le visiteur réfléchissait, tandis que le plus jeune perdait doucement son sang. Le plus âgé semblait ne rien remarquer : Tant mieux, il n'avait vraiment pas envie de retourner à l’hôpital où on lui poserait un putain d'interrogatoire.

« ... Quelque chose comme 30 ans de prison? »

Il soupira. Trente ans..? Déjà qu'il trouvait que seize ans faisait long, alors presque le double...

« Si c'est toi la victime, alors 30 ans de prison. »

Il se mordit violemment la lèvre inférieure. Surement un moyen pour lui de ne pas montrer une faiblesse enfouie dans ses entrailles depuis bien longtemps, ou ne pas exprimer une quelconque expression qui le trahirait. Plus important : Le jeune adulte avait répondu assez vite, il devait alors avoir fait des études de droit ou... il était policier. Ou un autre métier dans ce genre là.
Putain, si c'était un flic, il était pas dans la merde..! Il allait s'attirer des ennuis, c'était inévitable. Il priait pour qu'il ne soit pas engagé dans un quelconque métier de la justice.

Il était la victime, effectivement. Mais le disait-il sérieusement, ou bien à titre d'exemple ? Au fond, il espérait qu'il avait compris. Peut-être qu'il le sortirait de cet enfer qui dirait depuis presque dix ans ?

« Pourquoi? »

Sa tête commençait à tourner à cause de la perte importante de sang. Bordel, si seulement il était allé une heure plus tôt au dojo... Au moins il serait en train de combattre, ce qui n'est déjà pas mal, au lieu que de débattre sur les lois contre le viol et la maltraitance des adolescents !

«- Simple curiosité.»

Sa voix avait résonné beaucoup trop faux à ses oreilles. Bordel, n'avait-il aucun avenir dans le mensonge ?

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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptyVen 14 Mar - 19:16


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« Simple curiosité. » « Ah. »

Oui, ce n'était pas vraiment la réponse que les autres diraient. Ils diraient quelque chose comme « Elle est bizarre ta curiosité », ou bien « Menteur ». Mais Pisces ne fait pas parti des "autres". Il avait cette chose en plus, que les "autres" n'avaient pas. En plus, il se fichait totalement de savoir si ce garçon était battu ou violé. Il devait juste faire en sorte qu'il s'en sorte vivant. Et de ce qu'il savait, c'était peu fréquant quand même, que la victime meurt des coups. En général, elle se suicidait. ... N'est-ce pas? Pisces, lui, n'avait jamais vraiment compris tout ce qui touchait à ce sujet. Il faut dire que son père à lui était tout le contraire de ce genre de parent. Il était légèrement cliché sur les bords, mais tout de même, il inspirait le respect et la gentillesse. Il savait que tous les gens ayant connu son père l'appréciait. ... Enfin, tout le monde, sauf une personne. Mais cette personne est morte maintenant, alors à quoi bon y penser? Le peu d'humanité ayant trouvé refuge dans les yeux du bleuté s'enfuit, comme effrayé par cette idée. Lui aussi, avait peur de ça. Du moins, il avait eu peur de ça.

Repenser à ça ne lui faisant rien de bon, il chassa ces idées de la tête, clignant des yeux pour le ramener au monde réel. Où se trouvait actuellement un garçon avec du verre planté partout dans son corps, depuis maintenant un bon bout de temps. Il aurait bien voulu les lui enlever lui-même, mais peut-être allait-il mal s'y prendre... Cependant, avec toute la merde que devait avoir ce verre, le garçon allait non seulement peut-être attrapé une infection quelconque, mais il pouvait aussi mourir du manque de sang... Rah, bon sang! La vie d'un citoyen était entre ses mains, et il ne pouvait rien faire juste parce qu'il était une tapette! La médecine, ce n'était vraiment pas son fort. Il remit sa main dans sa poche, pour vérifier s'il avait assez d'argent pour ne serait-ce qu'une consultation chez le docteur le plus proche. Trois mille yens*... Ce n'était même pas assez pour payer une consultation... Un jour, il allait finir par faire la manche. Non non, il n'était pas un tel naze. Un soupir s'échappa de ses lèvres.

« Pour tes blessures... » il commença, avec une certaine pointe de déception dans sa voix—à peine perceptible. Que devait-il vraiment faire? Ah, peut-être devait-il reposer sa question, d'abord? Non, ça ne serait pas poli. Pourtant, il aimerait bien savoir... Enfin, soit. « Il faut que tu te fasses retirer ça, ça peut s'infecter. » il parvint à dire. Merci, Captain Obvious.
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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptyDim 16 Mar - 13:45


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L'enfer accompagné de la 


froideur de l'hiver.



«Croire en ses rêves et les vivre : voilà la conception d'une vie parfaite. »

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Il aimait la vie, Nanashi. Même si elle l'avait traîné dans la poussière pour le laisser pourrir dedans, il l'aimait. Malgré les coups, malgré la honte, malgré la souffrance. Il était fou d'elle, et rien que de se sentir vivant était un bonheur.
Car depuis ses sept ans, il n'avait pas pleinement vécu. Il avait survécu, c'était véridique. Alors son but était de vivre le plus longtemps, le mieux possible, le plus heureux. Devenir ivre à force de rêver, devenir ivre de trop vivre, ivre de trop aimer, ivre de bonheur et ivre de sourire.
Oui, il voulait se droguer au bonheur, il voulait se bourrer à la vie, il voulait mourir à force de trop sourire.

Mais il se demandait si il ne ressemblait pas à ces dépressifs ignorants ce qu'était le bonheur de vivre. Il avait pitié de ses personnes là qui trouvaient que vivre était un fardeau. Mais en sept ans, la possibilité de se suicider ne lui avait jamais traversé l'esprit. Il était trop innocent, trop pur pour ses pensées là.

« Pour tes blessures... »

Le plus jeune redressa la tête, sentant un ton particulier dans sa voix. Il n'arrivait pas à définir le sentiment qui sembler émaner de cette personne.

« Il faut que tu te fasses retirer ça, ça peut s'infecter.
- J'aimerais, mais je n'ai pas d'argent sur moi.»

