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 tiredness ft. pisces

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MessageSujet: tiredness ft. pisces   tiredness ft. pisces EmptySam 18 Jan - 18:18





















 ❝ tiredness ❞
dance fucker, dance.





Ses yeux le piquaient. Sa vision se brouillait par moment. Ses paupières s'alourdissaient. Sa tête ne tenait plus sur ses épaules. La fatigue avait trouvé refuge au sein de Jun. La journée avait été longue pour le blond,  le sommeil lui manquait, de plus que les cours s'étaient avérés ennuyant. Son regard se perdait entre feuille et ciel, ses oreilles écoutaient sans entendre les explications de ses professeurs et son esprit était partagé entre rêve et réalité.

Cours, cours, cours, cours. Petite pause pour manger. Cours, cours, cours, cours.

Pourquoi s'efforçait-il à venir chaque jour ici ? Surtout si pour ensuite faire un boulot chiant où il sera sans doute rapidement licencié à cause de ses multiples problèmes de santé. Par moment, lorsqu'il était trop occupé à penser, l'adolescent se rendait compte que sa vie était un tout petit peu merdique. Mais à quoi beau s'en plaindre, qu'allait-il donc faire ? Prier ? S'apitoyer sur son sort ? Chercher à faire pitié ? Inutile. Il le savait très bien, tout ceci était inutile. A quoi beau se forcer, rien n'allait changer, rien du tout. Rien au fait qu'il soit gay, rien au fait qu'il deviendra quelqu'un immunitairement normal et rien au fait que Kei ne reviendra pas ! Il lui manquait, il lui manquait putain.

Et tandis que ses pensées se perdaient doucement, déchirées par le manque, le regret et la frustration, ses pas le guidèrent vers la bibliothèque. Ah oui ... Il avait cette dissertation à rendre. Heureusement pour lui, le sujet était entièrement libre, mais le seul fait d'avoir à poser son cul sur une chaise et de se péter la main à force d'écrire le faisait chier ... Ce fut donc avec résignation qu'il poussa la porte de la salle, le silence l'y accueilli avec une sérénité stricte.  Il avait toujours aimé cet endroit sans vraiment le vouloir, la vue des livres ranger lui inspirer autant la curiosité que l'ennui. Il lança un regard vague à l'ensemble de la salle, posant machinalement ses affaires sur une table et se de dirigeant vers les grandes étagères. Petit, les étagères qu'il voyait dans les bibliothèques l'impressionnait toujours, il en rêvait parfois, il était là parmi les livres dont le cuivre luisaient. Et des fois il attrapait un livre, sa main passant doucement sur les lettres en reliefs. Il les imaginaient dorées, brillantes, nobles. Et les histoires parlaient de prince courageux devant sauver une belle princesse bon maintenant ça serait plus un autre prince qu'il devait sauver.

Soupirant, il effaça ces lointaines pensées, il devait travailler. Il posa son doigt sur sa lèvre un moment tout en fixant l'étagère, il devait choisir pas plus de trois livres pour le moment. Et ce fut tranquillement qu'il attrapa les trois ouvrages qu'il lui semblait le plus adapter pour son boulot. D'un pas lent, l'adolescent se dirigea vers les tables, la plupart d'entre elles étaient vides. La salle demeurait silencieuse comme toujours, autorisant seulement les bruits de stylo sur le papier ou encore les bruits de clavier. Jun voulait un coin tranquille à l'abris des regards, ce fut la raison pour laquelle il se dirigea au fond de la salle avec pour seule compagnie un jeune homme, plus grand que lui apparemment ... comme tout le reste des élèves masculins de cet établissement, petit, faible et fragile. Il était cliché nom de Dieu. Il ne pouvait rien y faire après tout ... Enfin bref, cet inconnu semblait dormir, ce qui fit d'ailleurs sourire Jun, il dormait. Il rêvait, il dormait, que pouvait-il demander de mieux ? Dans un élan de curiosité, le blond s'approcha de l'élève un peu plus, dans le plus grand calme son regard se posa sur lui. Merde..., merde, merde, merde, merde. Jun le trouvait beau, il le trouvait beau. Comme beaucoup de gens dans ce bahut, sauf que là, Jun allait devoir bosser pendant il ne sait combien de temps en sa présence.  Il s'inquiétait toujours un peu trop, mais il devrait s'en sortir s'en se faire cramer, surtout que ce n'était pas du genre de Jun de tomber amoureux. Pour tout dire il n'était jamais tomber amoureux que qui que ce soit. Cela dit, il avait déjà été attiré physiquement par plusieurs personnes. Mais le problème n'était pas là.

