mandat d'arrêt ••• mun & pisces

Apparemment, ta réponse avait mis très mal à l'aise la petite pour une raison que tu ignorais. Eh, t'avais accepté, elle devrait être contenté que tu aies accepté sans te plaindre, non? Rah, tout ça c'est vraiment trop dur à comprendre. Tu penches la tête en incompréhension. « Non... Je... Enfin... » ... ? Tu ne comprends vraiment rien, mais en tout cas ce n'était apparemment pas la bonne réponse que tu avais donné. Heijokyo prend soudainement ta main, te fixant avec un regard... méchant? noir? assassin? Dans ces tons là. Mais ta confusion ne fait que prendre une ampleur encore plus grande, à un point où tu te permets d'exprimer la confusion sur ton visage d'un haussement de sourcil. Mais tu restes silencieux. « Vous êtes nul. Vous devriez vraiment... Désolée... » Pourquoi c'est elle qui s'excuse? C'est pourtant toi qui lui avait causé des problèmes, non...? Rah, tu ne comprends vraiment rien de cette conversation et ça t'énerve fortement. La brunette lâche ta main et repart. Euh...? Tu dois la suivre? Tu la suis du regard sans bouger d'un centimètre. Elle part? Actuellement, tes pensées se résumaient à un gros "??????". La plus petite s'arrête, se retourne et récupère ta main. Violemment tu forces la fillette à serrer ton poignet et pas ta main. T'as l'impression d'être la victime d'un esprit mal organisé, ou juste de l'esprit vengeur d'une gamine. C'est pas comme si tu le méritais pas. repent for your sins, que tu penses. Pourquoi en anglais? Bah parce que t'es britannique et que tu trouves pas comment traduire en japonais. C'est con mais c'est comme ça.

Ainsi, vous deux vous dirigeâtes vers ta deuxième maison. C'est idiot mais... T'avais hâte d'arriver. Hâte de te faire enfermer à nouveau, hâte d'être isolé à nouveau. Cette fois-ci, t'as vingt ans, ça devait pas être aussi insupportable qu'à tes quatorze ans. Puis hey, au moins tu pourras plus lui faire de mal, à elle ni à qui que soit. Ce genre de conneries. Mais si ça se trouve, tout ça n'était qu'une boutade et arrivé devant le poste, Heijokyo t'abandonnera et retournera faire qui-sait-quoi. Honnêtement, il y'avait tellement de possibilités de fin que tu ne savais pas trop quoi faire. C'est assez énervant d'ailleurs, de ne pas savoir ce qu'il allait se passer. Grr, tu as horreur quand les choses ne se passent pas comme tu le veux. Même si cela fait neuf ans que ça ne passe plus comme tu l'avais prévu, ton côté gamin pourri gâté ne pouvait s'empêcher de se sentir frustré. Comment ça allait se finir? Allais-tu finir en taule? Seras-tu laissé en plan? Tué par cette gamine? Moqué par tes « collègues »? Mieux encore, tu n'es que dans un rêve. Ah, c'est vrai que t'es un peu fatigué, t'as pas dormi de l'après midi. Le trajet se passe silencieusement. Du moins, pour toi. Peut-être que Heijokyo avait dit quelque chose mais — tu n'avais pas pris la peine d'écouter, trop dans tes pensées plus ou moins brouillonnes pour te faire déranger par elle.

Vous arrivez devant le poste, et tu t'arrêtes, libérant ton poignet de l'emprise plus ou moins faible de la plus jeune. Grr, tu t'étais forcé à accepter le contact mais au fond, ça t'avait stressé et donné une légère nausée. Petite hein, mais il fallait bien que tu caches le fait que le contact humain t'insupportait et te terrorisait. Tu ne dis rien mais te contente de la regarder dans les yeux. En fait, tu voulais dire quelque chose mais tu ne sais pas quoi. Probablement qu'au fond de toi t'étais pas trop pour. Rah mais tu t'en fiches de pas trop être pour, c'est pas comme si le fait d'entrer là dedans te terrifiait. Tu hausses les épaules, prêt à entrer dans le bâtiment.