Bien entendu qu'il voulait retirer tout ça. Mais pas question de rentrer chez lui, son bourreau avait probablement des envies de meurtre à son égard. De plus, il avait froid, l'enfant. Souvenons-nous que son paternel en avait arraché une partie, laissant à l'air libre son épaule gauche emplie de plaies rougeâtres, de sang coagulant et de cicatrices plus ou moins récentes. On pouvait également voir le coté droit de son flanc, coupé, torturé, où quelques traces de morsure persistaient et où le sang coulait encore.
Il n'était que sang, sang, sang. Parfois, il se demandait si il y en avait assez dans ce corps trop maigre, mais assez musclé pour cacher le régime alimentaire que son bourreau lui imposait.

N'importe qui le voyant dans cet état se serrait posé quelques questions. Mais ils ne savaient pas le nom de leur interlocuteur respectif. Nanashi ne connaissait ni son nom, ni son age, ni ses études ou sa profession. Et le plus grand n'en savait guère plus.
La première chose que l'on demandait au jeune homme lorsqu'on entendait son nom, c'était si il était le fils du célèbre auteur "Kurushimi". Oui, l'écrivain à succès, rédigeant des polars, thrillers, et autres genres où il pouvait s'inspirer de l'agonie de son fils.

Ah, si ils savaient ce qu'il se cachait derrière ces boucains...

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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptyVen 21 Mar - 13:25


L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver.

L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] 7m8RPL'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] 6BrhyL'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] 7m8yWL'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] 6BrhyL'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] 7m8Gi

« J'aimerai, mais je n'ai pas d'argent sur moi. » Il soupira à nouveau. En quelques sortes, il s'y attendait, mais quand même... Au moins quelques yens.

Plus il regardait les bouts de verres, plus il se demandait comment le plus grand pouvait rester de marbre à face à ses blessures. Peut-être que le froid l'avait complètement endolori. Ou alors il avait l'habitude. Mais qui prend une telle habitude... ? Un enfant battu, peut-être. « … Je peux te redemander comment tu t'es fait ça ? » il demanda, avec une légère confusion dans son ton. Parce que plus il essayait de trouver une raison à ça, plus l'hypothèse du meurtre se faisait illogique. Peut-être juste un combat de rue, mais il ne semblait être le genre de garçon à se battre comme ça. … Sans surprise, il n'arrivait pas à comprendre quoique soit de ce garçon. Que ce soit son regard ou ses messages subliminaux, rien de tout ça ne parvenait à Pisces. Cela dit, ça expliquerait le fait qu'il pourrait avoir l'habitude de pisser le sang. En revanche, la voix faible et désespérée—?, ainsi que les pleurs de plus tôt... La seule hypothèse qui lui semblait logique était celle de l'enfant battu. Pourtant, un gamin maltraité ne se défendait pas par peur en général, non... ? Enfin, c'était juste que les bouts de verres lui avaient donné une certaine idée d'un combat... Il devait avouer, si cette idée ne lui avait pas paru possible jusqu'à maintenant, c'était, eh bien, à cause de son père. Enfin, peut-être que « à cause » n'étaient pas les bons mots. Un nouveau coup d'oeil sur le ravenet, plus en profondeur.

Sa chemine était ouverte un peu partout—probablement les bouts de verres qui avaient coupé, et les ouvertures montraient des cicatrices plus ou moins récentes, dont avec particulière—la plus récente donc—qui était celle causée par le débris, enfoncé profondément, peut-être même qu'il était dans sa chair. Comment avait-il fait pour ne pas perdre connaissance—voir même mourir ? Soit son corps était vraiment résistant, soit ce garçon été doté d'une forte volonté de vivre. Le détective opta plutôt pour la première option. Après—encore une fois—les pleurs qu'il avait entendu, il ne devait sûrement pas être très fan de la vie...

Donc, s'il avait juste, son père le battait. Ou peut-être même sa mère. Mais vu qu'il avait précisé que c'était un père et non la mère ou qui que soit, Pisces avait automatiquement déduis que c'était son père. … Mais il n'en était pas sûr. Il devait le vérifier sans avoir l'air indiscret... S'il disait directement « Ton père te bat ? », le garçon répondrait évidemment non. Soit car il ne voulait pas balancer son père—ce qui serait assez stupide vu que le détective ne connaissait pas (encore?) son nom, soit car il ne voulait pas le dire à un étranger, chose plus rationnelle.

« Tu veux pas te faire retirer ça par ton père alors ? » il demanda d'un air naturel. Il avait prit un peu de temps à formuler sa phrase, puisque non seulement elle devait être en japonais et non en anglais, mais en plus, elle devait cacher ses véritables intentions sans mentir—puisqu'il ne savait pas du tout mentir. Sa voix était toute aussi lente, d'ailleurs—il était toujours un peu lent, surtout quand il faisait une phrase longue car il devait essayé de dissimuler son accent pourri. Maintenant, tout dépend de sa réponse. Il avait déjà plusieurs idées de réactions mais, qu'est-ce qu'il en savait?  
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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptyJeu 27 Mar - 14:10


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froideur de l'hiver.



«Croire en ses rêves et les vivre : voilà la conception d'une vie parfaite. »

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Il le détaillait avec intérêt. Quel âge pouvait-il bien avoir ? Il en avait plus que lui, il en était certain. Peut-être un ou deux ans. Dans ce cas-là, il devait être étudiant. Le regard qu'il portait sur sa chemise ouverte et ses blessures l'oppressait un peu. Que pensait-il..? Il devait sûrement paraître un peu trop pathétique. 

Il s'était souvent demandé comment avait-il pu supporter des blessures pareilles depuis dix ans. Et encore, ce n'était pas vraiment les pires qu'il avait reçu ! Dans ses souvenirs, le pire avait été il y a deux ans, juste après que Seto l'ait sauvé de sa tentative de suicide. Il s'était rendu à l'hôpital en rampant, par manque de sang. Il était resté une semaine entière là-bas, dans une sorte de sommeil éternel. 

 « … Je peux te redemander comment tu t'es fait ça ? » 

Il tressaillit. Est-ce-qu'il lui avait déjà posé cette question ? Si oui, qu'avait-il répondu ? De plus, il avait l'air assez confu. C'est compréhensible : depuis ses sept ans, son corps avait l'habitude de saigner à flot, d'encaisser. De plus, les sports de combat avaient améliorés cette résistence. Mais... Il restait humain.