Actuellement, il trouvait ce type beau,  il ne voyait pas entièrement son visage en partie à cause d'une longue mèche sombre qui la couvrait à moitié. Ses traits étaient délicats, son corps gracieux. Il était tout son contraire, il était magnifique.

Merde Jun mais qu'est-ce-que tu fous là ? T'es en train de mater librement un pauvre étudiant qui dort ... Prenant conscience de ce qu'il faisait, Jun recula d'un pas, il devait s'éloigner de lui avant de que quelqu'un ne le remarque. Il devait faire mine de rien ... Et si ce gars ce réveilla ? Non, non, non, il ne se réveillera pas. Il le savait très bien, Jun avait relativement confiance en lui pour le savoir, il devait juste faire comme il avait pensé : Faire mine de rien, prendre ses affaires, s'éloigner. Il posa un dernier regard sur l'étudiant. Regard qu'il lui fut fatal. Ses yeux virèrent aux rouges.

La routine. Ce qu'il vit était la routine de ce jeune homme.

Meurs, meurs, meurs, meurs.

Les gens voulaient la mort de l'inconnu, l'inconnu voulait sa mort. C'était tellement mieux de mourir, quand on est mort on ne pense plus, on ne souffre plus, rien ne peut nous atteindre. Ni la joie, ni la souffrance. Mourir c'est atteindre un peu un état de plénitude ?  Non, on ne ressent rien quand l'on meurt. Mais ça avait l'air d'être mieux pour lui. Il semblait avoir oublier ce qu'était la plénitude.

Les environs étaient bruyants. Meurs, meurs, meurs, meurs. Le plus âgé se bouchait les oreilles, il ne voulait plus rien entendre,  il souffrait, il souffrait et Jun restait-là immobile, il ne pouvait rien faire.  Meurs, meurs, meurs, meurs. Il était faible, il était faible. Il pleurait, il ne pouvait rien faire, il les suppliait, il suppliait les viox d'arrêter, il leur demandait de se taire. Il était faible. Jun se rendit compte que ce qu'il avait pensé tout à l'heure était faux. Cet étudiant n'était pas en train de rêver. Il plongeait en plein cauchemar.

Au bout d'un moment, il s'arrêta de pleurer,  le blond avait l'impression qu'il était en colère. Ils ont gagnés. Ce furent les derniers mots qu'entendit Jun, il sursauta légèrement comme si il reprenait conscience, c'était juste un cauchemar ... Du moins le cauchemar de ce type. Néanmoins il ne bougea pas, son regard toujours poser sur l'étudiant, pas encore remis de ce qu'il avait vu, Jun versa une larme, une deuxième.

Il devait s'en aller avant qu'il ne le remarque. Mais son corps ne bougea pas.



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MessageSujet: Re: tiredness ft. pisces   tiredness ft. pisces EmptySam 18 Jan - 19:17






tiredness


jun k. hoshiko


« Tu devrais aller te faire enfermer. »

Il était habitué.

« Je me demande pourquoi c'est ton père qui est mort et pas toi. »

Il avait déjà entendu ça.

« Je plain ta pauvre mère, elle doit souffrir d'avoir un fou comme enfant. »

Il connaissait cette phrase par coeur.

Pourtant, peu importe le nombre de fois qu'il pourrait les entendre, il sentirait une douleur intense dans sa poitrine. Comment ça s'appelait, déjà? Il avait oublié. Comment est-ce que tout ça s'était fini de cette manière? Il n'avait pas fait exprès. Il s'était défendu. Lui aussi avait failli mourir, mais les gens s'en fichaient. Tout le monde était en deuil seulement pour Aries. Si lui aurait été mort, on aurait rien dit. Même sa mère se ficherait totalement de lui, et n'irait pas à ses funérailles.

« Va crever. »

Peut-être bien. Il avait voulu mourir. De nombreuses fois pendant de nombreux jours. Beaucoup de personnes lui avaient dit ça, mourir était peut-être vraiment la seule solution. Ainsi, il n'entendrait plus tous ces rires moqueurs, ces pleurs de pitiés, ou bien juste ces paroles méchantes. Pourtant, il était habitué. Étrange, non? Même s'il était habitué, il continuerait tout de même à lâcher involontairement ces larmes. Il se faisait pitié. Il n'était qu'un abruti. 5 ans qu'on l'insultait de tous les noms. 5 ans qu'il était trop faible pour s'en venter. Lentement, les insultes entamées les unes sur les autres donnaient un brouhaha incompréhensible, dont Pisces pouvait tirer quelques mots. Toujours aussi méchants, et lui disant toujours d'aller crever, ou bien lui disant juste qu'il était fou. Un psychopathe. Mais c'est ce qu'il est après tout, non? Pourtant, ça le blessait. Il en avait marre qu'on lui répète toujours la même chose. Ce n'était pas sa faute. Ce n'était la faute de personne. Juste celle de Dieu. Dieu était cruel, il était sadique, il n'était pas sain. Ironique, non? Peut-être que même que Satan était plus agréable que lui. Parce que lui se chargeait juste de faire souffrir les autres après leur mort. 