« Je...»

Il n'avait pas de réponse à cette question. Il ne voulait pas y répondre. Il n'aimait pas mentir, et il détestait les menteurs à czuse de cette attitude. Mais que répondre à cela ? 


« Tu veux pas te faire retirer ça par ton père alors ? »

Il fut parcouru par un spasme, faisant trembler tout son petit corps. Il regarda d'un air hagard son interlocuteur, qui avait l'air assez calme. Se rendait-il compte de l'ampleur de sa question ? Ahah, les faire retirer par son géniteur... Quelle idée sogrenue ! Oui, ce n'était mêle pas son père, c'était son géniteur. Il n'avait touché sa peau laiteuse que pour la marquer, la couper, la torturer. Pourquoi retirerait-il les marques qu'il lui avait faite ? C'était absurde.

« Mon géniteu- euh, mon père... Mon père travaille souvent, alors il n'est jamais là.»

Ce qu'il détestait mentir. D'un côté, c'était vrai : Soit il était au bistro du coin, buvant à s'en détruire le foie, soit il écrivait. Ou alors il le battait, voir le violait lorsque l'envie lui prenait. Ça dépendait des jours et de ses envies ! 
Peut-être que ce gars là connaissait son père. C'était possible, étant donné qu'il était "le nouveau auteur en vogue". Il espérait qu'il ne lui demande pas son nom. 

Alors, il essaya de se redresser. Tout d'abord, il posa ses deux mains sur ses cuisses endolories, cachées par son pantalon à moitié déchiré. Il appuya légèrement dessus, réprimant une grimace et s'élevant dans l'atmosphère.
Il ne pouvait pas se tenir totalement droit : le plus gros bout de verre était profondément enfoncé juste en dessous de sa côte gauche, juste entre le début de son dos et le début de son ventre. Il avait l'air pathétique, à essayer de ne pas s'appuyer sur sa jambe ensanglantée.

Le pauvre enfant. On aurait pu le confondre avec un excellent costume de zombie, voir de meurtrier. 
Il remarqua qu'il faisait bien une demi-tête de plus que le plus âgé. Il s'inclina devant lui, lui faisant remarquer qu'il s'excusait.

« Excusez-moi. Je dois vous faire perdre du temps...»

Il n'aimait pas embêter les autres, ni paraître énervant ou faible. Surtout faible. Il avait horreur de ça ! 

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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptySam 19 Avr - 22:02

« Je... » le supposé plus grand commença. Tu? L'anglais attendit que le ravenet continue sa phrase. ... Cependant, ce qui ne suivit ne fut qu'un silence. Il soupira. « Tu pourrais répondre quand même... » il constata, une sorte de mélange entre la tristesse, la confusion et la déception dans sa voix. Bon... Il ne pouvait pas s'incruster comme ça dans la vie des gens, mais là, il parlait en tant qu'enquêteur et pas en tant que simple citoyen. Et les histoires d'enfants battu l'intéressait—probablement parce que son père n'avait jamais levé la main sur lui durant les onze années où il l'avait connu vivant. Enfin... Tant pis pour lui. Même un mensonge aurait suffit, mais il faut croire que ce garçon était probablement lui aussi, un mauvais menteur. Ou alors il avait deviné que le plus âgé travaillait dans la police...? Et qui sait pourquoi, il ne voulait pas dénoncer son père.

« Mon géniteu—euh, mon père... Mon père travaille souvent alors il n'est jamais là. » Bien sûr, je te crois. Le spasme et le tremblement qui avaient suivi sa question avait confirmé ses doutes: il était bien battu par son père... Il ne savait pas s'il devait être jaloux ou pas. Aha, être jaloux envers quelqu'un qui se faisait battre par son père... Quelle horrible et affreuse personne qu'il était, Pisces. Au moins, son père vivait. Les blessures étaient la signature de son père, marquant son existence sur son fils. Enfin, peut-être? Qui savait ce qu'il se passait dans la tête de ce genre de personnes... « ... Chanceux. » le bleuté murmura à lui même. Son père aussi, avait été un bourreau du travail—à moins que ça ne soit qu'un mensonge pour protéger son père.

Après ça, le battu essaya de se redresser, posant ses deux mains sur ses cuisses à moitié visibles à cause des déchirures et forçant dessus. Le britannique regarda sans rien faire. Il était debout mais ses blessures l'empêchaient de se tenir correctement. ... Cette fois-ci, c'était sûr, il était plus grand que lui. Encore une fois, Pisces se senti extrêmement petit et donc perdre sa crédibilité. « Excusez-moi. Je dois vois faire perdre du temps... » « Uh-huh. » le bleuté répliqua, hochant la tête pour dire non.

Le garçon attendit un certain moment avant de poser les vrais questions—celles qui la plupart du temps blessaient. Il repensa à cette phrase qu'on lui avait dit: « [...] Essaie un peu de te mettre à la place des autres! ». Il avait essayé de nombreuses fois mais la plupart du temps, il ne comprenait pas la réaction des autres. Et le problème était, il ne pouvait pas juste demandez « Alors, comment vous allez? » sous peine de recevoir des menaces (parfois de mort!) de maris particulièrement. Bon, le garçon en face de lui ne semblait pas du genre à s'énerver rapidement mais bon...

« ... C'est ton père qui t'a fait ça, n'est-ce pas? » il demanda sans plus attendre. Inutile de tourner autour du pot, cacher sa trouvaille commençait à devenir épuisant et tout sauf distrayant pour lui.  De toute façon, le ravenet serait probablement heureux de savoir que son père va enfin lui foutre la paix. Peu importe le temps que cela avait duré, on ne pouvait pas vivre avec ça infiniment. ... N'est-ce pas?
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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptyMer 23 Avr - 18:13


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«Croire en ses rêves et les vivre : voilà la conception d'une vie parfaite. »

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« Uh-huh. »

L'adulte secoua négativement la tête, mais Nanashi savait tout de même qu'il était une gêne : c'était toujours le cas. Et puis, qu'est-ce-que c'est réellement, être une gêne ? Était-ce bien ou mal ? Faire perdre du temps aux gens, était-ce mal, finalement ? Et qu'est-ce qui est mal, au juste ? La notion de mal n'existe que parce qu'il y a une notion de bien. Le bien n'existerait pas s'il n'y avait pas de mal, et vice-versa. Alors pourquoi continuer à croire en seulement deux thèses ? N'y a-t-il pas autre chose que le bien et le mal, quelque chose de limpide ? Que ce soit sombre ou clair, que cela rende heureux ou malheureux, que ce soit plus de côté des abysses que du ciel... Il doit bien y avoir une autre notion, celle-ci moins idéale, mais plus proche de la réalité !

Son père mettait souvent des arguments par rapport à la notion de mal. Il voulait que son fils soit un dépressif, un exclut de la société ; comme le héros principal de sa série télévisée actuelle. Il ne voulait pas que son fils soit brillant, qu'il ait une femme et des enfants, qu'il soit heureux : il voulait le corrompre, le blesser à jamais, dans son ego jusque dans sa tombe. Il souhaitait plus que tout que son fils soit une mauvaise personne ; peut-être parce que lui, n'avait pas eu le choix ? Qui sait.

Nanashi ne se souciait guère de ces paroles d'adulte ; n'était-il pas encore qu'un enfant ? Bien qu'il comprenne toutes les choses du monde "des adultes", il ne voulait pas d'une vision si... pessimiste, du monde. Le monde était beau ! Pourquoi s'embêter à parler de politique et des guerres dans le monde, lorsqu'il y a un océan de choses à découvrir qui nous attendait ? Nanashi ne comprend pas les adultes ; ni les jeunes de son âge d'ailleurs. Eux, ils sont trop simples. Ils n'ont aucun esprit critique et aucune personnalité ; ils ne font que suivre le mouvement que leur impose ces adultes insatiables de pouvoir. Quand bien même, ces enfants pourraient avoir une certaine vision de ce monde, les adultes bloquent leurs libertés. Comme dans un régime totalitaire. L'espèce humaine est-elle vraiment une espèce "supérieure" aux autres espèces "animales", lorsque l'on voit tous ces faux-arguments sur la vie ? Toutes ces pensées faussées par les adultes et par la société ? Non, l'humain est l'animal le plus arrogant et le plus idiot. Ce ne sont pas de pauvres chats qui vont jusqu'à faire la guerre entre eux pour une bout de territoire, ou pour simplement une question d’ego.

« ... C'est ton père qui t'a fait ça, n'est-ce pas? »

Il redressa vivement la tête, observant d'un air hagard l'adulte plus petit que lui. Son regard sombre parcourait innocemment ces prunelles argentées, qui semblaient détenir toute la haine du monde. Une haine profonde envers la société et envers les hommes. Une haine brusque, hurlante, déchirante.
Il sourit avec effarement, se grattant le haut de la tête d'une manière nerveuse. Merde, que devait-il répondre à ça ? Merde, merde, merde. Il était donc un si mauvais menteur que ça ? Apparemment non, puisqu'en quasiment dix ans, il avait été le premier à le remarquer.

« Ha... Haha... Je... Non ! Enfin... Je pense que vous vous trompez de jugement, je... »

Qu'essayait-il de nier, au juste ? Il refusait la vérité, comme si c'était lui qui commettait une connerie. Il se surprit lui-même à vouloir ne pas être sauvé. N'était-ce donc pas ce qu'il désirait depuis toujours ? Il balbutiait quelques pronoms, adverbes et mots sans beaucoup d'attention, plutôt occupé à essayer de ne pas verser une quelconque larme involontaire ou à avoir l'air trop faible.

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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptyJeu 24 Avr - 1:54

« Ha... Haha... Je... Non ! Enfin... Je pense que vous vous trompez de jugement, je... »

"Erreur humaine".

Ces seuls mots lui traversèrent l'esprit. Ils passèrent, comme ça. Les balbutiements suffirent à prouver que le plus grand mentait. Après tout, même s'il était mauvais menteur, reconnaître un mensonge était la moindre des choses pour un enquêteur de son ordre. Ses yeux bleu-gris regardèrent plus profondément dans les iris noires du lycéen.  Ils montraient clairement une insécurité de la part de leur "possesseur". « Ah bon? » Ce qui est bien avec Pisces, c'est que comme c'est le vide total à l'intérieur de lui, imiter un sentiment était affreusement facile, lorsqu'il l'avait vu assez de fois. Après tout, les émotions, ce n'est que de la chimie. Et la chimie, on en fait toutes les semaines à l'école. Bien qu'il ne contrôlait pas ce qu'il se passait derrière le tas de peau, tout ce qui touchait aux émotions, c'était soit trop facile soit trop dur. Un peu quitte ou double. Soit c'était juste de l'imitation et il ressortait gagnant; soit c'était de la compréhension, auquel cas... S'en suivait une suite d'événements auxquels il n'avait aucun contrôle—et Pisces n'aimait pas ça, de ne pas avoir le contrôle.  

Tout de suite après ça, il imita ce qui semblait être de la naïveté. Évidemment, cet air ne resta pas longtemps sur son visage. « ... Tu mens mal. » Non mais vraiment, personne dans son entourage n'avait remarqué le problème évidant du gamin? Ou peut-être qu'ils pensaient tous que le bourreau était bien trop agréable ou sympathique pour faire de telles choses. Et c'était là où se trouvait la chose la plus cruelle dans les histoires d'enfants battus—aucuns de leurs proches ne les croyaient. Alors ils se repliaient, parce qu'ils se sentaient abandonnés. N'est-ce pas? Peut-être était-ce le cas de ce jeune homme. Tout de même... Son t-shirt déchirés montrait un corps bien entretenu (si on virait les cicatrices, évidemment). Il attendit calmement que le lycéen crache le morceau. Enfin, allait-il le cracher? Probablement que non... Ça serait trop facile. Et que Dieu bénisse le jour où les choses seront faciles pour le surdoué.