Or, lorsqu'on meurt, on a personne pour se moquer de soi.

Il se bouchait les oreilles, en espérant que les voix se tairaient à un moment ou un autre, en remarquant qu'il ne les écoutait plus. Il les écoutait, pourtant. Il aimerait tellement être sourd. Il aurait tellement voulu empêcher que tout cela arrive. Modifier le cours des choses... Quelque chose qu'il pouvait faire. La seule chose qu'il savait faire. Pourtant, il détestait cette chose. Il se détestait tout entier. Chaque fibre de son être le répugnait. Son simple nom le dégoûtait. Il ne voulait plus être un Bernhardt, il savait qu'il faisait honte à son père. Parce qu'on lui a dit. On lui a dit trop souvent. Tellement souvent qu'on avait réussi à lui laver le cerveau, pour lui graver ça dans le crâne. Il ne savait même plus ce que lui pensait de lui-même. Et il ne voulait pas réfléchir à la question.

Les voix voyant bien que Pisces continuait de pleurer, elles continuèrent, les méchancetés de plus en plus basique pourtant toujours aussi blessante. S'il vous plaît... Juste, arrêtez... Il se sentait tellement faible, dans ce genre de moment. Il se sentait s’étouffer, disparaître. Il suffoquait et sa respiration devenait lourde. Est-ce qu'il faisait encore une de ses crises? Où il pétait un plomb et devenait autre chose que lui-même? Cette chose là lui faisait peur, il devait admettre. Il ne savait rien de ça. Elle était violente, et souvent il ne choisissait pas quand est-ce qu'il devenait ça. Sa maladie... C'était la cause de toute cette haine. Ils le faisaient exprès. Ils le poussaient à bout pour qu'il prouve le fait qu'il était un monstre. ... C'était juste méchant. Méchant, haineux, blessant.  Pourquoi est-ce qu'ils faisaient ça? Il n'avait jamais compris. Il n'avais jamais compris les raisons qui poussaient l'Angleterre tout entière à le détester. Il n'avait jamais compris quoique soit aux sentiments des autres. Apparemment, c'était la peur. Ils avaient peur. Mais ils ne savaient pas de quoi. Peur de l'inconnu? Peur de la maladie?

Peu à peu, ses larmes s’étouffèrent, sa rage se fit puissante, et il sentait sa conscience le quitter. Ah... J'ai encore perdu... Ils ont gagnés.

Et il se réveilla, un goût salé sur ses lèvres. Il ne prit pas longtemps à remarquer que quelques larmes, fines et transparentes, mais là, coulaient sur sa joue, et venaient lentement se déposer sur ses lèvres ou bien la table sur laquelle il dormait. Donc les larmes étaient vraiment salés. On lui avait appris ça mais il n'avait jamais pu se le prouver. Il se frotta les yeux et essuya rapidement ce qu'il avait sur les joues. Ce n'était pas si visible que ça mais tout de même, si quelqu'un le voyait lui en train de lâcher quelques larmes, qu'est-ce que les gens allaient dire? C'était la première fois qu'il cauchemardait en dehors de sa chambre. Enfin, c'était la première fois qu'il pleurait en dehors de chambre, plutôt. En général, il prenait son temps pour se calmer, mais cette fois-ci il devait se presser et en général, cela prenait encore plus de temps. Bien que normalement, il ne devait pas y avoir tant de personnes que ça—car malgré que ce soit une université, la plupart des étudiants étaient bien trop sûr de leur intelligence pour venir réviser ici. Pisces faisait parti de ces personnes, bien qu'il soit plus discret.

Il prit une grande bouchée d'air, et après être bien réveillé et sûr d'être calme, il jeta un coup d'oeil aux alentours. A première vue, personne n'était là. Il poussa un soupir de soulagement. Pourtant, son instinct lui disait que quelqu'un était là. Deuxième coup d'oeil. Un garçon, plus petit que lui, se tenait debout pas vraiment loin de lui. Pourtant, il s'était fait assez discret, malgré son étrange cache-oeil... en fer? qui cachait son oeil gauche. ... Est-ce qu'il était en train de le regarder? Il le regardait, non? ... Il le regardait depuis longtemps, non? Il le regardait déjà quand il dormait. Soit cette personne était un de ces stalkers effrayant, soit son sommeil avait été assez agité pour qu'il bouge ou parle dans son sommeil. ... Que devait-il dire? De ce qu'il savait, ce n'était pas sain de regarder quelqu'un pendant qu'il dormait. Il avait lu ça. ... Et bien qu'il ne soit pas très sain non plus, ça ne lui semblait pas normal non plus, comme comportement.

Ils se regardèrent comme ça, sans que personne ne parle. Il ne trouvait pas ça dérangeant. Au contraire, il trouvait ça amusant, car il réussissait à trouver quelques petites choses à propos de lui. ... Instinct de détective, sûrement. Pour l'instant, il savait que lui aussi vivait des nuits agitées ou bien ne dormait pas beaucoup, à en juger par les cernes—du moins la cerne qu'il avait sous son unique oeil. Il ne devait pas avoir beaucoup d'argent, en voyant les pauvres habits qu'il portait. Comment avait-il pu se procurer le luxe de se payer une université, alors? Peut-être que ses parents avaient économisés pour qu'il puisse se payer de bonnes études. Dans ce cas là, il était quelqu'un d'intelligent, et légèrement torturé? Mais toujours quelqu'un d'assez étrange. Peut-être que certains le trouvait étrange parce qu'il avait cette étrange chose sur l'oeil, mais Pisces lui, le trouvait étrange à cause de cette étrange façon qu'il avait de le regarder. Il posa nonchalamment son coude sur sa table, pour poser sa tête par dans le creux de sa main, toujours sans rien dire. Il attendait juste que le plus jeune des deux dise quelque chose. Que ce soit d'une excuse à une analyse psychologique.


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MessageSujet: Re: tiredness ft. pisces   tiredness ft. pisces EmptyDim 19 Jan - 12:23





















 ❝ tiredness ❞
dance fucker, dance.





L'étudiant à peine réveiller se frotter les yeux, il ne semblait pas le remarquer du moins pas encore. Jun ne réagissait toujours pas. Enfuis-toi, cours, avant qu'il ne te voit. Ile demeurait immobile, paralysé, ou une connerie dans le genre. Maintenant réveillé,  le blond pouvait s'offrir le loisir de contempler le visage du plus grand, il était magnifique. Rarement le borgne avait croisé des personnes d'une telle beauté. Il en devenait presque noble, oh oui il le savait, une personne avec un tel charisme ne pouvait pas être juste une personne normale. Les gens comme lui étaient tous spéciaux, hors du commun, tandis que les gens laids comme Jun restait caché dans l'ombre, à l'abris des regards, inconnus de tous. Triste réalité.

C'était comme ça, il le savait très bien, jamais le petit malade moche et balafré ne deviendrait la personne super populaire dont tout le monde deviendrait l'ami. Jamais il ne fera la une des journaux, jamais il ne sera reconnu pour un quelconque talent. Il vivra sa vie, que ce soit dans au chômage que sur un lit d'hôpital. Jun connaissait déjà son destin et il ne fera rien pour le changer. A quoi beau de toute façon ? Ca sera inutile. Mais pour le moment il était là, dans cette bibliothèque, plus ou moins seul face à cet étranger et plus le temps passait, plus le jeune homme reprenait conscience. Il était immobile face à ce type. Dans un tremblement, il recula d'un pas, merde, merde, merde.  Ce fut à ce moment là que l'étudiant bailla et jeta un coup d'œil aux environ. Il soupira apparemment de soulagement et jeta un second coup d'œil.

Son regard tomba sur lui. Bleu, vide, mort, profond, vivant. Un regard complexe qui cachait tout autant de chose qu'il montrait. Cadavre vivant, ses yeux étaient uniques. Il s'émerveilla discrètement face à ce regard, tentant d'enfouir son instinct gay au plus profond de lui ... Non en fait, même sans être gay il devait reconnaitre qu'il était beau. Il devait arrêter, ça devenait presque malsain ...  Il savait bien, il savait bien que ce n'était pas naturel d'aimer les hommes. Il aurait du s'intéresser aux formes fines des femmes, à leurs visage, à leur lèvres pulpeuses,  à leur courbes. Pourquoi ? Pourquoi donc il s'en fichait ? Il était un monstre c'est ça ? A quoi beau poser cette question, c'était tellement évident. Il était faible, faible au point d'admirer ce qu'il ne pouvait pas être : un homme beau et fort. Quelqu'un de noble, quelqu'un de charismatique. Quelqu'un de spécial. Il se faisait pitié comme ça.