« Tu sais ce qui est con, avec les gosses battus comme toi? » il commença, sans réfléchir. ... Sur le coup, il hésita à s'expliquer. Souvent, ses explications étaient vagues à cause de son manque de vocabulaire japonais. Puis, ça n'intéressait peut-être pas le ravenet en face de lui. « Ils croient que s'ils le disent, ils seront dans une merde noire. » il finalement cracha. N'était-ce pas vrai, après tout? Ce n'était peut-être pas le cas de ce garçon en particulier. « C'est vrai que ce serait con, de ne plus souffrir tous les jours. » il continua dans un ton sarcastique. Peut-être que les enfants battus ne sont, au fond, que des masochistes. Ses pensées étaient celles d'une horrible personne, non? De toute façon, Pisces était la pire des ordures, ce n'est pas une nouveauté. Parce que rien ne l'atteignait, cela semblait évident pour lui que rien n'atteignait les autres non plus. "Erreur humaine". « Tant pis pour eux. » il marqua une petite pause. « C'est eux les perdants dans l'histoire. » Le voilà maintenant qu'il se parlait pratiquement tout seul. Est-ce que le ravenet avait prêté attention au monologue de l'anglais? Si oui, il n'y avait qu'à espérer que maintenant, il dise la vérité... Pour une fois qu'il aidait une vie en ne tuant personne. Je me demande comment ça fait parfois, d'arrêter quelqu'un sans avoir recours à la violence... De toute façon, si c'est moi qui l'arrête, je n'en ressortirait probablement pas vivant... il se mît à réfléchir.

À quoi ressemblait le père de ce garçon? Il a réussi à lui infliger de sacrés dégâts... Pourtant, il était plus grand et plus musclé que le petit détective. Mais s'il le battait, alors il était violent... Peut-être qu'au fond, il n'était tout simplement pas fait pour les arrestations sans accrocs. Se battre contre un tel homme... Non pas que ça ne le rassurait pas, mais juste que, c'était aussi amusant que de lire un livre en sachant son dénouement ou de regarder une série en sachant ce qu'il allait se passer. Ça n'intéressait donc en aucun points le britannique. En revanche, il aimerait bien lui poser quelques questions... Lorsqu'il serait hors d'état de nuire, évidemment. Du genre quels étaient les motifs, et s'il ne ressentait pas ne serait-ce qu'une once de regret en faisant ça. Bah, il ne devait pas se faire trop d'illusions. Les affaires concernant des histoire de parents, personne ne voulait les lui donner, déjà parce que son père était décédé et en plus parce qu'il n'y comprenait plus rien, à ces conneries.  
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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptyVen 25 Avr - 15:35


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«Croire en ses rêves et les vivre : voilà la conception d'une vie parfaite. »

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« Ah bon? »

L'adulte semblait ne ressentir aucune empathie envers le monde et envers les hommes. Alors Nanashi le fixait, admiratif. C'était si facile que ça, de ne rien éprouver ? D'écarter toutes les émotions, sentiments et autres ? Il semblait tellement vide... Et c'était bien ça que le jeune homme admirait. Lui qui débordait toujours, qui pleurait, qui riait, qui souriait, qui maudissait, qui grimaçait, qui vivait... Parfois il se demandait s'il ne fallait mieux pas abandonner toute once de ce qui le rendait encore humain. Pour lui, ça semblait tellement facile de ne rien ressentir... Mais était-ce bien ou mal ? Ah, encore ces deux thèses idiotes... Non, était-ce franchement plausible de ne rien ressentir, tout d'abord ? Il ressentait sûrement quelque chose, là, à cet instant..!

«... Tu mens mal. »

Il le fixa encore, ébahi par tant de franchise et de vérité... En plus d'être totalement sociopathe, il flairait la vérité..? Nanashi mordit ses lèvres encore rouges et détourna le regard. Il s'insulta mutuellement. C'était parce qu'il était faible qu'on pouvait savoir si il mentait... Si il n'avait pas d'émotion, alors on ne verrait rien. Mais pouvait-il vraiment abandonner tout ce qui faisait de lui un être humain à part entière ? Il se mit à s'insulter lui-même. Il avait envie de hurler, d'ouvrir les vannes et de tout laisser sortir.
Puis, il observa avec étonnement le cadavre d'une souris morte dans la neige. Un frisson parcourut doucement son échine pour venir mourir dans son cou.
Ah... C'était donc ça, ce qui lui faisait le plus peur. Une peur panique des autres, de l'abandon, de la violence, de la douleur, de la dépression. C'était sûrement ça qui le faisait vivre, désormais... Tout enfant normal se serait suicidé, dans ces conditions... Mais pas Nanashi. Pas parce qu'il n'était pas normal, mais plus parce qu'il paniquait lorsqu'il était question de dépression ou de suicide.

« Tu sais ce qui est con, avec les gosses battus comme toi? Ils croient que s'ils le disent, ils seront dans une merde noire. C'est vrai que ce serait con, de ne plus souffrir tous les jours. »

Il observa le sociopathe, ahuri par son discours dénudé de tout sentiment. Alors c'était ce qui retenait Nanashi..? Il voulait souffrir..? Cette pensée le fit doucement sourire, tandis que les larmes lui venaient aux yeux.
Non, il savait pertinemment que ce n'était pas ça. Il aimait son enfoiré de père. Il l'aimait, comme un gosse qui admire son héro préféré. Et puis, il avait tellement peur d'être abandonné... Après tout, son géniteur le répétait : personne ne voudrait jamais d'un enfant détestable comme lui. Son père l'avait éduqué, l'avait habillé, l'avait logé... Il lui répétait sans cesse qu'il avait été la seule personne pour lui. Le seul être qui devait compter. N'étaient-ce donc pas des paroles égoïstes ?

«Tant pis pour eux. C'est eux les perdants dans l'histoire.»

Des perdants ? Nanashi était donc un perdant ? Ah... Ça avait toujours été le cas, alors. Putain, il commençait à regretter de s'être battu dès la première seconde de sa "vie". Il regrettait de s'être battu pour revenir du monde des morts. Aurait-il été préférable qu'il reste là-bas ?

"A peine sorti, déjà parti."

« Ce n'est pas une question d'être masochiste, déclara-t-il d'une voix tremblante, croyez-le ou non. »

Il hésitait à continuer. Cela n'impliquerait donc pas le fait qu'il soit vraiment battu ? Bien qu'il était davantage violé. Ahah, ça l'adulte ne pouvait le savoir. Personne ne le pouvait.