Pourtant son regard était toujours plongé dans celui de l'étudiant. Il se sentait observer, il se sentait mit à nu, ça le rendait terriblement mal à l'aise. Pourtant il n'osait pas parlé, il était bien trop timide pour cela. Et il se laissait observer, tout  en profitant de la vue qui s'offrait à lui. Nom de Dieu il se faisait pitié. C'était étrange, bizarre et pourtant il ne faisait rien pour arrêter tout ça. Cet instant parut lui durer l'éternité, la fin du Temps. Il avait perdu le fil de tout, de la réalité, des rêves, de la vie, de la mort, de tout. Putain, arrête ça Jun, tu commences à faire un tout petit peu peur. Cela dit, il y a une fin à tout, personne ne pouvait nier cet évidence, l'étudiant posa, presque soudainement, son coude sur la table afin de poser sa tête sur sa main.

Tout tremblotant, le plus jeune fixa le brun d'un air apeuré,  digne d'un enfant de cinq ans prit en flagrant délit. Il agrippa ses mains au tissus sombre et difforme qui lui servait de vêtement. Le regard de l'étudiant lui parut soudainement pesant. Il le fuit: baissant les yeux, regardant aux alentours, levant bêtement la tête et rebaissant finalement le regard, lui jetant des coups d'œil discrets par moment.

Il le savait, rester en silence comme ça le rendrait stupide et surtout très flippant. Du moins plus qu'il ne l'était déjà. Il le savait, il savait qu'au fond, cet inconnu devait le mépriser, mon Dieu, Jun se trouvait si laid. Il était un monstre, un monstre. Écœurant, dégoûtant, flippant, louche, repoussant. Laid. Il se sentait pitoyable, pitoyable face à cette figure de beauté. L'étudiant était le roi, lui l'esclave. Il resserra un peu plus la prise sur ses vêtements, qu'il était honteux.

Le blond devait à tout prit trouver un moyen de s'en aller. Mais comment ? Comment ? Courir en pleine bibliothèque aggraverait les choses, de plus qu'il n'avait certainement pas le temps de re-déposer les livres qu'il avait prit. Et surtout .... Est-ce qu'il voulait vraiment partir ?

Tais-toi, tais-toi, tais-toi, tais-toi. Et sors-toi de ce merdier. L'adolescent avait l'air ridicule, il était ridicule n'est-ce-pas ? Il tournait en rond dans ces propres pensées, il cherchait des réponses sans connaitre les questions et il restait planté devant un inconnu tel un gosse de cinq ans. Sentant le stress monter trop dangereusement à son gout, Jun chercha au fond d'une poche sa ventoline, en prit une bouffée, la rangea maladroitement et serrant de nouveau son vêtements. Allez Jun, courage.

« J-je ... Désolé ... hm ... je ... » Balbutia-t-il dans un murmure presque inaudible. Foutue timidité. Il leva un regard vers le brun, comme si il était désolé et le rebaissa subitement. Mon Dieu qu'il avait l'air con. Il reprit une bouffée de ventoline.

« Vous étiez en train de faire un ... Un cauchemar ... Et hm  je- » Il s'interrompu brusquement, il ne fallait surtout pas lui dire.  Il savait très bien ce que ce n'était pas normal de pouvoir voir les rêves et les cauchemars des gens. Il le savait bien, il devait garder ça secret, même pour lui.  Il fallait qu'il change de sujet, il allait se douter de quelque chose. Personne ne devait savoir, personne.

« Je ... J'ai cru que vous étiez malade ... Enfin je ... Je me suis inquiété et, euuuh ... Désolé ... » Chuchota le plus jeune. Il était stupide. Qui croirait à ce mensonge ? Ca n'avait rien de crédible, surtout après être resté planté là sans rien pendant je ne sais combien de temps. Une personne normale aurait tout de suite demandé si il allait bien ect. Lui ne l'avait pas fait, il l'avait fixé d'un air très flippant sans doute. Il fallait qu'il trouve un moyen de s'en aller. Mais son corps tout entier semblait paralysé, il tremblait, il avait presque peur.