« On peut supposer que ça me donne la preuve d'être encore vivant, et non de n'être qu'une épave que l'on traîne derrière soi.»

Il comprendrait sûrement rien. Mais rien que cette phrase pouvait laisser voir la faible estime qu'il avait de lui-même. Après tout, n'est-il pas rabaissé et déshumanisé depuis presque dix ans ? Chez lui, les droits de l'Homme n'existaient pas. Chez lui, son paternel était le roi et il en était l'esclave. Il n'était pas humain, il n'était plus qu'un jouet sexuel. Depuis maintenant dix ans. Alors à quoi bon résister ? Il avait déjà essayé, de crier au monde tout ça. L'avaient-ils pris au sérieux ? Ahah, c'était marrant de voir le désespoir se lire si facilement dans ses prunelles sombres. Lire la détresse et le dégoût de lui-même.
C'était bandant, apparemment.

Il se gratta le haut de crâne, gêné par le silence qui avait suivi. Avait-il contrarié l'adulte au point qu'il ne dise plus rien ? Au mieux, il partirait. Au pire, il lui cracherait à la gueule.

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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptyMer 30 Avr - 0:23

« Ce n'est pas une question d'être masochiste, croyez-le ou non. » Tiens...? Bien que Pisces n'appréciait pas vraiment qu'on le contredise, avoir un avis d'une victime, ça l'intéressait pas mal.   « C'est un aveu? » il demanda, avec un certain sarcasme présent dans sa voix. Pourtant, il attendait bien une réponse à sa question. Considérant ce qu'il avait vu du garçon, peut-être qu'il comprendrait que l'anglais désirait une réponse—qui n'était pas un mensonge. Il semblait assez intelligent, mais bon, l'habit ne fait pas le moine. Ses iris gris-bleu se posèrent sur celles noires du plus grand des deux, l'obligeant à lever les yeux—il n'aimait pas ça. Il ne cherchait pas à décrypter un message ou quoique soit (sa tentative de plus tôt avait de toute façon, ratée), mais plutôt, il tentait d'écraser le regard du plus jeune, de lui dire "Réponds-moi!". Bien évidemment, ses yeux ne montraient aucune émotion particulière, en vérité. C'était... étrange.  

« On peut supposer que ça me donne la preuve d'être encore vivant, et non de n'être qu'une épave que l'on traîne derrière soi. » ... Ah? Une épave? Quelle étrange comparaison! C'est vraiment péjoratif. Mais parler péjorativement de sa personne quand on se fait battre—et violer, puisque le garçon l'avait précisé dans sa question—ce n'était pas si étonnant que ça, pas vrai? Son regard vide se baissa, regardant... Eh bien, le vide. En fait, il regardait droit devant lui, ce qui fait qu'il regardait pratiquement le torse du jeune homme devant lui. Mais il n'y prêtait aucun attention, à ses courbes corrompues.

Une épave...?  Serait-il vraiment une épave, si sa peau pâle redevenait celle d'un adolescent normal...? Ne se sentirait-il pas, justement, plus en vie...? Mais qu'en savait-il, hein? Putain, qu'est-ce qu'il détestait ça. Dire qu'il s'était juré d'être aussi bon que son père... S'il continuait comme ça, il sera détesté du monde entier, eh. Le lycéen se gratta le haut du crâne sans que Pisces y porte une très grande attention. « Pourtant... » Il sentit sa confiance s'envoler, le rendant potentiellement maladroit et abruti. Il avait l'impression de s'aventurer en terrain miné. « Pourtant, tu ne te sentirais pas plus vivant si tu ne souffrirais plus comme ça? » l'étudiant demanda, haussant un sourcil, un air bête sur son visage.

Comme ça, il semblait assez normal mais au fond de lui, il s'insultaient de tous les noms. Il se disait arrogant, idiot, naïf. S'il pouvait annuler ce qu'il avait dit—s'il pouvait changer le cours du temps... Tout de suite, il s'imagina avec des yeux rouges remplacent son bleu-gris usuel. Non, non, ce n'était pas raisonnable. Ce n'était pas juste d'utiliser ses yeux rouges juste pour son propre confort... Il y pensa fort mais réussi tout de même à ne pas user de cette saloperie. Juste pour s'assurer—et pour faire dégager le sable que cet enculé de marchand de sable lui jetait à la gueule—il se frotta les yeux. Ça ne servait absolument à rien mais pour lui, c'était une sorte de réconfort.  « Laisse tomber. » Il soupira.

Bah... Même s'il en informait les flics du coin, ils le remercieraient puis après le mettraient de côté. Il n'avait jamais compris pourquoi on ne lui laissait pas les affaires concernant les parents. En vérité, ce n'était que des explications vagues qu'on lui donner, telle que "Tu sais, t'es encore un gosse" ou bien "Ça nous rassure pas, de te remuer le couteau dans la plaie". Mais quelle putain de plaie? Ça fait huit ans maintenant! Il s'occupera de ce pauv' gosse tout seul, tiens. Juste pour avoir la satisfaction de dire à ces connards que si le père de ce gamin était en prison—ou bien mort—c'était grâce à lui.  

Mais ça, c'était seulement s'il avait les couilles d'agir normalement face à son incompréhension pourtant habituelle. « Euh... Désolé. » Allez, agis en pro, connard. Ses yeux se posèrent de nouveau sur le ravenet. « J'imagine que tu ne me diras pas ton nom? » il demanda, sa sûreté de nouveau sur pied.
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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptyMer 30 Avr - 15:44


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L'enfer accompagné de la


froideur de l'hiver.



«Croire en ses rêves et les vivre : voilà la conception d'une vie parfaite. »

feat Bernhardt Pisces H.

« C'est un aveu ?»

Le ton mesquin qu'avait employé le plus vieux le frappa de plein fouet. Était-il blessé par tant de sarcasme ? On pouvait bien le supposer. Son petit cœur meurtri avait loupé un battement pour laisser glisser la tristesse dans son sang. Mais il essaya, tant bien que mal, de retenir les larmes déjà sur le point de couler par les souvenirs qui envahissaient son esprit. De plus, le froid qui l'engourdissait déjà depuis un bon moment semblait envahir son être, jusqu'à son âme.