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MessageSujet: Re: tiredness ft. pisces   tiredness ft. pisces EmptyDim 19 Jan - 16:32






tiredness


jun k. hoshiko

Il soupira d'ennui. Le garçon semblait avoir peur de lui, et tremblait comme une feuille. Qu'est-ce qu'il avait bien fait, cette fois? Il s'était contenté de le regarder. Et le voilà, tentant de fuir son regard. Est-ce que ses yeux étaient aussi effrayant que ça? Sa mère elle-même lui avait dit dans le passé qu'il devait considérer les sentiments des gens, et que les regarder dans les yeux avec une telle froideur n'était pas agréable. Il se fichait d'être agréable, et il se fichait aussi de ce que pouvait penser sa mère. De temps à autre, le blondinet relevait les yeux, seulement pour tout de suite changer leur direction et regarder les étagères remplies de livres. Stressé, timide, intelligent et torturé pour l'instant. Il ne prend pas soin de ses vêtements, et donc ne prendrait pas soin de lui tout court? L'hypothèse de la pauvreté écartée, il ne s'aime juste pas du tout. Sinon, il aurait prit autre chose pour couvrir son œil. A moins qu'il cherche juste à se faire remarquer? Non, sinon il ne se serait pas reculé, et aurait déjà lancer un sujet de conversation. Et si ce bout de fer avait été la seule chose qu'il avait trouvé pour cacher son oeil, alors l'hypothèse de la pauvreté n'était plus à écarter.

Encore une fois, ils restèrent dans cette situation assez longtemps. Puis le blondinet sorti ce qui semblait être de la ventoline. Asthmatique, donc. Multiples problèmes de santés... Peut-être juste alors qu'il dormait mal à cause de son asthme. Peut-être pas torturé alors, bien qu'il était pratiquement sûr qu'il avait vécu un événement traumatisant. On pouvait le voir dans son oeil—enfin Pisces pouvait. Juste après sa bouffée de ventoline, il s'excusa platement et maladroitement, avant de reprendre de nouveau une bouffée de ce qui pourrait être sa drogue. S'il en prenait comme ça, il devait sûrement être stressé... Non, c'était même sûr. ... A cause de son regard désagréable? Ou juste à cause de lui? Un nouveau soupir. Il avait l'habitude de ce genre de gens, on dirait qu'il n'y a que ça dans cette école. Dehors, on se contentait de l'ignorer, puisque de toute façon, peu de gens le remarquait. « Vous étiez en train de faire un ... Un cauchemar ... Et hm  je- »

Un cauchemar? Donc son sommeil avait été agité. Il n'était pas un stalker ni quoique soit. Il... était inquiet? Inquiet pour lui, un inconnu. Quel étrange personnage. Pourtant, lorsqu'il dormait sur un bureau, il ne bougeait jamais... De ce qu'il savait. Non non, il était sûr qu'il ne bougeait pas, en fait. Même lorsqu'il dormait dans son lit, il ne bougeait pas. Comment avait-il pu savoir qu'il faisait un cauchemar? Ça ne semblait pas logique... Peut-être que les larmes avaient insinué le fait qu'il cauchemarder, mais elles semblaient trop fine pour ça, non? ... Il ne savait pas s'il devait être prudent ou intéressé. Peut-être les deux... Il avait l'habitude de mêler ces deux choses. « Tu? » il demanda calmement, juste pour voir s'il allait répondre. S'il continuait sa phrase, ça serait intéressant, ça aussi. « Je ... J'ai cru que vous étiez malade ... Enfin je ... Je me suis inquiété et, euuuh ... Désolé ... » Il haussa un sourcil. Malade? Pourquoi est-ce qu'il aurait l'air malade? Oh, il l'était. Seulement, une maladie mentale n'est pas visible physiquement. Du moins, normalement? Et cela dépendait des personnes et de la maladie. Un psychopathe est beaucoup moins visible qu'un fou. Il pouvait assuré que c'était vrai, car il en avait vu, des fous dans vie. Leur visage était rongé par la folie, ils dérangeaient. Ils pouvaient exploser à n'importe quel moment, leur respiration était souvent lourde. « Ce n'est pas si visible que ça, si? » il pensa à voix haute. Ah, quel abruti. Il avait prit l'habitude de penser à voix haute, étant généralement seul. Il soupira d'exaspération. Il pouvait toujours imiter un rhume, ce genre de maladies. Après tout, nous sommes en plein hiver, il n'est pas rare que les gens attrapent des rhumes. Lui se pelotait toujours dans son manteau et n'avait jamais froid, mais les autres eux, aimaient bien essayer de montrer leur fausse puissance en se baladant en tee-shirt dehors. « ... Tu devrais te calmer, le stresse n'apporte rien de bon à un asthmatique. » Tentative de changement de sujet désespérée. Il ne voulait pas se retrouver avec un mourant seul dans une grande bibliothèque, la médecine et lui ne s'entendaient pas vraiment bien.


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MessageSujet: Re: tiredness ft. pisces   tiredness ft. pisces EmptyDim 16 Mar - 20:43





















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dance fucker, dance.