Le froid.

Il avait l'impression qu'une véritable tempête s'abattait sur lui, mais à l'intérieur. Il ne se rendait même plus compte de la neige qui battait sa peau, et de toute manière, le fin tissu de sa chemise déchirée ne lui apportait aucune protection contre cette attaque. Il pouvait sentir le froid l'envelopper, parcourir chaque recoin de sa peau malmenée. La neige était glaciale.

Le sentir.

Mais qui sait, peut-être que bientôt, il se sentirait plus rien ? Ni les coups, ni la tristesse, ni la peur ? Nanashi se plaisait presque dans cette violence que lui imposait la machine à pomper le sang. Elle lui rappelait qu'il était en vie ; encore en vie.

Glacial.

Autant qu'il l'était à cet instant.

« Pourtant...»

Alors le jeune redressa son visage vers celui de son interlocuteur. Il semblait... incertain ? Cette assurance qu'il abordait depuis le tout début, où diable était-elle passée ?

« Pourtant, tu ne te sentirais pas plus vivant si tu ne souffrirais plus comme ça ?»

Il se mit à sourire maladroitement. Ces paroles... Il ne savait pas combien de fois il se les était posées. Mais il savait, de toute manière, déjà la réponse ; aussi douloureuse que cela puisse paraître.

« Je n'en sais rien. Je ne me souviens même plus du jour où je n'ai pas souffert. Aussi loin que je puisse me souvenir, la douleur a toujours fait partie de mon quotidien.»

Il avait répondu comme si c'était une évidence. Mais il avait murmuré la réponse, comme si elle pouvait faire peur à l'adulte. L'avait-il entendu ? Il n'en savait rien.

« Laisse tomber.»

Il avait un air bête affiché sur son visage. Il ne l'avait donc pas entendu... Tant mieux. Puis, il fit des gestes bizarres - comme s'essuyer les yeux, soupirer ou regarder dans le bide - tout en ayant l'air de plonger dans des songes aussi profonds que ceux d'un philosophe. Mais il n'avait pas envie de le déranger ; il en avait un peu peur. Mais de toute façon, on pouvait clairement dire que Nanashi était un trouillard ; alors la peur pouvait être synonyme d'habitude.

« Euh... Désolé. »

Il n'eut pas le temps de se demander pourquoi s'excusait-il - parce qu'il n'avait pas l'air d'être le genre de personne à s'excuser souvent - que sa voix retentit encore :

« J'imagine que tu ne me diras pas ton nom ? »

Il eut un vertige et s'appuya sur le mur à côté de lui pour ne pas tomber. Il observa avec méfiance son interlocuteur, tandis qu'il essayait de résister à l'envie de s'effondrer. Peut-être était-ce toute l'hémoglobine qui tachait le sol blanc qui lui faisait cet effet ? Ou alors, au contraire, c'était le manque atroce de sang dans ses artères... Sûrement un peu des deux. Mais il le savait, il n'allait pas tarder à partir dans son inconscient.

Il resta plusieurs secondes dans le silence, essayant tant bien que mal de résonner convenablement. Que devait-il faire ? Lui donner son nom, au risque qu'il reconnaisse celui de l'auteur à succès ; son propre père ? Ou, au contraire, rester dans le silence et abandonner toute chance de s'en sortir ?

« Ku... Kurushimi. Kurushimi Nanashi. »

Il respirait assez difficilement, mais assez doucement pour ne pas mettre ses sens en alerte. Avait-il fait le bon choix ? Il n'en avait aucune idée. Mais il priait tous les dieux - même s'il n'était en aucun cas croyant - pour qu'il ne lise pas de polars, thrillers ou livres d'enquête. Et surtout, qu'il n'eut jamais entendu son nom de famille.

Rien que de prononcer son propre nom lui laissa un goût amer dans la gorge. "Douleur anonyme", "peine anonyme", "souffrance anonyme"... Ferait-il le rapprochement ? Il en doutait, étant donné que tous ceux qu'il croisait disaient que ce nom ne lui allait en aucun cas ; mais que c'était assez joli.
En quoi ce nom ne lui allait pas ? Ils étaient tous aussi idiots les uns que les autres. Du moins, assez idiots pour ne pas se rendre compte de cette évidence.

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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptyVen 2 Mai - 18:53

Lorsque le plus grand s'appuya sur un mur d'à côté, le premier réflexe que Pisces eut fut de faire un pas en avant, comme pour tenter de le rattraper. Cependant, le ravenet le regarda d'un air méfiant, stoppant net son acte. Qu'avait-il fait de mal, cette fois-ci? Pour une fois qu'il essayait de faire quelque chose de bien... Bien que pas vraiment doué au niveau des regards, celui-là, il le connaissait trop bien pour ne pas se sentir indifférent comme il le faisait d'habitude. Peut-être qu'après tout, lui aussi ne voulait pas qu'un être aussi sale et cadavérique  que lui l'approche... Il avait prit l'habitude, maintenant. Du coup, il n'approcha plus, se contentant de voir le battu s'affaiblir encore et encore. « Ku... Kurushimi. Kurushimi Nanashi. » le garçon répondit, à la grande surprise du bleuté.

Kurushimi Nanashi; "Souffrance Anonyme". C'est pas un nom ça, si? Non, non. Ça lui allait trop bien pour que ce soit son véritable nom, celui que ses parents avaient choisi à sa naissance. Il savait que le Japon aimait bien donner des prénoms avec un sens, mais là, ça allait trop loin. De plus, son nom de famille était le même que celui d'un auteur japonais, si ses souvenirs étaient bons. Kurushimi... quoi déjà? Bah, il s'en fichait. Bien que c'était tout à fait son genre de livres, Pisces n'en avait lu que deux ou trois—déjà parce qu'il avait trop la flemme de lire en japonais, mais lorsqu'il avait lu les livres, il y avait eu un petit quelque chose, une toute petite chose qui le dérangeait: les victimes étaient toujours  violées et battues. Généralement, c'était un mâle, aussi. C'en était lassant, il détestait ça. Un auteur qui utilise toujours les même idées... Ce n'était même pas un vrai auteur, à vrai dire! ... Mais Pisces n'était pas les autres, alors soit.