Prince.

Il ressemblait à un prince. Ses air calme et froid donnait l'impression d'avoir beaucoup de pouvoir et ... Et c'est tout en fait. Son aura naturel, sa manière d'être. Il avait l'air d'un Prince. Prince que Jun admirait, Prince pour qui Jun aurait tout fait pour être côté, le servir, être son esclave, son bouffon. Rêve illusoir. Seul les gens beaux servent les gens beaux. Et Jun est laid, affreux, jamais il n'aurait l'honneur de servir un être aussi beau. Putain Jun, tu délire totalement mon gars. Qu'est-ce que tu voulais au juste ? Rester pour l'éternité avec ce type ? Et tu vois très bien ou je veux en venir. Arrête de rêver, reviens à la réalité. Merde. 

Il était perdu. Cette beauté froide l'avait chamboulé et lui il réagissait comme une pauvre fillette. Tapette, PD, sale homo, tafiole, faggot. Il connaissait la nature de cette insulte, Jun en avait peur pour tout dire, il en avait peur, il ne voulait pas se faire insulté de la sorte ! Il n'avait pas souhaité être ce qu'il est ... Dans ce cas ... Dans ce cas pourquoi était-il tant fasciné par cet œil bleu, par ce visage froid ... ? Le borgne trésailla lorsque le plus âgé haussa un sourcil. Putain, il ne voulait pas tomber sous son charme, il ne voulait pas ... Enfin c'est ce qu'il essayait de croire. Impossible de déchiffrer l'expression du jeune homme. Pour tout dire il ne savait pas vraiment quoi penser de la situation, il voulait prendre les jambes à son cou et s'enfuir. Ce regard était insoutenable et plus le temps passait plus il se sentait mal-à-l'aise.

« Ce n'est pas si visible que ça, si? » Sur le coup, Jun ne comprit pas, il tenta de balbutier quelque chose mais fut vite reprit d'une quinte de toux. Dans un réflexe automate, il reprit une bouffée de ventoline. Sa drogue, son moyen de survie. Tu te sens pitoyable des fois quand tu te rends compte que ta vie peut dépendre de cet petit objet. Tu es faible Jun, faible. Faible comme quelqu'un de laid, il se sent laid, il pense être laid. Tellement laid qu'on ne voudrait même pas de lui comme décor. Oh beau Prince, si seulement tu pouvais savoir à quel point Jun t'admirais ... Son regard se fit vague, il se perdait sur les traits du jeune homme. Le blond ne chercha même plus à comprendre les mots du plus âgé. Sa phrase se répétait sourdement dans sa tête, sa voix faisait echo dans ses oreilles. Sa voix nom de Dieu. Il ne trouva même pas les mots pour la décrire. 

« ... Tu devrais te calmer, le stresse n'apporte rien de bon à un asthmatique. » Il se sentit bête d'un coup. Le borgne fixa un instant l'étudiant, puis il baissa brusquement la tête, trop gêner pour soutenir l'échange. Il balbutia quelques mots incompréhensible et inaudible ... Peut être se parlait-il seul. 

« ... P-pardon. » Murmura-t-il d'un air désolé. Ses pensées s'entrochoquèrent dans sa tête. Est-ce que cet inconnu s'inquiètait pour lui ? Oui. Non. Il ne savait pas ... Il ne pouvait pas savoir, il avait du mal à réflechir. Pauvre Jun. J'ai presque envie de te prendre dans mes bras. Mais je suis sûre que tu préfèrerais ceux de celui qui se tient face à toi. Le blond leva timidement la tête vers le plus âgé. 

... Il avait envie de le connaître putain. 

« Je.. Je suis vraiment désolé, vous devez me prendre p-pour quelqu'un .. euh de bizarre mais ... hm.. je- j'étais juste inquiet... Et je ... Pardon. » Dit-il maladroitement. Il se sentait terriblement bête, pour pas changer. Mais il fallait bien qu'il fasse quelque chose ! Sinon ... Sinon quoi tiens ? Lui-même ne savait pas ! Le stress s'empara une nouvelle fois de lui et une migraine essaya de le prendre. Ça lui arrivait de temps à autre. Corps de merde. Jun se sentit titubant, ne tenant plus debout, de peur de se fracassez lamentablement par terre, il s'aggrippait à une chaise. 

« Pardon ... Vous avez raison ... Je devrais me calmer. » Souffla-t-il. 



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MessageSujet: Re: tiredness ft. pisces   tiredness ft. pisces EmptyVen 16 Mai - 15:14

Après quelques murmures que le bleuté n'avait pas compris, le blond en face de lui s'excusa sans raison, ce qui fit hausser un sourcil au plus âgé des deux. Pourquoi est-ce qu'il s'excusait... ? Il n'avait rien fait de mal, non ? Ah, peut-être que c'était parce qu'il le regardait d'une manière étrange depuis tout à l'heure. Il est vrai que cela mettait Pisces légèrement mal à l'aise mais il avait l'habitude qu'on le regarde bizarrement. Il soupira sans bouger, toujours regardant le garçon, qui leva timidement la tête. « Je... Je suis vraiment désolé, vous devez me prendre p-pour quelqu'un ... euh de bizarre mais ... hm... je- j'étais juste inquiet... Et je ... Pardon. » il lança maladroitement. Est-ce qu'il lisait dans ses pensées... ?  Enfin, il ne s'attarda pas là-dessus. Le fait qu'il s'excusa encore le fit soupirer. Peut-être que cette fois-ci il avait une bonne raison de s'excuser.

Après ses excuses, il s'accrocha à une chaise à cause d'un titubement rendant ses jambes instables. C'était le stresse qui faisait ça ? Quand même pas, non ? « Pardon… Vous avez raison…  Je devrais me calmer.  » Ah... Peut-être qu'il faisait partie de ces gens qui avaient de nombreux problèmes de santé. Bon sang... Il n'aimait pas ces personnes, elles avaient le don de le foutre dans la merde, que ce soit d'une façon ou d'une autre. Ce type en particulier, il sentait que tôt ou tard, il allait perdre connaissance ou qui-sait-quoi. Peut-être pas même médicalement. Tout était bon pour mettre Pisces dans la merde ! Socialiser faisait partie de ces choses, d'ailleurs. Non seulement il n'était pas doué à ça, mais en plus, il n'avait aucune envie de se faire des « amis ». Il se souvient des derniers qu'il avait eus (à onze ans ! Et dire qu'il s'approchait de la vingtaine...), ils étaient horriblement énervants—comme lui l'était à ce même âge. Vous savez, ils vous demandaient pourquoi est-ce que vous étiez triste, vous racontez leurs vie comme si ça vous intéressait. Histoires d'amours, dernier épisode d'une de leur série complètement idiote—BeyBlade, Pokémon…Probablement, lui n’était déjà pas très normal à cette époque. Lui qui, quand il parlait des siennes—de séries, il avait toujours l'air bizarre. Il fallait dire qu'il regardait principalement les séries de son père—ou bien d'autres choses qui ne concernaient que des enquêtes policière—même celles qui étaient un peu pourries, tant qu'elle parlait de meurtres... Alors, quand il parlait de la dernière histoire sanglante, il passait pour un fou... Comme quoi, il était prédestiné. Cependant, à cet âge-là, il n'avait qu'une toute petite idée de combien le monde était cruel, alors il le prenait bien—trop innocent pour comprendre la puissance qu'avait ces mots aujourd'hui. Ah, qu’est-ce que c’est cruel, les gosses.

Dieu merci, c'était il y a neuf ans. Aujourd’hui, Pisces était un « petit » adulte des plus… mature? En vérité, il ne se voyait pas trop changer.  Même s’il changeait de tout façon, ça ne serait sûrement pas pour le mieux, alors bon… Ses yeux fatigués se mirent à piquer—le petit somme qu’il avait eu n’avait en aucun points été réparateur. Connard de marchand de sable à la con… D’un geste nonchalant, sa main gauche vint frotter ses deux yeux, comme encore un peu dans le gaz—bon il l’était tout le temps mais bon. Honnêtement, il n’était pas dans l’humeur d’essayer de tenir une conversation… Et si on en croyait la pile de livres, le borgne avait probablement quelques devoirs à faire… Rester planté-là n’était donc arrangeant pour aucun des deux.  Le bleuté tourna le regard d’un air ennuyé, un soupir s’échappant d’entre ses lèvres à ce même moment. A ce moment précis, il se souvint pourquoi « socialiser » était vraiment une corvée pour lui. Le blond ne semblait pas bavard non plus, laissant place à un silence gênant, qui ne permettait que des bruits de clavier frappé et de stylo usé. Si Pisces n’était pas ne serait-ce qu’un minimum poli, il aurait ignoré le blond et réessayé de dormir d’une façon convenable cette fois-ci. Mais bon… Le garçon lui semblait bien trop timide pour qu’il se permette une telle chose.

{  « Le rp le plus pourri du monde » par Rocky-BL…. Sérieusement, désolé ;A ; Je savais vraiment pas quoi faire chuegrth J’espère que ça te va :’c}
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