Il réfléchit un moment. Les chances pour que ce ne soient pas un faux nom étaient assez élevées—après tout, peut-être que son fils était une sorte de cobaye humain pour ses livres—mais il ne pouvait pas exclure la possibilité que ce soit un nom d'emprunt, pour lui délivrer un message. Non non non, il réfléchissait trop. Après tout, le manque de sang assez incroyable du ravenet ne l'autorisait pas à réfléchir sur de telles ruses... Pas vrai?  « Moi... C'est Pisces. Pisces Bernhardt. Tu peux m'appeler Pisces, mon nom est une torture pour les japonais. » C'était probablement la première fois qu'il se présentait correctement à quelqu'un... Il laissa un petit silence s'installer en attendant quelque chose. Quoi? Ça, il n'en savait pas grand chose... Peut-être juste une réponse, aussi ridicule soit-elle.
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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptyMer 14 Mai - 15:41


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L'enfer accompagné de la


froideur de l'hiver.



«Croire en ses rêves et les vivre : voilà la conception d'une vie parfaite. »

feat Bernhardt Pisces H.

« Moi... C'est Pisces. Pisces Bernhardt. Tu peux m'appeler Pisces, mon nom est une torture pour les japonais.»

Un silence s’abattit entre les deux jeunes hommes, laissant planer seule la neige dans l'air. Leurs paroles dites précédemment planèrent un moment, pour s'échouer doucement sur le manteau blanc que formait depuis peu la poudre claire, recouvert de l'hémoglobine qui s'échappait des plaies du lycéen.

« Pisces ? Comme le poisson..? »

Lorsqu'il se rendit compte de son commentaire, ses joues s'empourprèrent et son regard fuit celui du plus petit. Quel idiot... Sa naïveté semblait tellement maladive que même en tentant d'être sérieux, il ne faisait que se ridiculiser...

« A-ah, désolé, je... Je suis idiot... Excusez mon impolitesse...»

Même sa politesse excédée était énervante. Tout était énervant chez lui, n'est-ce-pas.., Oui, il se désespérait lui-même, en fin de compte.

Bien qu'il s'insultait de tous les noms, il sentit sa conscience vaciller quelques instants. Il eut l'impression de tomber, de tituber, voir de s'écraser contre le manteau blanc qui l'accueillait avec une certaine couleur écarlate.

Il papillonna des yeux, essayant de s'éveiller de sa demi-léthargie. Il posa un dernier regard, flou et sans réelle consistance.

« Pisces... J'espère qu'on se reverra...»

Ses jambes ne supportèrent plus le poids qu'elles se forçaient à soutenir jusque là, et il s'écrasa misérablement dans la poudre blanche recouverte de son propre sang. Il perdit pour de bon sa conscience dans les ténèbres infinies de son être, et sans demander l'avis de son interlocuteur, il sombra dans le noir le plus total, laissant couler à flot le sang que ses plaies ouvertes offraient au monde.

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MessageSujet: Re: L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ]   L'enfer accompagné de la froideur de l'hiver. [PV Bernhardt Pisces H.][TERMINÉ] EmptyLun 26 Mai - 22:32

« Pisces ? Comme le poisson..? » Les joues déjà rosies par le froid du bleuté s'empourprèrent en même temps que celle du plus grand. Quelle étrange sensation! À vrai dire, il était probable qu'il n'ait jamais rougis de sa vie jusqu'à maintenant. L'avantage était que ses joues en étaient réchauffées. “Comme le poisson?”, voilà le genre de commentaire à propos de lui qu'il n'avait pas entendu depuis peut-être une dizaine d'années. Il ne donnait pas souvent son prénom et lorsqu'il le donnait, les japonais ne faisaient pas cette remarque... Puisqu'ils n'étaient pas forcément doués en anglais. Et il se trouvait que Kurushimi si, et arrivait tout de même à traduire malgré ses plaies ouvertes et les probables picotement causés par les bouts de verres. Très vite, le rouge sur les joues du plus âgé disparu. « A-ah, désolé, je... Je suis idiot... Excusez mon impolitesse...» Quel étrange garçon! C'était probablement la première fois qu'il rencontrait quelqu'un d'aussi poli. Ça en devenait presque gênant pour lui. « J'ai l'habitude. » le bleuté se contenta de répondre. 

Pisces restait les mains dans les poches, comme s'il était totalement normal de discuter avec un enfant battu sur le point de perdre connaissance. Mais le regard méfiant de plus tôt l'avait convaincu de ne pas agir pour le moment. Il ne voulait pas qu'on le déteste pour quelque chose comme ça, parce que pour une fois, il arrivait à sentir quelque chose de minimum humain. « Pisces... J'espère qu'on se reverra... » « ... Euh? » Et le garçon s'écroula misérablement sur le sol, faisant sursauter le plus petit. Le plus vite qu'il put il s'accroupi vers le corps gisant de Kurushimi, vérifiant au moins son pouls. Il ne pu s'empêcher de soupirer de soulagement lorsqu'il pu sentir les battement sur le cou aussi froid que les mains du plus âgé. Tout de suite après, il sorti son téléphone et composa tant bien que mal le numéro d'urgence japonais. De nouveau, il hésita entre le numéro britannique et le japonais. 999 ou 119...? Evidemment, ça ne lui prit qu'une petite seconde avant de réaliser que c'était bien 119.  Ses doigts tremblant, il pria pour un contact des plus rapides. Que ferait-il si ce garçon mourait...? Aussi imprévisible qu'il était, la principale idée qu'il avait en tête était la dépression. Tapant nerveusement son index droit contre le dos du portable, il attendit impatiemment qu'on lui réponde. Lorsque ce fut le cas,  il se contenta de dire qu'un garçon avait perdu connaissance, donnant la ville et l'adresse de la rue. Après ça, il se contenta de raccrocher et s'en aller—il avait peur que Kurushimi le regarde méchamment après lui avoir sauvé la vie. En tout cas, il était en "sécurité", à l'hôpital.

{ c'est court mais ça conclu :'D }
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